Bordeaux. Herbicide toxique : la justice ordonne l’indemnisation

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 12/03/2010 08:43 | LaDepeche.fr

La Cour d’appel a donné raison à cet agriculteur intoxiqué qui se battait contre les assurances agricoles.

AGRICULTEUR

« Ce que j’attends aujourd’hui ? Que Monsanto prenne sa part de responsabilités. Et également que le grand public, qui nous accuse si souvent d’être les pollueurs, comprenne que nous sommes les premières victimes. »

Paul François vient d’obtenir une victoire devant les tribunaux. La Cour d’appel de Bordeaux vient de lui accorder une prise en charge au titre de la législation sur les accidents du travail à la suite de malaises provoqués par un herbicide. « Cette jurisprudence n’a pas de précédent en Cour d’appel et ouvre la voie de l’indemnisation professionnelle à d’autres agriculteurs victimes d’intoxications dans des conditions comparables » estime l’avocat toulousain Olivier Passera.

Tout commence pour Paul François le 27 avril 2004. Cet agriculteur de Bernac, en Charente, vient de désherber son maïs avec du Lasso, un produit fabriqué par la firme Monsanto. Avant de ranger son matériel, il vérifie l’état du pulvérisateur. Et par mégarde, il inhale une forte bouffée. Immédiatement, il court se rincer le visage, selon la procédure…

Cela ne suffira pas. Très vite, il va avoir des nausées. Puis des maux de tête. Puis des crachats de sang. Dans les jours qui suivent, il bégaye. Et puis surtout, il est victime d’absence. Des « trous » dangereux, car ils surviennent sans prévenir. Par exemple, lorsqu’il est au volant de son tracteur.

Commence alors pour lui un véritable marathon médical. Médecin de famille, service des urgences, centre antipoison, médecin du travail, puis les spécialistes, les psychiatres, les neurologues, les toxicochimistes… Car les crises se répètent dans le temps. Elles surviennent même à l’hôpital. Mais l’intoxication est tellement sournoise et complexe que même un docteur House y aurait perdu son latin. Ce parcours du combattant des couloirs d’hôpital a son parallèle dans les prétoires. Car si dans un premier temps, l’assurance accident des exploitants agricoles a pris en charge les troubles de Paul, elle la refuse, sept mois plus tard. Elle estime qu’il ne peut plus y avoir de lien de cause à effet entre l’inhalation du produit et les nouvelles rechutes. Le tribunal des affaires de la sécurité sociale, après trois expertises, a donné raison à Paul. La cour d’Appel de Bordeaux a donc rejeté l’appel de l’assurance agricole. Elle s’est notamment appuyée sur les expertises de Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux.

Le Lasso a été interdit en Grande Bretagne dès 1992. Il a fallu attendre 2007 pour qu’il le soit en France. « Ce qui n’est pas sans rappeler des drames sanitaires comme celui de l’amiante totalement interdit en France seulement en 1997, bien après son voisin d’outre-Manche » observe Me Olivier Passera. D’autres agriculteurs ont subi les mêmes dommages et poursuivent le même combat, notamment dans le Grand Sud. Où l’on a désherbé pendant des années des milliers d’hectares de maïs…

Dominique Delpiroux

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/12/795568-Bordeaux-Herbicide-toxique-la-justice-ordonne-l-indemnisation.html

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Modification du protocole de mesures des champs électromagnétiques : Le Grenelle des ondes fait un cadeau de 5 millions d’euros aux opérateurs !

PRIARTEM.jpg   8 mars 2010par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse

Paris, le 8 mars 2010 : Dans le cadre du suivi du « Grenelle des ondes » un groupe de travail chargé de réfléchir à la définition d’un nouveau protocole de mesures des champs électromagnétiques se réunira le 8 mars. Priartèm et Agir pour l’Environnement s’inquiètent des principales orientations annoncées.

