Médicaments : la liste noire

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LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 20/01/2011 10:15 – Modifié le 20/01/2011 à 10:27 | Jean-Pierre Bédéï, Jérôme Schrepf et S. B

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L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a publié sur sson site une liste de 59 médicaments sous surveillance./ Photo DDM

Après le scandale du Mediator, 59 produits dans le collimateur et un projet de loi sur la réforme de la pharmacovigilance devrait être présenté avant la fin de l’année. Le gouvernement veut accélérer l’indemnisation des victimes.

Le député UMP Bernard Debré a tiré la sonnette d’alarme à l’Élysée. « L’affaire du Mediator, ça va être explosif ! » a-t-il dit à Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, lors de ses vœux au personnel médical, le Président devrait évoquer le sujet. Le scandale du Mediator pose une double question de confiance. D’abord envers les médicaments. Ensuite envers les pouvoirs publics chargés de mettre en place et de contrôler le système de sécurité sanitaire. Dans ce dernier domaine, tout semble à reconstruire tant le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) s’avère accablant.

Selon le ministre de la santé, Xavier Bertrand, un projet de loi sur la réforme de la pharmacovigilance devrait être présenté « avant la fin de l’année ». Il devrait tenir compte du travail de la mission parlementaire qui vient d’être mis en place et du deuxième rapport de l’IGAS. La réforme devrait concerner notamment l’étanchéité des relations entre l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et l’industrie pharmaceutique, les déclarations d’intérêt, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) et le système de remboursement des médicaments… En attendant, afin de limiter les risques, l’Afssaps devra remettre « avant fin janvier » un bilan des 76 médicaments qui font actuellement l’objet d’une procédure de suivi.

Hier, Xavier Bertrand a évoqué l’indemnisation des victimes du Mediator. La solidarité nationale ne doit pas « payer à la place du responsable », a-t-il déclaré, soulignant que « c’est le responsable qui devra assumer ».

Le ministre a proposé mardi aux associations de patients « l’utilisation d’un fonds existant, géré par exemple par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux et des affections iatrogènes, qui permettrait d’accélérer, d’anticiper l’indemnisation ». Et d’ajouter : « Cette indemnisation ne doit pas empêcher l’action judiciaire. »

Pour Martine Aubry, les propositions de Xavier Bertrand « vont dans le bons sens » mais sont insuffisantes. « Je pense qu’il ne va pas assez loin sur les conflits d’intérêts », juge-t-elle. Selon elle, il faut « interdire que des hommes et des femmes qui ont travaillé pour un laboratoire puissent travailler dans le ministère ou devenir membres d’un cabinet ou, encore pire, ministre ». Quant au laboratoire Servier, fabricant du Mediator, il est mis au ban du milieu médical. Le président des Entreprises du médicament (Leem) l’invite à démissionner des postes qu’il occupe au sein du syndicat patronal.

Le député PS Jean-Marie Le Guen a réclamé la suspension de son représentant au conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, jugeant que cette présence « pose aujourd’hui un problème de conflit d’intérêts ».

Jean-Pierre Bédéï

www.afssaps.fr/


reportage

Pharmacie : « Les patients nous font confiance »

Quand on prononce dans la même phrase les mots « inquiétude » et « médicaments », Corinne Trémon, pharmacienne à Agen et présidente du syndicat des pharmaciens de Lot-et-Garonne, tord un peu le nez. « Ici on ne ressent pas d’inquiétude de nos patients vis-à-vis des médicaments », assure-t-elle sans hésitation.

« Tout simplement parce qu’ils nous font confiance, tout comme ils ont confiance en leur médecin. Il faut dire aussi, qu’exceptés quelques scandales type Mediator, le système français est quand même très encadré, très sécurisé. » Elle passe en arrière-boutique et ouvre un classeur : « Dès qu’il y a un problème sur un médicament, on reçoit un avis. Que le médicament ne soit plus commercialisé ou qu’il s’agisse simplement d’un lot défectueux, on est informé et on retire les boîtes immédiatement. Le cas échéant on peut même rappeler nos clients pour leur demander de les ramener, mais c’est rarissime. »

