Le Conseil de l’Europe préconise l’abandon du WiFi dans les écoles

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EiTB.com    Rédaction – 30/05/2011 | eitb.com

Le danger viendrait des champs électromagnétiques liés aux appareils électriques comme les téléphones portables, les réseaux informatiques sans fil et les lignes électriques.

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WiFi dans les écoles. Photo : EITB

Sur la base d’un rapport évaluant les risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques, le Conseil de l’Europe propose d’interdire les téléphones mobiles et les systèmes wifi dans les établissements scolaires. Le danger viendrait des champs électromagnétiques liés aux appareils électriques comme les téléphones portables, les réseaux informatiques sans fil et les lignes électriques.
Pour le Conseil de l’Europe, il existe aujourd’hui suffisamment d’études qui apportent « des preuves suffisantes d’effets potentiellement nocifs des champs électromagnétiques sur la faune, la flore et la santé humaine pour réagir et se prémunir contre des risques potentiellement graves pour l’environnement et la santé ».
Mais le Conseil n’oublie pas la prévention. Il propose de lancer des campagnes de sensibilisation aux dangers des ondes électromagnétiques et leurs risques nocifs, à long terme, pour la santé. Les adolescents et les jeunes adultes en âge d’avoir des enfants seraient particulièrement visés.
La recherche sur de nouveaux types d’antennes, téléphones mobiles et autres dispositifs de communication sans fil, basés sur d’autres technologies, serait également encouragée.

Source : http://www.eitb.com/infos/societe/detail/669937/le-conseil-leurope-preconise-labandon-du-wifi-ecoles/

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Le CIRC classe les radiofréquences comme potentiellement cancérigènes

PRIARTEM-copie-1.jpg   31 mai 2011 – par Priartem – Thème : La gestion des risques

Priartem, premières réactions
Il s’agit d’une étape extrêmement importante dans le dossier « téléphonie mobile et santé ».

Pour la première fois, la reconnaissance de la cancéroginicité potentielle est reconnue et ceci au niveau le plus élevé des agences de santé puisqu’il s’agit de l’OMS. Une fois le risque reconnu, le problème devient essentiellement politique.

Des mesures doivent être prises immédiatement tant au niveau international qu’au niveau des Etats pour le réduire. Pour cela, il est nécessaire :
– de réduire les niveaux expositions tant pour les utilisateurs de portables que pour les riverains d’antennes ;
– il faut réduire les sources d’exposition, en rappelant que les connexions filaires doivent être privilégiées chaque fois que cela est possible (utilisation du téléphone filaire à la maison ou sur les lieux de travail, connexion internet filaire avec facilité de désactivation du WiFi sur les box… ) ;
– il faut informer largement sur les risques et tout particulièrement sur les risques pour les enfants ; il faut interdire les produits spécifiquement destinés aux enfants.

A partir d’aujourd’hui, plus personne ne pourra dire « le risque n’existe pas » et chacun à son niveau – politiques, opérateurs, employeurs, utilisateurs, parents,… – devra en tenir compte

SOURCE : http://www.priartem.fr/Le-CIRC-classe-les-radiofrequences.html


Voir aussi :  http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/05/31/pour-l-oms-le-telephone-portable-peut-etre-cancerogene_1530238_3244.html

http://www.next-up.org/pdf/CIRC_Les_rayonnements_des_telephones_mobiles_classes_potentiellement_cancerigenes_par_l_OMS_31_05_2011.pdf

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Pollution électromagnétique : Conseil de l’Europe et Etat belge, le grand écart

  

par   TESTLABEL COORDINATION

Écrit par JLG    le vendredi, 27 Mai 2011 17:07

(27/15/05) L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a adopté aujourd’hui une résolution appelant à une réduction spectaculaire de l’exposition humaine aux champs électromagnétiques (CEM) et aux micro-ondes des téléphones portables et d’autres dispositifs sans fil.
Cette Résolution constitue un appel fort d’appliquer correctement le principe de précaution pour les CEM, ce que les gouvernements de tous horizons ont jusqu’ici complètement échoué à faire.
Le Conseil de l’Europe représente l’ensemble des 47 pays membres assurant le respect pour ses valeurs fondamentales : droits de l’homme, démocratie et état de droit.