Jusqu’à présent, les mesures de champs électromagnétiques s’effectuaient selon un protocole mis en place par l’ANFr. L’Évolution des applications technologiques – développement du WiFi et du Wimax, notamment – nécessitait qu’y soient apportées un certain nombre de modifications. Mais sous prétexte de toilettage, le groupe de travail s’apprête à entériner des choix qui sont en rupture avec la logique de l’exposition maximale et qui constituent un véritable recul. A ce jour, les bureaux de contrôle effectuent une mesure reposant sur deux instruments : la sonde à large bande et un analyseur de spectre. Ces deux outils permettent de connaître l’exposition globale aux ondes Électromagnétiques à l’instant T et dans un second temps de connaître la contribution de la téléphonie mobile, extrapolée à son maximum.

Selon les orientations privilégiées au sein du groupe de travail, les bureaux de contrôle auront la possibilité d’effectuer des mesures simplifiées ne reposant plus que sur la mesure à l’instant T. Ces mesures seront effectuées avec une sonde à large bande, sans les extrapolations qui permettent de connaître l’exposition maximale. Pire, la contribution de la téléphonie mobile ne sera même plus connue avec précision. Seuls les lieux exposés à plus de 6 volts par mètre (représentant moins de 5% des mesures effectuées) pourraient faire l’objet d’une mesure approfondie.

Dans les faits, l’opérateur pourra ainsi procéder à des mesures simplifiées aux heures creuses, en espérant ainsi minorer les niveaux d’exposition des riverains d’antennes relais. Collatéralement, cette modification du protocole de mesures permettra aux opérateurs de réduire le coût des milliers de mesures effectuées chaque année, gain financier que les associations estiment, sur la base des programmes de mesures déjà réalisés, à environ 5 millions d’euros par an ! Une fois encore, une mesure technique va avoir pour double conséquence de limiter l’accès à une information sincère tout en permettant aux opérateurs de faire des économies substantielles.

Le seuil de 6 V/m retenu par le groupe de travail correspond au niveau qu’un certain Martin Bouygues avait suggéré il y a déjà quelques mois, comme nouvelle norme d’exposition. Si les opérateurs tiennent tant à cette valeur de 6 V/m, c’est qu’elle présente plusieurs avantages : elle est nettement inférieure aux 41, 58 et 61 V/m réglementaires actuels, laissant donc à penser que les opérateurs feraient preuve de bonne volonté… Or, cette valeur ne leur pose pas de problèmes technologiques puisqu’elle ne concernerait que moins de 5% des mesures actuelles ; elle peut être facilement confondue, pour qui n’est pas tr ès informé, avec la valeur de 0,6 V /m que les associations revendiquent. Il présente un gros inconvénient pour les riverains : elle ne les protège pas des risques potentiels. Les opérateurs font ainsi d’une pierre trois coups : gains substantiels ; rupture avec la notion d’exposition maximale ; reconnaissance de la valeur de 6 V/m qui s’imposerait ainsi subrepticement comme nouvelle valeur normative.

Agir pour l’Environnement et Priartèm dénoncent ces orientations, fortement préjudiciables aux riverains, et s’inquiètent de voir qu’au fil des mois et de la multiplication des groupes de travail, le Grenelle des ondes, au-delà d’être une simple opération de communication, créée pour désamorcer la crise, s’apparente à un outil con çu pour mieux protéger les intérêts de la téléphonie mobile.

- Janine LE CALVEZ – Priartèm : Tel. 01 42 47 81 54

- Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement Tel. 01.40.31.02.99

 

Source :  http://www.priartem.fr/Modification-du-protocole-de.html

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Colloque : Maladies de l’Hypersensibilité : du déni à l’action

contaminations-chimiques.info    mercredi 10 mars 2010 Par Denis Lebioda

Le Réseau Environnement Santé (RES) organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l’hypersensibilité.
C’est à Paris, le 21 avril 2010…

Le RES organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l’hypersensibilité.

Les pathologies de l’hypersensibilité liées aux substances chimiques et/ou aux champs électromagnétiques (hypersensibilité chimique multiple (MCS), électro-sensibilité, syndrome de fatigue chronique (CFS), fibromyalgie…) sont actuellement encore largement ignorées des professionnels de santé et des institutions.

