Sainte-Foy de Peyrolières. Antennes téléphoniques sur le château d’eau : le ton monte
La contestation monte d’un cran à Sainte-Foy de Peyrolières au sujet du projet d’installation de trois antennes de téléphonie mobile du groupe Orange. Elles seraient fixées contre le château d’eau, au centre du village ; à moins de 200 mètres des écoles. Un collectif de riverains et de parents d’élèves s’est créé, a fait circuler une pétition qui « pour l ‘heure a obtenu 300 signatures » nous apprend Nadine Kircher, porte-parole de ce mouvement .
Le collectif ne comprend pas la position du maire François Vives. « Jusque fin décembre -nous l’avons rencontré à plusieurs reprises dont le 21 novembre- nous avions le sentiment qu’il partageait notre préoccupation ; d’autant qu’une décision des élus avait gelé le projet » affirme le collectif (1).
Le 11 janvier, le maire a reçu de nouveau les membres du collectif avec un représentant d’Orange. « Le ton s’est modifié. Nous ne sommes plus dans le compromis. Ce représentant nous a expliqué que les antennes ne pouvaient pas être installées ailleurs que sur l’ouvrage et que le maire soutenait ce projet ».
D’où l’inquiétude et la colère du collectif qui a décidé de passer à l’action. Il mobilise la population à se réunir à la mairie samedi 23 janvier à 11 heures pour «faire pression sur le maire afin d’obtenir une réunion publique sur ce dossier.».
(1) Le château d’eau est propriété du syndicat des eaux des coteaux du Touch.
Le projet Orange
Le projet Orange consiste :à la pose de trois antennes fixées contre le château d’eau ; elles sont peintes de couleurs identique à l’ouvrage; à la création d’une zone technique de 5 m2 à l’arrière du château d’eau.
Les ingénieurs d’Orange ont argumenté qu ‘il n’existait aucun risque. Ils ont justifié le choix du château d ‘eau comme le plus performant afin d’assurer le maillage complet de la couverture en GSM sur la commune et de fournir le service UMTS (visiophonie, video, télévision, internet haut débit sur mobile) au public. Les antennes orange ne peuvent être installées sur le pylône SFR existant car il y aurait des problèmes d’interférences. Le représentant de l’opérateur a expliqué que les antennes du projet ne sont pas plus puissantes que celles installées au centre ville. « Des arguments peu convaincants » estime le collectif.