Sainte-Foy de Peyrolières. Antennes téléphoniques sur le château d’eau : le ton monte

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 22/01/2010 14:54 | Jean-Pierre Roland

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La contestation monte d’un cran à Sainte-Foy de Peyrolières au sujet du projet d’installation de trois antennes de téléphonie mobile du groupe Orange. Elles seraient fixées contre le château d’eau, au centre du village ; à moins de 200 mètres des écoles. Un collectif de riverains et de parents d’élèves s’est créé, a fait circuler une pétition qui « pour l ‘heure a obtenu 300 signatures » nous apprend Nadine Kircher, porte-parole de ce mouvement .

Le collectif ne comprend pas la position du maire François Vives. « Jusque fin décembre -nous l’avons rencontré à plusieurs reprises dont le 21 novembre- nous avions le sentiment qu’il partageait notre préoccupation ; d’autant qu’une décision des élus avait gelé le projet » affirme le collectif (1).

Le 11 janvier, le maire a reçu de nouveau les membres du collectif avec un représentant d’Orange. « Le ton s’est modifié. Nous ne sommes plus dans le compromis. Ce représentant nous a expliqué que les antennes ne pouvaient pas être installées ailleurs que sur l’ouvrage et que le maire soutenait ce projet ».

D’où l’inquiétude et la colère du collectif qui a décidé de passer à l’action. Il mobilise la population à se réunir à la mairie samedi 23 janvier à 11 heures pour «faire pression sur le maire afin d’obtenir une réunion publique sur ce dossier.».

(1) Le château d’eau est propriété du syndicat des eaux des coteaux du Touch.


Le projet Orange

Le projet Orange consiste :à la pose de trois antennes fixées contre le château d’eau ; elles sont peintes de couleurs identique à l’ouvrage; à la création d’une zone technique de 5 m2 à l’arrière du château d’eau.

Les ingénieurs d’Orange ont argumenté qu ‘il n’existait aucun risque. Ils ont justifié le choix du château d ‘eau comme le plus performant afin d’assurer le maillage complet de la couverture en GSM sur la commune et de fournir le service UMTS (visiophonie, video, télévision, internet haut débit sur mobile) au public. Les antennes orange ne peuvent être installées sur le pylône SFR existant car il y aurait des problèmes d’interférences. Le représentant de l’opérateur a expliqué que les antennes du projet ne sont pas plus puissantes que celles installées au centre ville. « Des arguments peu convaincants » estime le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/22/760576-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-sur-le-chateau-d-eau-le-ton-monte.html

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Cobaye consentant du casse-tête des antennes

sudouest.jpg   Jeudi 21 Janvier 2010

ANTENNES RELAIS. Bayonne est ville pilote pour tenter de trouver un mode de concertation dans ce débat controversé


L'adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)
L’adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)

Les antennes relais qui saillent sur tout le territoire et hérissent leurs riverains : une épineuse question qui n’épargne pas Bayonne. Au total, 23 sites accueillent des émetteurs d’ondes controversés. Sont-elles dangereuses ? Personne ne peut affirmer cela, pas plus que son contraire. Le dossier est à ce point sensible que l’État tente de trouver un modus vivendi entre collectivités, opérateurs et habitants. Le chantier du « mode de concertation » avant création de nouvelle antenne est ouvert. Bayonne compte parmi les onze villes françaises pilotes en la matière.

Autant dire que Martine Bisauta et ses services sont les cobayes consentants d’un joli casse-tête. « Les opérateurs ont une obligation de couverture du territoire et les riverains s’opposent à ce développement. Nous, mairie, nous sommes entre le marteau et l’enclume », résume l’adjointe au développement durable.

Vaines procédures


Bayonne n’a pas attendu l’initiative du ministère de l’Environnement dresser des constats. Notamment celui-ci : la marge de manoeuvre municipale est mince et l’affrontement procédural ne mène à rien. « Pour les antennes qui ne dépassent pas 12 mètres, les opérateurs font ce qu’ils veulent. Au delà, il n’y a que des règles d’urbanisme pour les freiner. Comme tout le monde, nous avons essayé mais c’est en vain. » Les opérateurs finissent par trouver le bon amendement à leur projet et la juridiction administrative leur donne systématiquement raison. Bayonne a ainsi perdu six fois en justice.