Cette résolution est une avancée majeure à l’égard de la reconnaissance de la pollution électromagnétique. Elle va nettement plus loin que la résolution d’avril 2009 du Parlement Européen.

A l’heure où, en quelques semaines à peine, plus de 8000 citoyens ont signé la pétitionconjointe des associations belges de lutte contre la pollution électromagnétique, nous vous invitons à mesurer l’abîme qui sépare les propos sans langue de bois du Conseil de l’Europe de ceux des instances officielles en Belgique, tant au niveau fédéral que régional.

A l’instar d’autres gouvernements, les autorités en Belgique continuent de feindre d’ignorer l’ampleur du problème, font une lecture partiale de la littérature scientifique, reportent les décisions douloureuses et s’en tiennent à des mesures en trompe l’oeil tant en Wallonie qu’à Bruxelles, en changeant au passage de méthode d’évaluation en cours de route.

Voici en résumé les points clés de la résolution1815 du Conseil de l’Europe du 27 mai 2011.

Préambules en bref

Concernant les normes ou les seuils relatifs aux émissions des champs électromagnétiques de tout type et de toute fréquence, l’Assemblée préconise l’application du principe «ALARA» (as low as reasonably achievable), c’est-à-dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, prenant en compte non seulement les effets dit thermiques, mais aussi les effets athermiques.

Attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides avant d’intervenir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés.

Le problème des champs ou ondes électromagnétiques (CEM) et leurs conséquences possibles sur l’environnement et la santé est évidemment comparable à d’autres problèmes actuels, comme celui de l’autorisation de la mise sur le marché des médicaments, des produits chimiques, des pesticides, des métaux lourds ou des OGM.

Elle insiste donc sur l’importance cruciale de l’indépendance et de la crédibilité des expertises scientifiques pour obtenir une évaluation transparente et objective.

Recommandations en bref

Prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes, pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés

Revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux CEM fixées par la commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants , qui présentent de graves faiblesses, et d’appliquer le principe «ALARA», c’est-à-dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, à la fois pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques.

Mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer.

Porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des «zones blanches» non couvertes par les réseaux sans fil.

Fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 
0,6 volt par mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre.

Informer sur les risques potentiels pour la santé des téléphones sans fil de type DECT, des interphones pour la surveillance des bébés.

Privilégier dans les écoles et salles de classe des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire.

Abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais conformément au principe ALARA.

Déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMTS, WiFi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation.

Distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations.

Tenir compte des scientifiques qui donnent l’alerte les premiers et de les protéger.

Formuler une définition du principe de précaution et du principe ALARA axée sur les droits de l’homme.

Augmenter le financement public de la recherche indépendante, notamment au moyen de dons d’entreprises et de la taxation des produits qui font l’objet d’études publiques d’évaluation des risques sanitaires et créer des commissions indépendantes pour l’attribution de fonds publics;

Rendre obligatoire la transparence des groupes de pression.

Promouvoir des débats pluralistes et contradictoires entre toutes les parties prenantes.

 

Cliquez ici pour le communqué de presse du Conseil de l’Europe

Cliquez ici pour prendre connaissance de la résolution 1815 sur le site du Conseil de l’Europe

Cliquez ici pour le PDF de la résolution, éditée et surlignée par nos soins (3 pages).

