« ARTE : Documentaire «Notre poison quotidien » Une enquête de Marie-Monique Robin

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MARDI 15 MARS 2011 À 20H45 – 04/03/11

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Au cœur de la nouvelle enquête , il y a une question fondamentale : comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?


Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n’ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C’est à cette question que répond Notre poison quotidien, fruit d’une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.

S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants des agences de règlementation – comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) –, le film montre que la cause principale de l’épidémie est d’origine environnementale : elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu’à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d’évaluation et d’homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l’aspartame et du Bisphénol A (BPA), et montre qu’il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l’industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques. Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques (décriées par l’industrie pharmaceutique).

Le documentaire sera suivi d’un débat en présence de Marie-Monique Robin
………………………………
Notre poison quotidien
Une enquête de Marie-Monique Robin
Une coproduction d’Arte France et INA
France 2010, 113 Mn. – HD – Inédit

Notre poison quotidien
mardi, 15 mars 2011 à 20:40
Rediffusion vendredi 18 mars à 10H10 et samedi 26 mars à 14H30
(France, 2010, 113mn)
ARTE F

source : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673748,CmC=3673928.html

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Le « WikiLeaks » des gaz de schiste sur la radioactivité

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rue89_logo-copie-1.gif   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 02/03/2011 | 10H10

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La gigantesque enquête sur les gaz de schiste publiée par le New York Times est une nouvelle bombe lancée sur cette technique d’extraction contre laquelle la mobilisation grandit en France. Non seulement les preuves d’effets sur la santé se multiplient, mais l’enquête révèle que l’eau rejetée par les puits est radioactive.
Le quotidien américain a consacré de gros moyens au déchiffrage des quelque 30 000 pages de documents confidentiels provenant de l’agence américaine de protection de l’environnement, l’EPA, et de différentes sources internes à l’industrie, qu’il s’est procurés. Une méthode « à la manière de WikiLeaks », mais avec le professionnalisme des équipes du journal, qui ont ajouté aux données brutes :

•une infographie interactive : une carte recense la radioactivité présente dans 149 des quelque 200 puits installés dans l’Etat de Pennsylvanie et recense 42 puits dont l’eau rejetée dépasse la norme autorisée pour l’eau potable en radium, 4 dans le cas de l’uranium, 41 dans celui du benzène, 128 les dépassent pour le « gross alpha » (des radiations causées par les émissions d’uranium et de radium) ;
•un reportage vidéo où l’on voit des habitants des montagnes rocheuses (Colorado) obligés de déménager parce que les gaz de schiste les ont « empoisonnés ». Nausées, diarrhées, saignements de nez… ils se disent contaminés par les fuites provenant des extractions autour de chez eux ;
•et un fichier excel d’analyse de plus de 200 échantillons pris dans les puits : les taux de radium et d’uranium sont mentionnés ainsi que le cancérigène benzène.

La fracturation hydraulique, la technique des mini-séismes

Pour bien comprendre comment l’extraction peut se répercuter sur la santé, il faut avoir en tête tout le processus bien particulier de la fracturation hydraulique, la méthode non conventionnelle qui permet d’aller chercher dans des poches géologiques très profondes le gaz naturel.

Comme l’explique l’infographie, les derricks temporairement installés en surface creusent un puits à plusieurs milliers de mètres sous terre, un puits vertical puis horizontal (en forme de L) à l’endroit où le gaz est présent.

Parfois, le forage traverse des nappes phréatiques. Du ciment sert à étanchéifier le puits, mais il se peut qu’il soit poreux et que les produits chimiques injectés pour faire exploser la roche contaminent les nappes d’eau souterraines (celles qui servent à l’eau potable).

La technique de la fracturation hydraulique provoque une explosion de la roche perméable grâce à l’injection à très haute pression de millions de litres d’eau chargée en produits chimiques, une méthode qui s’assimile à la création d’un mini-tremblement de terre.

