Antennes-relais : Béthune met un technicien au service des habitants


   jeudi 26.11.2009, 05:02 – La Voix du Nord

 Le technicien s'est rendu hier rue Ferry pour prendre des mesures dans l'enceinte de l'école primaire et chez des particuliers.
Le technicien s’est rendu hier rue Ferry pour prendre des mesures dans l’enceinte de l’école primaire et chez des particuliers.

Une dizaine d’antennes-relais existent aujourd’hui à Béthune, implantées pour la plupart sous l’ex-municipalité. Est-ce la raison qui a poussé l’adjoint au maire Yvon Bultel, en charge du dossier, à entamer de nouvelles études sanitaires ? Toujours est-il que, cette semaine, un technicien est mis à la disposition de la population…

PAR CÉLINE WLODARSKI

bethune@info-artois.fr

André habite l’avenue du Maréchal-Juin depuis 1977. On l’aperçoit de son jardin. Elle est plantée à une dizaine de mètres plus loin. Au début, il pensait que cette antenne servait à la SNCF. Mais depuis qu’il connaît la véritable raison de son existence, il ne la voit plus d’un bon oeil. Alors quand la municipalité lui a proposé la visite d’un expert, il n’a pas hésité. « Nous avons contacté des Béthunois, au hasard, via l’annuaire, indique Yvon Bultel. Six à huit visites ont ainsi été programmées. Sur les douze personnes que j’ai personnellement contactées, la moitié ont accepté. » Le technicien de mesure a pris la température de la chambre, située à l’étage de l’habitation. Le nombre de volts par mètre carré est « plus que raisonnable », tranche l’expert. ll avoisine même les 0,6 V/m, seuil de précaution sanitaire défendu par les scientifiques internationaux indépendants. Les seuils actuels maximaux sont compris entre 41 et 61 V/m. La ville de Béthune s’est portée candidate à la mise en place d’une expérimentation de ce seuil de précaution.

Alors, à Béthune, tout va bien ? Si Yvon Bultel a décidé que la municipalité financerait elle-même l’étude en cours, c’est qu’il a des doutes. « Nous avons appris récemment par Bouygues, qui déplore nos démarches au passage, l’existence d’une charte signée en 2004 entre la municipalité de l’époque et les trois opérateurs, explique l’adjoint. Une charte qui, selon Bouygues, autorise un « développement concerté et harmonieux » des antennes-relais, « dans le respect de la transparence ». J’ai cherché la charte à la mairie. Elle est introuvable ! » Mais ce qui compte au-delà de la polémique, insiste-t-il, c’est le bien-être des concitoyens.


Alors s’il a contacté le CRIIREM, c’est parce qu’il s’agit du seul organisme d’experts indépendants dont les rapports ne sont pas opposables en justice. Et qu’Yvon Bultel ne voulait surtout pas de l’APAVE, société sollicitée en 2004 et dont le rapport de mesures ne serait pas crédible. « L’APAVE « travaille » avec les opérateurs. » Alors les Béthunois ont droit à de vraies mesures. Après le boulevard des États-Unis et, hier, la rue Ferry (et notamment l’école primaire), ce sont les rues du 11-Novembre, Dunant et de Madrid qui vont être passées au crible en cette fin de semaine.

Alexis Marchand, le technicien en charge de ce travail, était hier rassurant. « Je n’ai encore rien relevé d’anormal. Et les mesures relevées sont en général plus près des 0,6V/m que des 41/61 », indiquait-il hier. L’expert précisant aussi que les champs électromagnétiques peuvent fluctuer selon les heures de la journée, et mettant en garde sur les nuisances apportées par la téléphonie sans fil ou la Wifi. « Elles peuvent être supérieures à celles engendrées par la téléphonie mobile. » •

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Perpignan. Un opposant à l’antenne relais auditionné MONTESQUIEU-DES-ALBÈRES.


