Projet d’antenne relais à Auzits : Orange n’arrive pas à convaincre

accueil midilibre.com   Édition du vendredi 26 février 2010

Projet d'antenne relais à Auzits : Orange n'arrive pas à convaincre

IL N’EST PAS qu’en ville ou en zone suburbaine que la question de l’implantation d’antennes relais de téléphonie mobile pose problème et suscite de « légitimes interrogations », notamment en matière de conséquences éventuelles sur la santé ou sur l’environnement. Et pourquoi en serait-il ainsi ?
Le milieu rural participe également de ce mouvement, de cette prise de conscience collective. Pour faire suite à nos informations (voir notre édition du 19 février), des habitants d’Auzits, principalement des riverains, sont venus nombreux – on comptait plus d’une trentaine de personnes, représentant toutes les tranches d’âge – demander des explications et des précisions, tant aux représentants de la municipalité qu’aux techniciens d’Orange. Éric Nieche, responsable territorial Uprso, et

Jean-Paul Dellus, négociateur pour les sites mobiles, ont bien voulu répondre aux nombreuses questions, et notamment à celles portant « sur les avantages de l’implantation d’un relais à l’emplacement prévu » ; emplacement qui, selon leurs dires, « n’entraînera aucune incidence sur la santé tant des personnes que des animaux ». Quant à l’impact sur l’esthétique ou sur l’intégration environnementale, ils ont simplement concédé que ce n’était pas leur « problème ». Ce pylône relais, implanté à la côte 515, avec ses 35 mètres de haut, culminera ainsi à 550 mètres, et arrosera, s’il voit le jour, les deux vallées d’Auzits et de Rulhe.
Bon nombre des participants à cette rencontre n’ont pas été convaincus par « les bonnes paroles » des représentants d’Orange. Ils ont décidé de créer un groupe qui devrait, dans un premier temps, demander au conseil municipal d’organiser une réunion publique où chacun pourra s’exprimer. Interviewé, l’un des opposants indique qu’il n’est pas contre le principe d’une antenne « mais pas à cet emplacement qui dénature le paysage ». En toute transparence, il souhaite que l’on présente au groupe et à toute la population « d’autres propositions compatibles aux exigences de couverture de zones blanches ». Pour être exhaustif, et sans qu’il y ait dans notre esprit, tout au moins, de relation de cause à effet, mais tout simplement parce que la chose fait partie « du débat public auzitain », l’antenne en question devrait être érigée sur une parcelle appartenant au premier adjoint de la commune. Affaire à suivre…
Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/02/26/VILLAGES-Projet-d-39-antenne-relais-a-Auzits-Orange-n-39-arrive-pas-a-convaincre-1126562.php5

Facebooktwitterlinkedinmail

Couverture 3G : les opérateurs vont partager leurs antennes pour tenir leurs engagements

NOUVELOBS.jpg  

Facebooktwitterlinkedinmail

Smartphones émetteurs de radiations : Danger ?

FRANDROID   Catégorie : Actualités Générales // Auteur : Dr Duck
D’après une récente étude de l’Environmental Working Group (EWG), les téléphones récents flirteraient beaucoup trop avec la limite d’émission de radiations.

Les ondes émises par les téléphones sont calculées en watt par kilogramme et représentent un indice appelé DAS, débit d’absorption apécifique, qui correspond au niveau de radio-fréquences que le portable émet lorsque ce dernier est utilisée à pleine puissance.
En France, les mobiles doivent présenter un DAS inférieur à 2 W/kg contre 1,6 W/kg au Etats-Unis.

On remarque, d’après cette étude, que le Blackberry Bold 9700 a un taux de radiations de 1,55 w/kg. Le Motorola Droid (Milestone) est à 1,50 w/kg, suivi du LG Chocolate (1,46 w/kg) et du Nexus One (1,39 w/kg).

On notera également que le HTC Magic possède également un fort taux d’émissions de radiations, évalué à 1,55 w/kg.

Afin de palier ces mauvaises statistiques, la Commission du Développement Durable a demandé aux constructeurs d’indiquer plus clairement le taux d’émission sur leur produits. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) doit également présenter une carte de France où seront identifiables les zones où les antennes-relais émettent le plus d’ondes.

