Le Collectif du Canton de Monein et l’INTERCOLLECTIF 64 communiquent

Nouveau projet d’implantation d’un pylône antenne de téléphonie mobile sur la commune de Parbayse

Le Collectif du Canton de Monein et l’INTERCOLLECTIF 64 appellent tous ceux intéressés de près ou de loin par le sujet à participer à la réunion de concertation organisée par les élus des communes de Parbayse et Monein.
Elle se tiendra à la mairie de Parbayse ce lundi 6 décembre à 18 heures.
Elle sera précédée par une permanence d’information tenue par la société Bouygues à partir de 13h.
Les 500 signataires de la pétition de novembre 2009 avaient exprimé leur réserve sur le projet initial, ce qui a eu pour conséquence son annulation, et aujourd’hui l’ouverture d’une concertation sur le nouveau projet.
Aussi vous êtes tous invités ce 6 décembre à venir en débattre.

Contacts : Odile Hello 05 59 21 39 44

Marcel Carrasquet 06 81 66 42 58
intercollectif64-bureau@googlegroups.com

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Téléphonie mobile – Mairie de Paris : Le mépris comme forme de concertation ?!!!

PRIARTeM_AGIR_-132.jpg          Communiqué de presse Priartem/Agir pour l’Environnement

Pour la deuxième fois consécutive à quelques semaines d’intervalles, la Mairie de Paris vient d’annuler quelques heures avant sa tenue la réunion de la commission municipale parisienne sur la téléphonie mobile au prétexte que madame Anne Hidalgo serait très occupée.
Les associations ne doutent pas des occupations de la Première adjointe du Maire mais dénoncent le fait que cette « suroccupation » soit due à une volonté de concentrer sur une même personne tous les dossiers sensibles ou pour le dire autrement à une volonté de contrôler strictement les dossiers chauds au risque de les bloquer complètement.
Et sur la téléphonie mobile, c’est bien ce qui se passe. Aucune réunion de la commission municipale depuis plus d’un an ; aucune mise en oeuvre des recommandations du jury citoyen réuni au printemps 2009 ; aucune transparence sur les conditions de renégociation de la charte qui arrive à échéance fin décembre de cette année après avoir été renouvelée sans la moindre amélioration plusieurs années durant.
Les associations constatent que cet outil, imparfait et insuffisant mais qui constituait un progrès certain par rapport à la réglementation nationale, n’existe plus aujourd’hui et qu’il n’y a plus de volonté politique de faire de la ville de Paris une ville pilote sur un développement contrôlé de la téléphonie mobile dans la capitale.
A l’heure où un quatrième opérateur envisage de s’implanter massivement dans la ville, à l’heure où les opérateurs se plaignent d’une saturation de leurs réseaux sur la 3G, les associations considèrent que les reculs de la Ville sont des signaux forts donnés aux opérateurs sur le soutien que celle-ci leur apporte.
Elles appellent les citoyens à exiger avec elles un retour à plus de transparence et les assurent de leur plein soutien dans leurs actions contre toute nouvelle installation.
Contact presse :

Contact presse :

Janine LE CALVEZ – Priartém – Tél. 01 42 47 81 54

Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement – Tél. 01.40.31.02.99

Marc ARAZI, Priartem : tel : 06 73 41 77 69

Source : http://www.priartem.fr/Telephonie-mobile-Mairie-de-Paris.html

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Nos nourrissons en direct avec l’iPhone. Mise en garde du Criirem.

