Chine – Samsung, des mobiles pas très « smart »

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Dernière minute : avec deux autres associations (Sherpa, Indecosa-CGT), Peuples Solidaires a porté plainte contre Samsung pour « pratiques commerciales trompeuses ». La marque bafoue en effet les engagements éthiques qu’elle communique aux consommateurs-trices.

Ouvrier-ère-s de l’usine HEG Electronics / ©CLW

Une série d’enquêtes menées dans des usines fabriquant des produits Samsung en Chine révèle les conditions indignes dans lesquelles travaillent les ouvrières et ouvriers qui fabriquent les « smartphones » et autres produits stars de la marque. Outre les salaires de misère, les heures de travail excessives et les risques pour la santé et la sécurité des personnels, les enquêteurs témoignent de la présence d’enfants sur les lignes de production. Des révélations face auxquelles la multinationale tarde à prendre les mesures urgentes qui s’imposent.
À nous de faire pression pour qu’elle agisse immédiatement ! 

« Nous avons été abasourdis par les résultats de nos enquêtes » explique Li Qiang, fondateur du China Labor Watch (CLW), l’ONG qui a enquêté dans quinze usines fabriquant des produits Samsung. « Nous soupçonnions que ces usines employaient des mineurs, mais nous ne pensions pas en trouver autant, ni que les conditions de travail seraient si mauvaises » poursuit-il.

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Nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

 

Nouvelle directive sur l'exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

Nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

Le Parlement européen a adopté, le 11 juin, une nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques. Elle remplace la directive 2004/40/CE du 29 avril 2004, dont la transposition avait été repoussée en raison de ses difficultés d’application dans le corps médical.

Après avoir fait l’objet d’un accord entre le Conseil de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen le 10 avril dernier, le projet de directive relative à l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques a été adopté à une large majorité par les députés européens le 11 juin. Le texte doit encore être approuvé formellement par le Conseil des ministres avant fin juin, en vue d’une publication au Journal officiel au 1er juillet 2013. Les États membres auront jusqu’au 1er juillet 2016 pour le transposer.

Nouvelles valeurs limites d’exposition

La directive définit de nouvelles valeurs limites d’exposition (VLE) et de nouvelles valeurs déclenchant l’action (VA). L’employeur doit veiller à ce que l’exposition des travailleurs soit limitée aux VLE. Il est réputé les respecter si les VA ne sont pas dépassées. L’exposition peut toutefois dépasser les VLE si elle est liée à l’utilisation d’équipements d’imagerie par résonance magnétique (IRM) par le corps médical. De plus, les États peuvent appliquer des systèmes de protection équivalents ou plus spécifiques pour le personnel travaillant dans des installations militaires, pour autant qu’ils permettent de prévenir les effets nocifs sur la santé et les risques pour la sécurité.

La directive couvre l’ensemble des effets biophysiques directs (échauffement des tissus, stimulation des muscles, des nerfs, etc.) et indirects (interférence avec des appareils médicaux électroniques type stimulateurs cardiaques, etc.) à court terme produits par les champs électromagnétiques. La directive ne s’intéresse pas aux effets à long terme potentiels, car il n’existe actuellement pas d’éléments scientifiques probants bien établis qui permettent un lien de causalité. Toutefois, la Commission européenne est chargée de suivre les progrès scientifiques et de présenter, le cas échéant, une proposition législative pour les traiter.

Obligations de l’employeur

La directive impose des obligations à l’employeur pour prévenir ou réduire les risques pour la santé des travailleurs.

• Évaluer les risques. L’employeur doit évaluer les risques pour les travailleurs dus aux champs électromagnétiques sur le lieu de travail et, si nécessaire, mesurer ou calculer les niveaux des champs électromagnétiques auxquels ils sont exposés. Cette évaluation doit être régulièrement mise à jour, notamment en cas de changements importants susceptibles de la rendre caduque. La Commission européenne publiera des guides pratiques pour aider les employeurs au plus tard le 1er janvier 2016. S’agissant des lieux de travail ouverts au public, l’évaluation de l’exposition n’est pas nécessaire si une évaluation a déjà été effectuée conformément aux dispositions relatives à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques, si les restrictions qui y sont énoncées sont respectées pour les travailleurs et si tout risque pour la santé et la sécurité est exclu.

• Éviter ou réduire les risques. L’employeur doit prendre les mesures pour éliminer ou réduire les risques pour les travailleurs. Les lieux de travail où les salariés sont susceptibles d’être exposés à des champs électromagnétiques dépassant les VA doivent faire l’objet d’une signalisation et leur accès doit être limité. Lorsque les VA sont dépassées, l’employeur doit mettre en œuvre un plan d’action avec des mesures techniques et/ou organisationnelles visant à empêcher que l’exposition ne dépasse les VLE, à moins que l’évaluation ne démontre que celles-ci ne sont pas dépassées et que les risques pour la santé peuvent être écartés. Si elles sont dépassées, l’employeur doit prendre immédiatement de mesures pour ramener l’exposition en dessous de celles-ci. Il doit déterminer et consigner les causes du dépassement et modifier en conséquence les mesures de protection et de prévention.