Même si rien n’a été prouvé concernant la dangerosité des ondes émises par les téléphones portables, il faut toutefois s’en préoccuper et c’est aux constructeurs d’agir afin de préserver la santé de leurs clients.

Source  : 

http://www.frandroid.com/11571/smartphones-emetteurs-de-radiations-danger/

Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphonie mobile : Nouvel arrêt de la Cour d’appel de Paris favorable aux associations

  • Post category:Justice
PRIARTEM-copie-1.jpg    25 février 2010par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse :

Les juridictions civiles compétentes pour juger du trouble anormal de voisinage

La Cour d’Appel de Paris a rendu, hier, 24 février, un arrêt qui marque un tournant important dans le versant judiciaire du dossier de la téléphonie mobile.

Elle a déclaré les juridictions civiles compétentes sur la question du trouble anormal de voisinage généré par la présence d’antennes-relais, dans un dossier qui opposait un collectif de riverains et de parents d’élèves de Château-Thierry à l’opérateur Orange. Cette décision inverse une tendance amorcée il y a quelques mois.

Face à des décisions émanant des juridictions civiles de plus en plus souvent favorables aux riverains d’antennes-relais, les opérateurs de téléphonie mobile avaient tenté un « coup » juridique en soulevant l’incompétence des tribunaux civils au bénéfice des juridictions administratives, plus rétives à l’application du principe de précaution dans ce dossier et qui leur sont traditionnellement plus favorables.

En mars 2009, la Cour d’Appel de Paris, dans une affaire qui opposait un opérateur de téléphonie mobile à un collectif de Montfermeil, avait suivi ce raisonnement et renvoyé l’affaire devant les tribunaux administratifs. En se fondant sur cet arrêt, un certain nombre de TGI, se sont, depuis cette date, déclarés incompétents. Pas plus tard qu’hier, la Cour d’Appel d’Angers a jugé dans le même sens.

La Cour d’Appel de Paris est donc revenue, dans l’arrêt d’hier, sur la position qu’elle avait adoptée l’an dernier. Elle a entendu les arguments juridiques de l’avocat des riverains, Maître Christophe Ramognino, avocat de l’association Priartém, et a refusé de suivre les prétentions des opérateurs à restreindre les prérogatives du juge judiciaire dans le domaine essentiel qui est le sien de la défense des libertés individuelles et de la propriété privée.

Cet arrêt capital est une bonne nouvelle pour tous les riverains qui voudraient défendre, devant la justice, leurs conditions de vie et de santé.

Contact presse :

Janine le Calvez : 01 42 47 81 54

Maître Christophe Ramognino : 01 44 09 70 10

Source :  http://www.priartem.fr/Telephonie-mobile-Nouvel-arret-de.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Fusion des agences de sécurité sanitaire

  • Post category:Information
   Article publié le : 25/02/2010 à 09:00:00
Pour ce qui est des activités, l’Afssa traitait des avis rendus par la direction du végétal et de l’environnement sur les pesticides et délivrait les autorisations de mise sur le marché des médicaments vétérinaires ; quant à l’Afsset, elle gérait les dosiers relatifs aux radiofréquences, les téléphones portables et les antennes relais, mais aussi des produits issus de nanotechnologies.

La question qui se pose actuellement aux acteurs concernés concerne la qualité et l’indépendance de l’expertise en matière de sécurité sanitaire en France, vont-elles être renforcées ou affaiblies par la fusion de deux agences en charge de ce domaine ?

Dès le 19 novembre dernier, les principales organisations syndicales et trois associations qui défendent respectivement les victimes de l’amiante, les accidentés de la vie et l’environnement, représentés au conseil d’administratif de l’Afsset, ont formulé des réserves dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre.

Les craintes exprimées dans cette lettre et dans d’autres missives similaires se réfèrent « aux principes qui constituent le socle et la raison d’être des agences de sécurité sanitaire, l’indépendance vis-à-vis des producteurs de risques et des gestionnaires de risques et la séparation entre évaluation des risques et gestion des risques à respecter ».

