Nouveau protocole de mesure : Janine Le Calvez rappelle l’opposition de Priartem à l’abandon du principe de valeur maximale d’exposition.

PRIARTEM-copie-1.jpg  29 mars 2011 – par Priartem

Suite à la promulgation d’une norme européenne visant à uniformiser les protocoles de mesure européens, la France s’apprête à abandonner son protocole et à opter pour la version la plus restrictive de cette nouvelle norme. Voici l’analyse que Janine Le Calvez transmet à l’ANFR sur le projet qui lui a été transmis.
Lettre à l’attention de Monsieur Arnaud Miquel, ANFR

Cher Monsieur,

Vous avez bien voulu nous demander de réagir sur le projet de protocole tel qu’il se définit aujourd’hui avant les ultimes arbitrages.

Je tiens donc ici à rappeler l’opposition de Priartem au projet tel qu’il nous est présenté. Nous contestons fondamentalement l’abandon des mesures spectrales avec extrapolation dans toutes les situations. Nous considérons qu’il s’agit là d’un recul par rapport à l’existant qui remet en cause le concept de valeur maximale d’exposition. Lorsque l’on regarde les rapports de mesure, dans la quasi totalité des cas, les valeurs calculées à la sonde à large bande sont inférieures à celles mesurées à l’analyseur de spectre et extrapolées. Si l’objectif est de donner une représentation minimisée par rapport à ce qui se fait aujourd’hui des expositions, on voit bien à qui cela peut profiter. Certainement pas aux riverains.

Dans ce contexte, nous notons que ce qui est proposé correspond à l’orientation la plus éloignée de ce qui se fait justement. Ce nouveau protocole se réfère à une norme européenne, laquelle prévoit deux types de mesures : un cas, dit A, qui correspond à la mesure à la sonde à large bande, mesure de l’existant donc au moment de la mesure et englobant toutes les fréquences, hormis les basses fréquences ; un cas, dit B, qui correspond à l’analyse spectrale avec extrapolation, soit ce qui se fait aujourd’hui, amélioré par la prise en compte de fréquences beaucoup plus élevées qui n’étaient, jusqu’à ce jour, pas mesurées. Cette même norme fixe le déclenchement systématique du cas B à une valeur pouvant aller, selon les choix des Etats, de 1,4 V/m à 6 V/m, la recommandation étant une valeur de 2 V/m. Au lieu de faire au mieux en se fixant sur la valeur la plus basse de 1,4 V/m, le choix qui a été retenu a repris la valeur maximale de 6 V/m. Une fois de plus nous allons nous trouver dans le peloton des mauvais élèves de l’Europe.

Quant à l’argument selon lequel, les riverains pourront, dans tous les cas, demander que soit appliqué le protocole dit cas B, nous considérons qu’il remet en cause l’équité entre les citoyens, séparant ceux qui sont informés et qui pourront opter pour la solution la plus riche d’enseignements sur la réalité de leur exposition et les autres qui se contenteront d’une information sur leur exposition à un moment T.

La proposition qui est faite comporte un autre handicap : la mesure à large bande ne permet pas d’isoler les fréquences de la téléphonie mobile, ce qui permet toujours à l’opérateur de dire qu’il n’est pas forcément le plus fort contributeur. Vous avez essayé de corriger ce problème en proposant une mesure qualifiés d’ « informative ». Ce serait là un moindre mal mais, pour avoir entendu les premières réactions des opérateurs, lors du dernier comité de suivi du 23 mars, je crains que cette proposition ne fasse long feu. Enfin, sur le texte proposé, je reviendrai simplement sur une phrase dont j’ose espérer qu’elle manque simplement de clarté. Dans l’introduction, au 5ème paragraphe, la seconde phrase dit que : « Pour certaines catégories de réseaux, une extrapolation peut être calculée sous réserve que la mesure effectuée le permette. » J’ose donc espérer qu’elle doit se lire ainsi : « Pour certaines catégories de réseau, des extrapolations seront effectuées pour toutes mesures réalisées à l’analyseur de spectre. » Si ma lecture n’est pas la bonne, je vous remercie de me le faire savoir car ceci signifierait que le recul est encore plus important que je ne l’ai analysé jusqu’ici.

Merci de bien vouloir relayer mes remarques lors de la réunion du groupe de travail.