   Édition du mardi 24 novembre 2009

Un opposant à l’antenne relais auditionné MONTESQUIEU-DES-ALBÈRES. Hier matin, la mobilisation contre l’installation d’une antenne-relais à proximité de certaines habitations a pris un tour judiciaire.
Il faut dire que depuis mercredi dernier, le Collectif du Château d’eau – qui a adhéré au collectif national Robin des Toits – a entamé un bras de fer avec la municipalité de Montesquieu afin de protester contre les travaux d’installation d’un pylône destiné à recevoir une antenne relais de téléphonie mobile. Les blocages de l’accès au chantier se sont succédé, immédiatement contrés par la gendarmerie, qui a dressé des procès-verbaux le premier jour et fait enlever la voiture de l’un des manifestants, proche voisin de la zone des travaux, qui empêchait le passage des engins de chantiers,

au deuxième jour de la mobilisation (nos éditions précédentes). C’est ce même particulier qui, après avoir récupéré son véhicule dans un garage du Boulou, a été convoqué hier matin à la gendarmerie de Céret pour y être auditionné suite à deux dépôts de plaintes pour « entrave à la circulation ». D’après certains témoins, il en est ressorti aux alentours de midi, sans que l’on sache si des charges avaient été retenues contre lui et quelles suites seraient données à cette affaire… Le parquet, sollicité par nos soins, n’a pas donné suite à nos appels.

M. V. et B. G.

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Gramat. Antenne-relais 3Gau Garroustié : Orange doit revoir sa copie


   Publié le 24/11/2009 03:51 | LaDepeche.fr


Les projections pour le pylône.
Les projections pour le pylône.

La mairie de Rocamadour a étudié le dossier concernant l’implantation d’un pylône au Garroustié. Une déclaration préalable de travaux ayant été déposée par l’opérateur de télécommunication Orange pour l’implantation d’un pylône de 24 mètres de haut, au lieu-dit « le Garroustié », afin de couvrir la commune avec la 3G. Un test avec des ballons gonflés à l’hélium a eu lieu le 3 octobre afin de se rendre compte de l’impact visuel que pourrait avoir ce pylône. Mais la modification de l’emplacement du local technique a été demandée, la réglementation prévoit donc que le projet actuel soit annulé. Orange de redéposer une nouvelle déclaration préalable incluant la modification sollicitée.

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Antennes-relais : les élus locaux mettent l’Etat face à ses responsabilités

Localtis : retour à l'accueil publié le 18 novembre 2009

« Les élus que nous sommes sont pour la plupart des incompétents polyvalents, et donc sur ces questions techniques, à moins d’être à la fois maire et expert des ondes électromagnétiques… », a plaisanté Daniel Nouaille, maire d’Aix-sur-Vienne (87) et membre du comité directeur de l’Association des maires de France (AMF), au cours d’un point d’information sur les antennes-relais, qu’il a présidé, ce 17 novembre à Paris, dans le cadre du congrès de l’association. Si la quantité d’auditeurs était plutôt réduite (une cinquantaine), la qualité des intervenants, l’attention des participants et la pertinence des témoignages d’élus étaient au rendez-vous.
En Lot-et-Garonne, une petite commune a fait effectuer une campagne de mesure sur un pylône TDF. En Charente, un adjoint au maire est en permanence agressé par une personne hypersensible qui entend des bourdonnements depuis l’installation du Wi-Fi. En Savoie, une nouvelle antenne Wi-Fi a été mise en place sans aucune concertation. A Sainte-Marie-de-Ré, la maire doit faire face, seule, à la mobilisation au sujet d’une antenne SFR/Orange implantée à une quinzaine de mètres de l’école élémentaire. « Plus d’un Français sur deux ne croient pas les scientifiques au sujet des effets des ondes électromagnétiques. C’est la pire situation que puissent connaître aujourd’hui les maires, les opérateurs et les juges », a reconnu Martin Guespereau, directeur de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), en rappelant notamment les conclusions de son récent rapport. « Nous sommes dans l’incertitude scientifique. Mais des signaux nous conduisent à agir sur les téléphones d’abord puis sur l’abaissement du seuil d’émission sur certains points atypiques de concentration qu’il faut cartographier de manière systématique. » Il est exact que les 17.000 mesures réalisées sont faites « à la demande des élus, des riverains, des associations » et non pas de manière statistique sur tout le territoire, a reconnu Arnaud Miquel pour l’Agence nationale des fréquences. En outre, certains « margoulins » font des mesures qui ne sont pas fiables… Il faut dire que l’exercice est précisément encadré.