Cette eau contenant 500 à 2 000 produits, dont une partie sont des cancérigènes connus, tels le benzène (mais d’autres seraient pires encore) est injectée en profondeur pour maintenir le puits ouvert et permettre l’extraction. Puis une bonne partie (peut-être la moitié) des eaux usées remonte à la surface, l’autre restant sous terre au risque de contaminer les nappes.

L’eau remontée contient parfois des substances radioactives à des taux qui dépassent plus de mille fois les seuils autorisés pour l’eau potable. Elle n’est certes pas bue, mais décante dans des bassins de rétention, susceptibles de fuir, par exemple lors de grosses averses.

Le New York Times a beau avoir enquêté pendant des mois, interviewant toutes les sources qui voulaient bien s’exprimer (riverains, industrie, agence de l’environnement, centres de recherche), il reste prudent sur les conclusions à tirer : il ne dit pas qu’il faut cesser immédiatement d’extraire cette énergie qui crée des emplois et promet au pays une plus grande indépendance énergétique, mais dénonce la complaisance des autorités avec l’industrie.

Les répercussions sur la santé

Comme l’avait montré le documentaire « Gasland », la fracturation hydraulique a rendu l’eau imbuvable dans nombre d’endroits des Etats-Unis. Parfois même, l’eau est tellement chargée de gaz quand elle sort du robinet, qu’elle brûle au contact d’une allumette.

Le quotidien insiste sur le fait que les 493 000 puits en exploitation aux Etats-Unis génèrent des quantités faramineuses d’eaux usées (jusqu’à 4 millions de litres par puits). Ces eaux très chargées en sels corrosifs et en produits cancérigènes et parfois radioactifs (certains naturellement présents dans le sol et remontés avec l’eau comme le radium) décantent dans des stations d’épuration avant de rejoindre les rivières puis les robinets des gens.

L’industrie avoue dans des documents internes ne pas savoir totalement éliminer la radioactivité de ces eaux usées. Problème : les stations de potabilisation situées en aval des bassins de décantation ne testent pas toujours la radioactivité. Par exemple en Pennsylvanie, aucun prélèvement n’a été fait depuis 2006.

L’agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) se dit préoccupée par les gaz de schiste, d’autant qu’un certain nombre d’installations « sont probablement hors la loi » en ce qui concerne les normes de pollution.

Si aucun cancer lié au gaz de schiste n’est encore avéré, des constats inquiétants sont relevés. Ainsi, au Texas (93 000 puits de gaz de schiste), un hôpital a recensé 25% d’enfants asthmatiques dans la population des six contés voisins, contre une moyenne de 7% dans l’état.

Les Etats-Unis commenceraient-ils à douter de la fiabilité de cette technique d’extraction qui fait si peur à la France ? « On brûle les meubles pour chauffer la maison », constate John H. Quigley, qui était jusqu’il y a peu secrétaire du département de Conservation des ressources naturelles. Entre le charbon sale et la dangereuse fracturation hydraulique, il semble que ce soit la peste ou le choléra.

Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/03/02/le-wikileaks-des-gaz-de-schiste-la-radioactivite-192960

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Pourquoi je me débarrasse de mon téléphone portable

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Accueil   Par sebvray | (Com & écologie) | 26/01/2011 | 13H05

La carcasse d'un téléphone portable (MikeFinkelstein/Flickr/CC).

Photo : la carcasse d’un téléphone portable (MikeFinkelstein/Flickr/CC)

Voilà. Chose dite, chose faite. Une lettre de résiliation en recommandé à été envoyée à l’opérateur il y a dix jours. Et aujourd’hui, je range ce gadget qu’est le téléphone portable dans une boîte. Subsiste dans ma tête cette petite phrase, ce « au cas où » qui me retient d’aller le déposer dans la borne à déchets électroniques.

J’en avais parlé à beaucoup de personnes. J’avais recueilli leurs avis. Non pas que cela m’aurait fait changer celui que j’avais mis si longtemps à construire. Du « je sais pas comment tu fais » au « chapeau, c’est beau » -beaucoup plus rare-, les réactions ont été très variées.

