Pesticides : un risque enfin admis pour les abeilles

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lemondefr_pet.gif   LE MONDE | 16.01.2013 à 11h48 • Mis à jour le 16.01.2013 à 12h13

L’industrie des pesticides va devoir encaisser le coup. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) devait publier, mercredi 16 janvier, un avis scientifique sévère sur trois pesticides (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), tous présentant, selon l’EFSA, un risque élevé pour les abeilles.

Les insecticides Gaucho, Régent ou Cruiser sont mis en cause par des ONG dans l'effondrement des colonies d'abeilles.

Les insecticides Gaucho, Régent ou Cruiser sont mis en cause par des ONG dans l’effondrement des colonies d’abeilles. | Claudius Thiriet

Ces trois évaluations de l’agence de Parme (Italie) apportent du crédit à ceux qui attribuent à cette famille récente d’insecticides – néonicotinoïdes – un rôle dominant dans le déclin accéléré des insectes pollinisateurs, constaté partout dans le monde depuis une dizaine à une quinzaine d’années. Mises sur le marché au début des années 1990, ces nouvelles substances sont parmi les plus utilisées au monde en agriculture.

L’EFSA était saisie par la Commission européenne de l’évaluation des risques présentés par ces trois molécules, au regard des nouvelles données scientifiques produites depuis leur autorisation. La caractéristique principale de ces produits – commercialisés sous les noms de Gaucho, Cruiser, Poncho, Nuprid, Argento, etc. – est qu’ils s’utilisent en granules ou en enrobage de semences. Les graines sont gainées du principe actif avant d’être semées ; la plante sécrète ensuite le toxique tout au long de sa croissance.

UN SIMPLE CONTACT AVEC CES POUSSIÈRES PEUT ÊTRE FATAL

« Nous avons identifié des risques pour les abeilles en relation avec trois principales voies d’exposition des insectes, explique Domenica Auteri, qui a présidé les travaux de l’agence européenne. Ce sont les poussières produites par les graines ou les granules pendant le semis, la contamination par le pollen et le nectar et, dans le cas du maïs, traité par le thiaméthoxame, l’exposition par « guttation » », c’est-à-dire l’exsudation, par la plante, de gouttelettes d’eau imprégnées du pesticide et auxquelles s’abreuvent parfois les insectes.

Quant aux poussières produites lors des semis, elles peuvent être transportées par le vent et se déposer dans l’environnement. La dose létale de ces produits étant de quelques milliardièmes de gramme par abeille, un simple contact avec ces poussières peut être fatal à l’hyménoptère.
Les trois opinions scientifiques rendues par l’EFSA s’inscrivent dans un travail publié par l’agence en mai 2012, également commandé par la Commission européenne : il s’agissait alors d’évaluer l’efficacité des tests réglementaires ayant conduit à l’autorisation des molécules. Le groupe d’experts mandaté par l’agence européenne avait conclu que ces tests, conçus pour les produits utilisés en pulvérisation, n’étaient pas adaptés.

De plus, les chercheurs notaient que les tests en laboratoire étaient lacunaires : pas de prise en compte des effets de synergie avec des pathogènes ou d’autres produits phytosanitaires, pas d’évaluation des effets non létaux (désorientation, perte de mémoire des butineuses, etc.). De même que les tests en plein champ étaient incapables de déceler les effets de ces substances – surfaces traitées trop petites, colonies utilisées de trop petite taille, etc.

« LES NÉONICOTINOÏDES AFFECTENT NÉGATIVEMENT LES ABEILLES » 

« Il est très réconfortant que l’EFSA ait réagi aux preuves de plus en plus fortes que l’utilisation des néonicotinoïdes affecte négativement les populations d’abeilles, et qu’elle reconnaisse les risques significatifs associés avec l’utilisation actuelle de ces produits », commente le biologiste David Goulson, professeur à l’université de Stirling (Royaume-Uni) et auteur d’une récente étude publiée dans la revue Science, documentant les effets de l’imidaclopride sur les bourdons : »Beaucoup d’entre nous voudraient désormais voir un moratoire être décidé sur l’utilisation de ces pesticides, jusqu’à ce que nous comprenions réellement à quel point ils dégradent l’environnement. »

Dans les trois avis rendus, les experts de l’EFSA reconnaissent que la science est encore loin du compte. En fonction du produit et de son mode d’utilisation, les données ne permettent bien souvent pas de conclure à l’existence ou à l’absence de risques. Par exemple, il est actuellement impossible d’évaluer le risque posé par l’imidaclopride sur les abeilles lorsque le produit est utilisé sur l’endive, la laitue, la scarole, le radis, etc.