Cordialement

Janine Le Calvez, Présidente de Priartem

Source : http://antennes31.over-blog.com/ext/http://www.priartem.fr/

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Smartphones mouchards : que nous veulent Apple et Google ?

Accueil   Par François Krug | Eco89 | 25/04/2011 | 09H57

Sur les iPhone d’Apple, un fichier caché enregistre tous les mouvements de l’utilisateur pendant près d’un an. Les téléphones équipés du système Android de Google sont munis d’un fichier similaire. Ces découvertes relancent le débat sur la protection de la vie privée : Apple et Google cherchent-ils à nous faciliter la vie ou à nous fliquer ?
Que les portables soient géolocalisés, ce n’est pas une découverte : pour relayer les appels, les opérateurs téléphoniques ont besoin de nous situer par rapport aux relais les plus proches. Le débat sur la protection de ces données n’est pas nouveau non plus, même si celle-ci est garantie par la loi.

Cette fois-ci, il ne s’agit pas de données transmises dans les airs aux opérateurs, mais stockées physiquement sur le téléphone. Et même sur l’ordinateur avec lequel l’appareil est synchronisé.

Bizarrement, Apple et Google n’avaient pas jugé utile de mettre le grand public au courant de l’existence de ces fichiers. Les deux mastodontes sont justement connus pour leur goût du secret. De quoi renforcer immédiatement les soupçons.

D’autant que ces données sont très peu protégées. Le fichier caché d’Apple peut ainsi enregistrer les déplacements pendant près d’un an, mais il n’est même pas crypté. Il suffit d’emprunter ou de voler le téléphone ou l’ordinateur d’un utilisateur pour retracer sa vie privée. Mais est-ce vraiment le seul risque ?

Que trouve-t-on dans les fichiers cachés ?
On doit la révélation du fichier caché d’Apple à deux experts de la marque, Alasdair Allan et Pete Warden. Ils l’ont découvert par hasard, en décortiquant leurs iPhones et en y trouvant un fichier baptisé « Consolidated.db » : à quoi pouvait-il bien servir ?

Ils ont dévoilé la réponse mercredi sur le site Radar : « Consolidated.db » enregistre la localisation de l’iPhone lorsqu’il passe près d’antennes relais ou de réseaux WiFi. Et il peut stocker un nombre impressionnant de données. Au minimum dix mois d’allées et venues. Apple l’a installé sur les appareils équipés du système d’exploitation iOS4, lancé en juin 2010. Toutes les données récoltées depuis sont stockées sur le fichier.

Si vous possédez un iPhone, vous pouvez facilement faire l’expérience. Et pas besoin d’être un « geek » : Allan et Warden ont mis en ligne une application dénichant les données et les situant immédiatement sur une carte, une fois l’appareil branché sur votre ordinateur. Comme plusieurs riverains, je l’ai testée. Le fichier a une meilleure mémoire que moi : j’avais presque oublié ces escapades au bord de la mer et dans la région lyonnaise remontant à l’été dernier. (Voir la capture d’écran)

Les déplacements de François Krug selon l'application iPhone Tracker.

Une nouvelle preuve de la naïveté des adulateurs d’Apple, ont rigolé les critiques de la marque. Ils n’ont pas souri très longtemps. Vendredi, le Wall Street Journal révélait que Google avait installé un fichier similaire dans son système d’exploitation Android, adopté par Samsung, Motorola ou encore Sony Ericsson.

Le fichier d’Android se contente, lui, d’enregistrer les 200 dernières antennes relais et les 50 derniers réseaux WiFi croisés sur son chemin. Et pour y accéder, la manœuvre est plus compliquée : contrairement à l’iPhone, impossible d’y accéder directement en branchant son téléphone sur son ordinateur. L’ex-hacker Samy Kamkar, qui a découvert le fichier d’Android, a lui aussi mis au point une application permettant d’accéder aux données.

Les échelles sont différentes, mais le problème est là : Apple et Google contrôlant l’essentiel du marché, la plupart des smartphones enregistrent les mouvements de leurs utilisateurs à leur insu. Dans quel but ?

A quoi servent ces données ?
Ce n’est pas la première fois qu’on accuse Apple et Google de jouer à Big Brother. Leur business repose en grande partie sur la collecte de données. Et sur la discrétion : pas question de révéler les secrets de fabrication de leurs produits.