Violence dans les réunions publiques locales

 

Rappelant ses guides édités en 2004 puis 2008, cette « bible des relations que les opérateurs devraient avoir sur le terrain avec les élus », Jean-Marie Danjou, délégué général de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom) a reconnu le mauvais climat des séances publiques que les opérateurs qualifient entre eux de « réunions tomates ». Certaines rencontres en arrivent parfois jusqu’aux mains ! Les travaux engagés par le gouvernement dans le cadre du Grenelle des antennes permettraient, selon lui, de sortir du « dialogue de sourd entre opérateurs et associations de riverains ». Mais les opérateurs ne sont pas légitimes pour porter les paroles en terme de santé publique tout en attirant l’attention sur l’écueil d’une baisse du niveau d’émission partout : « Si on baisse la puissance de toutes les antennes, ça ne va plus marcher ! », a-t-il prévenu. Julia Velut, rapporteur du comité opérationnel inauguré en juillet dernier suite au Grenelle, a justement précisé le calendrier des travaux en cours. A l’occasion de sa prochaine réunion fin novembre, le choix sera arrêté pour les expériences d’abaissement des seuils d’émission dans une vingtaine de communes (281 candidatures, soit 238 collectivités locales). Cinq communes expérimenteront, en outre, les nouvelles procédures de concertation et d’information locale. Les tests devraient démarrer début décembre avec un rendu prévu en avril « et au plus tard avant l’été ». L’ensemble des résultats de ces travaux sera diffusé, sur un site portail interministériel consacré aux radiofréquences, déjà en cours d’élaboration. Le rapporteur a aussi rappelé le service d’assistance sur les champs électromagnétiques pour les collectivités, mis en place par le ministère de l’Ecologie et l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques). Ce service en ligne propose des informations, des questions/réponses ainsi qu’une ligne téléphonique. Il permet notamment l’envoi d’un expert dans le cadre des réunions publiques organisées par les élus sur le terrain. « La position de l’AMF est constante sur ce sujet. Si le maire peut avoir un avis en matière d’esthétisme sur les forêts d’antennes qui se déploient de manière anarchique sur le territoire, il n’est pas de sa compétence de juger de leur nocivité ou non. C’est à l’Etat de se prononcer et d’édicter des règles », a conclu Daniel Nouaille.

Luc Derriano / EVS

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Rieumes. Antennes relais : le dossier gelé


   Publié le 18/11/2009 03:47 | LaDepeche.fr

Un collectif d’habitants du village s’oppose à l’installation detrois nouvelles antennes relais pour Orange au sommet du château d’eau.

Dans un communiqué le collectif précise «Des habitants de Sainte Foy ont découvert que la mairie avait autorisé, sans concertation préalable, l’installation de trois nouvelles antennes pour Orange alors que le village est déjà couvert pour les trois opérateurs.

«sacrifice de la santé au nom du confort»

Au vu des éléments alarmants du rapport Bio-Initiatives 2007, « le principe de précaution » est invoqué par le collectif qui souhaite s’opposer à l’installation de ces antennes qui seraient installées au centre du village à proximité des habitations et lieux de vie et demande « de ne pas sacrifier la santé au nom du confort ».

Le collectif a exprimé ses inquiétudes, demandé le retrait de cette autorisation de travaux et a formulé des demandes diverses, auprès de la municipalité.