Manifestement, le principe de précaution, souvent poussé jusqu’à l’absurde depuis les années « vache folle », ne s’applique pas ici. Avec un rien de perplexité, Martine Bisauta en prend acte et mise sur « le dialogue entre les parties ». Une gageure quand on connaît leurs positions.

Une charte sur papier mais…


Il y a les associations, convaincues de la nocivité des ondes. Une nouvelle pathologie est officiellement nommée : « L’électrosensibilité ». Elles veulent un plafond de puissance abaissé à 0,6 volt par mètre. Notons que, depuis 1999, la norme européenne fixe une fourchette de 41 à 61 volts par mètre. Proportions exubérantes, jamais atteintes en pratique. Un récent diagnostic sur l’ensemble des antennes bayonnaises fait état d’un maximum de 3,6 volts, sur une installation. La majorité oscille entre 1 et 2. « On est même allé chez des particuliers qui nous sollicitaient », détaille l’adjointe.

Mais il y a aussi les opérateurs, tous concurrents. Ils rechignent à s’engager sur les exigences associatives. Et à Bayonne, traînent les pieds pour signer la charte rédigée récemment, au sein d’un organe de concertation spécial. « Nous avons mis en place une instance avec les acteurs, y compris les associations comme Agir pour l’environnement et Priartem. La charte est rédigée, nous l’avons soumise aux opérateurs, mais ils ne l’ont pas encore signée. »

Que prévoit-elle ? En substance que les professionnels prouvent au préalable la nécessité de toute nouvelle antenne. Qu’ils financent le contrôle d’un cabinet indépendant : mesures des ondes avant et après installation. De plus, l’instance communale de concertation émettra un avis, certes consultatif, avant toute nouvelle implantation. « Même en deçà de douze mètres. »

Sous un regard sceptique, cette « concertation » peut avoir des airs de bras de fer. Et dans le rapport de force, la jurisprudence donne clairement l’avantage aux opérateurs. Et la question se complique encore quand on sait que l’antenne est devenue un marché : un propriétaire privé peut percevoir des opérateurs jusqu’à 15 000 euros par an pour accueillir une installation…

Il reste à la collectivité la maîtrise de l’espace public. Bayonne a d’ailleurs décidé qu’il n’y aurait plus d’antenne sur ses châteaux d’eau.

Auteur : pierre penin
p.penin@sudouest.com

Source : http://www.sudouest.com/pays-basque/actualite/bayonne/article/841421/mil/5614806.html

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Saône-et-loire : Ondes. L’implantation du WiMax dans le département continue de faire débat.

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Le journal de Saône-et-Loire  

Publié le 19/01/2010

Table ronde sur le WiMax

Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.
Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.

Arnaud Montebourg, sous la pression de Robin des Toits, propose une table ronde sur l’implantation du WiMax en Saône-et-Loire.

On les appelle des EHS, autrement dit électro hypersensibles : les micro-ondes pulsées leur font vivre un calvaire. Et depuis plusieurs années, elles se battent contre les téléphones portables, les antennes relais, les box et autres diffuseurs d’ondes électromagnétiques, notamment les systèmes WiFi.

Elles sont soutenues par l’association Robin des Toits et sont terrorisées à l’idée de voir le Conseil régional développer une couverture WiMax sur toute la Bourgogne (inter à haut débit sans fil par des antennes relais).

Et à force de bombarder les hommes politiques de courriers les accusant de mettre en danger la vie d’autrui, elles ont fini par attirer l’attention.

Président du Conseil général, Arnaud Montebourg vient de recevoir l’association Robin des Toits et communique aujourd’hui : « Fidèle à ses engagements et soucieux de la séparation des pouvoirs et des missions entre les opérateurs et les contrôleurs, Arnaud Montebourg s’est engagé à provoquer prochainement une table ronde entre le Conseil régional, l’État, le Département et l’Association afin de dégager les conditions dans lesquelles une expertise indépendante, et reconnue comme telle par tous les partenaires, pourrait être mise en œuvre pour mesurer la couverture du réseau WiMax en Saône-et-Loire. »

Mesurer les ondes pour vérifier qu’elles ne dépassent pas les seuils légaux, c’est ce que réclament les EHS depuis longtemps. C’est donc un premier pas. Dire que cela sera suffisant pour apaiser les souffrances serait aller un peu vite. Affaire à suivre.

