A Beaumont des riverains obtiennent le démontage d’antennes-relais de téléphonie mobile

Logo VOnews toute l'actualité du Val d'oise   Publié le 28/01/2010 à 23:00

A Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), des habitants ont obtenu le démontage d’une dizaine d’antennes de téléphonies mobiles qui fleurissaient sur le toit d’un immeuble de leur quartier. Certains locataires se plaignaient de maux de têtes, de nausées ou encore de douleurs provoqués, selon eux, par les ondes émises par ces antennes-relais. Une victoire pour ces riverains et un casse-tête pour la municipalité qui reste sollicitée par les opérateurs de téléphonies mobiles. Regarder le reportage.

Facebooktwitterlinkedinmail

Antenne relais : SFR souhaite acquérir le foncier – Santec

logo_ouestfrancefr.png  

Ouest-France / Bretagne / Morlaix / Santec / Archives du samedi 23-01-2010

Bernard le Pors, maire, a été contacté par le chargé de relations patrimoniales de la société de téléphonie SFR, Philippe Houdin, qui l’a informé que SFR souhaite sécuriser ses implantations d’antennes relais.

Et pour cela, elle souhaite ne plus être locataire, mais devenir propriétaire du site d’implantation de l’antenne, implantée rue de Theven-Coz, à Keradennec. Philippe Houdin est venu exposer aux élus les raisons de sa demande : « Ce qui se passe, c’est notre souhait de marier le réseau fixe et le réseau mobile, car la communication et les échanges de données passent aussi, et de plus en plus, par Internet. La société SFR entend relier l’ensemble des réseaux en fibres optiques, pour favoriser les applications présentes et à venir, et pouvoir surfer sur Internet en situation de mobilité ».

Concrètement, SFR souhaite acquérir la surface d’implantation de l’antenne relais existante, soit 154 m², et une partie (67 m²) d’une parcelle attenante. Actuellement, le terrain concerné, propriété communale, est loué à SFR pour 1 964 € par an.

Philippe Houdin considère que SFR, en partenariat avec le réseau Orange, a besoin de devenir propriétaire du site, se justifiant ainsi : « On investira d’autant plus et d’autant mieux que l’on serait propriétaire du site ». Solution de rechange : « Si la commune décidait de ne pas vendre, SFR envisagerait une autre solution, celle d’acquérir un terrain, ailleurs, pour y implanter son antenne ».

Mise en débat, la proposition soulève bien des questions et des interrogations, notamment celle des nuisances générées par les antennes relais dans le domaine sensible de la santé. Bernard le Pors est autorisé, à l’unanimité, par le conseil, à conduire les négociations. Mais leur aboutissement sera subordonné à l’attitude de la communauté de communes du pays Léonard. Des informations supplémentaires seront nécessaires avant la rédaction de tout compromis de cession.

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Antenne-relais-SFR-souhaite-acquerir-le-foncier-_29273-avd-20100123-57536412_actuLocale.Htm

Facebooktwitterlinkedinmail

AVEYRON : Sainte-Radegonde. Le grand pin est une antenne SFR

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 25/01/2010 10:23 – Modifié le 25/01/2010 à 11:47 | LaDepeche.fr

Curieux mât de téléphonie à Sainte-Radegonde.

Les apparences sont trompeuses : ce grand pin est une antenne-relais de téléphonie mobile. Photo DDM, L.M.

Il s’agit sans doute d’une première en Aveyron. Un opérateur de téléphonie mobile, SFR pour ne pas le nommer, vient de dresser un grand résineux, imitation d’arbre qui abrite en réalité une antenne de téléphonie mobile. C’est sur le site privé de l’ancienne scierie, sur la route d’Agen-d’Aveyron (1), que cette antenne pas comme les autres a été implantée à quelque trois cents mètres des premières maisons.

L’opérateur, en optant pour cette verte tenue de camouflage, espérait-il cacher l’antenne aux habitants de cette commune proche de Rodez ? On ne peut pas sérieusement le croire.

Il faut plutôt évoquer un souci d’intégration paysagère, souci qui peut indirectement calmer les protestations, désormais systématiques, de riverains qui, ici et là, dénoncent et craignent les nuisances réelles ou supposées de ces mâts indispensables aux très nombreux utilisateurs de portables. Des protestations qui commencent à fuser à Sainte-Radegonde.