• Informer et former les travailleurs. Les travailleurs susceptibles d’être exposés à des champs électromagnétiques sur le lieu de travail et/ou leurs représentants reçoivent de l’employeur toute information nécessaire et une formation en rapport avec le résultat de l’évaluation des risques, concernant notamment les effets indirects potentiels de l’exposition et la possibilité de symptômes passagers.

• Surveillance médicale. En cas d’effet indésirable ou inattendu sur sa santé signalé par un travailleur ou en cas d’exposition supérieure aux VLE, le travailleur bénéficie d’examens médicaux ou d’une surveillance médicale appropriée, durant les heures qu’il aura choisies et sans qu’ils soient à sa charge.

www.wk-ce.fr/actualites/upload/Directive-protection-champs-electromagnetiques.pdf

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Un de nos contact nous annonce une décision de justice intéressante

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Victoire au TA de Lille

J’ai le plaisir de vous informer que le TA de Lille a reçu favorablement ma requête introduite en 2009 contre une antenne relais orange sise au Golf d’Hardelot 62152

Si vous êtes abonnés à Next-Up
Vous pourrez consulter le jugement en suivant le lien suivant
http://www.next-up.org/pdf/Jugement_Antennes_relais_Tribunal_Administratif_Lille_As

L’erreur de droit a été retenue car l’installation a été édifiée conformément à une autorisation préalable de travaux alors qu’elle aurait du être soumise à une permis de construire. (Plus de 12 m de haut et plus de 2 m²)

Il ne me reste plus qu’à introduire une requete au TGI pour faire démanteler l’installation

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Audition de Mme Fleur Pellerin sur les suites de la proposition de loi relative à l’application du principe de précaution

www.next-up.org/news/restricted/Assemblee_Nationale.html

Commission des affaires économiques

Mardi 12 mars 2013

Séance de 16 heures 15
Compte rendu n° 56

Présidence de M. François Brottes Président
– Audition de Mme Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée
des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique, sur les suites de la
proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux
risques résultant des ondes électromagnétiques, et sur les conclusions du rapport sur l’impact de la régulation
des télécoms sur la filière télécom de Mmes Corinne Erhel et Laure de La Raudière.
– Information relative à la commission
– Partie 2 –
M. le président François Brottes. Nous en venons au second débat de cette séance, portant sur les
risques résultant des ondes électromagnétiques et l’inscription du principe ALARA dans le droit positif.
Mme Laurence Abeille. En dépit de l’intérêt des différents groupes parlementaires pour cette question,
l’examen de la proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de
l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques n’a pu aboutir à l’adoption d’un texte,
ayant été finalement renvoyé en commission. Quel est donc l’avenir de cette proposition du groupe
écologiste ? Selon quelle méthode la remettrons-nous sur le métier ?
Nous avions déjà abondamment discuté du principe ALARA. Un rapport doit examiner s’il est possible de
le mettre en œuvre dans ce domaine. Où en sommes-nous ? Qui est chargé de son élaboration ? Selon
quelle lettre de mission ? Disposerons-nous de nouveaux éléments d’information d’ici à la fin juin ? Nous
attendons aussi une étude de l’ANSES qui, déjà en 2009, avait préconisé de réduire l’exposition des
populations aux ondes électromagnétiques. Qu’apportera de plus cette nouvelle étude ? Je souhaite qu’on
puisse, en juillet prochain, réinscrire la proposition de loi en séance publique.
J’ai demandé qu’on nous communique le protocole de l’étude conduite à l’hôpital Cochin sur l’électro-
hypersensibilité (EHS) et j’attends toujours la réponse de Mme la ministre chargée de la santé.
Le déploiement de la 4G, qui fait l’objet d’une étude d’impact économique, fera-t-il aussi l’objet d’une
étude d’impact sanitaire et environnemental ?
Où en sommes-nous de la mutualisation des antennes, que prévoyait d’encourager notre proposition de
loi ?
Nous avions également abordé la question du Wi-Fi dans les crèches et dans les écoles maternelles,
avant que le thème, apparemment tabou, ne soit finalement retiré de la discussion de la proposition de loi.
Le Gouvernement entend-il cependant privilégier les connexions filaires afin de protéger les jeunes
enfants ?
Le développement de la fibre optique permettra-t-il de mettre fin aux liaisons de type WiMAX et Super Wi-
Fi, souvent instables et recréant une fracture numérique au détriment de certaines zones géographiques ?
La transparence et la concertation me paraissent aujourd’hui insuffisantes dans le déploiement de la 4G.
Quelles mesures comptez-vous prendre pour améliorer l’information des élus et des riverains ?
Quelles dispositions envisagez-vous pour permettre aux consommateurs de désactiver les dispositifs du
type femtocell embarqués dans les box ?
Nous avons maintenant besoin, sur toutes ces questions, d’arrêter une méthode et un calendrier afin de
parvenir à un texte dont nous discuterons en séance publique.
M. le président François Brottes. Vous venez de balayer la presque totalité des sujets qui figuraient
dans votre proposition de loi alors qu’il me semble préférable de nous concentrer sur la question de la
mise en œuvre législative du principe ALARA.