Denis Wuyam

0,6 volt par mètre c’est la puissance maximum que réclament les associations qui affirment qu’aujourd’hui elle se situerait entre 41 et 61 V/m sur les antennes relais de téléphonie mobile. Qu’en sera-t-il avec le WiMax, annoncé comme plus puissant encore ? En Saône-et-Loire sont prévues 30 stations WiMax longue portée, 4 de courte portée et un pylône rebond (au sud de Mâcon).

Source : http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/2595129,1293/Table-ronde-sur-le-WiMax.html

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SEVILLE : Le collège maudit

NEXT-UP     diario de Sevilla

BRENES : INSTALLATIONS DANGEREUSES DANS L’ÉCOLE


Une riveraine mère d’un élève du collège Manuel de Falla face au pylône
des antennes relais de téléphonie mobile

Les antennes relais de téléphonie mobile installées dans l’école, pourraient être responsables de plus de 100 cancers dont souffrent les élèves et les enseignants. FERNANDO PEREZ AVILA | 18/01/2010
La peur !. Peur pour le cancer, la mort et tous les jours, la peur qu’un autre cas ne soit détecté chez les enfants. Tous les matins, la peur de la maladie qui peut toucher son voisin à cause des antennes relais qui n’ont toujours pas été retirées … Deux enfants malades, un mort et plus d’une centaine de personnes atteintes de tous types de cancers en seulement peu de temps, avec un tel taux le constat est accablant. Tant et si bien que même les médecins du centre hospitalier de Séville en sont surpris et demandent à chaque nouveau patient s’ils sont des riverains de l’antenne relais de Brenes.
Face aux antennes relais de téléphonie mobile, Maria Isabel Gomez, une ancienne élève de l’école qui s’est battue contre un cáncer est entourée du personnel et des parents d’élèves,
Tous ceux qui sont touchés accusent les antennes relais de téléphonie mobile qui sont installées à l’intérieur de la cour de l’école Manuel de Falla dans la ville de Vega del Guadalquivir. Dans l’établissement il y a deux étudiants qui vivent avec le cancer, l’un de l’oeil et l’autre de la thyroïde, un autre enfant est décédé de mort subite et personne n’a donné une explication à la famille. Une jeune femme qui a réalisé un stage dans l’école vient juste d’avoir un cancer du système lymphatique. On recense globalement plus d’une centaine de cas parmi les élèves, le personnel, les enseignants et les riverains.
« Ce qui se passe ici n’est pas normal. Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons un pylône d’antennes relais dans la cour de l’école. Nous voulons simplement le faire supprimer et surtout ne pas le remettre nulle part ailleurs. Nous ne sommes pas contre les téléphones mobiles ou tout ce que vous voulez, mais nous ne voulons pas que cela tue nos enfants » déclare Carida Magro, mère d’un des enfants qui sont touchés par le cancer. Elle a envoyé des lettres au Médiateur, aux services sociaux, aux membres du conseil municipal, à l’Assemblée Nationale, aux directeurs des journaux et à qui veut l’écouter. Mais pour l’instant tout ce qu’elle a réussi c’est de faire connaître et de sensibiliser au problème. Pire, ils disent tous qu’il n’y a pas qu’un site d’antennes relais, mais trois (ndlr : 3 opérateurs). En effet deux autres sites d’antennes relais sont situés dans une zone d’environ 200 mètres autour de l’école. « C’est un triangle maudit », déclare Juan Gómez, un riverain dont la famille a eu plusieurs cas de cancers. Dans le quartier il est difficile de trouver une seule famille dans laquelle tous les membres sont en bonne santé. « Mon père est mort il y a quatre mois », « dans ma maison sur cinq trois sont malades », « dans ce bloc il y a trois personnes malades », se sont les réponses immuables que l’on obtient lorsqu’on interroge les riverains sur cette affaire. Outre les cancers, est liée une prolifération de maladies thyroïdiennes. « A l’hôpital de Macarena on nous demande à chaque fois si nous venons de Brenes. Ce n’est pas normal, nous sommes en train de mourir ici et personne ne fait rien pour mettre fin à cela », explique une autre jeune femme dont la famille à trois personnes touchées. Une riveraine mère d’un élève du collège Manuel de Falla face au pylône des antennes relais de téléphonie mobile