Pour Corinne Trémon, une des raisons de cette confiance que ses clients lui accordent c’est « la vente encadrée » : « En France, les médicaments sont délivrés en pharmacie par quelqu’un qui a fait des études, qui connaît son métier et les produits qu’il vend. Il n’y a pas chez nous de vente sur internet ou en grande surface. »

Et si le pharmacien assure ne pas percevoir d’inquiétude, elle reconnaît tout de même une demande d’information accrue : « Certains s’informent, via internet c’est très facile, des effets secondaires des médicaments. Ensuite ils nous questionnent. Comme on nous questionne encore régulièrement, même si c’est passé désormais dans les mœurs, sur les génériques : « Est-ce que vous êtes sûrs que c’est le même médicament ? ». Alors on explique que oui, la molécule est la même. »

Précision importante apportée par la présidente du syndicat des pharmaciens, « nous n’avons pas le droit de modifier les prescriptions des médecins. Ce sont eux qui prescrivent les médicaments… »

Michel, 60 ans, client de la pharmacie, sourit : « Des inquiétudes par rapport aux médicaments ? Je vais vous dire, ça me fatigue. On vit dans une société où on n’accepte plus le risque où tout est interdit. Si certains savaient que le Mediator était mauvais pour la santé et qu’on l’a laissé en circulation, évidemment, il faut les poursuivre. Mais soyons sérieux. Ceux qui font l’objet d’un lobbying de la part des laboratoires, ce ne sont pas les pharmaciens. Ce sont les médecins. »

Jérôme Schrepf


Le chiffre : 76

médicaments> font l’objet d’une procédure de suivi. Un bilan de ces produits devra être réalisé avant la fin du mois.


La phrase

« L’indemnisation ne doit pas empêcher l’action judiciaire». Xavier Bertrand, ministre de la Santé


Expert : Catherine Lemorton députée PS de Haute-Garonne

« Un système inimaginable »

Si on avait suivi les préconisations de votre rapport parlementaire de 2008 sur la prescription des médicaments, le Médiator aurait-il dû être retiré ?

Oui. Il aurait dû être retiré à la fin de l’année 2008.

Qu’avez-vous découvert lors de votre mission parlementaire ?

J’ai appris que 90 % des consultations médicales sont suivies de prescriptions de médicaments, ce qui est le plus fort taux en Europe. Au fur et à mesure des auditions que j’ai faites du milieu médical, j’ai découvert des choses inimaginables, notamment un système où l’industrie pharmaceutique est à tous les niveaux de décision.

J’ai trouvé des conflits d’intérêts dans la Haute autorité de santé, à l’Agence du médicament, parmi les conseillers de Madame Bachelot qui était ministre, sans qu’ils soient déclarés. L’industrie pharmaceutique est également dans les couloirs des hôpitaux pour la formation de nos médecins. Elle finance les concours blancs des étudiants, le matériel de certains professeurs de CHU après le désengagement de l’État.

Comment a été accueilli votre rapport à l’Assemblée ?

Il est voté à l’unanimité en Commission des Affaires sociales à l’Assemblée, mais aucune de mes 92 préconisations ne sera ensuite reprise alors que j’en avais proposé quelques-unes dans le cadre du projet de loi de Finances de la Sécurité sociale en octobre 2008.

Pourtant certaines d’entre elles sont d’une brûlante actualité aujourd’hui : déclaration publique des conflits d’intérêts de tout expert qui s’explique publiquement sur la santé, comparaison de tout nouveau médicament avant sa sortie avec un médicament déjà existant pour la même maladie et qui a fait ses preuves; et là, on est au cœur du Médiator. Des députés de droite m’ont répondu à l’époque que trop de transparence crée le soupçon, et que ça déséquilibrerait tout le système…

Recueilli par Jean-Pierre Bédéi


« Des patients plus méfiants »

Comment un médecin généraliste peut-il protéger ses patients de médicaments qui s’avéreront plus tard dangereux ? Le Dr Bernard Ordono, président du syndicat MG France dans la Haute-Garonne, ne prétend pas détenir la formule.

« À ma connaissance, mes patients n’ont jamais eu de problèmes avec les médicaments que j’ai prescrits. Avec la formation médicale continue professionnelle, indépendante des laboratoires pharmaceutiques, on apprend à avoir une lecture critique de la pharmacopée. Et puis je ne prescris quasiment jamais un médicament qui vient de sortir. J’attends », explique-t-il.