Il demande le retrait des antennes et pour cela des recours administratifs ont été déposés, à titre individuel et collectif. Il sollicite une réunion publique avec la municipalité dans un souci d’information à la population et espère que la mairie pourra retirer son arrêté de non opposition à l’installation de ces antennes.

Le collectif fera circuler une pétition sur la commune.

Adresse internet du « collectif des riverains de Sainte Foy de Peyrolières» antennestefoy@free.fr

La mairie prévoit une réunion publique

Dans un communiqué François Vives le maire précise : «Les membres du conseil municipal et moi-même nous sommes réunis à titre exceptionnel, le mardi 10 novembre. Nous souhaitons prendre en compte les commentaires des riverains et de l’association des parents d’élèves concernant le projet actuel de l’opérateur Orange.

De ce fait, nous demandons au Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch, propriétaire du château d’eau, de geler le dossier.

Nous confirmons cependant la nécessité de renforcer la couverture en téléphonie mobile sur le territoire de la commune.Une réunion publique, en présence de l’opérateur, est en préparation. La date sera communiquée ultérieurement par voie d’affichage et par sa mise en ligne sur le site Internet de la commune».

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Pamiers. Les antennes de la colère


   Publié le 18/11/2009 09:43 | S.Polycarpe

Société. Les habitants de la rue des Cheminots ont découvert qu’un relais de téléphonie mobile devrait s’implanter très prochainement sur le quartier.

Les habitants du quartier Fémouras sont furieux depuis qu’un beau matin, il y a une dizaine de jours, alors qu’elle se promenait, Claudette découvre par hasard un panneau de demande de permis de construire flambant neuf, daté du 25 septembre 2009, pour l’installation d’une antenne Bougues Télécom de 33 mètres de haut, sur le terrain de l’imprimerie Polito. Si aucune objection n’est faite d’ici le 25 de ce mois, la délivrance d’autorisation sera effective. Le sang de Claudette ne fait qu’un tour. Elle en avise immédiatement les habitants du quartier qui, tour à tour, viennent contempler l’objet de leur colère.

« Je ne comprends pas comment la mairie a pu donner son accord alors que la puissance de l’émetteur n’est même pas indiquée sur la demande de permis de construire », tempête Marie.

De son côté, le propriétaire du terrain qui recevrait cette plateforme ne pensait pas mettre ainsi en émoi tout un quartier. « Lorsque Bouygues m’a contacté pour louer un emplacement afin d’y installer une antenne relais, précise Michel Polito, je leur ai demandé qu’ils me fournissent tous les papiers attestant la non-nocivité des ondes. Je les ai fait étudier par mon avocat et mon notaire qui m’ont dit qu’il n’y avait de problème ».

Toujours est-il que les riverains de la rue des Cheminots ont pris le taureau par les cornes et ont constitué un collectif. Ils ont contacté « les Robins des Toits » pour s’informer des démarches nécessaires pour arrêter le projet. Une pétition qui a circulé dans le quartier, et obtenu près de 100 signatures, a été déposée à la mairie en guise de recours.

De son côté, la mairie semble surprise de la tournure que prend cette affaire. Elle a reçu un dossier de demande d’implantation d’antennes en bonne et due forme de la part de Bouygues Télécom avec la certification, charte à l’appui, que : « le champ radioélectrique maximum produit par la station serait inférieur à la valeur référence du décret n° 2002.775 du 3 mai 2002 ». Sauf que le terrain de l’imprimerie Polito fait partie de la zone industrielle. Et en ce lieu, le seuil maximal légal de 3V/m pour la téléphonie mobile ne rentre pas en ligne de compte. Le décret stipule également qu’aucun établissement particulier de notoriété public, tel un collège par exemple ne doit être situé dans un rayon de 100 m de l’antenne. Ce sur ce sujet, David est plus réservé : « Le collège Bayle est situé à environ deux cents mètres à vol d’oiseau, or les rayons électromagnétiques se diffusent jusqu’à six cents mètres. Sans compter les salles de sport et les entreprises à risques qu’il y a tout près ».