Maria Isabel Gomez, 18 ans, est une jeune fille qui a vaincu la maladie. Un cancer lymphatique qui lui a été diagnostiqué à 16 ans. « C’est un âge ou l’on est très sensible. J’ai eu la chimio, j’ai perdu tous mes cheveux et je ne pouvais sortir avec des amis, je restais à la maison toute la journée, j’ai perdu une année de cours … » dit-elle. Sa mère se souvient qu’elle avait beaucoup d’espoir de vie. « Voir votre fille vomir sur le sol et tomber en décrépitude est consternant et douloureux. » Un étudiant a perdu la vision d’un l’oeil après la détection d’un rétinoblastome (ndlr : +sarcome ostéogénique radio-induit ?). Cinq autres, ont dû subir une intervention chirurgicale pour une thyroïdectomie et des tumeurs aux ganglions dans diverses parties du corps. Un troisième étudiant est décédé plus tôt cette année. La cause officielle de sa mort subite n’a pas été élucidée malgré une enquête et un procès par devant le tribunal. Parmi les enseignants du collège il y a des cas de cancers du sein, des leucémies et des maladies dégénératives. Ce pylône d’antennes relais a été installé dans la cour de l’école en 2001. Jusqu’à encore récemment, les enfants pouvaient y accéder, le toucher et même grimper dessus ! Depuis peu il a été protégé par un mur. La Mairie a élaboré une ordonnance en 2002 (ndlr : décret municipal), interdisant maintenant l’installation de ces installations d’antennes relais près des zones résidentielles, mais ne pouvaient rien faire à l’époque. Pour les installations de sites d’antennes relais postérieurs à cette date il est difficile de les faire retirer rapidement. L’affaire est actuellement dans les tribunaux, mais face à la réalité c’est huit années de lutte et beaucoup trop de morts dans le quartier. « Les tribunaux doivent en principe rendre des jugements qui doivent arrêter bientôt le fonctionnement de ces antennes relais qui disposent en plus de 20 Répéteurs Hertziens » a déclaré Carida Magro. « La Mairie nous soutient et a ouvert deux procédures par devant la Première Cour d’Instruction de Lora et une autre devant la Septième de Séville. Toutefois le Conseil Municipal ne répond pas. Nous avons abordé le problème avec le délégué de l’Education Nationale, mais pareillement nous attendons toujours une réponse. » Les habitants de ce quartier de Brenes sont maintenant désespérés, ils évoquent la possibilité d’autres actions comme camper indéfiniment devant le siège de l’opérateur de téléphonie mobile Telefónica à Madrid. « Nous ne pouvons tolérer que nos enfants qui passent plus de cinq heures et cinq jours par semaine à l’école soient exposés aux rayonnements (ndlr : artificiels Hautes Fréquences micro-ondes) de ces antennes relais. Ce n’est pas juste. »

Source:http://www.next-up.org/pdf/Le_Quotidien_de_Seville_le_college_maudit_18_01_2009.pdf
Source origine : http://www.diariodesevilla.es/article/provincia/609574/colegio/maldito.html

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Pour une téléphonie mobile respectueuse de la santé publique à Béziers

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LA TRONCHE : Pylônes et vaches restent à départager entre RTE et des agriculteurs de Latronche

  • Post category:Justice
LA MONTAGNE   vendredi 15 janvier 2010 – 05:07

Un Gaec d’agriculteurs installé à Latronche, en Corrèze, avait obtenu gain de cause contre EDF-RTE. Le litige dure depuis des années et doit être tranché par la cour d’appel. Les éleveurs cherchent à faire reconnaître la responsabilité d’une ligne à haute tension dans les maladies qui touchent leurs bêtes.