Plusieurs exemples ont fait que le praticien n’avale pas facilement la pilule que lui présentent les visiteurs médicaux. « Le Celebrex, ou le Viox, des antiinflammatoires, ont été retirés du marché quelques années après leur autorisation », poursuit le Dr Ordono.

Il dit faire « partie des médecins à qui « le Médiator n’a jamais plu. C’est un dérivé amphétaminique, mais il n’a jamais été présenté comme tel. La réalité pharmacologique d’un médicament n’est pas toujours totalement éclairée par les laboratoires pharmaceutiques. Et c’est comme cela que l’on piège les médecins ».

Depuis le scandale, le Dr Ordono a reçu une patiente qui avait été traitée plusieurs mois avec le Médiator. Bien qu’elle aille bien cliniquement, il lui a prescrit une échocardiographie de contrôle.

Les patients deviennent méfiants.

S. B.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/20/993816-Medicaments-la-liste-noire.html

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Ces 59 médicaments sont sous surveillance en France

leparisien-copie-1.jpg Marc Payet et Alexandra Echkenazi | 18.01.2011, 16h35 | Mise à jour

Samedi dernier, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, annonçait sans les nommer que 76 médicaments en France étaient particuièrement surveillés. D’ores et déjà , nous sommes en mesure de publier la liste de 59 de ces molécules à risque, surveillées de près par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Ils font l’objet d’une procédure spéciale de suivi des effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Les laboratoires qui les fabriquent doivent surveiller tout particulièrement les effets secondaires et les risques de ces produits, et les signaler aux autorités sanitaires. Le responsable de la revue Prescrire, Bruno Toussaint, nous déclare que «cette liste démontre que le Médiator n’est pas un cas isolé. Dans ces 59 médicaments placés sous surveillance par les autorités, certains devraient être retirés du marché, comme l’Arcoxia ou le Champix. D’autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace…». Le responsable de la revue médicale indépendante qui a alerté très tôt sur les dangers du Médiator précise « Pour l’instant, ce sont les laboratoires qui font les suivis d’effets secondaires, et les transmettent à l’Agence. Il faudrait mieux que ce soit fait par des experts indépendants».

Lire aussi l’article dans l’édition du Parisien de mercredi

Les 59 médicaments sous surveillance sont les suivants:

ABSTRAL (laboratoire Prostrakan). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Effet indésirable possible : dépression respiratoire.

ACLASTA 5 mg (laboratoire Novartis). C’est un traitement de l’ostéoporose. Effet indésirable : insuffisances rénales.

ACOMPLIA. (Sanofi-Aventis) Ce produit de traitement de l’obésité ou des patients en surpoids a fait l’objet d’un retrait du marché le 23 octobre 2008, mais les autorités surveillent toujours les effets indésirables sur les patientes : il peut entraîner des dépressions, des vertiges et des troubles du sommeil.

ALLI 60mg (GSK). Ce médicament est indiqué dans le traitement du surpoids. Il est sous surveillance car il peut entraîner des troubles de l’anxiété.

ANTASOL (laboratoire Sol France). Ce traitement anti-douleur utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

ARCOXIA (MSD Chibret). Il s’agit d’un anti inflammatoire non stéroïdien utilisé dans le traitement de l’arthrose. Effet secondaire : Il peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébraux, et d’infarctus du myocarde.

BYETTA (Lilly). Ce médicament est un anti-diabétique. Il entraîne des troubles gastro-intestinaux, des nausées, et des vomissements. Une étude montre qu’il augmente le risque d’insuffisance rénale aigüe.

CELSENTRI (Pfizer). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux contre le VIH. Les effets secondaires sont les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

CERVARIX (GSK). C’st un vaccin contre le col de l’utérus en prévention des cancers du col. Effets secondaires possibles : céphalées, et douleurs musculaires, rougeur et gonflement.

CHAMPIX (Pfizer). Ce médicament d’aide à l’arrêt du tabac agit sur les récepteurs nicotiniques du cerveau. Il a des effets secondaires. Notamment la dépression, l’irritabilité, les céphalées.