Bref ,c’est la psychose du côté de la rue des Cheminots. « Nous avons regardé sur internet un rapport descriptif du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques, poursuit Marie. Il est bien dit que le risque est réel, notamment chez les enfants ». Il est vrai que la lecture de ce rapport, rejeté par certains scientifiques, fait froid dans le dos.

En fait, c’est peut-être la nébulosité qui règne autour de l’implantation de cette antenne qui attise le plus les peurs des riverains qui à l’unisson pensent : « On nous cache quelque chose ».

Affaire à suivre.

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Pradines. Les antennes relais installées


   Publié le 10/11/2009 03:50 | B.-H. S.-P.

Les opposants à l’implantation d’un mât, devant accueillir trois antennes relais de téléphonie mobile à Pech Poutary, s’étaient mobilisés et, début octobre, avaient barré aux camions de travaux l’accès du château d’eau. Délogés par la police, ils s’étaient rendus au tribunal de grande instance afin d’engager une procédure en référé.

« On nous a baladés de tribunal en préfecture, de préfecture en huissier, d’huissier en avocat. Nous avons laissé tomber, surtout que nous sommes une petite association sans argent et que les avocats que nous avons vus n’étaient eux-mêmes pas d’accord sur la meilleure procédure à suivre. Maintenant, seul le recours devant le tribunal administratif, engagé en avril, se poursuit », explique Mme Ousset, présidente de l’association Pech Poutary.

En attendant, les travaux ont été réalisés sur le terrain : le mât et ses antennes relais viennent d’être installés près du château d’eau. Elles devraient être opérationnelles très prochainement. « Nous regardons ces antennes avec beaucoup d’amertume. Elles nous narguent. Nous attendons et espèrons que dans les années qui viennent, des scientifiques intègres et impartiaux montreront qu’on avait raison », conclut Mme Ousset.

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Labège : Gronde anti-ondes


   Mis à jour 08-11-2009 21:08

Un nouveau collectif s’est créé contre l’installation d’un relais téléphonique route de Labège. Les riverains s’opposent au projet envisagé par SFR.

Un soir, l’été dernier, Jean-Claude Carlet découvre par hasard qu’une antenne-relais SFR d’une hauteur de 25 mètres va être prochainement installée route de Labège, sur le terrain d’une entreprise voisine, Illibox. “Nos maisons ne ressembleront plus à rien avec un tel poteau sous nos fenêtres, sans compter les éventuels problèmes de santé”, peste le riverain.

Depuis, avec une cinquan­taine de ses voisins, ils se sont rassemblés au sein d’un collectif afin “d’empêcher l’édification du truc”. Un recours a été déposé à la mairie, mais la demande a été rejetée. “La réglementation actuelle ne nous permet pas d’intervenir dans le domaine privé”, explique Elisabeth Belaubre, adjointe à l’environnement.

Chez Illibox, qui loue une parcelle de 25 m2 à SFR depuis plus d’un an pour un montant tenu secret, on se dit un peu surpris. “Des antennes, il y en a partout dans Toulouse, on ne va pas toutes les retirer”, se défend le directeur, Eric Perino. Chez SFR, qui réalise chaque année une dizaine de nouvelles implantations, on tente de calmer le jeu.

“Conformément aux demandes des services d’urbanisme de la mairie, l’antenne installée route de Labège sera un tripode en bois. Nous avons reçu tou­tes les autorisations. Les travaux sont prévus dé­but 2010”, conclut le “monsieur environnement” de l’opérateur téléphonique, Philippe Cometti. Le nouveau collectif devrait se réunir cette semaine pour décider des actions à mener, mais la tâche s’annonce ardue.

 

Julie Duquenne
Metrofrance.com, à Toulouse

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