Bientôt de la radioactivité dans nos objets de consommation ?

rue89_logo-copie-1.gif   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 08/01/2010 | 20H17

L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.

C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.

 

Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.

Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.

Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.

Photo : radioactivitéLa Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.

Avis défavorable de l’Autorité de sûreté

L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.

Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :

« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »

Mais désormais, le plomb et les gravats issus du démantèlement de centrales nucléaires pourraient aussi être réutilisés dans des matériaux de construction, à grande échelle, craint la Criirad.

L’association n’est pas opposée à des dérogations :

« A condition qu’elles soient très restrictives et justifiées par des motifs de sécurité. Par exemple les pacemakers : il faut des sources radioactives, mais c’est mieux que des piles, donc ça se justifie, et c’est traçable… »

L’arrêté précise certes que « l’exposition aux rayonnements ionisants sera maintenue au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre ».

Mais l’assouplissement des règles de sécurité a de quoi étonner. D’autant plus que cet arrêté a reçu un avis défavorable de l’Autorité de sûreté ucléaire (ASN), instance qui n’est que consultative et qui avait justifié son avis, notamment, par :

  • « la position de la France en matière de gestion des déchets nucléaires, fondée sur un principe d’absence de seuils de libération des radionucléides »
  • « l’application du principe de justification (…) qui doit inciter, autant que possible, les industriels à rechercher des méthodes de substitution et de nouvelles technologies permettant de réduire le recours aux rayonnements ionisants »

Les industriels du ciment, très intéressés

Aucune dérogation n’a été accordée pour l’instant, et « l’idée n’est pas de pousser les dérogations », jure le ministère de l’Environnement.

N’empêche, l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée d’accorder les dérogations, sait que les industriels sont demandeurs.

David Landier, directeur des activités industrielles et du transport à l’ASN :

« On a eu es contacts officieux, par exemple en vue de faire du ciment bombardé par des neutrons, car la radioactivité permet un dosage très fin du ciment, ou pour le déminage ou la détection de bagages. Il est probable que des demandes officielles nous parviendront prochainement. »

L’Autorité de sûreté jure qu’elle évitera la banalisation des dérogations et dira toujours qu’« il vaut mieux préférer une méthode n’utilisant pas de rayonnements ionisants si elle existe pour produire ce bien. »

Et les déchets nucléaires, seront-ils « valorisables » ?

Pour Corinne Castagnier de la Criirad, le pire est à craindre avec le démantèlement à venir des centrales nucléaires, dont nombre de matériaux pourraient être jugés « valorisables », donc pas considérés comme des déchets au sens de la loi de 2006 sur les déchets radioactifs :

« Normalement, c’est l’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) qui s’occupe du devenir des déchets, y compris ceux qui sont dits faiblement radioactifs, comme les gravats, les métaux…

Nous craignons que ce qui est valorisable ne soit plus considéré comme déchet au sens de la loi de 2006, et que cela ouvre la porte à l’exposition d’un grand nombre de personnes à une radioactivité non naturelle. A faibles doses, le risque est faible mais pas nul. »

L’Autorité jure qu’elle sera « transparente » et s’opposera à l’introduction de déchets nucléaires dans des objets de consommation ou de construction. La Criirad juge au contraire que :

« Lorsqu’une centrale sera démantelée, des tonnes de plomb légèrement radioactif ou des gravats pourront être utilisés sur le domaine public, parce que valorisable. »

Une pétition contre le recyclage de déchets nucléaires dans le domaine public devrait bientôt être mise en ligne… sauf si, lundi, les ministères reculent ou que le Conseil d’Etat retoque l’arrêté.

Source :   

http://www.rue89.com/planete89/2010/01/08/bientot-de-la-radioactivite-dans-nos-objets-de-consommation-132571


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Mais au fait que s’était-il passé en 1999 ?  Saint Gobain n’avait-il pas rajouté des déchets radioactifs dans la laine de verre ?.

Quelques liens sur cette information:

http://www.medecines-douces.com/impatient/255avr99/laine.htm

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/fibre_radioac.html

http://www.bastamag.net/spip.php?article835 

http://www.securiteconso.org/article316.html


Petit commentaire.