La plupart du temps, elles sont considérées comme relevant de problèmes individuels purement psychologiques.

Or, si les mécanismes et la caractérisation clinique ne sont pas encore totalement clairement établis, la réalité de ces pathologies apparaît pourtant indiscutable au vu de l’avancée des connaissances scientifiques et surtout du nombre de personnes de plus en grand qui en sont atteintes dans plusieurs pays.
En savoir plus sur les objectifs de cette journée en accédant au site :   http://www.contaminations-chimiques.info/?2010/03/10/715-colloque-maladies-de-l-hypersensibilite-du-deni-a-laction

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Carmaux. Catherine Grèzes, députée européenne rencontre les Carmausins

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 11/03/2010 09:24 | J.L.G.

Jean-Pierre Izard,Catherine Grèze et Guillaume Cros ont rencontré les carmausins. Photo DDM,J-L.G

A l’occasion de sa venue à Carmaux, Catherine Grèze a rencontré les collectifs de lutte contre les antennes relais. «Il faut appliquer le principe de précaution en remplaçant les antennes de forte puissance par des antennes plus nombreuses de faible puissance», a-t-elle précisé.

Sur le plan européen, l’élue rappelait que le Parlement avait voté une résolution pour le respect d’un seuil à 3 volts «Insuffisant mais c’est déjà une avancée». Fustigeant le Conseil d’Etat elle concluait : «Qui casse les arrêtés municipaux qui tentent de limiter les niveaux d’exposition»?

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/11/794311-Carmaux-Catherine-Grezes-deputee-europeenne-rencontre-les-Carmausins.html

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SUR FRANCE 3 le jeudi 11 mars à partir de 22h15 émission "Ce soir ou jamais" avec la participation d’Etienne CENDRIER.

  • Post category:Information
– “CE SOIR OU JAMAIS” émission présentée par Frédéric TADDEI avec la participation en direct d’Etienne CENDRIER Porte-parole national de l’Association Nationale Robin des Toits.

– Le samedi 20 Mars sur  FRANCE 5 à 19 heures voir l’émission “REVU ET CORRIGE”  animée par Paul AMAR avec la participation d’Etienne CENDRIER Porte-parole national de l’Association Nationale Robin des Toits et Jean-Marie DANJOU, Délégué Général de l’AFOM.

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Saint-Bruno-de-Montarville : De mystérieux cancers

  • Post category:Non classé
RADIO-CANADA   Mise à jour le lundi 8 mars 2010 à 18 h 44

La rue Bourassa à Saint-Bruno-de-Montarville
La rue Bourassa à Saint-Bruno-de-Montarville.

La ville de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, est aux prises avec un étrange phénomène que personne n’arrive à comprendre ou à expliquer à l’heure actuelle. D’actuels et d’anciens résidents de la rue Bourassa, non loin de la jonction entre l’autoroute 30 et le boulevard Clairevue, souffrent de cancers en série.

Benoît Barbeau a résidé sur la rue Bourassa de 1971 à 1981. Tout comme sa mère, il combat actuellement un cancer du cerveau. Son père, lui, est atteint d’un cancer des tissus mous. « On est trois dans ma famille, […] trois dans une autre famille. Il y a d’autres familles où ils sont trois, il y en a qui sont deux. Si on cumule tout ça, on a peut-être une quinzaine de personnes seulement de ceux que moi je connais », indique-t-il.

Chez les Lorrain, d’anciens voisins de la famille Barbeau, le cancer a aussi frappé de façon étonnante. « Sur quatre quand nous étions à Saint-Bruno, il y en a trois qui ont fait un cancer. Mon fils a fait un cancer du testicule, mon épouse est décédée du cancer du poumon il y a 15 ans et moi j’ai eu un cancer de la prostate en 2000 », explique Gilbert Lorrain.

La situation est la même pour Luc Théroux, qui a grandi sur la rue Bourassa, et dont de nombreux proches ont combattu la maladie.