En juin, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a interdit le Cruiser sur le colza dans l’Hexagone. En revanche, son utilisation sur le maïs est toujours autorisée en France, bien qu’elle présente, selon l’EFSA, des risques pour les abeilles par deux voies : la guttation et les poussières des semis.

LES OPINIONS RENDUES PAR L’EFSA NE SONT PAS SURPRENANTES

Bien que tranchées, les trois opinions rendues par l’EFSA ne sont pas surprenantes. Laura Maxim, chercheuse à l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) et l’une des meilleures spécialistes des controverses ayant accompagné l’utilisation de ces substances, note ainsi qu' »il y a dix ans, le Comité scientifique et technique [un groupe d’experts mis sur pied en 1999 par Jean Glavany, ministre de l’agriculture] était parvenu aux mêmes conclusions à propos de l’imidaclopride ».

Le rapport de ce groupe d’experts avait été rendu en 2003, et avait conduit à l’interdiction du Gaucho en France. Deux ans plus tard, ce comité livrait des conclusions semblables pour un autre pesticide controversé, le fipronil (commercialisé sous le nom de Régent), également mis en cause dans le déclin d’abeilles. L’EFSA finalise une opinion scientifique sur cet autre produit controversé, n’appartenant pas à la famille des néonicotinoïdes. « Elle devrait être publiée d’ici à fin mars », précise Mme Auteri.

Stéphane Foucart

LES CONTRE-FEUX DE L’INDUSTRIE AGROCHIMIQUE.

Outre les trois opinions scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire (EFSA), l’Italie, la France ou le Royaume-Uni ont récemment pris des mesures à l’encontre des insecticides néonicotinoïdes ou mènent des enquêtes parlementaires sur leurs effets sur les abeilles.

Les agrochimistes allument des contre-feux. Un rapport commandé par Bayer et Syngenta à un cabinet de consultants, rendu public lundi 14 janvier, chiffre les bénéfices des néonicotinoïdes à 4,5 milliards d’euros par an pour l’économie européenne et estime que leur abandon coûterait 50 000 emplois agricoles.

Le rapport ne dit pas qu’au niveau mondial, les services rendus par les insectes pollinisateurs sont estimés à 115 milliards d’euros par an.

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/16/pesticides-un-risque-enfin-admis-pour-les-abeilles_1817630_3244.html

voir également :

http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/beehealth.htm

http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm

http://ec.europa.eu/food/animal/liveanimals/bees/docs/honeybee_health_communication_fr.pdf


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POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE : L’ACADÉMIE AMÉRICAINE DE MÉDECINE ENVIRONNEMENTALE SONNE L’ALERTE

contaminations-chimiques.info

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences).

Elle en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil… 

 

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil.

« Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le communiqué de l’AAEM.

L’AAEM insiste également sur l’importance de développer la recherche indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un problème croissant dans le monde.

Aujourd’hui, les signaux d’un risque pour la santé et l’environnement dû à la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d’action de ces agents physiques ne sont pas encore totalement établis. L’accroissement des tumeurs du cerveau chez l’enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une « population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes, qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre si aucune mesure n’est prise.

Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque, compte tenu des connaissances du moment n’est pas avéré mais seulement suspecté.

Il y a aujourd’hui urgence à en tirer les conséquences eu égard à l’absence d’évaluation de l’impact sanitaire et environnemental de la multiplication des technologies dont le déploiement est prévu à court terme (femtocells, Linky, 4G, radio numérique terrestre…), générant une pollution électromagnétique de plus en plus composite et sans rapport avec l’environnement auquel nos organismes sont adaptés depuis des millénaires.