Criirem   Vendredi, 26 Novembre 2010 15:00
Une chaine de magasins pour bébé a mis en place une application pour iPhone nommée « dodo sitter »…
Cette application permet de remplacer le Babyphone déjà déconseillé, par le Ministère de la Santé, mais offre en plus l’occasion de distraire nos bambins avec des berceuses et des histoires.
Le dispositif se déclenche au moindre cri du bébé et vous permet d’entendre tout ce qui se passe dans la pièce, sur votre propre téléphone mobile. 
Par contre il ne faut pas oublier que nos tout petits seront exposés à un champ électromagnétique important alors que, au nom du principe de précaution, la loi Grenelle 2 vient d’interdire les téléphones portables dans les écoles, ainsi que leur publicité adressée au moins de 12 ans. Cette application est inconcevable vu les recommandations actuelles.
En effet, les études scientifiques montrent que les enfants qui n’ont pas achevé leur maturation biologique sont plus vulnérables face à des risques possibles. Une grande partie de la communauté scientifique a souligné les effets nocifs sur la santé impliquant les ondes électromagnétiques rayonnées par le téléphone portable.  
Le Criirem alerte vivement les parents quant à l’utilisation de cette application iPhone tout comme il l’avait déjà fait avec Famille de France en 2006 pour le Babyphone.

Mise à jour le Lundi, 29 Novembre 2010 15:41

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Le rapport de la Lloyd’s compare en termes d’assurances l’exposition aux Champs ÉlectroMagnétiques à celui de l’exposition à l’amiante.

NEXT-UP

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* la Lloyd’s est la société de réassurance des assureurs pour assurer conjointement les gros risques, c’est en réalité une bourse.

La Lloyd’s de Londres vient de jeter « un gros pavé dans la marre » par rapport aux preuves scientifiques dites officielles sur l’exposition aux Champs ÉlectroMagnétiques (CEM) des téléphones mobiles qui ne devraient pas causer de cancer. Le rapport de la Lloyd’s de novembre 2010 de Londres conclut que sur les développements récents il n’y a pas assez de données disponibles sur le long terme pour écarter le risque de façon concluante des effets issus des Champs ÉlectroMagnétiques des téléphones mobiles. Les assureurs comparent dans leur rapport l’exposition aux Champs ÉlectroMagnétiques des téléphones mobiles à celui de l’exposition à l’amiante. « The comparison here with [asbestos and] EMF is obvious, » the report notes.

« La comparaison ici avec l’amiante [et] les CEM est évidente », note le rapport.

«S’il est prouvé que l’irradiation par les CEM est cancérigène et si cet effet délétère devient évident suite et après une période de latence assez longue de plusieurs années après l’exposition, le danger des CEM sera comme celui de l’amiante qui a été totalement sous-estimé, de plus il pourrait croître de façon exponentielle pendant de nombreuses années. »

Le rapport cite par comparaison une estimation selon laquelle les affaires de responsabilité des produits liés à l’exposition à l’amiante sur le marché du Royaume-Uni serait de £ 8,000,000,000 livres entre 2009 et 2040.

C’est le double de l’estimation initiale en £, soit le chiffre de 4 milliards de dollars sur la même période.

« En conséquence, par prudence face à la preuve scientifique actuelle, en ce qui concerne l’implication des assurances pour les dommages des CEM qui pourrait être gigantesque en nombre (ndlr : chiffrage par rapport à l’amiante le nombre potentiel étant d’un coefficient de plus de 1000 pour 1 !), il est peu probable que les assureurs soient susceptibles d’indemniser les dommages sur la politique de la responsabilité des produits (ndlr : contrats), » souligne le rapport.

« Toutefois, comme la leçon de l’amiante l’a montrée, des nouveaux développements scientifiques couplés en synergie à un petit nombre de cas juridiques clés peuvent changer la situation très rapidement. » En particulier, d’autres recherches doivent être menées sur les effets des Champs ÉlectroMagnétiques sur les enfants, indique le rapport. Le rapport note aussi que les cas de l’indemnisation des dommages des effets des CEM de la TM seraient différents aux cas de l’amiante notamment en termes de partage de la responsabilité (ndlr : sous entendu : celle de l’utilisateur !). « Bien que, s’il est prouvé que même si les CEM ne causent pas le cancer, le problème du partage de la responsabilité de la problématique des téléphones mobiles serait différent, car utilisés à des moments différents, sans preuve, ils seront dans le cas de la détermination de responsabilités des industriels semblables aux difficultés rencontrés en l’absence de témoin, ce qui n’était pas le cas dans les préjudices causés par l’amiante » indique le rapport . « En tout états de causes, la situation sera plus complexe avec les CEM qu’avec l’amiante. » Par exemple, alors que les mésothéliomes (cancers du poumon) peuvent, en règle générale, être causés suite à une exposition à l’amiante, les cancers du cerveau peuvent être provoqués par des variables non liés aux CEM, dont certaines sont inconnues.

