France 3, documentaire "Mauvaises ondes" : débat annulé !

PRIARTEM-copie-1.jpg   18 mai 2011 – par Priartem – Thème : Information scientifique

Communique de presse du 18 mai 2011

« Mauvaises ondes » : où se situe la mauvaise foi ?

 

Mercredi 18 mai, France 3 diffuse en prime time un documentaire de 90 minutes de Sophie le Gall intitulé « Mauvaises ondes ». Un documentaire aussi long et diffusé à une heure de grande écoute est suffisamment rare, dans notre dossier « téléphonie mobile et santé » pour constituer un évènement. Si l’on ajoute à cela les articles de presse qui annoncent le film, il semble vraiment que ce documentaire marque une étape importante dans la diffusion publique de notre combat pour une juste prise en compte de l’état actuel des connaissances scientifiques dans les politiques de santé publique.

Le documentaire devait être suivi d’un débat qui serait aujourd’hui annulé. Priartem devait être représentée à ce débat par sa présidente, Janine le Calvez. L’association Priartem a été informée des difficultés que rencontrait la chaine pour constituer son plateau. Les premiers à se désister furent les représentants des autorités en charge de la santé et, au premier chef, les responsables de la DGS ( Direction Générale de la Santé). Puis ce fut au tour des opérateurs et de leurs acolytes de choisir la politique de la chaise vide en justifiant leur capitulation par une attaque en règle contre un objet qu’ils n’ont pas encore vu mais auquel ils attribuent déjà tous les défauts : « capture de l’audimat avec des messages alarmistes », émission qui veut « donner le frisson aux amateurs de sensations et de complots », « véritable imposture »…. Chacun appréciera la violence des attaques.

Ces défections successives ont mis en cause la tenue du débat, la chaîne exigeant un débat contradictoire. Pour les opérateurs, la politique de la chaise vide se transforme ainsi purement et simplement en une nouvelle forme de censure, censure par le vide. On ne veut pas que soient évoquées des questions de santé publique sérieuse, et bien il suffit de ne pas venir et l’on prive les autres acteurs du dossier de la parole.

Ceci est inacceptable et nous demandons aux chaînes non seulement de maintenir les débats même si certains des acteurs n’ont pas le courage de venir défendre publiquement et dans un cadre contradictoire leurs positions mais également de rappeler les défections et leur motif.


PDF - 57 ko
Lettre ouverte d’A. Aurango et A. Perrin adressée à la presse

 

source : http://www.priartem.fr/France-3-documentaire-Mauvaises.html

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«Mauvaises Ondes», le documentaire qui accable l’industrie de téléphonie mobile

20minutes.jpg   Créé le 17/05/2011 à 18h15 — Mis à jour le 17/05/2011 à 18h20

*Mauvaises ondes, réalisé par Sophie Le Gall, mercredi 18 mai à 20h35 sur France 3.

L’émission sera rediffusée samedi 21 mai à 2h25.

Voir la vidéo sur France 3

 Antennes relais, wifi, téléphones mobiles… Ils peuplent notre quotidien et sont l’objet de nombreuses inquiétudes. France 3 diffuse mercredi soir Mauvaises Ondes*, un documentaire de 90 minutes qui montre comment l’industrie du téléphone mobile s’est imposée face aux scientifiques.

«J’ai voulu comprendre le fonctionnement de la recherche sur cette question», explique Sophie Le Gall, la réalisatrice. Une partie des études qui démontrent un danger potentiel. A l’aide d’expériences sur des rats, elles prouvent que les ondes peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses ou endommager les neurones. Mais elles n’ont jamais abouti, voyant leurs crédits coupés ou leur publication mise en péril.

D’autres chercheurs assurent qu’il n’y a aucun risque pour la santé certifié à ce jour. Mais leurs liens avec les opérateurs comme SFR, Orange ou Bouygues rendent leurs conclusions douteuses. Problème: ces mêmes experts sont missionnés par l’Etat pour édicter les normes à respecter. «Des normes pour protéger l’industrie plutôt que la santé publique», conclut le documentaire.

Les opérateurs n’ont pas voulu témoigner

Pour réaliser ces 90 minutes, Sophie Le Gall a enquêté six mois. Elle a retrouvé la trace de familles ayant vécu à proximité d’antennes relais, et dont les enfants sont tombés malades. Elle a aussi fait témoigner de nombreux chercheurs. «C’était un travail de longue haleine pour les convaincre. Certains n’ont pas voulu parler à visage découvert, par peur des représailles.»