 

Ce communiqué en PDF

SOURCE : http://www.teslabel.be/politique/151-pollution-electromagnetique-conseil-de-leurope-et-etat-belge-le-grand-ecart

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Résolution du Conseil de l’Europe : reconnaissance du danger et recommandation d’abaissement des seuils d’exposition des antennes-relais à 0,6V/m puis 0,2V/m – 27/05/2011

Résolution du Conseil de l'Europe : reconnaissance du danger et recommandation d'abaissement des seuils d'exposition des antennes-relais à 0,6V/m puis 0,2V/m - 27/05/2011   par robin-copie-10.jpg

« Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement » – Résolution 1815 (2011)

Source de la résolution :http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta11/F

 La Commission Permanente au nom de l’Assemblée Parlementaire :

1.       L’Assemblée parlementaire a souligné à maintes reprises l’importance de l’engagement des Etats en faveur de l’environnement et la santé environnementale telles qu’exposées dans de nombreuses chartes, conventions, déclarations et protocoles depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain et la Déclaration de Stockholm (Stockholm, 1972). L’Assemblée renvoie à ses travaux antérieurs dans ce domaine, notamment à la Recommandation 1863 (2009) sur l’environnement et la santé, la Recommandation 1947 (2010) sur la pollution sonore et lumineuse et, plus généralement, la Recommandation 1885 (2009) pour l’élaboration d’un protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme relatif au droit à un environnement sain et la Recommandation 1430 (1999) relative à l’accès à l’information, à la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement (mise en œuvre de la Convention d’Aarhus).

2.       Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse fréquence entourant les lignes et appareils électriques font l’objet de recherches et suscitent de nombreux débats publics. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les champs électromagnétiques de toute la gamme des fréquences sont de plus en plus présents et influencent de plus en plus notre environnement, suscitant des inquiétudes et des spéculations croissantes. Tout le monde est aujourd’hui exposé à des degrés divers à des champs électromagnétiques dont les niveaux vont continuer d’augmenter avec les progrès de la technologie.

3.       Le téléphone portable est maintenant répandu dans le monde entier. La technologie sans fil repose sur un réseau dense d’antennes fixes ou stations de base qui relaient l’information sous forme de signaux radiofréquence. Il y a plus de 1,4 million de stations de base dans le monde et leur nombre augmente sensiblement avec l’introduction des technologies de troisième génération. D’autres réseaux sans fil permettant l’accès à grande vitesse à l’internet et à d’autres services, comme les réseaux locaux sans fils, sont aussi de plus en plus répandus dans les habitations, les bureaux et de nombreux lieux publics (aéroports, écoles, zones résidentielles et urbaines). Avec le nombre de stations de base et de réseaux locaux sans fil, c’est aussi l’exposition de la population aux radiofréquences qui augmente.

4.       Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.

5.       Concernant les normes ou les seuils relatifs aux émissions des champs électromagnétiques de tout type et de toute fréquence, l’Assemblée préconise l’application du principe «ALARA» (as low as reasonably achievable), c’est-à-dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, prenant en compte non seulement les effets dit thermiques, mais aussi les effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements de champs électromagnétiques. De plus, le principe de précaution devrait s’appliquer lorsque l’évaluation scientifique ne permet pas de déterminer le risque avec suffisamment de certitude. D’autant que, compte tenu de l’exposition croissante des populations – notamment des groupes les plus vulnérables comme les jeunes et les enfants –, le coût économique et humain de l’inaction pourrait être très élevé si les avertissements précoces sont négligés.

6.       L’Assemblée regrette l’absence de réaction face aux risques environnementaux et sanitaires connus ou émergents et les retards quasi-systématiques dans l’adoption et l’application de mesures de prévention efficaces en dépit des appels à l’application du principe de précaution et de toutes les recommandations, déclarations et nombreuses avancées réglementaires et législatives. Attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides avant d’intervenir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés, comme dans les cas de l’amiante, de l’essence au plomb et du tabac.

7.       De plus, l’Assemblée constate que le problème des champs ou ondes électromagnétiques et leurs conséquences possibles sur l’environnement et la santé est évidemment comparable à d’autres problèmes actuels, comme celui de l’autorisation de la mise sur le marché des médicaments, des produits chimiques, des pesticides, des métaux lourds ou des organismes génétiquement modifiés. Elle insiste donc sur l’importance cruciale de l’indépendance et de la crédibilité des expertises scientifiques pour obtenir une évaluation transparente et objective des effets nocifs potentiels sur l’environnement et la santé humaine.