(1) Nous avons en vain tenté, hier, de joindre le maire de la commune de l’agglomération ruthénoise.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/25/761926-Sainte-Radegonde-Le-grand-pin-est-une-antenne-SFR.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Sainte-Foy de Peyrolières. Antennes téléphoniques sur le château d’eau : le ton monte

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 22/01/2010 14:54 | Jean-Pierre Roland

chateaud-eau.jpg

La contestation monte d’un cran à Sainte-Foy de Peyrolières au sujet du projet d’installation de trois antennes de téléphonie mobile du groupe Orange. Elles seraient fixées contre le château d’eau, au centre du village ; à moins de 200 mètres des écoles. Un collectif de riverains et de parents d’élèves s’est créé, a fait circuler une pétition qui « pour l ‘heure a obtenu 300 signatures » nous apprend Nadine Kircher, porte-parole de ce mouvement .

Le collectif ne comprend pas la position du maire François Vives. « Jusque fin décembre -nous l’avons rencontré à plusieurs reprises dont le 21 novembre- nous avions le sentiment qu’il partageait notre préoccupation ; d’autant qu’une décision des élus avait gelé le projet » affirme le collectif (1).

Le 11 janvier, le maire a reçu de nouveau les membres du collectif avec un représentant d’Orange. « Le ton s’est modifié. Nous ne sommes plus dans le compromis. Ce représentant nous a expliqué que les antennes ne pouvaient pas être installées ailleurs que sur l’ouvrage et que le maire soutenait ce projet ».

D’où l’inquiétude et la colère du collectif qui a décidé de passer à l’action. Il mobilise la population à se réunir à la mairie samedi 23 janvier à 11 heures pour «faire pression sur le maire afin d’obtenir une réunion publique sur ce dossier.».

(1) Le château d’eau est propriété du syndicat des eaux des coteaux du Touch.


Le projet Orange

Le projet Orange consiste :à la pose de trois antennes fixées contre le château d’eau ; elles sont peintes de couleurs identique à l’ouvrage; à la création d’une zone technique de 5 m2 à l’arrière du château d’eau.

Les ingénieurs d’Orange ont argumenté qu ‘il n’existait aucun risque. Ils ont justifié le choix du château d ‘eau comme le plus performant afin d’assurer le maillage complet de la couverture en GSM sur la commune et de fournir le service UMTS (visiophonie, video, télévision, internet haut débit sur mobile) au public. Les antennes orange ne peuvent être installées sur le pylône SFR existant car il y aurait des problèmes d’interférences. Le représentant de l’opérateur a expliqué que les antennes du projet ne sont pas plus puissantes que celles installées au centre ville. « Des arguments peu convaincants » estime le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/22/760576-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-sur-le-chateau-d-eau-le-ton-monte.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Cobaye consentant du casse-tête des antennes

sudouest.jpg   Jeudi 21 Janvier 2010

ANTENNES RELAIS. Bayonne est ville pilote pour tenter de trouver un mode de concertation dans ce débat controversé


L'adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)
L’adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)

Les antennes relais qui saillent sur tout le territoire et hérissent leurs riverains : une épineuse question qui n’épargne pas Bayonne. Au total, 23 sites accueillent des émetteurs d’ondes controversés. Sont-elles dangereuses ? Personne ne peut affirmer cela, pas plus que son contraire. Le dossier est à ce point sensible que l’État tente de trouver un modus vivendi entre collectivités, opérateurs et habitants. Le chantier du « mode de concertation » avant création de nouvelle antenne est ouvert. Bayonne compte parmi les onze villes françaises pilotes en la matière.

Autant dire que Martine Bisauta et ses services sont les cobayes consentants d’un joli casse-tête. « Les opérateurs ont une obligation de couverture du territoire et les riverains s’opposent à ce développement. Nous, mairie, nous sommes entre le marteau et l’enclume », résume l’adjointe au développement durable.

Vaines procédures


Bayonne n’a pas attendu l’initiative du ministère de l’Environnement dresser des constats. Notamment celui-ci : la marge de manoeuvre municipale est mince et l’affrontement procédural ne mène à rien. « Pour les antennes qui ne dépassent pas 12 mètres, les opérateurs font ce qu’ils veulent. Au delà, il n’y a que des règles d’urbanisme pour les freiner. Comme tout le monde, nous avons essayé mais c’est en vain. » Les opérateurs finissent par trouver le bon amendement à leur projet et la juridiction administrative leur donne systématiquement raison. Bayonne a ainsi perdu six fois en justice.