C’est à la fois une bataille juridique acharnée et une guerre d’usure qui se poursuit devant la cour d’appel de Limoges. Mais c’est aussi, sûrement, une affaire qui fera date et dont l’issue pourrait modifier en profondeur la jurisprudence dans le domaine environnemental.

Pour l’avocat des plaignants, Me Philippe Caetano, le scandale des champs électromagnétiques sera comparable, un jour prochain, à celui de l’amiante. Pas moins.

Malades sans explication

Des bêtes malades sans explication. Tout commence à la fin des années 90 dans l’exploitation de Serge Marcouyoux à Latronche, près de Neuvic en Corrèze. Ses animaux, des bovins et des porcins, sont souvent malades, sans explication. Plusieurs vétérinaires et experts se cassent les dents jusqu’à ce qu’un technicien avance l’idée que les lignes à haute tension qui surplombent l’exploitation pourraient bien avoir un rapport direct avec ces ennuis de santé. De demandes d’explications en tentatives avortées de négociations avec EDF et sa filiale RTE (qui s’occupe spécifiquement du transport de l’électricité), l’affaire est portée devant le tribunal administratif de Limoges en juillet 2006.

« Agriculteurs irréprochables »

Il faut dire qu’entre-temps, dans le GAEC qu’il tient avec son fils Michel, la santé des animaux s’est dégradée. Mammites à répétition, avortements spontanés, hémorragies… jusqu’à des scènes de cannibalisme chez les porcs ! Ces « agriculteurs irréprochables » comme les décrit la Chambre d’Agriculture de la Corrèze voient leur cheptel dépérir. Ça ne peut plus durer.

Victoire surprise du Gaec. La première tentative de régler l’affaire en justice n’ira pas bien loin : le tribunal administratif se déclare incompétent et « le bébé » se retrouve devant le juge des expropriations de Corrèze. Au grand étonnement d’EDF-RTE, ledit juge, en octobre 2008, donne alors raison au Gaec Marcouyoux et condamne EDF à lui verser 390.000 ? de dommages et intérêts.

Pilule trop difficile à avaler pour EDF-RTE qui interjette immédiatement appel, considérant que rien ne prouve le lien entre l’installation électrique et la santé défaillante des vaches. Les avocats de RTE s’appuient sur une jurisprudence qu’il ne peut y avoir de condamnation quand il s’agit de « conséquences incertaines ».

« Le lien de causalité n’est pas rapporté »

Boîte de Pandore ? Or, la ligne ayant été créée en 1943 et étant à 400.000 volts depuis 1964 sans autre dommage rapporté, « le lien de causalité n’est pas rapporté » estiment les avocats qui avancent qu’« aucune expertise n’a montré le danger des champs électromagnétiques ». Pour eux, pire, si le jugement corrézien venait à être cassé, « on ouvrirait la boîte de Pandore pour que toutes les peurs millénaires atterrissent devant les juridictions ! ».

Silence coupable. L’avocat du Gaec produit des études montrant exactement le contraire. Il affirme que la nocivité des champs électromagnétiques finira par être prouvée. « Il y avait sûrement, il y a vingt ans, des spécialistes qui affirmaient que l’amiante était sans danger et l’inventeur du DDT a obtenu le prix Nobel, avant que ce produit ne soit interdit quelques décennies plus tard… », assène Me Caetano qui dénonce les « accointances » entre les experts de RTE et EDF. Il fulmine contre « une guerre d’usure entre des gens qui ont les moyens et d’autres qui n’en ont pas » et « l’autisme d’EDF qui confine au silence coupable ».

La cour d’appel rendra son arrêt le 1er mars.

Stéphane MARMAIN

source :   http://www.lamontagne.fr/editions_locales/haute_vienne/pylines_et_vaches_restent_a_departager_entre_rte_et_des_agriculteurs_de_latronche@CARGNjFdJSsGFhsNBh4-.html

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Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, s’exprime à nouveau sur les antennes-relais de Drémil-Aigrefeuille.

14 January 2010 par Catherine Grèze


Source : Site d’Europe écologie.