8.       Compte tenu de ce qui précède, l’Assemblée recommande aux Etats membres du Conseil de l’Europe,

8.1.       de manière générale:

8.1.1.       de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes, pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés;

8.1.2.       de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux CEM fixées par la commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionising Radiation Protection), qui présentent de graves faiblesses, et d’appliquer le principe «ALARA» (as low as reasonably achievable), c’est-à-dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, à la fois pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements électromagnétiques;

8.1.3.       de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer;

8.1.4.       de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des «zones blanches» non couvertes par les réseaux sans fil.

8.1.5.       dans le but de réduire les coûts, d’économiser de l’énergie et de protéger l’environnement et la santé humaine, d’accroître les efforts de recherche sur de nouveaux types d’antennes, de téléphones portables et d’appareils de type DECT et d’encourager la recherche et le développement de télécommunications basées sur d’autres technologies tout aussi efficaces, mais qui ont un effet moins nocif sur l’environnement et la santé;

8.2.       s’agissant de l’utilisation individuelle du téléphone portable, du téléphone sans fil DECT, du WiFi, du WLAN et WIMAX pour les ordinateurs et autre applications sans fil, par exemple les interphones pour la surveillance des bébés:

8.2.1.       de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre;

8.2.2.       d’appliquer toutes les procédures nécessaires d’évaluation des risques à tous les nouveaux types d’appareil avant d’autoriser leur commercialisation;

8.2.3.       d’instaurer un système d’étiquetage clair signalant la présence de micro-ondes ou de champs électromagnétiques et indiquant la puissance d’émission ou le débit d’absorption spécifique (DAS) de l’appareil, ainsi que les risques pour la santé liés à son utilisation;

8.2.4.       d’informer sur les risques potentiels pour la santé des téléphones sans fil de type DECT, des interphones pour la surveillance des bébés et d’autres appareils domestiques qui émettent continuellement des ondes pulsées, si l’ensemble des appareils électriques restent en permanence en veille et de recommander l’utilisation de téléphones fixes filaires chez soi ou, à défaut, de modèles qui n’émettent pas des ondes pulsées en continu;

8.3.       s’agissant de la protection des enfants:

8.3.1.       de concevoir, avec différents ministères (éducation, environnement et santé) des campagnes d’information ciblées destinées aux enseignants, aux parents et aux enfants pour les mettre en garde contre les risques spécifiques d’une utilisation précoce, inconsidérée et prolongée des téléphones portables et autres appareils émettant des micro-ondes;

8.3.2.       de privilégier pour les enfants en général et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable par les élèves dans l’enceinte de l’école;

8.4.       s’agissant de la planification des lignes électriques et des stations de base des antennes-relais:

8.4.1.       de prendre des mesures d’urbanisme prescrivant une distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations;

8.4.2.       d’appliquer des normes de sécurité strictes en ce qui concerne l’impact sanitaire des installations électriques dans les nouveaux logements;

8.4.3.       d’abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais conformément au principe ALARA et d’installer des systèmes de surveillance globale et continue de toutes les antennes;

8.4.4.       de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMTS, WiFi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés;

8.5.       s’agissant de l’évaluation des risques et des précautions à prendre:

8.5.1.       d’axer davantage l’évaluation des risques sur la prévention;

8.5.2.       d’améliorer les critères d’évaluation des risques et la qualité de cette évaluation en créant une échelle standard des risques, en rendant obligatoire l’indication du niveau de risque, en demandant que plusieurs hypothèses de risque soient étudiées et en tenant compte de la compatibilité avec les conditions de la vie réelle;

8.5.3.       de tenir compte des scientifiques qui donnent l’alerte les premiers et de les protéger;

8.5.4.       de formuler une définition du principe de précaution et du principe ALARA axée sur les droits de l’homme;

8.5.5.       d’augmenter le financement public de la recherche indépendante, notamment au moyen de dons d’entreprises et de la taxation des produits qui font l’objet d’études publiques d’évaluation des risques sanitaires;

8.5.6.       de créer des commissions indépendantes pour l’attribution de fonds publics;

8.5.7.       de rendre obligatoire la transparence des groupes de pression;

8.5.8.       de promouvoir des débats pluralistes et contradictoires entre toutes les parties prenantes, y compris la société civile (Convention d’Aarhus).