Contaminer plus pour gagner plus voilà une idée qui fait son chemin et qui malgré les déconvenues de Saint Gobain est toujours d’actualité. Les produits entrant dans la construction sont nombreux et si chacun d’eux doit voir sa radioactivitée augmentée sous couvert de la loi, alors qu’en sera-t-il de la radioactivité mesurée globalement au final. Nous sommes en 2010 et pour 70% des cancers  la cause n’est pas identifiée mais largement attribuée à l’environnement. Il est peut-être encore temps d’appliquer une véritable politique de santé publique, même si nos industriels verront leurs gains légèrement amputés par le retraitement des déchets radioactifs ou autre. 

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Paris: étude sur les micro-antennes relais

lefigaro.fr.gif   AFP 06/01/2010 | Mise à jour : 16:19

Bertrand Delanoë a annoncé aujourd’hui, lors de ses voeux au conseil de paris, le lancement d’une étude de faisabilité pour déployer dans la capitale un réseau de micro-antennes relais de proximité, qui pourraient s’avérer moins nocives pour la santé car moins puissantes.

« J’ai demandé à Anne Hidalgo (maire-adjointe à l’urbanisme), Denis Baupin (environnement) et Jean-Louis Missika (recherche et université), d’entreprendre un travail car je veux que nous battissions un projet de micro antennes à très faible intensité », a annoncé le maire PS.

Il a voulu que ce travail soit élaboré « en liaison avec les opérateurs et les associations »: « Il y a des inquiétudes, des peurs, des ignorances, en tout cas il faut des précautions. Je veux la modernité et la protection de la santé des parisiens », a ajouté Bertrand Delanoë.

Selon la mairie de Paris, cette initiative consiste à déployer un réseau de micros antennes relais « à très faible puissance d’émission qui pourrait, avec l’accord des opérateurs, se substituer progressivement aux anciennes antennes relais de plus grande taille et de plus forte puissance ».

Des risques de nocivité « réduits »

Ces nouvelles antennes mesurent environ 30 cm de haut et ont un volume égal à une bouteille de 2 litres. « La plus forte capillarité rendue possible par ce réseau d’antennes permettrait une forte réduction de la puissance d’émission des téléphones portables vers l’antenne, réduisant les risques de nocivité pour les usagers », a ajouté la mairie.

Actuellement, plus de 2.000 antennes sont installées à Paris. Chaque opérateur dispose de son réseau, soit une moyenne de 700 antennes par opérateur. La ville de Paris gère 200 points sur ses bâtiments municipaux.

Fin août 2009, l’opérateur de téléphonie mobile Orange s’était vu interdire par la justice l’installation d’une antenne-relais sur le toit d’un immeuble du XIIIème arrondissement de Paris, à la grande satisfaction des associations qui luttent contre leur prolifération.

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/06/01011-20100106FILWWW00640-paris-une-etude-sur-les-micro-antennes.php

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Argelès Les antennes de téléphonie mobile ont été transférées au mas Reig

id-pendant.gif   Edition du 05 01 2010

© L'independant

BANYULS-SUR-MER
Depuis juillet 2005 et après confirmation en juillet 2007 suite à l’assemblée générale des bâtiments A 7 et A 8, la société Bouygues était informée que le contrat de bail pour la station relais de téléphone mobile, installé illégalement en 1999 sur le toit terrasse des Roches blanches, ne serait pas renouvelé fin 2009. Les raisons du non-renouvellement du bail par les copropriétaires des terrasses concernées sont les risques de trouble à la santé à cause de l’exposition au rayonnement des ondes électromagnétiques provoquées par les antennes relais. Une note des résidents

adressée aux candidats lors des dernières élections municipales indiquait « qu’aucune information n’a pu être obtenue de l’opérateur sur le matériel installé, ni sur la puissance du rayonnement ». Aussi, plusieurs actions ont été menées par les résidents. Elles ont finalement abouti à la suppression de ces installations en 2009. Aujourd’hui, les antennes Bouygues ont déménagé du toit terrasse des Roches blanches et ont trouvé un nouveau lieu d’implantation sur les hauteurs du mas Reig. « Après dix ans d’un bail juridiquement illégal, un conflit de cinq ans avec Bouygues Télécom, trois ans avec le syndic, les résidents concernés des Roches blanches ont le plaisir d’informer du déménagement définitif de la station d’émission de téléphonie mobile installée sur leur terrasse, précise un communiqué des résidents . Toutefois le problème de la pollution électromagnétique n’est pas résolu, mais déplacé ». Une recommandation qui s’adresse aux personnes concernées par la nouvelle implantation des stations relais de téléphonie mobile.
R. J.