1/ Vous avez tenu en fin d’année dernière à marquer votre opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil Lafage. Pourquoi cette prise de position ?

Lorsque le collectif m’a contacté, j’ai décidé de soutenir leur cause pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’en tant que députée européenne, je tenais à réaffirmer la position du Parlement européen sur le sujet : en Avril dernier, il s’est positionné sur les antennes-relais en demandant le respect d’un seuil à 3 volts par mètre (que je considère comme insuffisant, mais c’est déjà une première avancée). Ce n’est pas en multipliant les antennes à très forte puissance que nous pouvons espérer respecter ce seuil. Par ailleurs, j’ai voulu aidé le collectif à faire connaître sa lutte car trop souvent les moyens des riverains sont dérisoires face à ceux des opérateurs.

2/ Vous pointez notamment du doigt un déséquilibre entre d’un côté des opérateurs qui auraient tous les droits et de l’autre des riverains victimes de désinformation. Pouvez vous allez plus loin dans cet argumentaire ? Les opérateurs constituent un lobby particulièrement puissant, qui réalise des milliards de bénéfices via la vente de téléphones portables. Ils ont donc tous les moyens de financer eux-mêmes la plupart des études sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques. De même, par la pression qu’ils exercent, ils parviennent à orienter les législations afin qu’elles soient pour eux les moins contraignantes possibles. Ils sont ainsi parvenus à influencer la fixation de la recommandation internationale faite par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI) à 41 volts/m, ce qui est scandaleux. Evidemment, les moyens financiers à disposition jouent aussi sur le plan juridique : le coût d’un procès est très élevé pour une association comparé à ce que cela représente pour les opérateurs.

Les riverains sont eux totalement démunis face à ces prises de décision arbitraires, et pâtissent d’un manque d’information considérable. A Drémil Lafage par exemple, les riverains ont été mis au courant de l’implantation de l’antenne … en la constatant par eux-mêmes ! Il est intolérable que les riverains ne soient pas consultés pour ce type d’installation. De même, si jamais les riverains souhaitent se protéger des effets sanitaires éventuels en souscrivant à une assurance, ils essuient automatiquement un refus de la part des compagnies d’assurance, qui ne souhaitent prendre aucun risque.

3/ Peut-on parler, selon vous, de risques sanitaires avérés liés à la présence de ces antennes ?

Sur l’ensemble des études menées sur le sujet, on a remarqué que celles financées par les opérateurs montraient toutes qu’il n’y avait aucun effet sur la santé, ou que ceux-ci étaient neutres. Parmi les études cofinancées par opérateurs et recherche publique, 25% montraient qu’il y avait un effet. Enfin, les études cofinancées par le public et des financements indépendants (non dépendants des opérateurs) concluaient dans 40% des cas qu’il y avait des effets. D’où la suspicion d’un lien de causalité entre les conclusions dédouanant les antennes-relais et le financement des études par les lobbies eux-mêmes.

Parmi les études ayant constaté des effets sur la santé, plus de 1500 études internationales et indépendantes regroupées dans le rapport Bioinitiative et validées par l’Europe ont fait le lien entre l’utilisation du portable, l’habitation à proximité d’antennes relais et des pathologies de types cancers, neurinomes de l’acoustique, tumeurs etc. Ce qui suffit amplement à l’application du principe de précaution.

4/ Le principe de constitutionnel de précaution visant à mettre en œuvre des procédures d’évaluation des risques est-il respecté en matière d’installation d’antennes relais ? Comment est-il possible de mieux veiller à son application ?

Jusqu’ici le principe de précaution n’est pas du tout appliqué dans le domaine de la téléphonie mobile. On constate en effet que la recommandation des scientifiques indépendants d’une norme à 0,6 volts par mètre (niveau auquel les effets sur la santé sont reconnus comme inexistants) est loin d’être appliquée en France et plus largement en Europe. Il faut donc rapidement tout mettre en œuvre pour respecter ce taux, c’est-à-dire remplacer les antennes de forte puissance par des antennes plus nombreuses mais de beaucoup plus faible puissance. Cela coûtera certes plus cher aux opérateurs mais moins, à terme, aux budgets de santé publique. Et ceci est tout à fait compatible avec l’utilisation de la téléphonie mobile. A titre d’exemple, des mesures ont été menées sur la ville de Toulouse, qui montraient que le niveau moyen constaté était de 0,6 volts/ mètre (avec évidemment des niveaux très élevés, et d’autres beaucoup plus faibles). Mais cela prouve que l’on peut utiliser ces technologies tout en respectant la santé des citoyens.