Texte adopté par la Commission permanente, agissant au nom de l’Assemblée, le 27 mai 2011 (voir Doc. 12608, rapport de la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales, rapporteur: M. Huss).

Source :   http://www.robindestoits.org/Resolution-du-Conseil-de-l-Europe-reconnaissance-du-danger-et-recommandation-d-abaissement-des-seuils-d-exposition-des_a1246.html

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Amiante : 400 à 500 tonnes de déchets en plein air au cœur de Saint-Alban

  • Post category:Amiante

   PUBLIÉ LE 28/05/2011 10:19 | PHILIPPE EMERY

Les déchets amiantés au cœur de la zone d'activités, à deux pas du Géant Fenouillet./Photo DDM, N. Saint-Affre

Les déchets amiantés au cœur de la zone d’activités, à deux pas du Géant Fenouillet./Photo DDM, N. Saint-Affre

Le dépôt de déchets amiantés, présente un « danger grave et imminent », selon le médecin et l’inspection du travail. 5 employés de Gerlero refusent d’y travailler depuis jeudi.

Le dépôt est invisible depuis la RN 20 et l’hypermarché Géant-Fenouillet tout proches. Au cœur d’une discrète zone industrielle de Saint-Alban, on pénètre dans l’entreprise de démolition Gerlero et Fils par la rue de Fenouillet, que bordent une crèche, désaffectée depuis quelques semaines, et plusieurs maisons. Derrière les bureaux, à deux pas des réserves de deux grandes surfaces, où travaillent chaque jour de nombreux employés, « entre 400 et 500 tonnes de déchets amiantés (sont) stockées à l’air libre dans un état de dégradation avancée », selon la société de certification Qualibat.

« Big bag (gros sacs de chantier) éventrés, feuilles de polyane déchirées, stockage de plaques de fibrociment en plein air… Il existe un réel danger grave et imminent pour vos salariés (et) pour les riverains et commerces tout autour en fonction des vents dominants (autan et vent d’ouest) », écrivait le médecin du travail à Gerlero, le 21 février dernier.

Le 28 février, deux contrôleurs du ministère du Travail inspectaient le site : « Deux salariés effectuaient des travaux de reconditionnement de matériaux fortement dégradés

[…] contenant de l’amiante friable[…] les deux employés n’étaient pas habilités pour ce type de travaux et étaient équipés de protections individuelles non appropriées ». Des déchets étaient « entreposés pour certains depuis des années » sur ce terrain, sans les autorisations requises, relevaient aussi les contrôleurs qui ordonnaient l’arrêt immédiat des travaux de stockage, l’interdiction d’accès à la zone et le transport immédiat dans des emballages appropriés vers des déchetteries spécialisées. Rien n’a été fait depuis et, ce jeudi, cinq des 14 employés de Gerlero ont fait jouer leur droit de retrait et cessé le travail, informait hier le syndicat local Construction de la CGT, qui a distribué un tract dans la commune dès jeudi. Gerlero, dont la direction a refusé de s’exprimer hier, aurait des difficultés financières depuis 2008. La société devait être cédée, avec son personnel, en début d’année, mais le repreneur s’est désisté au dernier moment. « C’est un scandale industriel », s’est insurgé Cédric Vergé, leader de l’opposition municipale de Saint-Alban, tandis que le maire, Raymond-Roger Stramare, dont les services ont été alertés par une plainte du voisinage dès septembre 2010, faisait savoir que le dossier était traité par les services de l’État.
Des enfouissements sauvages ?
Gerlero se serait laissé aller à des pratiques douteuses, selon un de ses employés. Xavier, actuellement en arrêt maladie, précise : « Non habilité à travailler sur l’amiante, j’ai été forcé de participer à certains chantiers de désamiantage. Je me souviens de celui de Rouleau Guichard, route d’Espagne près d’AZF. Pour aller plus vite, on nous a ordonné d’enfouir des déchets sur place et alentour dans des fosses qu’on a sommairement recouvertes. Sur d’autres chantiers en région, on a jeté des déchets dans des lacs. Les clients, pas informés, étaient facturés comme si on avait travaillé normalement ». La CGT envisage de porter plainte au pénal.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/28/1093220-amiante-400-a-500-tonnes-de-dechets-en-plein-air-au-c-ur-de-saint-alban.html