Manifestement, le principe de précaution, souvent poussé jusqu’à l’absurde depuis les années « vache folle », ne s’applique pas ici. Avec un rien de perplexité, Martine Bisauta en prend acte et mise sur « le dialogue entre les parties ». Une gageure quand on connaît leurs positions.

Une charte sur papier mais…


Il y a les associations, convaincues de la nocivité des ondes. Une nouvelle pathologie est officiellement nommée : « L’électrosensibilité ». Elles veulent un plafond de puissance abaissé à 0,6 volt par mètre. Notons que, depuis 1999, la norme européenne fixe une fourchette de 41 à 61 volts par mètre. Proportions exubérantes, jamais atteintes en pratique. Un récent diagnostic sur l’ensemble des antennes bayonnaises fait état d’un maximum de 3,6 volts, sur une installation. La majorité oscille entre 1 et 2. « On est même allé chez des particuliers qui nous sollicitaient », détaille l’adjointe.

Mais il y a aussi les opérateurs, tous concurrents. Ils rechignent à s’engager sur les exigences associatives. Et à Bayonne, traînent les pieds pour signer la charte rédigée récemment, au sein d’un organe de concertation spécial. « Nous avons mis en place une instance avec les acteurs, y compris les associations comme Agir pour l’environnement et Priartem. La charte est rédigée, nous l’avons soumise aux opérateurs, mais ils ne l’ont pas encore signée. »

Que prévoit-elle ? En substance que les professionnels prouvent au préalable la nécessité de toute nouvelle antenne. Qu’ils financent le contrôle d’un cabinet indépendant : mesures des ondes avant et après installation. De plus, l’instance communale de concertation émettra un avis, certes consultatif, avant toute nouvelle implantation. « Même en deçà de douze mètres. »

Sous un regard sceptique, cette « concertation » peut avoir des airs de bras de fer. Et dans le rapport de force, la jurisprudence donne clairement l’avantage aux opérateurs. Et la question se complique encore quand on sait que l’antenne est devenue un marché : un propriétaire privé peut percevoir des opérateurs jusqu’à 15 000 euros par an pour accueillir une installation…

Il reste à la collectivité la maîtrise de l’espace public. Bayonne a d’ailleurs décidé qu’il n’y aurait plus d’antenne sur ses châteaux d’eau.

Auteur : pierre penin
p.penin@sudouest.com

Source : http://www.sudouest.com/pays-basque/actualite/bayonne/article/841421/mil/5614806.html

Facebooktwitterlinkedinmail

SEVILLE : Le collège maudit

NEXT-UP     diario de Sevilla

BRENES : INSTALLATIONS DANGEREUSES DANS L’ÉCOLE


Une riveraine mère d’un élève du collège Manuel de Falla face au pylône
des antennes relais de téléphonie mobile