Par ailleurs, plusieurs parlementaires ont écrit au Premier ministre, François Fillon, pour lui faire part du risque de dilution des avancées de l’Afsset, alors que l’Afssa travaille sur un modèle différent, d’où des risques de conflit d’intérêts, dans une agence qui assurera à la fois des activités d’expertise, d’évaluation et de gestion.

Face à ces critiques, le futur directeur général de l’Anset, qui dirige depuis 2009 l’Afssa, défend « un beau projet pour appréhender globalement la sécurité avec la grande ambition de faire référence du point de vue de la rigueur scientifique » et que « , la nouvelle agence sera en prise avec la société, aussi bien en amont de l’expertise que dans se restitution ».

Pour éviter les conflits, le futur directeur général a annoncé la mise en place d’un comité de déonologies et de prévention des conflits d’intérêt et des audits.

Il aura à rendre compte à un conseil d’administration de 36 membres, dont 8 représenteront les 5 ministères de tutelle et 9 les entreprises.

Chaque administrateur aura une voix, à l’exception des représentants des ministères, qui en disposeront chacun de cinq voix.
Source :  http://www.riskassur-hebdo.com/actu01/actu_auto.php?adr=fu250210

Facebooktwitterlinkedinmail

Pamiers. Riverains et élus brouillés à cause d’une antenne

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 24/02/2010 08:24 | Marie Lagedamon

Société. Une nouvelle antenne de téléphonie mobile rue des Cheminots provoque la colère des riverains qui s’estiment trahis par la mairie.

Relation orageuse entre mairie et riverains concernant cette nouvelle antenne. Photo DDM, M.L.

Rue des Cheminots, les riverains réunis chez la famille Lisant ne cessent de fulminer contre cette troisième antenne de téléphonie implantée dans leur quartier. Cette fois, il s’agit d’une antenne « quatrième génération » de Bouygues. Le projet lancé l’été dernier va finalement aboutir, en dépit d’une pétition et de plusieurs recours gracieux déposés à la mairie. C’est en surveillant les lieux de la future implantation, sur le terrain de l’imprimerie Polito, qu’ils ont découvert le chantier. « Une pancarte était cachée par les buissons. En voyant qu’une dalle de béton avait été coulée et qu’un camion avait acheminé les différentes pièces, on a compris », explique, agacé, Pascal Lisant. En deux jours, l’antenne de 35 m a été assemblée, elle devrait émettre d’ici quelques semaines. Les riverains en colère se sentent trahis par la mairie qui n’a pas formulé d’opposition à la réalisation du projet. « Des études scientifiques ont démontré que ces antennes entraînaient des troubles neurologiques mais la mairie, dont la responsabilité est avant tout d’assurer la sécurité des concitoyens, a accepté sans même nous consulter », tempête Jean-Paul. « Qu’est-ce qu’on fait de nos enfants ? On les sacrifie pour du gadget, recevoir la télévision sur son portable ? », renchérit Reine. Une requête a été déposée par leur avocate auprès du tribunal administratif de Toulouse pour demander l’annulation de l’arrêté municipal signé en septembre dernier. Pour les riverains comme l’association écologiste Les Yeux OuVerts, le plan local d’urbanisme (PLU) imposant un éloignement de la voie publique égal à la hauteur de l’antenne n’a pas été respecté. « L’antenne relais de 35 m de haut n’est qu’à 2 m de la voie publique », dénonce Alain Gavart, le président de l’association, qui entend soutenir les riverains, y compris financièrement. « Ce n’est pas parce que l’antenne s’implante en zone industrielle qu’elle présente moins de danger, » poursuit-il.