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"Radiofréquences : Faudra t-il attendre un nouveau scandale sanitaire ?" – Communiqué de Presse – 27/05/2011

"Radiofréquences : Faudra t-il attendre un nouveau scandale sanitaire ?" - Communiqué de Presse - 27/05/2011

Il y a deux ans s’ouvrait le « Grenelle des ondes ». Transparence et concertation devaient être les maîtres mots de nos travaux.
Le reportage « mauvaises ondes » diffusé par France 3 le 18 mai dernier met en exergue la réalité de la controverse. Lorsque les études financées et/ou dirigées par les opérateurs concluent en « l’absence de risque compte tenu des connaissances actuelles », de nombreuses expertises indépendantes appellent à la vigilance.
L’avis rendu par l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail) en 2009 démontre ces contradictions et invite les utilisateurs de mobile à la mesure. Les enfants devant être particulièrement préservés.

Concernant le rayonnement des antennes relais, le COMOP (comité opérationnel) avait la mission d’expérimenter un abaissement des seuils d’émission. La feuille de route a évolué. Les efforts se concentrent sur les PPE : Points Particulièrement Exposés. Nos associations réitèrent leur inquiétude de voir le mandat initial détourné. Une expérimentation généralisée doit être maintenue. Les lieux dits « sensibles » (écoles, crèches…) qui focalisent un certain nombre d’inquiétudes légitimes pour les parents ne sont même pas appréhendés.

Toujours dans le cadre du COMOP, était annoncée une expérimentation en matière de concertation, celle-ci étant pour nous nécessaire au rétablissement d’une démocratie citoyenne locale minimale. L’opération s’oriente là aussi vers la définition d’un « corpus minimum » qui n’a plus rien à voir avec de la concertation puisqu’il se limite à la transmission au maire d’une fiche de l’état qui fait problème (voir plus loin) et au dossier élaboré par les opérateurs.

Après l’échec de la campagne d’information menée par l’INPES (dont personne n’a entendu parler), après l’annonce de « l’impossibilité de mise en œuvre » de la loi grenelle 2 qui prévoyait notamment :
– l’interdiction de promouvoir l’utilisation d’un téléphone mobile par des enfants de moins de 14 ans,
– l’interdiction de commercialisation d’objet contenant un équipement radioélectrique pour des enfants de moins de 6 ans
– l’interdiction d’utiliser un mobile dans les écoles

Nos associations lancent une alerte. L’information portée par le ministère de la Santé gomme la réalité de la controverse scientifique sur les risques en matière de santé et développe la thèse du déni de risque qui apparaît pourtant en contradiction avec l’avis de l’AFSSET. Il ne reste même plus la nécessaire protection des enfants.

Pendant ce temps, les opérateurs se prémunissent de toute responsabilité juridique éventuelle. Ils rappellent par différents canaux les usages de précaution : sites internet, magazines, notices d’utilisation et même guides spécifiques destinés à informer les utilisateurs. L’information existe mais elle est noyée. Si un scandale sanitaire venait à être révélé, les opérateurs ne pourraient être mis en cause, c’est l’utilisateur qui n’aura pas su utiliser son matériel.