Les antennes relais de téléphonie mobile installées dans l’école, pourraient être responsables de plus de 100 cancers dont souffrent les élèves et les enseignants. FERNANDO PEREZ AVILA | 18/01/2010
La peur !. Peur pour le cancer, la mort et tous les jours, la peur qu’un autre cas ne soit détecté chez les enfants. Tous les matins, la peur de la maladie qui peut toucher son voisin à cause des antennes relais qui n’ont toujours pas été retirées … Deux enfants malades, un mort et plus d’une centaine de personnes atteintes de tous types de cancers en seulement peu de temps, avec un tel taux le constat est accablant. Tant et si bien que même les médecins du centre hospitalier de Séville en sont surpris et demandent à chaque nouveau patient s’ils sont des riverains de l’antenne relais de Brenes.
Face aux antennes relais de téléphonie mobile, Maria Isabel Gomez, une ancienne élève de l’école qui s’est battue contre un cáncer est entourée du personnel et des parents d’élèves,
Tous ceux qui sont touchés accusent les antennes relais de téléphonie mobile qui sont installées à l’intérieur de la cour de l’école Manuel de Falla dans la ville de Vega del Guadalquivir. Dans l’établissement il y a deux étudiants qui vivent avec le cancer, l’un de l’oeil et l’autre de la thyroïde, un autre enfant est décédé de mort subite et personne n’a donné une explication à la famille. Une jeune femme qui a réalisé un stage dans l’école vient juste d’avoir un cancer du système lymphatique. On recense globalement plus d’une centaine de cas parmi les élèves, le personnel, les enseignants et les riverains.
“Ce qui se passe ici n’est pas normal. Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons un pylône d’antennes relais dans la cour de l’école. Nous voulons simplement le faire supprimer et surtout ne pas le remettre nulle part ailleurs. Nous ne sommes pas contre les téléphones mobiles ou tout ce que vous voulez, mais nous ne voulons pas que cela tue nos enfants” déclare Carida Magro, mère d’un des enfants qui sont touchés par le cancer. Elle a envoyé des lettres au Médiateur, aux services sociaux, aux membres du conseil municipal, à l’Assemblée Nationale, aux directeurs des journaux et à qui veut l’écouter. Mais pour l’instant tout ce qu’elle a réussi c’est de faire connaître et de sensibiliser au problème. Pire, ils disent tous qu’il n’y a pas qu’un site d’antennes relais, mais trois (ndlr : 3 opérateurs). En effet deux autres sites d’antennes relais sont situés dans une zone d’environ 200 mètres autour de l’école. “C’est un triangle maudit”, déclare Juan Gómez, un riverain dont la famille a eu plusieurs cas de cancers. Dans le quartier il est difficile de trouver une seule famille dans laquelle tous les membres sont en bonne santé. “Mon père est mort il y a quatre mois”, “dans ma maison sur cinq trois sont malades”, “dans ce bloc il y a trois personnes malades”, se sont les réponses immuables que l’on obtient lorsqu’on interroge les riverains sur cette affaire. Outre les cancers, est liée une prolifération de maladies thyroïdiennes. “A l’hôpital de Macarena on nous demande à chaque fois si nous venons de Brenes. Ce n’est pas normal, nous sommes en train de mourir ici et personne ne fait rien pour mettre fin à cela”, explique une autre jeune femme dont la famille à trois personnes touchées. Une riveraine mère d’un élève du collège Manuel de Falla face au pylône des antennes relais de téléphonie mobile
Maria Isabel Gomez, 18 ans, est une jeune fille qui a vaincu la maladie. Un cancer lymphatique qui lui a été diagnostiqué à 16 ans. “C’est un âge ou l’on est très sensible. J’ai eu la chimio, j’ai perdu tous mes cheveux et je ne pouvais sortir avec des amis, je restais à la maison toute la journée, j’ai perdu une année de cours …” dit-elle. Sa mère se souvient qu’elle avait beaucoup d’espoir de vie. “Voir votre fille vomir sur le sol et tomber en décrépitude est consternant et douloureux.” Un étudiant a perdu la vision d’un l’oeil après la détection d’un rétinoblastome (ndlr : +sarcome ostéogénique radio-induit ?). Cinq autres, ont dû subir une intervention chirurgicale pour une thyroïdectomie et des tumeurs aux ganglions dans diverses parties du corps. Un troisième étudiant est décédé plus tôt cette année. La cause officielle de sa mort subite n’a pas été élucidée malgré une enquête et un procès par devant le tribunal. Parmi les enseignants du collège il y a des cas de cancers du sein, des leucémies et des maladies dégénératives. Ce pylône d’antennes relais a été installé dans la cour de l’école en 2001. Jusqu’à encore récemment, les enfants pouvaient y accéder, le toucher et même grimper dessus ! Depuis peu il a été protégé par un mur. La Mairie a élaboré une ordonnance en 2002 (ndlr : décret municipal), interdisant maintenant l’installation de ces installations d’antennes relais près des zones résidentielles, mais ne pouvaient rien faire à l’époque. Pour les installations de sites d’antennes relais postérieurs à cette date il est difficile de les faire retirer rapidement. L’affaire est actuellement dans les tribunaux, mais face à la réalité c’est huit années de lutte et beaucoup trop de morts dans le quartier. “Les tribunaux doivent en principe rendre des jugements qui doivent arrêter bientôt le fonctionnement de ces antennes relais qui disposent en plus de 20 Répéteurs Hertziens” a déclaré Carida Magro. “La Mairie nous soutient et a ouvert deux procédures par devant la Première Cour d’Instruction de Lora et une autre devant la Septième de Séville. Toutefois le Conseil Municipal ne répond pas. Nous avons abordé le problème avec le délégué de l’Education Nationale, mais pareillement nous attendons toujours une réponse.” Les habitants de ce quartier de Brenes sont maintenant désespérés, ils évoquent la possibilité d’autres actions comme camper indéfiniment devant le siège de l’opérateur de téléphonie mobile Telefónica à Madrid. “Nous ne pouvons tolérer que nos enfants qui passent plus de cinq heures et cinq jours par semaine à l’école soient exposés aux rayonnements (ndlr : artificiels Hautes Fréquences micro-ondes) de ces antennes relais. Ce n’est pas juste.”