Ndlr : Personne ne pourra dire je ne savais pas !. Cette analyse (subtile) de la Lloyd’s rejoint exactement mot pour mot ce que qui est dénoncé depuis plusieurs années à savoir : seuls les intervenants professionnels des entreprises et toutes les personnes agissant dans le cadre prouvé de leurs emplois, etc … ont une couverture d’assurance RC. En conséquence pour être clair, ceci veut dire en d’autres termes explicites inscrits sur les contrats d’’assurances RC, que les utilisateurs et aussi les bailleurs, ne sont aucunement couverts par une assurance, ceci est stipulé en ces termes, sic :

Lire la suite sur le site de next-up

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Le Collectif Antenne 81 nous fait part de sa création

Constatant  une prolifération d’antennes relais implantées en des lieux inappropriés, malgré l’opposition de Communes ou de citoyens,  un regroupement s’est formé sous la dénomination : Collectif Antenne 81

Les premiers adhérents sont :

  • Collectif Antenne-Relais de Rivières
  • Robin des Toits Tarn
  • Collectif  CEGAIA de Carmaux
  • Collectif de Riverains des Antennes-relais de Castres  (CRAC)
  • Sauvegarde et Environnement en Pays Rabastinois (SEPRA)
  • Serge UNGAR, de Lempaut
  • Michel MULLIEZ de Couffouleux

 

Motion :

Nous ne sommes pas opposés aux téléphones portables, progrès important dans le domaine de la communication. Cependant, en raison de la nocivité reconnue des ondes électromagnétiques (cf. rapport Bioinitiatives 2007) nous ne pouvons accepter que des antennes de forte puissance continuent à être installées sur notre territoire, et que la population puisse être exposée à plus de 0,6 V/m en tout lieu de vie.

Nous dénonçons la possibilité offerte aux opérateurs de s’appuyer uniquement sur une transaction avec un propriétaire privé pour pouvoir édifier, où bon leur semble, une antenne-relais.

Nous n’acceptons pas le passage en force d’un projet de construction d’antennes-relais, sans aucune concertation avec la population. Même les communes qui osent s’opposer, comme c’est le cas à Rivières,  sont condamnées grâce  à une législation très favorable aux opérateurs de téléphonie mobile, véritable « bouclier administratif et juridique »,

Nous dénonçons la situation hypocrite que représente un Guide des bonnes pratiques entre l’Association des Maires de France et l’Association Française d’Opérateurs de téléphonie mobile qui n’a aucune valeur juridique et qui n’est même pas mis en pratique.

Nous voulons que la démocratie locale soit respectée et qu’elle reprenne ses droits légitimes.

Le Collectif Antenne 81 s’est formé pour regrouper les forces de contestation  et de propositions. 

L’objectif du  Collectif Antenne 81 est d’informer les citoyens et d’interpeller les élus, de porter les revendications auprès des parlementaires et de l’Association des Maires du Tarn.

Pour faire respecter le droit de chacun à la santé, nous vous invitons à nous rejoindre, sous forme individuelle ou collective.

 

Fait à Rivières, le 8 novembre 2010.

Le Collectif Antenne 81

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Les Verts de Saint-Orens

mercredi 3 novembre 2010

Téléphon…hic !

 On assiste sur la commune à une nouvelle vague de demande d’installation d’antennes par les opérateurs de téléphonie mobile … et à faible distance des habitations ! Ce nouveau déploiement se justifie selon les opérateurs pour l’amélioration de la couverture et pour le passage à la 3G, une technologie permettant des débits bien plus rapides qu’avec la génération précédente, le GSM ou 2G).