CHLORHYDRATE DE BUPRENORPHINE (Merck). Il s’agit d’un traitement substitutif des drogues opiacées. Il peut entraîner des atteintes hépatiques, et des cas de dépression respiratoire.

CIMZIA (UCB Pharma) : Il s’agit d’une prise en charge de la polyarthrite rhumatoide. Des effets secondaires ont été identifiés, notamment des tuberculoses et des zonas.

CYMBALTA (Lilly). Ce médicament est un antédépresseur. Ses effets secondaires sont des atteintes graves du foie. L’Afssaps indique que «le risque de suicides pourrait être augmenté».

EFFENTORA (Céphalon). Ce médicament est un anti-douleur. Il peut provoquer une accoutumance. Le surdosage peut être mortel.

EFIENT 10 mg (Lilly). Ce médicament est indiqué pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Les effets secondaires identifiés sont le risque hémorragique et l’anémie.

ELLAONE (HRA Pharma). Il s’agit d’un contraceptif d’urgence à prendre dans les cinq jours après un rapport sexuel non protégé. Les risques identifiés sont l’augmentation de la pression artérielle, les grossesses extra-utérines et les atteintes du foie.

ENTONOX (Linde Healthcare). Ce traitement utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

EXJADE (Novartis). Ce médicament est indiqué contre la surcharge en fer. Il peut provoquer des troubles au foie et aux intestins.

FIRMAGON (Ferring). Il s’agit d’un traitement hormonal pour le cancer de la prostate. Il peut entraîner des pathologies cardio-vasculaires et une diminution de la densité minérale osseuse.

GALVUS (Novartis). Il s’agit d’un anti-diabétique. Il peut provoquer des atteintes du foie, et des troubles du système nerveux.

GARDASIL (Sanofi-Pasteur MSD). Il s’agit du vaccin contre le papillomavirus, pour éviter les cancers du col de l’utérus. Il peut entrainer des réactions cutanées au point d’injection et de la fièvre. Il n’est pas recommandé pour la femme enceinte.

ILARIS (Novartis). Ce médicament est un anticorps, pour lutter contre certaines infections. Il peut entraîner des vertiges et une hypercholestérolémie.

INCRELEX (Ipsen). Ce médicament est indiqué dans le traitement à long terme des retards de croissance chez l’enfant. Des hypoglycémies et des hypertrophies des amygdales ont été signalées.

INSTANYL ( Nycomed). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Il peut provoquer des dépressions respiratoires, des vomissements, et des vertiges.

INTELENCE (Janssen-Cilag). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux. Les risques identifiés sont l’éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

 

INTRINSA (Procter&Gamble Pharmaceuticals), patch indiqué dans la baisse du désir sexuel chez les femmes souffrant de ménopause chirurgicale. Effets indésirables : réactions locales au site d’application (30 % des patients), acné, hirsutisme et raucité de la voix (pour 1% des patients). Risques potentiels : survenue du cancer du sein et d’évènements cardiovasculaires.

ISENTRESS (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué dans le traitement de l’infection par VIH. Effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

JANUVIA, 100 mg comprimé pelliculé (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué chez les patients diabétiques de type 2 pour le contrôle de la glycémie. Effets indésirables : troubles digestifs, infections des voies respiratoires, réactions cutanées, réactions d’hypersensibilité.

KALINOX (Air Liquide Santé France), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

KUVAN (Merck Serono), indiqué dans deux maladies métaboliques rares. Effets indésirables : troubles gastro-intestinaux. Risque potentiel : atteinte des reins.

LUCENTIS (Novartis Europharm LTD), indiqué dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Effets indésirables : décollements de la rétine, déchirures rétitiennes, cataractes traumatiques (survenus dans moins de 0,1% des injections intravitréennes) ; inflammations intraoculaire (moins de 1% des cas). Risque potentiel : réaction allergique grave.

METHADONE AP-HP gélule (Bouchara-Recordati), indiqué dans le traitement de substitution des drogues. Effets indésirables : hypersudation, nausées, constipation, dépression respiratoire, hypotension sévère, arrêt respiratoire, choc et arrêt cardiaque.