Source : http://www.lindependant.com/articles/2010-01-05/les-antennes-de-telephonie-mobile-ont-ete-transferees-au-mas-reig-105418.php

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Montauban. Le dossier de l’antenne relais du centre- ville devant le TGI le 9 février

  • Post category:Justice
LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 05/01/2010 12:22 | LaDepeche.fr

Le 31 décembre dernier, le juge des référés du tribunal de Montauban a rendu son jugement dans le dossier concernant la possible implantation d’une antenne relais sur le toit d’un immeuble situé rue de la République, face à la librairie Deloche.

Un jugement qui met notamment en avant le fait, qu’à ce jour, il n’est pas prouvé de manière explicite que cette installation est nocive pour la population alentour, que les preuves matérielles de cette nocivité supposée n’ont jamais été rapportées de manière formelle et que les plaignants (trois commerçants proches del’immeuble choisi dont la famille Deloche à l’origine de cette procédure) n’ont pu rapporter la preuve que cette installation grèvera la valeur de leurs biens propres.Mais ce dossier va, très rapidement, connaître un nouvel épisode devant le TGI de Montauban, mardi 9 février, à partir de 9 heures. Cette fois, on statuera sur le fond, chose qui n’avait pu être faite devant le juge des référés il y a quelques jours de cela.Me Jean-François Morel, avocat des plaignants, avait conclu dans son assignation en référé au mois de septembre dernier en demandant à ce que les différentes parties soient renvoyées devant le TGI le plus rapidement possible afin « qu’il soit statué au fond sur le mérite de leurs prétentions conformément à l’article 811 du code de procédure civile. » C’est fait…

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/05/748885-Montauban-le-dossier-de-l-antenne-relais-du-centre-ville-devant-le-TGI-le-9-fevrier.html

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Académique-mac – Le Canard Enchaîné – 23/12/2009

Académique-mac - Le Canard Enchaîné - 23/12/2009robin-copie-1.jpg

Quand les académiciens montent au créneau, ils aiment chausser leurs gros sabots.

Voilà deux mois, l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) publie un rapport remarqué de 500 pages sur la téléphonie mobile, dans lequel il est dit, entre autres, que onze études montrant que les radiofréquences ont un effet biologique ont beau être minoritaires (86 autres ne montrent rien), elles sont imparables.
A la suite de ce rapport, l’agence publie un avis recommandant de « réduire les expositions » du public.

Et voilà que, ce jeudi 17, des représentants des académie des sciences, des technologies et de médecine convoquent une conférence de presse au cours de laquelle ils passent l’avis de l’Afsset au lance-flammes ; selon eux, le directeur de cet organisme aurait dû insister sur « l’aspect rassurant » du rapport au lieu « d’augmenter l’inquiétude » du populo.
Bref, il aurait mieux fait de passer sous silence les onze études inquiétantes.
Ca, c’est de la vraie science académique !

Le plus drôle est que sur les six experts qui veulent à tout prix nous rassurer, outre José Alain Sahel, un ophtalmologue, Pierre-Etienne Bost, un chercheur qui a travaillé chez Rhodia et Rhône Poulenc, Alim-Louis Benabid, qui travaille à Clinatec, la clinique expérimentale du CEA à Grenoble (sur le traitement de la maladie de Parkinson par implantation d’électrodes dans le cerveau), Raymond Ardaillou, prof de médecine honoraire, on trouve André Aurengo, ancien membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom, et Roland Masse, membre actuel du conseil scientifique du même Bouygues Télécom.
Ca, c’est de l’expertise indépendante ! Impartiale ! Et tellement rassurante…

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Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, contre les antennes-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives
Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives

Catherine Grèze, députée verte européenne, nous communique :

« En tant que députée européenne, je souhaite faire part de mon opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage, par ailleurs déjà couvertes par un réseau performant. En outre, ces deux antennes se trouveraient, après implantation, à environ 500 à 600 m l’une de l’autre, sur le même site. Déjà mobilisée contre ce type de projets dans le passé, notamment contre l’antenne de Bonhoure à Toulouse, je serai aux côtés des riverains dans leur lutte pour le respect de leurs droits, de leur santé.