Je me réorganise. Je dois diffuser et faire rentrer dans les habitudes ce nouveau modèle opératoire aux personnes qui vont persister à avoir l’envie, le courage, de me voir.

Chacun d’entre nous a dû se poser au moins une fois les questions « en ai-je vraiment besoin ? » et « comment faisions-nous avant ? ». On faisait bien autrement et notre innocence devant un objet dont on ne connaissait pas l’utilité ni même l’existence ne devait entamer en rien notre conception du bonheur.

Ma résolution du nouvel an

Je suis de la génération qui découvre le mobile dans la main d’un de ses parents, aux environs de 1998. Je tanne ma mère pour pouvoir embarquer avec moi au lycée son Alcatel OT Max. Un gros truc, un « tank » en jargon de la décade qui suivra. C’est un GSM dont la liste des caractéristiques d’usage est aussi longue que mon orteil de pied gauche comparé aux 100 000 applications de l’iPhone (dont le niveau d’utilité vitale est par ailleurs aussi grand que mon orteil droit).

J’ai toujours conservé le même forfait mobile, changé quelques fois de portable, sans jamais toutefois succomber aux charmes des évolutions jaillissantes des printemps promotionnels, rentrées nouveautés et fêtes-de-fin-d’année-plaisir qui suivirent, et même récupérant ces dernières années les mobiles qui traînaient au fond des tiroirs de quelques amis.

En 2010, parmi mes lectures « écologiques » (certains y voient encore et toujours de l’ésotérisme), je dévore un ouvrage du collectif Pièces et main d’œuvre, « Le Téléphone portable, gadget de destruction massive ». C’est à ce moment que j’ai envie d’arrêter. Et c’est pour la nouvelle année que je me décide enfin. Voici mes raisons.

1Pour ma vie sociale

Fixer un rendez-vous et bien l’organiser. Arriver à l’heure à ses rendez-vous, cette politesse élémentaire mais en désuétude, dont nous nous affranchissons, comme si c’était une preuve supplémentaire de notre liberté.

Profiter du moment présent, sans interférences sonores et vibratoires. Etre déconnecté, tout simplement. Cesser les bavardages grotesques de type : « Je suis dans le métro, j’arrive dans une station et demie… » Apprécier la surprise. Faire vivre la surprise.

Ecrire des lettres. Avoir le plaisir d’en recevoir. Réapprendre la patience. Ré-évaluer ce qui est important. L’entropie sociale, ça existe. C’est la désagrégation des relations humaines. Pourtant, qu’il est agréable de discuter au hasard, de créer du lien. Avez-vous déjà été interrompu dans une conversation par une sonnerie de téléphone ? Sans blague. Combien décrochent et font patienter la personne en face d’elle ?

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Pour la planète

Vous allez me dire, c’est pareil pour l’informatique. Eh oui. J’utilise un ordinateur. Un portable en moins, c’est toujours ça en moins. Enfin, pas vraiment, parce que cela a été prélevé.

La microélectronique est polluante. Pour la fabrication d’une puce de 2 grammes : 1,7 kg d’énergie fossile, 1 m3 d’azote, 72 grammes de produits chimiques et 32 litres d’eau. Par rapport à une voiture, on passe d’un ratio de 2 pour 1 à 630 pour 1 (selon le livre d’Eric D. Williams « Computers and the environnment »).

Il y a cette usine en France, STMicroelectronics, dont les activités ont demandé des investissements énormes, qui consomme beaucoup de ressources : 700 000 litres d’eau par heure pour nettoyer les plaques de silicium, 40 millions de Kw/H et qui, semble-t-il, génère beaucoup de pollutions (effluents toxiques dans l’Isère dont 4,5 kilos de cuivre par jour, 9 tonnes d’oxydes d’azote et 40 tonnes de composés organiques volatiles dans l’atmosphère), un peu à l’image de la Silicon Valley et de sa nappe phréatique (une des plus polluées des États-unis).