MULTAQ (Sanofi-Aventis), indiqué dans certains troubles cardiaques. Effets indésirables : diarrhées, nausées, vomissements et asthénie.

MYCAMINE (Astellas Pharma), indiqué contre les mycoses. Effets indésirables : nausées et vomissements. Risque potentiel : développement de tumeurs du foie.

NPLATE (Amgen), indiqué pour augmenter la production de plaquettes. Effets indésirables : maux de tête. Risques potentiels : problèmes cardio-vasculaires.

ONGLYZA (Bristol-Myers Squibb/AstraZeneca), indiqué dans le diabète de type 2. Effets indésirables : infections respiratoires, vomissements, maux de tête.

ORENCIA (Bristol-Myers Squibb), indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : infections respiratoires et urinaires, réactions allergiques, nausées, maux de tête.

OXYNOX (Air Products SAS), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

PRADAXA (Boehringer-Ingelheim), indiqué chez les patients ayant une prothèse totale de hanche ou de genou. Effets indésirables : nausées, vomissements, constipations, thromboses veineuses profondes, insomies. Risques : hémorragie, atteinte du foi.

PREVENAR 13 (Pfizer), vaccin contre les infections à pneumocoque (méningites, pneumonies…) pour les enfants. Effets indésirables : réactions au site d’injection, fièvre, irritabilité, perte d’appétit et troubles du sommeil.

PROCORALAN (Servier), indiqué dans certains troubles du rythme cardiaque. Effets indésirables : ralentissement du rythme cardiaque et vision trouble.

RELISTOR (Wyeth Pharmaceuticals France), indiqué pour les patients en soins palliatifs. Effets indésirables : douleurs abdominales, nausées, diarrhées.

REVLIMID (Celgen Europe Limited), indiqué contre le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse. Effets indésirables : troubles du sang, gastro-intestinaux, éruptions cutanées. Risques potentiels : embolies.

REVOLADE (GlaxoSmithKline), indiqué pour certaines personnes ayant subi une ablation de la rate. Effets indésirables : maux de tête, nausées. Risques : atteintes du foie, thromboses veineuses, embolies pulmonaires, infarctus.

ROACTEMRA (Roche), contre la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : rhinopharyngites, maux de tête. Risques : infections graves comme pneumonie ou zona, perforations gastro-intestinales.

STELARA (Janssen-Cilag), contre le psoriasis. Risques : réactions cutanées, allergies, infections.

SYMBICORT (AstraZeneca), contre l’asthme. Effets indésirables : palpitations, tremblements, irritations de la gorge, toux, raucité de la voix.

THALIDOMIDE (Celgene), retiré du marché mondial en 1962, il est actuellement réutilisé pour ses propriétés antitumorales. Les effets indésirables : malformations congénitales en cas de grossesse ; tromboses veineuses ; embolies pulmonaires.

THELIN (Encysive Limited), pour les patients souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire dans le but d’améliorer leur capacité à l’exercice physique. Effets indésirables : infections des voix respiratoires, troubles de la coagulation. Risques : oedème pulmonaire.

TOCTINO (Basilea Pharma), contre l’eczéma chronique sévère des mains. Risque élevé de malformation congénitale en cas de grossesse. Autres risques : troubles psychiatriques ou encore oculaires.

TRACLEER (Actelion), indiqué contre l’hypertension artérielle pulmonaire et aussi contre les ulcères digitaux. Risques associés : toxicité hépatique.

TYSABRI (Biogen Idec France), réservé à l’usage hospitalier et indiqué dans la sclérose en plaques. Risques : graves troubles au foie et des complications neurologiques.

TYVERB (GSK), indiqué contre le cancer du sein. Effets indésirables : troubles digestifs et cutanés ; atteintes du foie ; toxicité pulmonaire.

VALDOXAN (Servier). Il s’agit d’un anti-dépresseur. Il peut provoquer des nausées et des vertiges. Des problèmes au foie ont aussi été identifiés.

VIMPAT (UCB Pharma). C’est un anti-épileptique. Il peut entrainer des céphalées, des nausées. Des risques de suicide sont signalés.