La manière dont ce projet a été décidé révèle un total manque de transparence notamment à travers la désinformation totale des riverains. De même, on ne peut que regretter le déséquilibre entre les opérateurs, qui ont aujourd’hui tous les droits, et les riverains.

La technologie de la téléphonie mobile a été développée en fonction d’intérêts exclusivement économiques, sans réelle considération des conséquences sanitaires. Or, les experts indépendants démontrent aujourd’hui la nocivité d’une trop forte exposition à des ondes électromagnétiques. Les normes actuellement en vigueur apparaissent alors comme particulièrement laxistes et il est de notre devoir de faire appliquer le principe constitutionnel de précaution.

Au niveau communautaire, le Parlement européen a décidé d’adopter en avril dernier un rapport de la députée Frédérique Ries sur les effets pour la santé des champs électromagnétiques. L’objectif de ce rapport est de limiter dans l’ensemble de l’Europe les champs électriques, le seuil conseillé devant être désormais proche des 3 volts par mètre, une valeur déjà appliquée dans neuf pays membres, dont la Grèce, la Pologne ou encore la Belgique. Les autres pays de l’Union ont une limite actuelle de 40 volts par mètre. À travers ce rapport, le Parlement européen invite donc les pouvoirs publics nationaux à adopter l’approche la plus prudente en ce qui concerne ce type de projets.

Je soutiens donc la mobilisation des riverains d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage ainsi que de l’ensemble des citoyens convaincus de l’inutilité et de la nocivité de ce type d’installation. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748157-Aigrefeuille-Catherine-Greze-deputee-europeenne-contre-les-antennes-relais.html

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Les opposants ne resteront pas les bras croisés

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:48 | Nathalie Dijols

Rignac. Un an après le lancement de la pétition contre l’antenne-relais de téléphonie, la situation n’a pas évolué.

Depuis plusieurs années, une polémique enfle sur les risques et effets de l’implantation de l’antenne-relais de Rignac, qui sert à faire transiter les ondes électromagnétiques des téléphones portables. Celle-ci est située route de Rodez, proche de l’école et des habitations.

Cette polémique a atteint son apogée, il y a tout juste un an avec la création d’une association baptisée Antenne-relais, santé publique de Rignac. Les membres de l’association ont alors lancé une pétition demandant aux élus locaux de tout mettre en œuvre pour obtenir le déplacement de ce pylône de téléphonie mobile à plus de 400 mètres de toute habitation, école et maison de retraite. Cette pétition a recueilli pas moins de 850 signatures. Malgré cette adhésion massive et le soutien semble-t-il des élus locaux dans cet épineux dossier, la situation n’a guère évolué à l’heure d’aujourd’hui. En outre, les membres de l’association demandent qu’une réglementation communale de ces installations soit effectuée avec consultation de la population avant toute décision finale.

Remise en question du permis de construire

De l’avis du maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, la patience est de mise. « Nous avons contacté à maintes reprises France Télécom-Orange afin de les contraindre à décaler l’antenne. Mais ils refusent catégoriquement d’assouvir notre souhait et nous répondent qu’ils sont dans les clous et que cette implantation est parfaitement légale », indique-t-il. Cette réponse est loin de satisfaire les membres de l’association qui aspirent à une reconsidération du permis de construire et de l’arrêté municipal. France Télécom-Orange a été, selon eux, très persuasif pour obtenir en 1985 le permis de construire, 9 jours après son dépôt en mairie. Qui plus est, un arrêté municipal a été pris en 1997, par l’adjoint délégué, autorisant le remplacement du pylône par un de 36 mètres de haut.

Malgré la souplesse de la législation actuelle et un certain laxisme des hautes autorités, les signataires de la pétition comptent bien faire valoir le principe de précaution dans cette affaire. De leur point de vue, l’une des principales préoccupations des élus devrait être la santé de leurs concitoyens et ils ont la ferme intention de ne pas rester les bras croisés et de passer à l’offensive si rien n’est proposé.

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748203-Les-opposants-ne-resteront-pas-les-bras-croises.html

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