Les seuls absents sont les principaux concernés, les opérateurs. «Ce qu’ils craignent le plus, c’est la médiatisation de cette question.» Non seulement ils refusent de répondre, mais ils imposent le silence aux autres. Certains scientifiques se plaignent de menaces de mort, des parents d’enfants malades expliquent qu’on a essayé d’acheter leur silence… La journaliste assure n’avoir de son côté subi aucune pression. «Mais je n’imagine pas mon documentaire diffusé ailleurs que sur une chaine du service public.»

*Mauvaises ondes, réalisé par Sophie Le Gall, mercredi 18 mai à 20h35 sur France 3.

 Yona Helaoua

Source : http://www.20minutes.fr/article/725588/mauvaises-ondes-documentaire-accable-lindustrie-telephonie-mobile

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Le comité russe de radioprotection lance une alerte sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé des enfants et des adolescents

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15 mai 2011 – par AutrePriartem – Thème : La gestion des risques

  par  PRIARTEM-copie-1.jpg

Electromagnetic Fields from Mobile Phones : Health Effect on Children and Teenagers, RNCNIRP 2011

RESOLUTION OF RUSSIAN NATIONAL COMMITTEE ON NONIONIZING RADIATION PROTECTION

Professor Yury GRIGORIEV, Professor Valentina NIKITINA, Dr Oleg GRIGORIEV May 14, 2011

 Résolution approuvée en mars 2011 par le comité (RNCNIRP)

La résolution constate la très large diffusion des portables au sein de la population – fin 2010, il y avait 219,3 millions de cartes Sim enregistrées en Russie soit un taux de pénétration de 150%. Selon les statistiques officielles, il y avait, toujours fin 2010, 15 millions d’enfants et d’adolescents (population comprise entre 5 et 19 ans) utilisateurs de portables. La prévention contre les risques liés à l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile au sein des populations infantiles et juvéniles constitue donc un enjeu économique et social important.

Dès 2008, le comité avait mis en évidence l’existence de possibles effets de réduction sur les capacités intellectuelles et cognitives et parallèlement d’augmentation des risques d’apparition d’épilepsie ou de pathologies neuro-dégénératives. En 2010, de nombreux travaux menés tant en Russie qu’à l’étranger montrent des effets sur le système immunitaire.

Or, les statistiques nationales russes montrent une croissance significatives des pathologies décrites par le comité comme pouvant résulter de l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Depuis 2000, les troubles du système nerveux central chez les adolescents de 15 à 17 ans ont cru de 85%, les syndromes épileptiques de 36%, les cas identifié de « retard mental » de 11% et le nombre de problèmes au niveau de la formule sanguine ou du système immunitaire de 82%.

Ces éléments statistiques, incitent le comité à considérer comme une priorité la conduite d’une étude scientifique pour déterminer quelle est la part de la téléphonie mobile dans l’accroissement de ces pathologies.

Dès maintenant, sur la base d’un certain nombre de résultats de recherche, le comité formule 10 principes qui doivent servir de base à une prise de mesures de précaution supplémentaires

Les 10 principes :

- 1.Pour la première fois dans l’évolution de l’humanité, le cerveau est exposé quotidiennement aux radiofréquences à toutes les étapes de son développement ;
- 2. L’absorption par le cerveau des enfants des ondes électromagnétiques est plus importante que celle des cerveaux d’adultes ; des plages plus importantes du cerveau, susceptibles de concerner le développement intellectuel se trouvent exposées ; 
- 3. Le cerveau des enfants est en développement et ses fonctions intellectuelles en formation et est donc plus vulnérable face aux risques environnementaux. 
- 4. Le téléphone portable est une source d’exposition aux ondes électromagnétiques susceptible d’avoir des effets sur la santé. Cette exposition n’est pas contrôlée. La durée, le moment et la fréquence d’utilisation ne sont pas limités. Le téléphone mobile constitue une source incontrôlée d’exposition nocive ; 
- 5. Un enfant est incapable de reconnaître le téléphone portable comme une source d’exposition nocive ; 
- 6. Les normes réglementaires ont été établies avant la diffusion massive des téléphones portables et ne tiennent pas compte des effets liés à une exposition quotidienne du cerveau humain à proximité de l’antenne du portable. Aujourd’hui, on ne dispose pas d’études sur les effets à long terme d’une exposition chroniques du cerveau humain et tout particulièrement de celui des enfants et des adolescents aux OEM. 
- 7. La norme sanitaire recommande de limiter l’usage du portable par les enfants et les adolescents mais cette recommandation n’est pas vraiment connue des utilisateurs de portables. 
- 8. Les recommandations internationales sont obsolètes et ne correspondent pas aux conditions actuelles d’usage du portable ; 
- 9. La valeur limite du DAS fixée à2 W/kg ne peut pas être considérée comme suffisamment fondée scientifiquement et ne présente pas de garantie concernant la santé des enfants et des adolescents ; 
- 10. Les modifications dans l’environnement électromagnétique généré par le développement des technologies modernes de télécommunications mobiles constituent un facteur d’évolution qui requiert une adaptation des enfants et des adolescents à un facteur environnemental nocif.