Nous ne poserons pas ici la question de l’utilité d’augmenter toujours plus les besoins en bande passante, pour regarder par exemple en marchant sur son Ipod un match de foot en direct ! C’est en tout cas un marché très porteur pour les vendeurs de forfait !
Nous nous intéresserons ici aux impacts sur la santé dus aux rayonnements électromagnétiques et aux moyens dont disposent les collectivités pour réguler les demandes venant d’opérateurs.

Quels risques pour la santé ?
Il est très difficile d’avoir une idée claire des risques dus aux champs électromagnétiques émis par les antennes et les portables. Si l’Académie de médecine et l’AFFSE, dont certains experts étaient juges et parties, parlent d’absence de risque démontré, des chercheurs reconnus nous mettent en garde : 
Au niveau règlementaire, la France respecte les recommandations de l’Union Européenne   et de l’OMS, basées uniquement sur le risque thermique (échauffement profond) : le seuil légal d’exposition aux champs magnétiques des antennes-relais varie suivant la bande de fréquence des antennes, de 41 V/m pour la téléphonie mobile à900 MHz à 61 V/m pour la téléphonie mobile 3G (UMTS).  
 Les associations environnementales dénoncent ces limites qu’elles estiment trop laxistes et demandent que ce seuil soit abaissé à 0,6 V/m, selon le principe de précaution et s’appuient sur le fait que certains pays ont des seuils d’exposition inférieur  :
  • Comté de Salzbourg en Autriche, 0,6 V/m
  • Luxembourg, 3 V/m.
  • Suisse, 4 V/m dans certains cas mais la plupart du temps, comme en France.
  • Pologne, Italie, Chine, Russie, 6 V/m.
À Paris, d’après une charte signée avec les opérateurs en 2003 la limite est fixée à 2 V/m, mais en moyenne sur 24h.
 
 
Quel est le rôle de la municipalité ?
Pour toute nouvelle installation, les opérateurs de téléphonie mobile doivent déposer une déclaration préalable de travaux, qui est examinée par le service de l’urbanisme qui étudie sa conformité avec le Plan Local d’Urbanisme.
La municipalité peut se référer également au « Guide des bonnes pratiques »( http://www.amf.asso.fr/basedocumentaire/upload/ftp/TELEPHONIE_MOBILE_GUIDE_DES_BONNES_PRATIQUES_ENTRE_632.pdf ), élaboré par l’Association des Maires de France et l’UFIOM (qui rassemble les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues, Free), pour demander des mesures de champ avant et après installation une estimation du champ avant installation, près de sites sensibles tels les écoles.
Mais de fait une municipalité peut difficilement s’opposer à une installation d’antenne, sauf en cas de forte mobilisation des habitants, car le principe de précaution peut difficilement être utilisé d’un point de vue juridique. 

Carte des antennes relais sur St-Orens (Site de l’ANFR : www.cartoradio.fr )