L’inquiétude suscitée par le mystérieux fichier d’Apple agace pourtant plusieurs spécialistes. Comme Alex Levinson, qui assure sur son blog que « ce fichier caché n’est ni nouveau, ni secret ». Au passage, petit règlement de comptes entre geeks : lui, il connaissait l’existence du fichier depuis l’an dernier mais il n’en avait pas fait toute une affaire.

Cela n’explique ni à quoi sert ce fichier, ni pourquoi Apple n’en parle jamais. Le blog GadgetLab du magazine Wired s’est donc penché sur ces deux questions. Et ses réponses mettent à mal la théorie du complot : Apple n’a jamais caché l’existence de ce fichier, il n’a simplement pas jugé utile d’en parler au grand public.

L’an dernier, le Congrès américain s’était déjà inquiété de la protection de la vie privée des utilisateurs de l’iPhone. Et dans une longue lettre, Apple lui avait fourni une réponse détaillée, mais passée inaperçue :

oui, l’iPhone enregistre la localisation des antennes relais et des réseaux WiFi ;
ces données sont enregistrées uniquement si l’utilisateur a autorisé la localisation dans les réglages de l’appareil ;
ces données sont bien envoyées à Apple, toutes les douze heures, mais elles resteraient anonymes et ne lui permettraient pas d’identifier l’utilisateur ;
la base de données ainsi constituée chez Apple permettrait de repérer plus facilement l’utilisateur, et donc d’améliorer les performances des applications qu’il utilise (par exemple, lorsqu’il cherche son itinéraire sur un plan).
La justification est identique pour Android et Google : en somme, il s’agirait simplement de rendre les smartphones encore plus « smart ». Et il n’y aurait aucune raison de s’effrayer.

Cela n’explique pas tout. Si Apple met à jour les informations toutes les douze heures dans sa base de données, quel est l’intérêt de les stocker physiquement sur l’iPhone, qui plus est pendant près d’un an ? La lettre envoyée au Congrès ne l’explique pas. Pour certains spécialistes, ce ne serait qu’un bug, une bourde sans grandes conséquences.

Peut-on protéger ses données ?
L’affaire aura au moins appris aux utilisateurs de smartphones qu’ils sont suivis à la trace, pas seulement par leurs opérateurs téléphoniques. Et qu’ils l’avaient accepté sans faire attention : la géolocalisation est évoquée discrètement dans les conditions d’utilisation, ces documents qu’on ne lit jamais vraiment jusqu’au bout.

Les utilisateurs de l’iPhone ou d’un téléphone Android peuvent mettre fin assez facilement au pistage. Pour l’iPhone par exemple, cliquez sur l’icône « Réglages », puis sur « Services de localisation » : si cette case affiche « oui », il suffit de la décocher.

Selon Apple et Google, l’affaire se limite donc au choix de l’utilisateur et, de leur part, à une volonté de bien faire et de rendre service. Ils oublient qu’il s’agit aussi d’un problème de sécurité.

L’autre solution pour protéger cette partie de sa vie privée, c’est donc de se montrer prudent. Et d’éviter qu’un voleur ou qu’un conjoint jaloux mette la main sur son iPhone, son téléphone Android ou son ordinateur…

Illustration : les déplacements de François Krug selon l’application iPhone Tracker.

Source :   http://www.rue89.com/explicateur/2011/04/25/smartphones-mouchards-que-nous-veulent-apple-et-google-201180

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Mediator: comment on décourage les victimes de porter plainte

Marianne2      Clotilde Cadu et Jean-Claude Jaillette – Marianne | Dimanche 17 Avril 2011 à 12:01 | Lu 6754 fois.

Les victimes du Mediator se heurtent de plus en plus souvent au mutisme de leurs médecins, réticents à leur communiquer leur dossier médical.

(capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc)

(capture d’écran Dailymotion – BFMTV – cc)

Elle voulait porter plainte contre le laboratoire Servier. Simplement demander réparation au fabricant du Mediator et de l’Isoméride, médicaments qu’elle a consommé pendant des années. Elle s’était dit que son médecin, celui qui lui avait prescrit les pilules aujourd’hui maudites, allait l’aider à reconstituer son dossier médical. Au lieu de lui fournir les ordonnances qu’il lui avait rédigées, son toubib l’a sèchement réprimandée, lui expliquant que Servier se retournerait contre elle pour lui demander des dommages et intérêts, et qu’il lui faudrait vendre sa maison pour les payer… Du coup, Annie*, découragée, a préféré laisser tomber. Et ils sont nombreux les patients qui comme Annie se heurtent à une fin de non-recevoir de la part de leur toubib.