Les mesures prioritaires à prendre pour la protection des enfants et des adolescents

- I. Il est recommandé que l’information sur le fait que le téléphone mobile est une source d’exposition aux radiofréquences doit être clairement indiqué sur le téléphone portable lui-même ; 
- II. Il est recommandé que le « guide des utilisateurs » mentionnes qu’un téléphone mobile est une source d’exposition nocive. L’usage d’un mobile par un enfant ou un adolescent de moins de18 ans est déconseillé par la « Sanitary Rule San PiN » et l’usage du mobile requiert l’adoption de mesures de précaution afin de prévenir des risques. L’usage du portable par les femmes enceintes est également déconseillé afin de protéger le fœtus. 
- III. Le meilleur moyen de réduire l’exposition aux RF EMF est d’éloigner le portable de la tête durant l’appel ce que permet l’usage du kit « mains libres ». Abréger la durée des communications est également un moyen de réduire l’exposition. 
- IV. Le comité considère qu’il est raisonnable de développer des téléphones mobiles susceptibles de réduire les expositions (avec kit « mains libres », incluant des fonctions de limitation, telles que la limitation des appels quotidiens, la possibilité de réduire la durée des communications…) 
- V. Il est recommandé d’inclure des cours sur l’usage des mobiles et l’exposition qui en découle aux RF EMF dans les programmes scolaires. 
- VI. Il est raisonnable de fixer des limites à l’usage des télécommunications mobiles par les enfants et les adolescents incluant l’interdiction de tout type de publicité à destination des enfants. 
- VII. Le comité est prêt à aider les medias qui veulent favoriser les prises de conscience et assurer des activités éducatives dans le domaine des RF EMF et, en particulier, à transmettre l’information concernant les recherches les plus récentes sur l’impact des EMF sur la santé humaine et les mesures pour contourner l’impact négatif de cet agent physique. 
- VIII. Les meilleurs critères de protection de la santé des enfants et des adolescents doivent être appliqués à très court terme. 
- IX. Le développement d’un programme national d’études des possibles effets de l’exposition chronique à ces ondes sur le développement cérébral est totalement nécessaire.

Read the whole RESOLUTION

International EMF Alliance

Alex Swinkels, Netherlands, Board Member

Mail : info@iemfa.org / Web : www.iemfa.org

Source :  http://www.priartem.fr/RESOLUTION-2011-from-the-Russian.html

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Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement – Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe – 06/05/2011

Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l'environnement - Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe - 06/05/2011  avec  robin-copie-10.jpg

Le conseil de l’Europe évoque la possibilité de réduire à moyen terme l’émission de champs électromagnétiques micro-ondes (type téléphonie mobile) à 0,2V/m et d’aménager des zones blanches sans ondes et de réduire les intensités à 0,6V/m. Document en PJ visible sur le site du Conseil de l’Europe :

http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/Doc11/EDOC12608.pdf

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Montauban : La justice donne le feu vert pour implanter l’antenne relais rue de la république

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 04/05/2011 07:43 | J.-PH.L.

Danielle Deloche avait lancé une campagne de pétitions pour s'opposer à l'antenne relais./Photo DDM, C.Longo.

Danielle Deloche avait lancé une campagne de pétitions pour s’opposer à l’antenne relais./Photo DDM, C.Longo.

L’action en justice entreprise par des riverains des rues de la Résistance et de la République pour empêcher l’implantation d’une antenne relais de téléphonie a échoué.