Tout le compte rendu est ICI

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Expertise de l’INSERM : les conséquences néfastes des pesticides pour la santé sont désormais officiellement reconnues par la recherche française.

inserm.fr

 

Suite à la lecture de l’expertise collective « Pesticides et santé » de l’INSERM (1), Générations Futures exhorte les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes et rapides pour réduire l’usage des pesticides et exclure les plus dangereux d’entre eux.

Contexte. L’INSERM rend publique ce jour (une restitution est prévue aussi cet après-midi à l’Assemblée Nationale) une expertise collective (2) menée sur le thème « Pesticides et santé ». Ce document vise à répondre à la demande  de la Direction Générale de la Santé concernant les effets des pesticides sur la santé. Ce travail s’appuie sur les données issues de la littérature scientifique disponible et internationale en date du premier semestre 2012.

Présentation des résultats. Générations futures salue ce rapport qui vient confirmer le message que l’association diffuse depuis plus de 10 ans à savoir l’existence de multiples études scientifiques montrant des présomptions réelles de lien entre l’exposition aux pesticides et de nombreuses pathologies graves.

Le rapport de l’Inserm confirme en effet des « présomptions fortes ou moyennes » de lien entre l’exposition à des pesticides et : Lymphome Non Hodgkinien (LNH), cancer de la prostate, myélomes multiples, leucémie, Parkinson, Alzheimer, divers troubles cognitifs et des impacts sur la fertilité et fécondabilité.

Pour d’autres pathologies, même si les liens semblent moins nets pour les scientifiques pour cause de pathologies souvent moins répandues et moins étudiées (comme le SLA (3)), il existe des données françaises très significatives comme dans le cas des tumeurs cérébrales (risque multiplié par 3) ou des méta analyses montrant des excès de risques significatifs de plus de 80% dans le cas de la SLA. Notre conclusion sur ce point est que les scientifiques se sont livrés à une analyse relativement prudente de la littérature scientifique.

«  Après que Générations Futures ait tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité des pesticides notamment en diffusant les résultats de très nombreuses études scientifiques réalisées dans le monde sur ce sujet ou lors de notre congrès de mars 2012 (4), nous nous félicitons aujourd’hui de cette publication qui montre clairement le rôle joué par l’exposition à des pesticides dans la survenue de pathologies chroniques extrêmement graves comme le Lymphome Non Hodgkinien, le cancer de la prostate, les myélomes multiples, la maladie de Parkinson, des troubles de la fertilité  etc. » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Contact Presse : François Veillerette : 06 81 64 65 58 – Nadine Lauverjat : 06 87 56 27 54

Pour voir l’article intégralement c’est lCI

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Recherche sur la corrélation entre Autisme et téléphones mobiles, ordinateurs sans fil (WiFi)