Craignant sans nul doute d’être tenus pour responsables dans ce scandale sanitaire, les médecins se couvrent. Semblent frappés d’amnésie dès qu’il s’agit du Mediator. « C’est toujours très compliqué d’avoir les dossiers médicaux », se désole Christine Ravaz, avocate de victimes du Mediator. « On sent qu’ils ont peur que l’Office nationale d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM, qui devrait indemniser les victimes avant de se faire rembourser par le ou les responsables du drame, nldr) se retournent contre eux ». Les services du ministère de la Santé ont reçu plusieurs signalements similaires et ont fini par saisir par un courrier du 3 février la Caisse nationale d’assurance maladie, le Conseil de l’Ordre des pharmaciens ainsi que les organisations syndicales de médecins « afin qu’ils sensibilisent fortement les agents, pharmaciens ou médecins concernés à la nécessité de communiquer toutes les informations aux personnes qui viendraient les consulter au sujet de leur prise passée de produits contenant du benfluorex », la substance active du Mediator.

Et Dieu sait qu’il y a du boulot en la matière ! « Dès que j’ai eu connaissance du scandale du Mediator par la télévision, j’ai consulté mon médecin traitant pour lui faire connaître que j’avais pris ce médicament. Sa réponse a été “ça, on oublie” », raconte une victime. A une autre, on refuse un contrôle cardio-vasculaire ou hépatique « car Mediator n’est qu’une vaste intoxication médiatique ». « Je suis quand même déçu de notre médecin traitant qui ne veut rien entendre depuis novembre 2010 et qui fait la politique de l’autruche », écrit un patient au docteur Irène Frachon, la pneumologue qui a lancé l’alerte sur le Mediator. « Je lui ai fait part du traitement que j’ai suivi durant 9 ans, Mediator, mais il n’a pas voulu en tenir compte, en disant qu’il ne fallait pas rendre ce médicament responsable de tout ».

Reste que cette stratégie de non-communication semble faire les affaires du laboratoire. Car sans document, pas d’expertise. Et sans expertise, pas d’indemnisation… A moins d’une semaine d’une expertise judiciaire, l’avocate de Servier a ainsi demandé le report de l’examen au motif qu’ « aucune pièce ne nous a été communiquée à ce jour »… « On a arrêté de chercher les responsabilités dans cette affaire. Qui est responsable de quelle partie ? On ne sait pas. Et déjà on se tourne vers le petit bouc émissaire, le prescripteur », explique Claude Leicher, président du syndicat MG France, refusant que la profession endosse toute la responsabilité. Qui devra au final payer ? L’ONIAM aura la lourde tâche de le déterminer. Reste qu’en attendant, ce sont bel et bien les victimes qui trinquent. 

* le prénom a été changé

Source :  http://www.marianne2.fr/Mediator-comment-on-decourage-les-victimes-de-porter-plainte_a205041.html

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Médiator : Certains patients malades vont poursuivre leur médecin

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Des victimes du Mediator vont porter plainte contre leur médecin traitant qui ne veut pas leur fournir leur dossier médical. En effet, sans preuve, les malades ne peuvent pas prouver la prise du médicament.

Le scandale du Mediator continue de faire parler de lui. Alors que l’Etat va créer un fonds d’indemnisation pour les victimes, certaines d’entre elles vont porter plainte contre leur médecin traitant puisque celui-ci ne veut pas leur fournir leur dossier médical. Et tout pourrait aller très vite.

En effet, une première plainte pourrait être déposée la semaine prochaine dans le Var. Ces personnes ont décidé de faire appel à la justice parce que leur médecin refuse de communiquer leurs dossiers médicaux. Or, pour être indemnisé comme les autres victimes du Mediator, il faut pouvoir prouver, ordonnances à l’appui, que l’antidiabétique des Laboratoires Servier également utilisé comme coupe-faim a bien été prescrit. Une étape indispensable pour pouvoir faire le lien avec les pathologies dont ils souffrent et la prise du fameux médicament. 