Gilbert Caballero, Danielle Deloche et Dominique Forestié le disent d’une seule et même voix : « On s’arrête là, on est complètement dégoûtés ». Ces trois commerçants qui exercent leur profession rues de la Résistance et de la République ont rendu les armes et se sont fait une raison, non sans mal ! L’antenne relais de téléphonie sera bien implantée sur le toit d’un immeuble situé en face de la librairie Deloche et de l’imprimerie Forestié et à quelques mètres à peine du salon de coiffure de Gilbert Caballero. Une défaite au goût amer pour ce trio qui avait lancé une pétition pour appuyer son action de refus. Pétition qui avait reçu plusieurs dizaines de signatures. Dominique Forestié s’est fait le porte-parole de ses collègues pour relever : « Le jugement du 8 mars du TGI de Montauban, précise-t-il, indique notamment que le risque sanitaire que nous invoquons est hypothétique et que la preuve de son réel danger n’est pas dûment rapportée. Plus fort que cela, il est également spécifié qu’il n’existe pas d’activités humaines sans risques possibles ».

Quelques instants de réflexion et notre homme poursuit : « En fait, il y aura non pas une antenne mais bien deux, dont une qui sera cachée sous une protection spécifique et qui ne sera pas visible. Je vais les avoir à quinze mètres à peine de chez moi. Je ne suis pas un scientifique mais une antenne relais, ce n’est pas quelque chose que l’on souhaite avoir au-dessus de la tête de sa famille. J’ai envisagé de déménager, ça fait soixante ans que j’occupe ce logement mais, très franchement, je ne me vois pas vivre avec cette antenne aussi près ». Danielle Deloche, pour sa part, n’a pas compris que cette antenne puisse être implantée « dans le périmètre sacré de la cathédrale en ne connaissant pas aussi les risques véritables qu’elle présente pour tous ceux qui vivront à quelques mètres à peine 24 heures/24 ».

Le chiffre : 6 000
Euros > A verser. «In solidum» pour les trois commerçants montalbanais aux sociétés SFR et Cogetrel auxquels s’ajouteront les dépens. C’est la note présentée par la justice.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/04/1073489-La-justice-donne-le-feu-vert-pour-implanter-l-antenne-relais.html

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Vers une loi pour interdire phtalates et parabènes ?

France Info   Mercredi 4 mai

France Info - Les cosmétiques seront les premiers visés par cette interdiction. - © Clivia - Fotolia.com

Les cosmétiques seront les premiers visés par cette interdiction.
© Clivia – Fotolia.com

A la surprise générale l’Assemblée a adopté une proposition de loi du Nouveau centre interdisant l’utilisation des phtalates et parabènes. Un vote qui n’est pas anodin puisque ces substances sont présentes dans de nombreux produits quotidiens. Déjà interdits dans les jouets pour enfants, le gouvernement voulait attendre avant de les interdire plus largement.
Depuis plusieurs années, ces substances chimiques étaient dans le viseur des associations de consommateurs. Plusieurs études scientifiques ont en effet montré que les phtalates avaient « des effets délétères sur la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine » .

Le Nouveau Centre s’est donc saisi du sujet et a proposé une loi les interdisant. Surprise : ce texte rejeté en avril en commission des Affaires sociales vient d’être adopté. Contre toute attente et surtout contre l’avis du gouvernement.
Le résultat du vote (236 voix contre 222) a été accueilli par des applaudissements à gauche de l’hémicycle.

Question : que va-t-il se passer maintenant ? Car phtalates et parabènes sont présents dans de très nombreux produits : emballages, adhésifs, peintures, vernis à ongles, laques pour les cheveux, parfums… Le gouvernement voulait attendre les résultats d’analyses scientifiques prévus pour la fin de l’année avant de légiférer. Il va falloir accélérer le mouvement…

Caroline Caldier, avec agences

SOURCE :  http://www.france-info.com/france-societe-2011-05-03-phtalates-et-parabenes-interdits-par-la-loi-533989-9-12.html

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Le flop du WIMAX dans le Sud-Ouest

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LES NOUVELLES  le 24/03/2011

Le WIMAX est très souvent proposé comme alternative à l’ADSL dans les zones blanches, face à l’Internet par satellite, ce qui n’est pas du goût de tout le monde et notamment de l’Association Intercollectif 64 qui publie une lettre ouverte que nous vous proposons ci-après.