A St-Orens, les élus Verts-Europe Ecologie défendent le principe d’une concertation préalable avec les riverains concernés par l’installation d’une nouvelle antenne. Ils demandent également que systématiquement les opérateurs fournissent une estimation du champ magnétique produit.
Les opérateurs, tous très unis dès qu’on parle de réduire les seuils d’émission ou des risques pour la santé, nous opposent que les simulations ne sont pas fiables … et qu’il fourniront une mesure de champ après l’ installation de la nouvelle antenne. S’il est vrai qu’à partir des diagrammes d’antennes on peut déterminer très facilement  le champ magnétique produit pour un terrain plat, cela se complique avec la présence d’immeubles pouvant réfléchir les ondes ou en cas de variations de reliefs importantes. Mais des logiciels commerciaux pour résoudre ce type de cas existent – nous pouvons fournir les coordonnées d’une société spécialisée dans ce domaine aux opérateurs qui n’en auraient pas connaissance !
Nous avons donc proposé aux opérateurs réticents à faire ces calculs de nous fournir les caractéristiques techniques des antennes, là aussi sans succès et avec des réponses types.
Lors d’une réunion avec les riverains d’un pylône de la ligne THT près de la route de Revel où SFR voulait implanter une antenne (après avoir voulu dans un premier temps l’installer sur le pylône THT au plus près de l’école du Corail !), ajoutant au champ électrique de la ligne 325 000 V les nuisances du champ magnétique de l’antenne, le représentant de SFR a ainsi refusé de fournir la moindre information sur le champ magnétique produit. Une attitude qui n’est pas faite pour rassurer les habitants !
Pourtant d’après les relevés de champs fait sur Toulouse on observe des valeurs variant entre 0,6 et 2 V/m, qui ne sont pas si loin des demandes des associations environnementales. Si on discute en privé avec des techniciens travaillant avec la téléphonie mobile (nous ne citerons aucun nom, pour leur éviter d’éventuels ennuis), il s’avère que si les valeurs dépassent ces valeurs des solutions correctives sont recherchées.
C’est d’ailleurs un des axes de travail du Grenelle des ondes lancé mi-2009  :  » Une diminution de l’exposition aux radiofréquences émises par les antennes relais de téléphonie mobile sera modélisée, puis expérimentée le cas échéant en grandeur réelle, sur la base des modélisations, dans plusieurs villes pilotes volontaires afin d’évaluer les impacts sur la qualité du service, la couverture réseau, et le nombre d’antennes. » La candidature de St-Orens n’a pas malheureusement été retenue.
Nous agissons pour que des sites de préférence éloignés des habitations soient sélectionnés, et là aussi il ne faut pas toujours écouter les opérateurs qui ont trouvé LE site idéal et le seul qui conviendrait, car ils ont une marge de manœuvre souvent de quelques centaines de mètres quant au positionnement pour couvrir les fameuses zones blanches.
Nous agissons également pour favoriser le regroupement des antennes afin d’éviter le mitage du paysage. Mais là aussi difficile de maîtriser les opérateurs, pour qu’ils se regroupent et financent un seul pylône pour leurs antennes. Si Orange demande une implantation d’antenne près de l’Orée du Bois, Bouygues en demande une à Labège, juste à côté. Pourtant nous les avions fait se rencontrer avec SFR pour qu’ils se coordonnent sur ce projet ! Par chance l’information a circulé entre nos deux communes, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines faces à des opérateurs, pour qui seul le business et les aspects financiers comptent.

Plus d’infos sur les rayonnements électromagnétiques , un organisme indépendant le CRIIREM : http://www.criirem.org
Une autre association spécialisée Priartem : http://www.priartem.fr
Vous pouvez également contacter l’association Collectif Antennes 31 dont l’objectif est de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l’implantation d’antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l’application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.

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ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques – 23/10/2010

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Une nouvelle recherche publiée dans le Journal européen d’Oncologie [1] a montré que les téléphones sans fil DECT qui transmettent un signal pulsé ont un impact sur le rythme cardiaque. L’étude de provocation sur 25 sujets en double aveugle, publiée dans un journal à comité de lecture, valide la condition avancée par un nombre croissant de personnes à travers le monde aujourd’hui appelées « électrosensibles » (ES ou EHS), démontrant des effets immédiats sur le rythme cardiaque, celui-ci doublant pratiquement dans certains cas. L’étude a été menée par le professeur Magda Havas de l’Université de Trent, au Canada.

« Ce que nous avons trouvé est ce que beaucoup de personnes disent depuis longtemps au sujet de dispositifs qui émettent des microondes » a indiqué le docteur Havas. « Les gens ne se sentent pas seulement malades, leur cœur commence à s’accélérer et c’est mesurable avec des instruments médicaux de cardiologie.