Les conséquences dans les régions d’extraction des matières premières, notamment en République démocratique du Congo (RDC), où se trouvent les plus importants gisements mondiaux d’un minerai que l’on appelle coltan, sont immenses. Le documentaire « Blood in the mobile » peut aider à créer un lien émotionnel entre nos objets fétiches et la réalité de la situation sur le terrain.

L’ONU n’hésite pas à affirmer que ce minerai stratégique finance une guerre que l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Madeleine Albright, a surnommée » la Première Guerre mondiale africaine ».

Le cabinet d’audit AT Kearney a publié en 2009 une étude sur l’impact environnemental de la téléphonie mobile. Il estime que :

  • la consommation en énergie d’une heure de conversation téléphonique équivaut à celle d’une machine de linge à 40°C  ;
  • l’émission de CO2 des 3,5 milliards de téléphones portables en circulation dans le monde s’élève à 40 millions de tonnes, soit l’équivalent de 21,5 millions d’automobiles de petite cylindrée.

ATKearney reconnaît aussi que ce sujet n’intéresse presque aucun consommateur.

3

Pour ma santé

Le parc total de téléphones croît encore et atteint désormais 62 589 000 de téléphones mobiles, soit un taux de pénétration national de 97% (selon l’autorité de régulation des télécoms, l’ARCEP). Il y en avait 500 000 en 1992.

Comptez également près de 50 000 antennes relais GSM, les ondes Wi-Fi, le Wimax, le Bluetooth, les téléphones sans fil domestiques DECT. Les impacts sur la santé font l’objet de toutes les attentions, tant de la part des détracteurs que des constructeurs.

La question est : placer un objet qui émet des ondes sur sa tempe, un des endroits les plus proches du cerveau, pendant plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures par jour, est-il inoffensif ?

Les preuves se multiplient, quoi qu’en disent les vendeurs de rêve et de liberté ; effets génétiques sur les protéines de stress, sur la fonction immunitaire, sur la neurologie et le comportement (tiens tiens, le social), preuves sur l’origine de tumeurs de cerveau, de cancers enfantins, etc.

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Pour mon porte-monnaie

Le 1er février, ma vieille Freebox me permettra d’appeler sur les portables sans surcoût. Sinon, j’avais déjà pris un forfait bloqué sur Skype.

Comme le chantait Jeanne Aubert en 1937 : « Pour éviter les frais, tout en suivant la mode, chez moi je prends le frais, le cul sur la commode. » 50 euros d’économie environ par mois multipliés par douze : je vais pouvoir partir en Tunisie une semaine tout inclus… et en avion ; -)

Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/01/26/pourquoi-je-me-debarrasse-de-mon-telephone-portable-187428

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WIMAX et/ou WIFI : Lettre ouverte de l’association Robin des Toits à Monsieur Pierre IZARD Président du CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE

robin-copie-10.jpg   Paris, le 24 Décembre 2010
Monsieur Pierre IZARD
Président
CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE

Monsieur le Président,

Des responsables politiques acceptent l’installation et la mise en
service de réseaux WIMAX et/ou WIFI – WIFI (Internet, jeux et
télécommunications sans fil – faible portée) – WIMAX (équivalent au
WIFI mais rayonnant sur environ 50 km de rayon) – Le WIFI et le WIMAX
ne permettent pas le très haut débit et ne permettent pas d’échanges
de données Internet sécurisés.

Pour expliquer de telles décisions, il y a lieu de supposer que nombre
d’informations leur font défaut.

On passe trop souvent sous silence les risques sanitaires associés à
ces technologies de télécommunications sans fil.
Cette absence de risques n’est d’ailleurs jamais garantie par les
industriels. En revanche, ils sont soulignés par les plus grandes
Compagnies d’assurances et de ré-assurances mondiales qui ne couvrent
pas, ou plus, les risques sanitaires liés aux émissions de champs et
ondes électromagnétiques.

La vraie solution pour réduire la fracture numérique est déjà
développée sur la majeure partie du territoire  (mais il est très
difficile d’en connaître la couverture exacte), et a déjà été financée
par les contribuables. Cette solution est la fibre optique.