« Le patient a le droit d’obtenir la communication intégrale de son dossier, explique sur Europe 1 leur avocate Me Christine Ravaz. Est-ce que les médecins cherchent à se couvrir de leurs responsabilités ? Le Mediator était uniquement autorisé pour les diabétiques de type 2, mais des médecins l’ont souvent prescrit comme coupe-faim, sans indiquer sur l’ordonnance que la prescription était hors autorisation de mise sur le marché. » Christine Ravaz a également saisi le ministre de la Santé Xavier Bertrand.

De son côté, Nicolas Godefroy, responsable juridique à l’UFC-Que Choisir, en charge notamment du dossier Mediator, a indiqué ce vendredi matin sur Europe 1 que son association souhaitait « très clairement engager la responsabilité de Servier » et pas forcément celle des médecins généralistes qui ont prescrit le médicament.

Par Actu France Soir

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"LES OPÉRATEURS ONT-ILS PLUS DE POUVOIR QUE LES MAIRES ?" – Ecully – Rhône Alpes – 15/04/2011

  • Post category:Non classé

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 Réunion de travail pour les Maires confrontés
à l’implantation d’antennes-relais sur des terrains privés Organisée par ccarra en partenariat avec Robin des toits,
L’association Ecully énergie  la Mairie d’Ecully 69,

Présents à cette réunion

Michèle RIVASI, Pierre SOUVET,Etienne ET Marc CENDRIER

– Sénateurs, Députés,
– Maires de Rhône-Alpes,et autres départements.
– Présidents ou Représentants d’associations concernées,
– Présidents ou Représentants de chaque parti politique,
                                                                                                                                                                                       -Scientifiques, Avocats, Juristes et politiques

                                                                                                                                                                                                                                   Elus uniquement afin d’être présenté demandez votre invitation  

CCARRA (Réunion Maires) BP. 4466 -69241 LYON Cedex  04  

   Télécharger « INVITATION MAIRES.pdf         

 ou à

  Renseignements /organisation /inscription:

  reunion.maires@gmail.com

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PARIS – Pollution environnementale: des scientifiques inquiets de l’impact sur les enfants

logo20minutes-copie-1.jpg   Créé le 12.04.11 à 19h12 — Mis à jour le 12.04.11 à 19h40

PARIS – Des scientifiques accusent les autorités politiques de ne rien faire, en dépit “des preuves” qu’ils avancent, face à la menace que fait peser la pollution sur la santé des enfants et donc sur les générations à venir.

L’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac) réunit mardi et mercredi à Paris le 3ème colloque de l’Appel de Paris, lancé en 2004 par le cancérologue Dominique Belpomme. Cet appel souligne le lien entre dégradation de l’environnement et maladies chroniques, relève l’impact de la pollution chimique, “menace grave pour l’enfant”, craignant par voie de conséquence la mise en péril de l’espèce humaine.

Il a été signé par plusieurs milliers de scientifiques de différents pays, les conseils de l’ordre des pays de l’Union européenne, 1.500 ONG et près de 300.000 citoyens.

300 pédiatres, gynécologues, obstétriciens, chercheurs et professionnels de la santé participent à ce colloque réuni à la Maison de l’Unesco et centré sur l’impact de la pollution sur les enfants, particulièrement vulnérables. Il a été ouvert par des représentants de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Agence européenne de l’environnement.

Bisphénol A, pesticides, alliages dentaires au mercure, phtalates, oxyde d’éthylène (dans des tétines de biberons), champs électromagnétiques, toutes les sources de pollution connues touchent directement ou indirectement le foetus et l’enfant, ont relevé plusieurs scientifiques devant la presse.

Ces pollutions sont selon eux à l’origine de la montée de maladies telles que cancers (1% de hausse des cas infantiles chaque année), diabète, obésité, allergies, autisme, maladies neuro-dégénératives.

“Il y a une programmation très précoce de ce qui va se passer à l’âge adulte”, a souligné le Pr Patrick Fenichel (Inserm), endocrinologue.

Parmi d’autres maladies, “les découvertes récentes sur des modèles animaux font pressentir que la première étape du cancer du sein intervient au stade foetal”, a noté le Pr Belpomme.