Des questions sans réponse

Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les résidents pour expliquer ces nombreux cas de cancer. Certains d’entre eux montrent du doigt les pylônes qui sont situés à proximité de la rue Bourassa et le champ magnétique qu’ils dégagent.

« Que ce soit dans le sol, que ce soit dans l’eau ou peu importe, on n’a pas ces détails. Par contre, on les voit les lignes. Alors, on se dit : “Est-ce que ça peut être ça ou non?” On se pose de sérieuses questions », affirme Benoît Barbeau.

Stéphane Bélainski, qui est technicien en hygiène électromagnétique pour EM3E, a mesuré les champs magnétiques sur la rue Bourassa, où plusieurs maisons sont situées à une distance de 50 à 180 mètres des pylônes. « La majorité de la communauté scientifique s’entend pour dire que si on veut limiter l’exposition sur le bord des lignes de transport, il faudrait rester à 300 mètres de ces lignes. Ici, on est à 50, 60 mètres et à 90 mètres dans la rue. On est vraiment, si on veut, dans le smog électromagnétique de la ligne »

Même si elle n’établit aucun lien de cause à effet, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) calcule qu’habiter aussi près des lignes à haute tension expose à des champs magnétiques de trois à quatre milligauss, soit trois fois plus que ce à quoi la population en général est exposée.

Rien d’alarmant, selon Hydro-Québec

Pour sa part, le Dr Michel Plante, médecin-conseil à Hydro-Québec, estime que ces mesures n’ont rien d’alarmant. « À Hydro-Québec, on a des travailleurs qui passent leur vie à travailler à des niveaux de champ qui sont en moyenne 10 à 15 fois plus élevés, parfois 1000 fois plus élevés que ce qu’on a en milieu résidentiel. Si on avait le moindre doute qu’il y ait un problème sur la santé, on serait les premiers à vouloir le savoir et l’identifier », assure-t-il.

L’INSPQ rappelle d’ailleurs que d’après de nombreuses études, dont une analyse récente de l’Organisation mondiale de la santé, on ne peut établir de liens directs entre les champs électromagnétiques et les cancers chez l’adulte.

Source : 

http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2010/03/08/003-st-bruno-cancers.shtml

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Bagnoles : une antenne TNT parasite l’aérodrome

logo_ouestfrancefr.png   mardi 09 mars 2010
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Depuis la récente installation d’une importante antenne relais TNT à quelques centaines de mètres de la piste,la délégation territoriale de l’aviation civile a interdit l’accès de l’aérodrome des Bruyères aux avions venant de l’extérieur jusqu’au 25 mai.

En attendant les conclusions d’une enquête de l’aviation civile, l’aérodrome des Bruyères n’est plus ouvert aux usagers extérieurs jusqu’au 25 mai. En cause : l’installation récente d’une antenne relais TNT.

L’actualité de la Télévision numérique terrestre (TNT) à Bagnoles-de-l’Orne, c’est une antenne. Deux relais ont poussé en ce début d’année aux abords de la grande surface Super U (route de Couterne). Le premier mât s’étant avéré inefficace, la société en a érigé un second, plus grand, une centaine de mètres plus loin.

Des constructions que l’aéro-club d’Andaines a découvert avec stupeur. L’association gère l’aérodrome des Bruyères, propriété du syndicat mixte de Bagnoles-Couterne et du Pays Fertois. La plus importante des deux antennes relais « se trouverait dans le cône d’envol ou d’atterrissage, explique Bruno Blanchard, chef pilote instructeur de l’aérodrome. C’est-à-dire dans le goulet protégeant la trajectoire de décollage et d’atterrissage ».

« Absence de dialogueet de transparence »

Dans un courrier en date du 25 février adressé au maire de Bagnoles-de-l’Orne René Jambon (également président du syndicat mixte de l’aérodrome), l’aéro-club d’Andaines regrette notamment « l’absence de dialogue et de transparence » dont aurait fait preuve l’élu bagnolais.