C’est pourquoi, les associations signataires demandent à la nouvelle majorité présidentielle, tout récemment sortie des urnes, de prendre toute la mesure de ce risque pour la santé et l’environnement, dans un dossier plombé par le lobbying et les conflits d’intérêt et de se prononcer sur l’encadrement du développement de toutes les technologies sans fil en application du principe de précaution.

Il en va de l’avenir de notre jeunesse, particulièrement exposée et vulnérable à cette pollution, de notre système de solidarité nationale en matière de maladies chroniques et de handicap, et de notre capacité à innover technologiquement en plaçant la santé et l’environnement au cœur des préoccupations.

Source de l’information :

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Protections hautes-fréquences

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Electrosmog.info

Devant l’augmentation exponentielle du niveau d’exposition aux ondes du type hyperfréquences pulsées (téléphonie mobile, DECT, WiFi, etc.), un nombre croissant de personnes cherche à se protéger de ces ondes.

C‘est une nécessité vitale pour les électrosensibles, une mesure de prévention utile pour les autres. La décision de mettre ou non en œuvre des protections dépend du niveau d’exposition et du niveau de sensibilité.

Le but de ce document est de décrire les différents moyens à disposition, principalement la protection physique de l’habitation. Voici en résumé et dans l’ordre de priorité et d’efficacité les possibilités de protection :

  1. Supprimer ou réduire le niveau de puissance des sources d’émissions autant que possible.
  2. S’éloigner des sources d’émissions (ou éloigner les sources d’émission) autant que possible.
  3. Mettre en place des protections physiques dans l’habitation (surtout la chambre à coucher).
  4. Utiliser un baldaquin ou des vêtements de protection pour les personnes Electro Hyper Sensibles.
  5. Utiliser des dispositifs de protection personnelle selon convenance.

Lire le document au format PDF

Source :  http://www.electrosmog.info

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"Les constructeurs de portable m’ont coupé les crédits parce que mes recherches révélaient un impact sur le cerveau" – Alain Privat, chercheur en neurobiologie – 26/05/2011

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  "Les constructeurs de portable m'ont coupé les crédits parce que mes recherches révélaient un impact sur le cerveau" - Alain Privat, chercheur en neurobiologie - 26/05/2011       par                    robin-copie-10.jpg

Article de la Gazette sur l’impact biologique du téléphone portable, selon un chercheur en neurobiologie. Ce chercheur indique que l’industrie du téléphone portable privilégie les études négatives au détriment des études qui, comme les siennes, ont révélé un impact négatif sur le cerveau.

Lire l’article sur le site de Robin des Toits

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LA COPROPRIÉTÉ VOTE NON – RÉUSSITE PAS D’ANTENNES FREE AU 143 Rue Vendôme à LYON

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L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE COPROPRIÉTAIRES en vue d’obtenir l’accord pour FREE d’installer des antennes sur le toit de l’immeuble du 143 rue Vendôme à LYON, s’est soldé par une grande victoire 27 copropriétaires présents ,24 NON  et 2 ABSTENTIONS, jean à insisté sur les 4 arguments forts,

voilà 4 éléments qui ont décidés les gens

1 dépréciation des biens (personne ne veut habiter prés d’antennes relais)les biens sont dévalués de 30 à 40 %

2 moralité pourriez vous bien dormir en sachant que si vous acceptez des antennes sur votre toit,  vous rendrez des gens malade dans les champs des antennes, avec ces micros ondes pulsées, et qui de plus risquer un procès de la part des habitants de l’immeuble d’en face,  vous qui avez acceptés cela

3 la somme reçue annuellement des opérateurs est imposable comme revenue?

4 privilégier le principe de précaution on ne sait pas ! croyez vous que si les scientifiques savaient ,si la parfaite innocuité de ces installations était si facile à démontrer, la communauté scientifique dans son ensemble aurait refermé le dossier définitivement au lieu de l’alimenter de controverses d’experts dont l’honnêteté intellectuelle ne saurait être mise en doute,ils n’alimenteraient pas les débats ils s’arrêteraient

l’opérateur free venus à trois n’ont pas pu s’exprimer et sont repartis sans mots dire,

Mr. X de la société chargé de trouver des sites pour free dit:

Cela n’est pas prouvé scientifiquement que c’est dangereux pour la santé,les gens qui sont malade le sont aussi quand l’antenne n’est pas branché, L’OMS dit que non ! pas de danger

Réponse de Jean:(cela était aussi vrai pour le MÉDIATOR ET 59 MÉDICAMENTS JUGÉS DANGEREUX!!)