VOLIBRIS (GSK). Ce médicament est utilisé dans le traitement de l’hypertension arterielle pulmonaire. Il a été notifié des oedèmes, des affections des voies respiratoires supérieures et des palpitations.

XARELTO (Bayer). Il s’agit d’un médicament de prise en charge des troubles cardio-vasculaires. Il peut provoquer des risques de saignements, des complications hémorragiques, et des ulcères gastro-intestinaux.

XYREM (UCB Pharma) C’est un traitement de la maladie du sommeil, dite narcolepsie. Les risques liés au produit font apparaître des dépressions respiratoires, des troubles neuro-psychiatrique, des idées suicidaires et des tentatives de suicide.

ZYPADHERA (Lilly) Il s’agit d’un anti-psychotique délivré aux patients adultes schizophrènes. Dans certains cas, des effets secondaires du type agressivité, vertiges, hypertension, convulsion, et même quelques cas de coma ont été rapportés.

Source :  http://www.leparisien.fr/societe/ces-59-medicaments-sont-sous-surveillance-en-france-18-01-2011-1232869.php

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CEM et altération Numération Formule Sanguine

NEXT-UP

Les ondes artificielles et naturelles (Champs ÉlectroMagnétiques – CEM) véhiculent une quantité d’énergie par les quantums (la plus petite masse d’énergie en mouvement), c’est la notion centrale de la théorie des quantas, laquelle donnera naissance à la mécanique quantique. En fonction de la fréquence (longueur d’onde) une équation détermine la valeur de l’énergie véhiculée (dans un photon). [Plus avec Wikipedia]
*Demain la médecine sera quantique … et révolutionnera notre quotidien par le Dr Jean-Louis GARILLON]

Lire cette information au format PDF

Source NEXT-UP : http://www.next-up.org/Newsoftheworld/Alteration_Numeration_Formule_Sanguine.php

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Hiis. Un pylône wimax attaqué au chalumeau

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 13/01/2011 08:00 – MODIFIÉ LE 13/01/2011 À 13:52 | AR.P

Un tube du pylône a été découpé au chalumeau./ Photo DDM, Laurent Dard.

Un tube du pylône a été découpé au chalumeau./ Photo DDM, Laurent Dard.


Le pylône d’une antenne wimax, technologie de diffusion internet sans fil, implantée sur un point haut de Hiis, a été attaqué au chalumeau. La tentative de sabotage a été découverte mardi matin par une équipe technique qui s’apprêtait à intervenir sur le pylône. C’est en commençant l’ascension du pylône, qui culmine à une vingtaine de mètres de haut, qu’un technicien s’est rendu compte qu’il bougeait. Une rapide inspection a permis de découvrir que l’un des trois tubes du pylône avait été découpé, vraisemblablement à l’aide d’un chalumeau qui permet l’oxydécoupage. Le tube était découpé presque en totalité. On ignore si l’auteur des faits a été interrompu dans sa tâche ou s’il a voulu affaiblir la structure pour la rendre sensible au vent, par exemple. Pour parvenir jusqu’au pylône, le ou les auteurs ont découpé une partie du grillage d’enceinte. Du côté de Hautes-Pyrénées Numérique, société en charge du déploiement, on n’a pas souhaité faire de commentaires. « Ce qui est gênant, c’est qu’il aurait pu y avoir un blessé. Le ou les personnes qui ont fait cela sont totalement irresponsables », lâche-t-on quand même. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. Le tube du pylône a été réparé hier.

Positionné sur l’un des points hauts de la commune de Hiis, en limite de la commune de Visker, le pylône est implanté sur un site isolé, dans un bouquet d’arbres. Ce pylône, qui dessert 22 communes dont Visker, Odos, Loucrup, Layrisse, Barbazan-Dessus, a été installé dans le cadre du plan internet haut débit en cours de déploiement. L’implantation de 43 antennes wimax, une technologie de diffusion internet sans fil, a provoqué l’opposition de plusieurs associations de riverains qui dénoncent la nocivité de ces ondes sur la santé humaine. Cette tentative de sabotage intervient quelques jours après les mesures de champs électromagnétiques effectués à 500 m d’une antenne wimax à Cieutat (notre édition du 7 janvier). Avec 0,007 V/m, les mesures étaient très largement inférieures au seuil légal de 61 V/m, pointait Hautes-Pyrénées Numérique. Pas convaincus par ces mesures, des opposants ont déjà annoncé leur intention de faire procéder à une autre campagne de mesures.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/13/988389-Un-pylone-wimax-attaque-au-chalumeau.html