L’association indique avoir informé la délégation territoriale de l’aviation civile normande, le 22 février. « Elle n’avait pas été consultée. Par mesure de protection immédiate, elle a restreint l’accès de la piste aux seuls usagers basés à l’aérodrome des Bruyères. Nous ne pouvons plus recevoir les avions venant d’ailleurs jusqu’au 25 mai ». Les trois premières manifestations de l’aéro-club d’Andaines (prévues les 1er, 18 et 21-23 mai) sont « gelées », se plaint la présidente Chantal Leudière.

Une situation de blocage dénoncée ce week-end par Daniel Miette, président de la communauté de communes du Pays fertois. « Le syndicat mixte n’a pas été concerté. J’ai demandé une réunion au président René Jambon qui m’a opposé un refus. On est en train de tuer l’aérodrome ».

L’élu de la station thermale se défend. « Je ne mélange pas mes deux casquettes. En tant que maire, j’ai reçu une demande de permis de construire le 16 décembre (2009) à laquelle je devais répondre d’ici le 16 janvier. Aucune servitude opposable n’ayant été relevée par les services compétents, je devais délivrer ce permis ».

« Pas de cône d’envol répertorié »

Et René Jambon de contre attaquer : « l’aérodrome ne possède pas de cône d’envol répertorié. C’était au syndicat mixte de l’aérodrome de se protéger en amont par la demande d’une reconnaissance de servitude opposable auprès des services responsables ». René Jambon vise Daniel Miette auquel il a succédé à la tête du syndicat mixte en juillet 2008. Le Bagnolais affirme aussi que « M. Miette a aussi oublié de renouveler la convention entre le syndicat de l’aérodrome et l’aviation civile, à tel point que notre convention actuelle est obsolète. Donc l’aéro-club avec lequel nous avons un traité de sous gestion n’est même plus légal… »

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Quint-Fonsegrives. Téléphonie mobile : «Se garder de toute polémique politicienne»

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 09/03/2010 03:52 | LaDepeche.fr

Alain Fillola, maire de Balma, revient à nouveau sur le projet d’antenne de téléphonie mobile de Bouygues, qui suscite la polémique : « A la lecture du communiqué de l’opposition municipale, de nouvelles précisions s’imposent. Affirmer qu’un maire est autorisé à empêcher l’installation d’une telle antenne relais sur un terrain privé procède au mieux d’imprécisions coupables sur une question aussi sensible, au pire de mensonges par omission… J’appelle donc les élus UMP à se garder de toute polémique politicienne. Se mobiliser contre l’implantation d’une antenne relais oui, mais un sujet aussi complexe, tant technique que juridique, oblige à bien peser les arguments…

Le maire de de Pertuis avait pris un arrêté limitant le périmètre d’implantation d’antennes relais.Il a été annulé par la cour administrative d’appel de Marseille, le 11 septembre 2006. Le maire de Port de Bouc avait voulu interdire les antennes relais dans un rayon de 300 mètres autour des sites sensibles. Le conseil d’Etat, par un arrêt du 2 juillet 2008, a cassé cet arrêté municipal. Ces décisions font jurisprudence et s’imposent à nous.

Le représentant du groupe UMP avait tout loisir d’interroger la députée-maire de Montauban, dont il est proche… Confrontée au même problème, son adjointe au développement durable avance une argumentation identique à la nôtre dans La Dépêche du 9 septembre 2009 : « Nous sommes sur un domaine privé. Des précédents ont clairement démontré que le maire ne peut interdire de façon générale et absolue des implantations d’antennes de téléphonie. Sinon, il est en contradiction avec les articles du code général des collectivités territoriales. »

Le débat public exige plus de sérieux sous peine de verser dans la démagogie… Une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée Nationale. Elle vise à « pallier l’insuffisance de la réglementation et à appliquer le principe de précaution aux activités de télécommunication. » L’UMP, largement majoritaire à l’Assemblée Nationale, n’a qu’à prendre ses responsabilités et voter un cadre réglementaire qui permettra aux maires de gérer plus facilement ce type de problèmes…»

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/09/792705-Quint-Fonsegrives-Telephonie-mobile-Se-garder-de-toute-polemique-politicienne.html

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