5/ Quelles sont les travaux menés au niveau du parlement européen dans ce domaine ? Quelles sont les pistes et solutions envisagées pour lutter contre la nocivité de ces antennes ?

En Avril dernier, le Parlement européen a voté une résolution concernant les antennes-relais (citée dans le communiqué). Désormais, nous nous battons avec l’ensemble des députés Europe Ecologie au Parlement européen afin qu’une directive soit votée. Elle permettrait d’homogénéiser les législations entre les différents pays européens. En effet, aujourd’hui il existe d’énormes écarts entre les normes fixées puisque, par exemple, alors que la norme française est de 41 volts/mètre, celle de la Belgique est de 3 volts/mètre.

Source : http://europeecologie.eu/Contre-les-antennes-relais-de

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Téléphonie mobile et Alzheimer : deux sons de cloches

dddurable.png Écrit par Yves Heuillard     Le 11 janvier 2010

Le site Internet du journal Le Monde rapporte, dans son édition du 8 janvier, que des travaux de scientifiques mettent en évidence des effets bénéfiques des ondes de téléphonie mobile sur la maladie d’ Alzheimer chez les souris. Une actualité qu’il faut cependant remettre en perspective : d’autres études avaient auparavant montré, qu’à l’inverse, les ondes pouvaient contribuer au déclenchement de la maladie.

L’étude citée par Le Monde a été menée par une équipe de chercheurs de l’université de Floride du Sud (Etats-Unis), de l’université médicale de Saitama (Japon) et de l’université médicale de Dalian (Chine) et a été publiée le 6 janvier dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Le Monde indique que selon le rapport des chercheurs, une exposition à long terme des souris à un champ électromagnétique similaire à celui d’un téléphone mobile (918 MHz ; 0,25 W/kg) entraîne un bénéfice préventif et même curatif sur la maladie d’Alzheimer. Les auteurs sont très prudents quant à toute extrapolation des résultats aux humains.

Une étude moins récente (2003) conduite par des chercheurs suédois, et rapportée cette fois par la BBC, faisait état de dommages créés, par les champs électromagnétiques des mobiles sur les régions du cerveau des rats liées à la mémoire, à l’apprentissage, et au mouvement. Les chercheurs, le Professeur Leif Salford et ses collègues de la Lund University à Malmö (Suède) sugggèrent, également avec prudence, une influence possible sur l’apparition des premiers symptômes de la maladie D’Alzheimer, mais précise que : « nous avons de bonnes raisons de croire que ce qui apparaît dans le cerveau des rats peut apparaître dans le cerveau humain ».

De ces études, parmi d’autres (1), il ressort, mais ce n’est pas nouveau, que l’influence des rayonnements électromagnétiques sur le cerveau et de manière générale sur les tissus vivants, est avérée. Maintenant, les deux études citées ici ne sont pas nécessairement en contradiction. Notre lecteur sait que la radioactivité est à la fois à l’origine de cancers, et utilisée en radiothérapie ; qu’un peu de rayonnement ultra-violet est nécessaire à la vie, mais que trop l’éliminerait ; que les mortels rayons X sont, à dose convenable, un outil formidable de la médecine. On pourrait citer des dizaines d’exemple de ce type. Tout est question de dose, de forme d’onde, de durée, de durée d’exposition, de durée d’observation, de protocole. Le problème, c’est que l’espace public n’est pas un laboratoire.

(1) Voir le rapport Bioinitiative (synthèse en français). Voir également l’ouvrage d’Etienne Cendrier, Téléphonie mobile, vers un scandale sanitaire  ?  

Source :  http://www.ddmagazine.com/201001091649/Actualites-du-developpement-durable/Telephonie-mobile-et-Alzheimer-deux-sons-de-cloches.html

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