Mr. X  à mis en avant un nouveau jugement du 3 février 2010 de la cours d’appel (voir en fichier joint ci dessous),jugement que l’opérateur à avancé annulant,de sa propre vision des choses!! et d’office celui de  la cour d’appel de paris du 7 avril 2005 qui dit oui c’est l’article  26 , le problème est que cette même chambre a dit oui pour  L’unanimité et ensuite non c’est l’article 25.

A ce jugement qui lui est favorable l’opérateur avaient présenté un bail et non un contrat de location,donc c’est sur ce bail que le tribunal à dit oui à la cause défendue par l’opérateur,  les résolutions que l’assemblée de copropriétaires  devait voté  sont  en 1 l’autorisation d’implantation et ensuite en 2 les conditions du bail, ici FREE à présenté les deux en même temps. »à l’assemblée.

L’article 25 n’est pas approprié pour ce genre de projet,et ne doit pas être imposé aux copropriétaires,il n’est pas obligatoire, pour l’antenne TV oui, porte d’ascenseurs oui, les antennes collectives TV oui celles ci sont uniquement réceptrices (elles ne font que capter les ondes TV hertziennes de faible intensité présentes dans l’environnement). Alors que les antennes d’une station de base de téléphonie mobile sont émissives, et à un niveau d’intensité élevé pour leur environnement proche. Cela ne doit pas être imposé aux copropriétaires, il faut contester cet article pour cette cause ,et que cela soit inscrit dans le procès verbal d’assemblée.

les responsables free quand à eux sont surpris de rencontrer une résistance et n’ont pas pu placer un mot!!

Merci a JEANINE, et au président du conseil syndical qui a fait un brillant exposé alors qu’au début il était pour les antennes et les 12000 € annuel accompagnants la signature, afin de ne pas avoir cette implantation en face de leur immeuble.

Télécharger « LA COUR DIT OUI A L’UNANIMITÉ .pdf » 

Télécharger  « LA COUR DIT NON A L’UNANIMITÉ .pdf »pdf »


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 BAS EN BASSET 43210

  répertoire,RUBRIQUErépertoire,RUBRIQUE

 

 

 

 

 

 

 

ALERTE  DANS LE 43  DU JAMAIS VU ?

FRANCE TELECOM ORANGE PLUS PRES DE VOUS!

 

 

 

Source : http://antennes31.over-blog.com/ext/http://ccarra.revolublog.com/

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Israël : pour l’instant l’introduction de LTE (dite 4 G) a été refusée par le Ministère de la santé et de l’environnement

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PRIARTEM-copie-1.jpg  

6 mars 2011par Priartem – Thème : La gestion des risques

Selon le Jerusalem Post, daté du 28 février 2011, les deux Ministères de la Santé et de l’Environnement ont déclaré au Ministère des Communications qu’ils refusent le déploiement des infrastructures de la téléphonie mobile ayant pour objectif l’introduction des appareils de la 4ème génération (4G), ceci jusqu’à ce qu’on ait étudié de manière approfondie tout danger sanitaire pouvant provenir des rayonnements. Les directeurs des deux ministères invitent le Ministère des Communications à collaborer avec eux pour progresser sur ce sujet.

En France, nous avons eu un Grenelle des ondes, nous avons eu un avis de l’AFSSET qui relatait l’existence d’un socle d’études indéniables montrant des effets des ondes de la téléphonie mobile sur nos organismes, mais, en France, nous n’avons pas vu nos ministres s’inquiéter du futur développement de la 4 G. A quand une véritable préoccupation de santé publique sur toutes ces questions d’ondes électromagnétiques. Faudra-t-il sur ce dossier également un jour écrire « les ondes de la téléphonie mobile, combien de morts » pour qu’enfin des décisions de protection des populations soient prises ?