Surprise à la mairie

A la mairie, Anne Lebeau, directrice du service urbanisme, reste sereine : « Le projet a été validé par un contrôle de légalité, ces antennes sont considérées comme des équipements publics et à ce titre ne sont pas soumises aux règles du PLU. » La mairie assure également avoir obtenu de Bouygues toutes les garanties de sécurité, même si au service urbanisme on avoue ignorer la valeur exacte d’exposition aux ondes électromagnétiques de cette antenne, ni même son activation. Pour les riverains, le seuil maximal légal d’exposition fixé par les textes européens et français est de 3 volts par mètre. Côté opérateur, on s’appuie sur d’autres textes, autorisant des valeurs limites d’exposition allant de 41 à 61 volts par mètre selon les systèmes de téléphonie (GSM ou UMTS). Anne Lebeau comme l’élu à l’urbanisme Hubert Lopez s’avouent surpris par cette fronde des riverains : « C’est la première fois qu’il y a autant de protestation. Cette décision, nous l’avons prise car elle était limitée à une zone industrielle et qu’en possession de toutes les pièces nécessaires pour ce projet implanté sur un terrain privé, la mairie n’était pas en mesure de pouvoir s’opposer. » L’arrêté, qui n’est pas un permis de construire auquel des tiers pourraient s’opposer, ne peut être annulé, sauf par décision du tribunal administratif. « A l’avenir, nous serons bien plus vigilants », promet Hubert Lopez. Les riverains, eux, n’ont pas dit leur dernier mot et comptent riposter.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/24/783666-Riverains-et-elus-brouilles-a-cause-d-une-antenne.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Crauthem (Luxembourg) va laisser des traces

  • Post category:Justice
Le Quotidien  

image
L’État avait autorisé en 2007 un opérateur de téléphonie mobile à installer et exploiter six émetteurs d’ondes électromagnétiques supplémentaires dans la commune de Crauthem.

Un récent arrêt de la cour administrative relance la polémique autour des antennes relais. Déi Gréng parlent de «gifle portée aux opérateurs et à l’ancien gouvernement».

Pour les deux députés verts que sont Camille Gira et Jean Huss, il est désormais plus que nécessaire de revoir le plan sectoriel en vigueur. / De notre journaliste Olivier Landini

L’arrêt rendu le 14 juillet dernier par la cour administrative de Luxembourg risque de faire grand bruit dans le secteur de la téléphonie mobile. La cour a en effet confirmé le jugement rendu en première instance dans l’affaire qui opposait deux habitants de la commune de Crauthem, à l’État ainsi qu’à l’entreprise des Postes et Télécommunications.

À l’origine de toute cette histoire, on découvre une autorisation accordée par l’État à l’entreprise des Postes et Télécommunications en vue d’installer et d’exploiter six émetteurs d’ondes électromagnétiques supplémentaires près du château d’eau de Crauthem.

Situé à seulement 270 m de leur habitation, ce nouvel ensemble d’émetteurs avait immédiatement suscité quelques inquiétudes auprès d’un couple d’habitants de la commune.

Un changement de paradigme

À l’époque, le ministre de l’Environnement avait également estimé que cette nouvelle installation ne constituait pas une «modification substantielle» de l’exploitation déjà existante et ne nécessitait donc pas une procédure publique commodo/incommodo permettant aux citoyens d’exprimer leur désaccord avec le projet. Les deux habitants de la commune n’avaient donc eu d’autre choix que de porter plainte pour se faire entendre.

Le 14 novembre 2007, le tribunal administratif de Luxembourg donnait gain de cause au couple d’habitants. Mais l’État n’avait pas souhaité en rester là et avait donc fait appel. Le 14 juillet dernier, la cour administrative confirmait le premier jugement. «Cet arrêt est au fond une gifle portée aux opérateurs et à l’ancien (NDLR: nouveau) gouvernement qui a élaboré ce plan sectoriel» estimait hier Jean Huss, député déi gréng, au cours d’une conférence de presse.

Dans son arrêt, la cour déclare en effet non seulement que l’installation des nouveaux émetteurs auraient dû nécessiter une procédure publique mais érige également le principe de précaution en référence. Pour déi gréng, il s’agit d’un véritable «changement de paradigme».

La cour va même plus loin. Elle pointe en effet une erreur de calcul en matière de seuil limite d’exposition aux ondes électromagnétiques et dénonce ainsi la réglementation en vigueur : «L’affirmation (…) que le Luxembourg a la réglementation la plus contraignante en Europe tombe à faux.»