Nous ne cautionnerons pas un message qui aurait pour seule vocation de rassurer les populations ni un débat qui se limiterait à une stratégie de temporisation.
Nous voulons que l’ensemble de la population qu’il s’agisse des utilisateurs de portables ou des riverains d’antennes bénéficie de conditions d’exposition garantes de la santé.
Des messages clairs sur les risques doivent ainsi inciter les utilisateurs de portables à la mesure et à l’utilisation systématique d’oreillettes, conformément aux préconisations des opérateurs eux-mêmes. Les enfants doivent être préservés en priorité ainsi que les femmes enceintes.

Nos associations appellent les Pouvoirs Publics à faire le nécessaire avant que l’irréversible ne se produise.

Contacts presse :

Agir pour l’environnement : Stéphen Kerckhove : 01 40 31 02 99
CSF : Elsa Cohen : 01 44 89 86 80
Familles Rurales : Amélie Bachelet : 01 44 91 88 88
Priartem : Janine Le Calvez : 01 42 47 81 54
Robin des toits : Etienne Cendrier : 01 40 18 02 81

cp_radiofrequences.pdf CP Radiofréquences.pdf  (180.65 Ko)

Source :  http://www.robindestoits.org/Radiofrequences-Faudra-t-il-attendre-un-nouveau-scandale-sanitaire-Communique-de-Presse-27-05-2011_a1245.html

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"Les constructeurs de portable m’ont coupé les crédits parce que mes recherches révélaient un impact sur le cerveau" – Alain Privat, chercheur en neurobiologie – 26/05/2011

  • Post category:Information

  "Les constructeurs de portable m'ont coupé les crédits parce que mes recherches révélaient un impact sur le cerveau" - Alain Privat, chercheur en neurobiologie - 26/05/2011       par                    robin-copie-10.jpg

Article de la Gazette sur l’impact biologique du téléphone portable, selon un chercheur en neurobiologie. Ce chercheur indique que l’industrie du téléphone portable privilégie les études négatives au détriment des études qui, comme les siennes, ont révélé un impact négatif sur le cerveau.

Lire l’article sur le site de Robin des Toits

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Impossible de désactiver le DECT de la Freebox v6 Révolution – démonstration

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Voir la vidéo sur :
http://www.lesretombesduprogres.com/_a93.html

Bien qu’il soit possible de désactiver le Wi-fi personnel, la Freewifi, la Freephonie sur la Freebox v6 Révolution, le DECT de la Freebox v6 n’est pas désactivable malgré la fermeture de l’option « Enregistrement DECT » sur l’interface.
La seule solution est de faire désactiver le DECT par le service technique de Free, à condition d’obtenir leur accord, ce qui est aléatoire. De plus, en cas de reboot de la Freebox, cette option de désactivation est perdue…

Le signal émis depuis le boîtier TV vers la télécommande et celui de la télécommande elle-même, qui est un Bluetooth (2,4 Ghz) n’est pas désactivable non plus.

Un signal compris entre 3 et 8Ghz non identifié n’est lui non plus pas désactivable.


En pièce jointe, la réponse de Free à un internaute pour lui expliquer comment désactiver le Wi-fi, ce qui ne permet en fait pas de désactiver le DECT.


NB 1 : Le 0,6V/m, recommandé par les associations ne concerne que la téléphonie mobile jusqu’à la 2G et aucunement la 3G, le Wifi ni le DECT. En effet, ces fréquencs sont trop élevées et il a été prouvé que la 3G brise les brins d’ADN : Rapport « REFLEX » de l’Union européenne : 2000-2004

NB 2 : Vous pouvez désormais conserver votre Freebox v5 et profiter des appels illimités vers les mobiles en choisissant cette option dans le menu Téléphonie / Gestion de mes options (Algérie, mobile) de l’espace client en ligne.
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Source :  http://www.robindestoits.org/Impossible-de-desactiver-le-DECT-de-la-Freebox-v6-Revolution-demonstration_a1235.html

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