 

Source :  http://www.priartem.fr/Israel-pour-l-instant-l.html

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Toulouse : 11e journée nationale du sommeil

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A l’occasion de la 11ème Journée Nationale du Sommeil, dont le thème cette année est consacré à « la somnolence au quotidien », l’équipe du Docteur Michel Tiberge, spécialisée dans l’exploration fonctionnelle du système nerveux et les pathologies du sommeil au CHU de Toulouse, installera un « Village sommeil », place Saint-Georges, le vendredi 18 mars 2011 de 10 h à 18 h.

Cinq tentes seront montées dans lesquelles des professionnels de santé informeront le public sur les mystères du sommeil et notamment de la somnolence diurne.

Dès l’accueil au « Village sommeil », le public recevra un questionnaire de dépistage de somnolence diurne et sera orienté en fonction des résultats de ce dépistage.

Pour en savoir en plus sur cette manifestation :

PDF - 31.2 ko Programme de la 11e journée nationale du sommeil à Toulouse

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   PUBLIÉ LE 16/03/2011 08:35 – MODIFIÉ LE 16/03/2011 À 09:35 | PROPOS RECUEILLIS PAR EMMANUELLE REY

« Le manque de sommeil peut tuer »

Michel Tiberge, médecin spécialiste des troubles du sommeil à l'hôpital Rangueil./DDM Nathalie Saint-Affre

Michel Tiberge, médecin spécialiste des troubles du sommeil à l’hôpital Rangueil./DDM Nathalie Saint-Affre

Le docteur Michel Tiberge, spécialiste des troubles du sommeil à l’hôpital Rangueil, participera vendredi avec son équipe à la 11e journée nationale du sommeil.

Qu’est-ce-que la somnolence ?

C’est un état de sommeil anormal dans la journée contre lequel on ne peut pas lutter. Lorsqu’on est dans son canapé, devant la télévision, ça peut prêter à sourire. Au volant de sa voiture, c’est plus grave.

Que risque-t-on lorsqu’on manque de sommeil ?

Les complications immédiates sont des troubles de l’attention, de la concentration. La somnolence est la première cause d’accident mortel sur autoroute. À long terme, le manque de sommeil multiplie par 2,5 le risque de diabète, même chose pour l’obésité. La sensibilité à la douleur est aussi plus aiguë.

Quelles populations sont les plus concernées ?

Toutes les personnes qui travaillent de nuit, qui font des postes. Mais aussi les hyperactifs qui se laissent envahir par le travail dans la sphère privée. Dans notre service, on reçoit beaucoup d’agriculteurs, une population stressée avec une amplitude de travail importante. On voit également de nombreuses femmes qui assument des responsabilités professionnelles et familiales. En cumulant deux journées en une, elles n’ont plus d’activité personnelle, s’épuisent et tombent dans des troubles dépressifs. Quant aux adolescents, les parents sont candides de croire qu’ils se couchent après le bisou de 22 h 30. Ils écoutent de la musique, tchatent sur internet… ce sont les conséquences dramatiques des nouvelles technologies.

Comment en sortir ?

 

La somnolence ne peut se récupérer que par le sommeil. Mais le sommeil est un rythme : une mauvaise qualité de sommeil entraîne une mauvaise qualité d’éveil et inversement.

Quels conseils donner pour favoriser un bon sommeil ?

Faire de l’exercice physique mais pas le soir où il augmente la température corporelle, profiter de la lumière du soleil, éviter les repas lourds au dîner, dormir dans une pièce aérée à 17-18° et aller se coucher lorsqu’on a sommeil. Pour les insomniaques, il faut se lever à la même heure pour retrouver un rythme et surtout ne pas regarder son réveil. Pour les autres, la sieste quand on peut ou la grasse matinée le dimanche. Autrefois, c’est comme ça qu’on récupérait. Aujourd’hui il faut avoir des loisirs, partir en week-end… En vingt ans, les Français ont perdu une heure quotidienne de sommeil et c’est une dette qui se cumule.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/16/1036182-Le-manque-de-sommeil-peut-tuer.html

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