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WIMAX et/ou WIFI : Lettre ouverte de l’association Robin des Toits à Monsieur Pierre IZARD Président du CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE

robin-copie-10.jpg   Paris, le 24 Décembre 2010
Monsieur Pierre IZARD
Président
CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE

Monsieur le Président,

Des responsables politiques acceptent l’installation et la mise en
service de réseaux WIMAX et/ou WIFI – WIFI (Internet, jeux et
télécommunications sans fil – faible portée) – WIMAX (équivalent au
WIFI mais rayonnant sur environ 50 km de rayon) – Le WIFI et le WIMAX
ne permettent pas le très haut débit et ne permettent pas d’échanges
de données Internet sécurisés.

Pour expliquer de telles décisions, il y a lieu de supposer que nombre
d’informations leur font défaut.

On passe trop souvent sous silence les risques sanitaires associés à
ces technologies de télécommunications sans fil.
Cette absence de risques n’est d’ailleurs jamais garantie par les
industriels. En revanche, ils sont soulignés par les plus grandes
Compagnies d’assurances et de ré-assurances mondiales qui ne couvrent
pas, ou plus, les risques sanitaires liés aux émissions de champs et
ondes électromagnétiques.

La vraie solution pour réduire la fracture numérique est déjà
développée sur la majeure partie du territoire  (mais il est très
difficile d’en connaître la couverture exacte), et a déjà été financée
par les contribuables. Cette solution est la fibre optique.

Le WIFI comme le WIMAX n’autorisent que des transmissions haut débit
aléatoires et non sécurisées, contrairement à la fibre optique qui
permet le très haut débit sécurisé et qui seule sera à même d’intégrer
toutes les nouvelles applications technologiques. En outre, la fibre
optique ne présente aucun risque sanitaire.

Mettre en place le WIFI et/ou le WIMAX, c’est faire payer 2 fois le
contribuable pour un service déficient. C’est en fait concrètement
pérenniser la fracture numérique en instaurant un accès multimédia à 2
vitesses.
Le bon pour les endroits rentables, comme les grandes villes ; celui
de seconde zone à forts risques sanitaires pour les endroits moins
rentables, comme les zones rurales.
Que penser d’une telle conception de l’égalité républicaine et
d’aménagement du territoire ?
Il ne s’agit pas, bien sûr, d’un usage très judicieux de ce qu’on
nomme argent public à des fins essentiellement privées.

Certains décideurs politiques se sont informés et ont déjà pris la
mesure du problème. Le WIMAX est aujourd’hui abandonné dans 1 Région
et 6 Départements. Le tout filaire est décidé dans 1 Région et 2
Départements. Exemple Région PACA qui a abandonné la dorsale WIMAX
bien que celle-ci ait déjà été votée (voir pièce jointe : La Trousse).

Par ailleurs, un nombre croissant de nos concitoyens est touché par
l’électrohypersensibilité (EHS), ou encore SICEM (Syndrome
d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques).
La mise en place du WIFI et/ou WIMAX leur rend la vie insupportable,
et nombre d’entre eux sont contraints d’abandonner leur lieu de vie,
voire leur travail et leur famille.  Ils deviennent des « réfugiés
environnementaux » réduits au nomadisme et à des conditions de vie
terriblement précaires.

Aucune politique, aucun développement économique ne peuvent excuser
cela. D’autant que des solutions réellement pérennes et sans danger
existent et sont, pour la majeure partie, opérationnelles.