Source:http://www.next-up.org/pdf/Le_Quotidien_de_Seville_le_college_maudit_18_01_2009.pdf
Source origine : http://www.diariodesevilla.es/article/provincia/609574/colegio/maldito.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphonie mobile et Alzheimer : deux sons de cloches

dddurable.png Écrit par Yves Heuillard     Le 11 janvier 2010

Le site Internet du journal Le Monde rapporte, dans son édition du 8 janvier, que des travaux de scientifiques mettent en évidence des effets bénéfiques des ondes de téléphonie mobile sur la maladie d’ Alzheimer chez les souris. Une actualité qu’il faut cependant remettre en perspective : d’autres études avaient auparavant montré, qu’à l’inverse, les ondes pouvaient contribuer au déclenchement de la maladie.

L’étude citée par Le Monde a été menée par une équipe de chercheurs de l’université de Floride du Sud (Etats-Unis), de l’université médicale de Saitama (Japon) et de l’université médicale de Dalian (Chine) et a été publiée le 6 janvier dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Le Monde indique que selon le rapport des chercheurs, une exposition à long terme des souris à un champ électromagnétique similaire à celui d’un téléphone mobile (918 MHz ; 0,25 W/kg) entraîne un bénéfice préventif et même curatif sur la maladie d’Alzheimer. Les auteurs sont très prudents quant à toute extrapolation des résultats aux humains.

Une étude moins récente (2003) conduite par des chercheurs suédois, et rapportée cette fois par la BBC, faisait état de dommages créés, par les champs électromagnétiques des mobiles sur les régions du cerveau des rats liées à la mémoire, à l’apprentissage, et au mouvement. Les chercheurs, le Professeur Leif Salford et ses collègues de la Lund University à Malmö (Suède) sugggèrent, également avec prudence, une influence possible sur l’apparition des premiers symptômes de la maladie D’Alzheimer, mais précise que : “nous avons de bonnes raisons de croire que ce qui apparaît dans le cerveau des rats peut apparaître dans le cerveau humain”.

De ces études, parmi d’autres (1), il ressort, mais ce n’est pas nouveau, que l’influence des rayonnements électromagnétiques sur le cerveau et de manière générale sur les tissus vivants, est avérée. Maintenant, les deux études citées ici ne sont pas nécessairement en contradiction. Notre lecteur sait que la radioactivité est à la fois à l’origine de cancers, et utilisée en radiothérapie ; qu’un peu de rayonnement ultra-violet est nécessaire à la vie, mais que trop l’éliminerait ; que les mortels rayons X sont, à dose convenable, un outil formidable de la médecine. On pourrait citer des dizaines d’exemple de ce type. Tout est question de dose, de forme d’onde, de durée, de durée d’exposition, de durée d’observation, de protocole. Le problème, c’est que l’espace public n’est pas un laboratoire.

(1) Voir le rapport Bioinitiative (synthèse en français). Voir également l’ouvrage d’Etienne Cendrier, Téléphonie mobile, vers un scandale sanitaire  ?  

Source :  http://www.ddmagazine.com/201001091649/Actualites-du-developpement-durable/Telephonie-mobile-et-Alzheimer-deux-sons-de-cloches.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Bientôt de la radioactivité dans nos objets de consommation ?

rue89_logo-copie-1.gif   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 08/01/2010 | 20H17

L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.

C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.

 

Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.

Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.

Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.

Photo : radioactivitéLa Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.

Avis défavorable de l’Autorité de sûreté

L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.

Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :

« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »

Mais désormais, le plomb et les gravats issus du démantèlement de centrales nucléaires pourraient aussi être réutilisés dans des matériaux de construction, à grande échelle, craint la Criirad.