En dépit de ces “preuves et arguments”, “il n’y a pas de traduction politique de cette inquiétude que nous véhiculons”, a fait valoir Charles Sultan, professeur de pédiatrie à Montpellier. “L’action politique est beaucoup trop lente”, a renchéri Genon Jensen, directrice exécutive de l’Alliance pour la santé et l’environnement (Heal), pour qui “il faut des changements immédiats”.

Elle a suggéré d’interdire le BPA dans l’emballage des produits alimentaires, et de défendre la nécessité d’une réduction du risque environnemental, lors du sommet sur les maladies chroniques en septembre à New York.

“Beaucoup de résultats de recherches scientifiques ont été mis sur la table, aucun politique ne peut dire aujourd’hui +nous ne savions pas+”, a relevé le député luxembourgeois Jean Huss, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. “Un jour cela va poser un problème à l’espèce, cela n’est pas anodin”, a fait valoir Patrick Fenichel.

Plusieurs scientifiques ont évoqué des solutions comme le recours à des produits de substitution ou l’utilisation de nouvelles technologies. Pour le Pr Belpomme, il faudrait inclure la santé dans le principe de précaution qui ne concerne à ce jour que l’environnement. Cela donnerait un argument juridique aux victimes de pollution.

Source :  http://www.20minutes.fr/article/705443/planete-pollution-environnementale-scientifiques-inquiets-impact-enfants

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Antenne relais. « Non à la verrue de Luzençon! »

   PUBLIÉ LE 10/04/2011 08:23 | BENOÎT GARRET

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

« Antenne dégage ! Principe de précaution ! » ; « Non, non, non pas d’antenne à Luzençon ! » ; « Site classé dégradé ! »… Hier matin, une centaine de personnes ont manifesté leur volonté de faire déplacer les antennes relais installées à Luzençon. Un village habité par une quinzaine de personnes à l’année (une trentaine en été) dont certaines à 6 m du pylône atteignant 15 m de hauteur. « La conséquence de tout ça : cet été, une personne ne viendra pas dans sa maison parce qu’elle porte un pacemaker, ce qui est contre-indiqué à proximité d’un tel équipement », explique Laurence Michelutti, vice-présidente de l’Association pour la protection du site de Luzençon (Aproluz) et chirurgien viscéral. « Nous sommes tous très déterminés à mener des actions de plus en plus fortes ». Celle d’hier était bon enfant et comptait dans ses rangs des habitants de Luzençon, une poignée de Saint-Georges-de-Luzençon, des militants de l’association Robin des toits, des habitants des Hautes-Pyrénées mobilisés contre le Wimax, le député européen José Bové et des membres du Collectif antennes 31. Le président de l’Aproluz Henri Vachin a redemandé le déplacement loin de toutes habitations de ce pylône : « En conseil municipal du 8 juillet 2010, une délibération indiquait un site techniquement possible, pourquoi n’est-ce pas fait ? Cela s’est fait à Baraqueville et à Decazeville par la volonté municipale. Ici, nous sommes dans un cas unique en Aveyron, parce que cette verrue est installée à 6 m d’une maison, dans un site où une chapelle du XIe siècle est inscrite au patrimoine et par la puissance de ces antennes. Ce que nous demandons est juste. Il faut que la concertation progresse ». Et Valérie Schmidt, adhérente de l’Aproluz, d’ajouter : « Ici, nous sommes dans un match déséquilibré entre des industriels TDF et ses locataires SFR et Orange qui engrangent des sommes énormes et une trentaine d’habitants. Nous leur demandons de respecter notre santé, sans quoi nous ferons appel à la justice ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055736-Antenne-relais-Non-a-la-verrue-de-Luzencon.html

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Téléphones mobiles : affichage du rayonnement électromagnétique à partir du 15 avril 2011

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Publié le 6.04.2011
A partir du 15 avril 2011, les consommateurs doivent être informés du niveau d’exposition aux champs électromagnétiques émis par les téléphones mobiles.
L’affichage de la valeur du Débit d’absorption spécifique (DAS) qui correspond à la dose d’énergie absorbée par le corps lors de l’exposition aux radiofréquences devient en effet obligatoire sur tous les lieux de vente mais aussi sur toute publicité. La valeur du DAS est exprimée en watts par kilogramme. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 watts par kilogramme.
Un décret et un arrêté ont été publiés en ce sens au Journal officiel du 14 octobre 2010.

Voir le décret et l’arrêté relatif à l’affichage du débit d’absortion spécifique.

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