Nous sommes toutes et tous électro-sensibles, n’est-ce pas ? Mais certains plus que d’autres. Dits électrosensibles dans le rapport de la Résolution 1815 ; dits électro-hypersensibles par l’OMS ou l’ANSES ; dits Intolérants aux Champs Électromagnétiques, puis en phase avancée, Hypersensibles aux Champs Électromagnétiques par les scientifiques indépendants. Voir la vidéo
36 SOULIGNE que, dans le cadre du déploiement de nouvelles technologies elles que la5G/6G, il convient de préserver les capacités des autorités répressives, des services de sécurité et de l’appareil judiciaire à exercer leurs fonctions légitimes efficacement ; TIENT COMPTE des lignes directrices internationales concernant les effets des champs électromagnétiques sur la santé; RELÈVE qu’il importe de lutter contre la diffusion de mésinformations concernant les réseaux 5G, surtout eu égard aux allégations fallacieuses selon lesquelles ces réseaux constitueraient une menace pour la santé ou seraient liés à laCOVID-19
Dessins aimablement offert à Robin des Toits par FARID MAHIEDINE
Par ailleurs Robin des toits vient de saisir, par l’intermédiaire de son avocat, le Conseil d’Etat, afin qu’il annule l’arrêté du 30 décembre 2019 fixant les modalités d’attribution des fréquences 5G. (communiqué de presse joint) Cette saisine repose en grande partie sur l’analyse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) selon laquelle, à ce jour, il existe « un manque important voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels » de la 5G, directement liés à l’exposition aux fréquences autour de 3,5GHz. Cet arrêté prévoit certes que l’exploitation de la 5G devra se faire dans le respect des valeurs limites d’exposition aux ondes imposées par un décret du 3 mai 2002, déjà objet d’une requête en mai 2016 de Robin des Toits auprès du Conseil d’État. Or, ces valeurs ont été arrêtées il y a près de 20 ans sans évidemment envisager l’existence de la 5G et ses spécificités techniques. Elles n’ont donc pas la moindre pertinence scientifique à son égard.
Décédé le 28 juin 2019,
Marc Cendrier, cofondateur de notre association, nous a quittés. Le
Conseil d’Administration de Robin des Toits, en son nom, au nom des
délégations locales et en celui de tous les adhérents, tient à rendre
hommage à son dévouement et à son investissement permanent dans tout ce
qui concerne la problématique des effets sanitaires des technologies
sans fil. Nous tenons à faire part de tout notre soutien à ses proches
dans ces moments difficiles qui nous affectent tous.
L’auteur de cette vidéo, qui a des compétence en électronique mais pas vraiment en électromagnétisme ni en électrotechnique, conseille aux néophytes d’aller directement voir les 5 dernières minutes de la vidéo, où il énonce ses conclusions, pour le moins sidérantes quant aux valeurs si faibles des mesures de champ magnétique.
La réunion publique organisée le 13 novembre dernier salle Mermoz à Toulouse sur la gestion de l’eau a permis de clarifier nombre d’enjeux. Hélas, un point majeur n’a pu être abordé, sur lequel nous tenons à attirer votre attention avant le vote du 13 décembre au Conseil de la métropole.
En effet, il a été avancé en début de séance par un intervenant qui parlait avec enthousiasme de la « digitalisation » 1 , que confier la gestion à de grands groupes privés comme Suez ou Véolia permettrait le recours à des outils technologiques beaucoup plus sophistiqués. Ont même été évoqués avec gourmandise « des compteurs comme les Linky » mais « pas tout à fait pareils », bien qu’il soit clair qu’en matière d’aggravation des pollutions électromagnétiques comme de centralisation des données, les dispositifs envisagés iraient bien au delà des seuls compteurs. De fait, les capteurs émetteurs se multiplient déjà sous nos chaussées et nos trottoirs. Lire la lettre