Le WIFI comme le WIMAX n’autorisent que des transmissions haut débit
aléatoires et non sécurisées, contrairement à la fibre optique qui
permet le très haut débit sécurisé et qui seule sera à même d’intégrer
toutes les nouvelles applications technologiques. En outre, la fibre
optique ne présente aucun risque sanitaire.

Mettre en place le WIFI et/ou le WIMAX, c’est faire payer 2 fois le
contribuable pour un service déficient. C’est en fait concrètement
pérenniser la fracture numérique en instaurant un accès multimédia à 2
vitesses.
Le bon pour les endroits rentables, comme les grandes villes ; celui
de seconde zone à forts risques sanitaires pour les endroits moins
rentables, comme les zones rurales.
Que penser d’une telle conception de l’égalité républicaine et
d’aménagement du territoire ?
Il ne s’agit pas, bien sûr, d’un usage très judicieux de ce qu’on
nomme argent public à des fins essentiellement privées.

Certains décideurs politiques se sont informés et ont déjà pris la
mesure du problème. Le WIMAX est aujourd’hui abandonné dans 1 Région
et 6 Départements. Le tout filaire est décidé dans 1 Région et 2
Départements. Exemple Région PACA qui a abandonné la dorsale WIMAX
bien que celle-ci ait déjà été votée (voir pièce jointe : La Trousse).

Par ailleurs, un nombre croissant de nos concitoyens est touché par
l’électrohypersensibilité (EHS), ou encore SICEM (Syndrome
d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques).
La mise en place du WIFI et/ou WIMAX leur rend la vie insupportable,
et nombre d’entre eux sont contraints d’abandonner leur lieu de vie,
voire leur travail et leur famille.  Ils deviennent des « réfugiés
environnementaux » réduits au nomadisme et à des conditions de vie
terriblement précaires.

Aucune politique, aucun développement économique ne peuvent excuser
cela. D’autant que des solutions réellement pérennes et sans danger
existent et sont, pour la majeure partie, opérationnelles.

Nous restons à votre disposition pour toute information
supplémentaire, ainsi que pour toute initiative que vous souhaiteriez
prendre pour assurer une réelle disparition de la fracture numérique,
tout en évitant des conséquences sanitaires lourdes aux plus
vulnérables de vos concitoyens dont vous avez la responsabilité.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre
parfaite considération.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole National

P.J. :
Synthèse de l’information générale actuelle intitulée La Trousse 2010

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 12 rue Lucien Sampaix  75010 Paris
Tél. : 33 1 43 55 96 08
E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Voir la lettre au format PDF

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Effets des antennes relais de téléphonie mobile sur les têtards et grenouilles : les villes se sont transformées en laboratoires.

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www.next-up.org Publication scientifique gouvernementale US www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20560769

Balmori A. C/Navarra, Valladolid, Espagne abalmori@ono.com

Résumé
Une expérience scientifique a été réalisée en exposant des oeufs et des têtards de la grenouille rousse (Rana temporaria) à un rayonnement électromagnétique Hautes Fréquences artificiel micro-ondes provenant de plusieurs antennes relais de téléphonie mobile (cellulaire) situées à une distance de 140 mètres. L’expérience a duré deux mois, à partir de la phase d’oeufs jusqu’à un stade avancé de têtards avant la métamorphose. Les mesures de l’intensité de champ électrique (RadioFréquences et micro-ondes) obtenues des émissions des trois différents tests ont été de 1,8 à 3,5 V / m. Résultats : Dans le groupe exposé (nb = 70 ex), il a été constaté une coordination des mouvements faibles, une croissance asynchrone, ceci dans les deux types de têtards (petits et grands) et une très forte mortalité (90%). En ce qui concerne le groupe témoin (idem : nb = 70ex) dans les mêmes conditions, mais à l’intérieur d’une cage de Faraday, il a été constaté une coordination des mouvements totalement normale, une croissance synchrone et une très faible mortalité de 4,2% a été obtenue. Ces résultats indiquent que les rayonnements HF artificiels micro-ondes émis par les antennes relais de téléphonie mobile dans une situation réelle peut affecter le développement et peut provoquer une forte augmentation de la mortalité des têtards exposés.