La nouvelle étude d’Havas vient s’ajouter à l’intérêt croissant porté aux effets sanitaires des téléphones portables et du WiFi qui transmettent également des radiations à micro-ondes. Les effets sur le rythme cardiaque ont aussi été démontrés en utilisant un routeur ou un point d’accès WiFi. Cela élargit la portée de l’association entre téléphones portables et tumeurs cérébrales vers leur effet potentiel sur d’autres systèmes, en ce compris le muscle cardiaque. Cela aussi pose le très sérieux problème des risques d’exposer des écoliers aux réseaux WiFi, en offrant une explication plausible sur la raison pour laquelle certains enfants dans des écoles équipées de WiFi sont diagnostiqués et traités avec des médicaments contre les irrégularités du rythme cardiaque, qu’ils croient pouvoir être liés avec le WiFi.

L’étude de Havas parue dans le Journal européen d’Oncologie sur la variabilité du rythme cardiaque a été conduite en aveugle, ce qui signifie que les volontaires ne savaient pas quand le téléphone était branché ou non. Quarante pour cent (40 %) des sujets avaient une réaction modérée à sévère uniquement quand la station de base du téléphone était branchée et émettait des microondes. Ceux qui ont réagi ont fait montre d’arythmie (battements irréguliers du cœur) et/ou de tachycardie (battements rapides du cœur). Les symptômes étaient souvent accompagnés par des sentiments de douleur ou de pression dans la poitrine et d’anxiété qui apparaissaient et disparaissaient sans aucune raison apparente.

C’est la première étude documentant des changements immédiats et spectaculaires du rythme cardiaque associés à l’irradiation aux micro-ondes à des niveaux d’exposition bien au-dessous (0,5 %) des directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1000 microW/cm², 61 V/m), tout comme en Belgique ou en France où ces normes sont à peines plus basse (NDLR. Et ce n’est évidemment la nouvelle norme bruxelloise de 3 V/m pas plus que celle de Paris de 2V/m qui y changent quoi que ce soit). Cela montre l’extraordinaire inadéquation des directives d’exposition actuelles pour protéger la santé du public.

Pas uniquement le téléphone sans fil DECT mais le WiFi aussi

Havas déclare, « Alors que tous les électrosensibles ne répondent pas de cette manière, ceux qui réagissent auront des difficultés dans des environnements où il y a présence de radiation de micro-ondes, ce qui veut dire pratiquement partout dans notre culture moderne sans fil. » Elle ajoute, « Des téléphones sans fil et des téléphones portables ou GSM aussi bien que des ordinateurs sans fil et des réseaux WiFi produisent ce type de radiation à micro-ondes. »

Parmi les autres symptômes communs d’EHS il y a des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de la concentration, des problèmes de mémoire à court terme, des difficultés de sommeil, des problèmes de peau, des bourdonnements d’oreilles, des nausées et des vertiges. Beaucoup de ces symptômes sont subjectifs et difficiles à mesurer.

L’étude de Havas annonce la possibilité pour des praticiens de santé de déterminer si des irrégularités cardiaques pourraient être déclenchées par des radiations électromagnétiques, en ayant recours à une technologie d’évaluation aisément disponible, avant tout recours à une thérapie cardiaque envahissante ou chimique supprimant les symptômes.

Le docteur Havas est un expert de renommée mondiale dans le domaine des champs électromagnétiques. Son enseignement et sa recherche se concentrent sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique comme la radiation des radiofréquences, des champs électriques et magnétiques, de l’électricité sale et du courant de terre. Elle est l’auteur du Rapport BRAG sur le Classement d’antennes dans les écoles, qui enseigne aux écoles comment l’irradiation de pylônes d’antennes relais peut être évaluée et négociée par médiation ; des Archives de Zory, un suivi continu de milliers d’études récemment publiées sur les effets biologiques de champs électromagnétiques, en remontant à un demi-siècle, depuis des sources du gouvernement américain et de l’armée, des sources russes et d’Europe de l’Est ; et est co-auteur du rapport « SOS Santé publique : le côté fantôme de la révolution sans fil ».

Reportage Global News Canada

Voir la suite sur le site de Robin des Toits

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