Pour déi gréng, il est à présent plus qu’évident qu’un nouveau plan sectoriel s’impose et en appelle ainsi au gouvernement. Les verts plaident notamment pour l’instauration d’un nouveau seuil maximal autorisé autour de 0,6 V/m (actuellement : 3 V/m). Les procédures d’enquêtes publiques devraient également être généralisées. L’État devrait en outre instaurer des emplacements exempts de toutes radiations et finalement effectuer régulièrement des mesures de contrôles des différents sites.

Source :

http://lequotidien.editpress.lu/politique-et-societe/8822.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Nanotechnologies : Des promesses et des risques

lesechost.png   Edité le 23/02/2010
Les nanotechnologies vont apporter des innovations majeures dans un grand nombre de domaines. Mais la taille infime des particules et le manque d’études sur leur toxicité suscitent des inquiétudes, comme le soulignait le dossier de présentation du débat public.

1.  De quoi s’agit-il ?

Nanosciences et nanotechnologies ne constituent pas vraiment de nouvelles disciplines mais permettent de revisiter des disciplines bien connues : chimie, physique, biologie, électronique, sciences des matériaux ou de l’environnement… Les progrès technologiques permettent de façonner des matériaux ou des objets toujours plus petits, mais le passage à l’échelle du nanomètre (milliardième de mètre soit 100 fois moins qu’une molécule d’ADN et 30.000 à 100.000 fois plus fin qu’un cheveu) ne constitue pas une simple étape supplémentaire de la miniaturisation. Car, à ces dimensions, les nanomatériaux n’obéissent plus aux lois ordinaires de la mécanique, mais possèdent des propriétés nouvelles obéissant aux lois de la physique quantique. Les nanomatériaux présentent également la capacité d’accélérer voire de déclencher des réactions chimiques (catalyse).

2. Quels sont les secteurs concernés ?

Aujourd’hui les applications concernent principalement trois domaines : santé et sciences du vivant, matériaux, électronique et technologie de l’information. Partant de là, les secteurs économiques sont évidemment bien plus nombreux. Les transports s’intéressent ainsi à des matériaux qui promettent à la fois allégement et résistance accrue. On envisage aussi des médicaments plus efficaces grâce aux nanotechnologies, qui permettraient de protéger la molécule active et de contrôler sa libération. Quant aux technologies de l’information, elles bénéficient déjà des progrès des nanosciences. La révolution de la magnétorésistance géante (GMR) a ainsi permis de multiplier par plus de 100 la densité d’information sur les disques durs.

3. Quels sont les risques ?

Mais les nanotechnologies présentent des risques. Tout d’abord pour la santé. L’exposition aux nanoparticules peut être directe, en raison de leur présence dans des produits de la vie courante (hygiène, emballages alimentaires, voire vêtements), ou bien indirecte, à cause de leur diffusion dans l’air ambiant, à la suite de l’usure de produits qui en contiennent (encres, essences, vitrages…). En raison de leur taille infime, ces particules sont susceptibles de s’introduire partout : à travers le système respiratoire ou digestif, voire à travers la peau.

Le principal souci est que les études et les données sur la toxicité de ces produits contenant des nanomatériaux sont encore parcellaires et insuffisantes. La nanotoxicologie est une science encore toute neuve et les démarches actuelles prenant en compte la nature chimique des nanoparticules ou la concentration maximum ne suffisent plus, souligne le dossier de présentation du débat public sur les nanotechnologies : « Les travaux à mener doivent permettre de comprendre leur devenir une fois qu’elles ont pénétré dans l’organisme, les réactions qu’elles provoquent, la manière dont elles sont éliminées ou non. »

Les dangers courus par les travailleurs des industries utilisant les nanomatériaux sont aussi régulièrement mis en évidence et l’Afsset recommande depuis 2008 que ces travailleurs soient protégés. Et ce, sans attendre que l’innocuité ou la toxicité soit prouvée. L’environnement est aussi concerné, mais les connaissances sont cette fois-ci encore plus rares. Dernier risque enfin, celui pour les libertés individuelles (avec des nanopuces invisibles à l’oeil nu), particulièrement souligné par les opposants les plus radicaux.

F. N., Les Echos

Source :  http://www.lesechos.fr/info/hightec/020378362618-des-promesses-et-des-risques.htm

Facebooktwitterlinkedinmail