Cette recherche pourrait avoir d’énormes implications pour le monde naturel (faune), qui est maintenant exposé à des niveaux d’irradiations élevés de rayonnements artificiels micro-ondes à partir d’une multitude d’antennes relais de téléphonie mobile.

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Appel du Dr Barbara Dohmen au Conseil Municipal de Murg contre l’installation d’un pylône d’antennes relais de communications mobiles Tetra.

NEXT-UP

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Suite à l’appel du Dr Barbara Dohmen, le Conseil Municipal a refusé par 10 voix contre 7 l’installation de ce pylône d’antenne relais de communications mobiles TETRA ! »  Wolf

Lire l’appel du docteur Barbara Dohmen au format pdf

En savoir plus : http://www.next-up.org/Newsoftheworld/DoctorsAndEmfMedecinsEtCem.php#1

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EMISSIONS RADIO A VENIR SUR LE SUJET DE L’ HYPERSENSIBILITE

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Robin des toits communique :

L’émission « Nous autres » de Zoé Varier sur France Inter portera sur le 
sujet des hypersensibles (chimico et électro).

– le vendredi   5 Novembre 2010 à 20 heures sera consacrée à Eléonore, 
électrosensible,

– le vendredi 12 Novembre 2010 à 20 heures sera consacrée à Olivier, 
MCS (hypersensibilité chimique multiple).

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/avenir.php

Ci-joint, l’article paru dans Télérama.

Voir article Télérama :


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"Les oreilles peuvent payer la facture du portable" – Occupational and Environmental Medicine – 23/06/2010

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Selon une étude publiée en ligne par « Occupational and Environmental Medicine », l’utilisation régulière d’un téléphone portable pendant au moins quatre ans pourrait doubler le risque d’acouphènes.

LA PRÉVALENCE des acouphènes a augmenté ces dix dernières années et est actuellement de 10 à 15 % dans les pays industrialisés. Un certain nombre de facteurs environnementaux peuvent accroître le risque, le plus important étant le bruit. Les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables sont suspectés d’accroître le risque d’acouphènes, indiquent Hans-Peter Hutter et coll. qui, pour en savoir plus, ont conduit sur une période d’un an une nouvelle étude auprès de 100 patients vus pour des acouphènes chroniques existant depuis plus de trois mois ; à titre comparatif, ont été inclus dans ce travail 100 sujets contrôles, sans acouphènes, appariés pour le sexe et l’âge.

Étaient exclus de l’étude les sujets présentant une maladie de l’oreille, un trouble auditif lié au bruit, une TA élevée ou prenant des médicaments connus pour pouvoir induire des acouphènes.

Tous les participants étaient questionnés sur le type de téléphone portable qu’ils utilisent, la durée des appels, l’oreille avec laquelle ils téléphonent préférentiellement…

L’analyse des résultats montre que les patients qui avaient commencé à utiliser un portable avant le début des acouphènes avaient un risque majoré de 37 % d’avoir ce type de troubles. Ceux qui utilisaient leur portable pendant plus de 10 minutes par jour avaient un risque majoré de 71 %. Enfin, les patients qui utilisaient un téléphone portable depuis quatre ans ou plus avaient un risque doublé d’acouphènes.

Les auteurs estiment qu’« en tenant compte de tous les biais potentiels et des éléments confondants, il est improbable que l’augmentation du risque d’acouphènes constatée dans cette étude après usage prolongé du portable soit fausse ».

L’explication de ce phénomène proviendrait, selon eux, du fait que la cochlée et les voies auditives absorbent une quantité considérable d’énergie émise par le portable.

› Dr EMMANUEL DE VIEL

Voir la suite sur le site de Robin Des Toits

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