L’association n’est pas opposée à des dérogations :

« A condition qu’elles soient très restrictives et justifiées par des motifs de sécurité. Par exemple les pacemakers : il faut des sources radioactives, mais c’est mieux que des piles, donc ça se justifie, et c’est traçable… »

L’arrêté précise certes que « l’exposition aux rayonnements ionisants sera maintenue au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre ».

Mais l’assouplissement des règles de sécurité a de quoi étonner. D’autant plus que cet arrêté a reçu un avis défavorable de l’Autorité de sûreté ucléaire (ASN), instance qui n’est que consultative et qui avait justifié son avis, notamment, par :

  • « la position de la France en matière de gestion des déchets nucléaires, fondée sur un principe d’absence de seuils de libération des radionucléides »
  • « l’application du principe de justification (…) qui doit inciter, autant que possible, les industriels à rechercher des méthodes de substitution et de nouvelles technologies permettant de réduire le recours aux rayonnements ionisants »

Les industriels du ciment, très intéressés

Aucune dérogation n’a été accordée pour l’instant, et « l’idée n’est pas de pousser les dérogations », jure le ministère de l’Environnement.

N’empêche, l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée d’accorder les dérogations, sait que les industriels sont demandeurs.

David Landier, directeur des activités industrielles et du transport à l’ASN :

« On a eu es contacts officieux, par exemple en vue de faire du ciment bombardé par des neutrons, car la radioactivité permet un dosage très fin du ciment, ou pour le déminage ou la détection de bagages. Il est probable que des demandes officielles nous parviendront prochainement. »

L’Autorité de sûreté jure qu’elle évitera la banalisation des dérogations et dira toujours qu’« il vaut mieux préférer une méthode n’utilisant pas de rayonnements ionisants si elle existe pour produire ce bien. »

Et les déchets nucléaires, seront-ils « valorisables » ?

Pour Corinne Castagnier de la Criirad, le pire est à craindre avec le démantèlement à venir des centrales nucléaires, dont nombre de matériaux pourraient être jugés « valorisables », donc pas considérés comme des déchets au sens de la loi de 2006 sur les déchets radioactifs :

« Normalement, c’est l’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) qui s’occupe du devenir des déchets, y compris ceux qui sont dits faiblement radioactifs, comme les gravats, les métaux…

Nous craignons que ce qui est valorisable ne soit plus considéré comme déchet au sens de la loi de 2006, et que cela ouvre la porte à l’exposition d’un grand nombre de personnes à une radioactivité non naturelle. A faibles doses, le risque est faible mais pas nul. »

L’Autorité jure qu’elle sera « transparente » et s’opposera à l’introduction de déchets nucléaires dans des objets de consommation ou de construction. La Criirad juge au contraire que :

« Lorsqu’une centrale sera démantelée, des tonnes de plomb légèrement radioactif ou des gravats pourront être utilisés sur le domaine public, parce que valorisable. »

Une pétition contre le recyclage de déchets nucléaires dans le domaine public devrait bientôt être mise en ligne… sauf si, lundi, les ministères reculent ou que le Conseil d’Etat retoque l’arrêté.

Source :   

http://www.rue89.com/planete89/2010/01/08/bientot-de-la-radioactivite-dans-nos-objets-de-consommation-132571


———————————————————————————————————————

Mais au fait que s’était-il passé en 1999 ?  Saint Gobain n’avait-il pas rajouté des déchets radioactifs dans la laine de verre ?.

Quelques liens sur cette information:

http://www.medecines-douces.com/impatient/255avr99/laine.htm

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/fibre_radioac.html

http://www.bastamag.net/spip.php?article835 

http://www.securiteconso.org/article316.html


Petit commentaire.

Contaminer plus pour gagner plus voilà une idée qui fait son chemin et qui malgré les déconvenues de Saint Gobain est toujours d’actualité. Les produits entrant dans la construction sont nombreux et si chacun d’eux doit voir sa radioactivitée augmentée sous couvert de la loi, alors qu’en sera-t-il de la radioactivité mesurée globalement au final. Nous sommes en 2010 et pour 70% des cancers  la cause n’est pas identifiée mais largement attribuée à l’environnement. Il est peut-être encore temps d’appliquer une véritable politique de santé publique, même si nos industriels verront leurs gains légèrement amputés par le retraitement des déchets radioactifs ou autre. 

Facebooktwitterlinkedinmail