L’Intercollectif 64 est une association des Pyrénées-Atlantiques qui milite pour le développement de la fibre optique et contre la prolifération des ondes électromagnétiques, et notamment contre la multiplication des émetteurs WIMAX.

Lettre ouverte de l’INTERCOLLECTIF 64

Certaines personnalités du Conseil Général et de Net 64 viennent de « fêter » le bien minable score de 1000 abonnés au Wimax en deux ans dans les Pyrénées-Atlantiques.

Avec l’importante évolution de l’internet par satellite (mais qui n’offrira toujours pas un internet illimité) qui va se mettre en place dans quelques mois, et France Télécom qui commence à couvrir les communes en zone blanche du haut débit dans notre département par l’implantation de nouveaux nœuds de raccordement qui se terminera fin 2013, on peut parier que très peu de nouveaux foyers prendront le risque d’une grosse déception avec le Wimax, qui de surcroît revient très cher à l’abonné pour un bien piètre service. D’ailleurs, actuellement, dans quelques communes du Pays Basque ou cette technologie hertzienne est déjà en place depuis deux ans, des pétitions demandant à l’opérateur historique une couverture ADSL commencent à circuler et connaissent beaucoup de succès chez les abonnés mécontents du Wimax, cela veut tout dire.

Le Wimax, il faut l’admettre, est en fin de vie. Ses fournisseurs d’accès, mais également ses principaux opérateurs comme Nokia, Nortel, HDRR, Alcatel et autres, ont, en moins de deux ans, abandonné cette technologie en France. Comble de malchance pour les élus de notre département, Mr Marc TAIEB, Directeur Général de BOLLORE TELECOM, le plus gros détenteur, et de loin, de licences Wimax, déclarait en substance le 21 février dernier : » si j’étais un élu de zone rurale, jamais je n’opterai pour le Wimax qui reste une technologie pour les zones urbaines » !!! Maintenant qu’il s’est bien rempli les poches avec ça, il désavoue publiquement les élus des Régions et des Conseils Généraux qui se sont laissés séduire, bravo !!!

Et quel gâchis! Tenez-vous bien chers contribuables de notre département: 1000 abonnés pour un investissement de 9 millions d’euros = 9000 euros par abonné!! Incroyable, mais vrai!
Pas cher le Wimax dites-donc, Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux !!

Mais ce n’est pas tout! Dans dix, vingt ou trente ans, qui paiera les conséquences de ce terrible scandale sanitaire à venir occasionné par les maléfiques rayonnements électromagnétiques produits autant par le Wimax que par la téléphonie mobile, et qui irradient les humains, les animaux les végétaux et feront des milliers de malades et de victimes, pendant d’innombrables années?
Certainement pas les fournisseurs d’accès et les opérateurs du Wimax qui n’existeront sans doute plus. Les compagnies d’assurances ? Non plus, elles excluent la couverture de ces risques. Alors qui? Les élus du Conseil Général qui ont fait ce choix? Evidemment non ! Soyez certains, ce seront encore une fois les malades, les victimes et leur entourage d’abord, puis la sécurité sociale, bref, vous et nous les contribuables, qui paierons la note de ce scandale! Inacceptable!!

Incompréhensible aussi! Alors que 30 NRA-ZO en collecte cuivre coûteraient 1,5 million d’€, ou mieux encore, 30 nœuds de raccordement fibrés, c’est-à-dire reliés à la fibre optique, à raison de 150 000€ l’unité, l’investissement reviendrait à 4,5 millions d’euros pour obtenir une couverture fiable et pérenne de la quasi totalité des foyers des communes en zone blanche de l’ADSL des P.A.

Sachant tout cela, que dire des conseillers généraux qui persistent encore à dire que le WIMAX reste la solution la plus sûre et la moins onéreuse pour permettre l’accès au haut débit à tous les foyers du Béarn et du Pays Basque?

En même temps que la revendication de l’ADSL, l’action de l’INTERCOLLECTIF 64 a aussi consisté, ces derniers mois, à rencontrer les élus de notre département pour les informer sur le risque sanitaire des rayonnements électromagnétiques; mais ils ont été peu nombreux à nos yeux ceux qui ont accepté de nous recevoir ou qui nous ont réellement entendus.

SOURCE : http://www.internetparsatellite.net/index.php/t/2/news/1380/flop-wimax-dans-sud-ouest.html

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