Nous restons à votre disposition pour toute information
supplémentaire, ainsi que pour toute initiative que vous souhaiteriez
prendre pour assurer une réelle disparition de la fracture numérique,
tout en évitant des conséquences sanitaires lourdes aux plus
vulnérables de vos concitoyens dont vous avez la responsabilité.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre
parfaite considération.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole National

P.J. :
Synthèse de l’information générale actuelle intitulée La Trousse 2010

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 12 rue Lucien Sampaix  75010 Paris
Tél. : 33 1 43 55 96 08
E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Voir la lettre au format PDF

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WIMAX et/ou WIFI : Lettre ouverte de l’association Robin des Toits à Monsieur Martin MALVY Président du CONSEIL REGIONAL DE MIDI-PYRENEES

robin-copie-10.jpg   Paris, le 24 Décembre 2010

Monsieur Martin MALVY
Président
CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES

Monsieur le Président,

Des responsables politiques acceptent l’installation et la mise en
service de réseaux WIMAX et/ou WIFI – WIFI (Internet, jeux et
télécommunications sans fil – faible portée) – WIMAX (équivalent au
WIFI mais rayonnant sur environ 50 km de rayon) – Le WIFI et le WIMAX
ne permettent pas le très haut débit et ne permettent pas d’échanges
de données Internet sécurisés.

Pour expliquer de telles décisions, il y a lieu de supposer que nombre
d’informations leur font défaut.

On passe trop souvent sous silence les risques sanitaires associés à
ces technologies de télécommunications sans fil.
Cette absence de risques n’est d’ailleurs jamais garantie par les
industriels. En revanche, ils sont soulignés par les plus grandes
Compagnies d’assurances et de ré-assurances mondiales qui ne couvrent
pas, ou plus, les risques sanitaires liés aux émissions de champs et
ondes électromagnétiques.

La vraie solution pour réduire la fracture numérique est déjà
développée sur la majeure partie du territoire  (mais il est très
difficile d’en connaître la couverture exacte), et a déjà été financée
par les contribuables. Cette solution est la fibre optique.

Le WIFI comme le WIMAX n’autorisent que des transmissions haut débit
aléatoires et non sécurisées, contrairement à la fibre optique qui
permet le très haut débit sécurisé et qui seule sera à même d’intégrer
toutes les nouvelles applications technologiques. En outre, la fibre
optique ne présente aucun risque sanitaire.

Mettre en place le WIFI et/ou le WIMAX, c’est faire payer 2 fois le
contribuable pour un service déficient. C’est en fait concrètement
pérenniser la fracture numérique en instaurant un accès multimédia à 2
vitesses.
Le bon pour les endroits rentables, comme les grandes villes ; celui
de seconde zone à forts risques sanitaires pour les endroits moins
rentables, comme les zones rurales.
Que penser d’une telle conception de l’égalité républicaine et
d’aménagement du territoire ?
Il ne s’agit pas, bien sûr, d’un usage très judicieux de ce qu’on
nomme argent public à des fins essentiellement privées.

Certains décideurs politiques se sont informés et ont déjà pris la
mesure du problème. Le WIMAX est aujourd’hui abandonné dans 1 Région
et 6 Départements. Le tout filaire est décidé dans 1 Région et 2
Départements. Exemple Région PACA qui a abandonné la dorsale WIMAX
bien que celle-ci ait déjà été votée (voir pièce jointe : La Trousse).

Par ailleurs, un nombre croissant de nos concitoyens est touché par
l’électrohypersensibilité (EHS), ou encore SICEM (Syndrome
d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques).
La mise en place du WIFI et/ou WIMAX leur rend la vie insupportable,
et nombre d’entre eux sont contraints d’abandonner leur lieu de vie,
voire leur travail et leur famille.  Ils deviennent des « réfugiés
environnementaux » réduits au nomadisme et à des conditions de vie
terriblement précaires.

Aucune politique, aucun développement économique ne peuvent excuser
cela. D’autant que des solutions réellement pérennes et sans danger
existent et sont, pour la majeure partie, opérationnelles.

Nous restons à votre disposition pour toute information
supplémentaire, ainsi que pour toute initiative que vous souhaiteriez
prendre pour assurer une réelle disparition de la fracture numérique,
tout en évitant des conséquences sanitaires lourdes aux plus
vulnérables de vos concitoyens dont vous avez la responsabilité.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre
parfaite considération.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole National

P.J. :
Synthèse de l’information générale actuelle intitulée La Trousse 2010

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 12 rue Lucien Sampaix  75010 Paris
Tél. : 33 1 43 55 96 08
E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

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