www.next-up.org Déontologie et traduction
Source : http://www.genengnews.com/news/bnitem.aspx?name=15755319
Recherche sur la corrélation entre Autisme et téléphones
mobiles, ordinateurs sans fil (WiFi), . . . par Tamara Mariea
16 avril 2007,
Aujourd’hui l’incidence de l’autisme aux Etats-Unis est d’1 pour 150 enfants, selon
l’étude publiée par le CDC, qui rapporte une augmentation terrifiante en comparaison
avec la fin des années 70 quand le rapport de l’autisme dans notre société n’était que
de 1 pour 10.000 enfants, soit avant le développement des radiofréquences micro-
ondes du téléphone portable et des technologies sans fil analogues (WiFi).
Tamara Mariea, fondateur de Internal Balance (TM), Inc., publie les résultats de plus de
cinq années de recherche sur ses patients atteints d’autisme. Cette explosion de cas
d’autisme au cours des deux dernières décennies a pour principale cause potentielle la
prolifération des rayonnements électromagnétiques. L’augmentation dans notre
environnement de ces rayonnements en CEM issus des dernières technologies de
communication telles que les téléphones portables et les ordinateurs sans fil, progresse
et irradie de plus en plus notre organisme.
« Je n’ai appris que récemment l’existence des recherches réalisées par Tamara Mariea
sur le lien potentiel entre l’autisme et l’irradiation par les rayonnements
électromagnétiques, et cela pourrait bien constituer le chaînon manquant. Comme nous
savons que les courants électriques de notre corps de l’ordre du microvolt sont d’une
importance capitale, il est parfaitement légitime de faire des recherches sur la pollution
électromagnétique au niveau de l’étiologie de la maladie. Il n’y a aucun doute que nous
observons une élévation épidémique grave de l’autisme chez les enfants et que
l’utilisation répandue de l’électronique et des dispositifs sans fil pourrait bien constituer
un facteur qui a été ignoré, » a indiqué le Dr Derrick Longsdale.
La clinique de Mariea reçoit chaque semaine des appels de médecins du monde entier
sur les traitements les plus pointus en la matière, au delà de la médecine occidentale
traditionnelle. Sur base de ses connaissances étendues, Mariea a acquis une solide
réputation dans le domaine de la désintoxication physiologique.
« Mon association avec Tamara Mariea, m’a vraiment inspiré. Elle dispose d’une
connaissance et d’une perspicacité impressionnantes dans les contributions
biochimiques et électromagnétiques de la maladie et des traitements. En particulier elle
m’a ouvert les yeux sur le lien potentiel entre la pollution électromagnétique et le
traitement de désintoxication cellulaire. Ceci pourrait jouer un rôle central dans l’autisme
et dans les maladies chroniques dégénératives de tous types et de tous âges »
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Nouvel assaut contre les antennes relais

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Vendredi 7 Juin 2013

PHOTO/Photos Léo Clua

Hier matin, les habitants autour du château d’eau ont découvert avec stupeur de nouveaux travaux sur les antennes relais. C’est un double combat que mène Maryse Battle, présidente de l’association Un mât pour les ondes. Contre un double cancer d’abord et contre les antennes relais qui ont poussé comme des champignons sur le château d’eau qui surplombe sa maison sur les hauteurs du village ensuite. Un double combat qui demande une vigilance de tous les instants et dans lequel elle est soutenue par de nombreux riverains du quartier qui, comme elle, sont malades et surtout à bout de nerfs. Alors que l’implantation de deux mâts, dans la plaine et loin de toute habitation est actée, “dans l’objectif de répondre à un problème de santé publique vis-à-vis des habitants”, comme le stipule la révision allégée du plan local de l’urbanisme nécessaire avant l’autorisation de cette nouvelle construction (lire encadré), ces riverains ne comprennent toujours pas pourquoi les travaux continuent sur les antennes du château d’eau. Après une première manifestation le mercredi 15 mai pour protester contre des opérations de maintenance, ils ont eu la désagréable surprise, hier, de voir débarquer de nouveau des techniciens. Et surtout le sentiment d’avoir encore une fois été bernés. “Nous avons découvert ce matin qu’un arrêté municipal avait été pris le 29 mai dernier pour interdire le stationnement dans la rue du château d’eau et ainsi permettre aux camions de la société intervenant pour Orange de monter jusqu’aux antennes ! Il a été affiché dans la nuit ou même très tôt ce matin”. D’ailleurs hier matin, les gendarmes étaient sur place pour demander aux personnes stationnées dans la rue de déplacer leur véhicule. “Si l’arrêté avait été affiché avant, nous aurions été alertés !”, reprennent les riverains en colère qui, pour protester ont décidé de garer leurs propres véhicules dans les autres rues du village, empêchant ainsi le camion d’accéder au site. “On ne peut rien nous dire, il n’y pas d’arrêté pour ces autres rues”, continuent les opposants aux antennes relais.

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Communiqué de presse des EHS de france

Radiofréquences et santé

L’OMS aux ordres de l’industrie ?

Communiqué de presse réunion OMS du 5 juin 2013

Merci d’ouvrir ce lien pour voir le communiqué complet et les signataires:

http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/communique-oms-anses-040613

Opacité, scientifiques sous influence industrielle, rôle minime de la société civile, perspective sanitaire perdue…. les éléments ne manquent pas pour dénoncer le groupe de projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS et réclamer sa destitution. Ce groupe organise un séminaire, dans les locaux de l’ANSES, le 5 juin. Le programme dévoile une domination écrasante d’orateurs fervents défenseurs de la pensée unique pro-industrielle.
Sans l’ANSES et la pratique de dialogue avec les acteurs de la société civile qu’elle a mise en place, les ONG ignoreraient encore que l’OMS a entrepris une nouvelle expertise sur les radiofréquences. Nous saluons donc l’initiative qu’a prise l’ANSES d’inviter l’ensemble des membres du comité de dialogue Radiofréquences qui le souhaitaient à séminaire qu’elle accueille dans ses locaux.

Il faut dire que la composition du comité de pilotage du groupe de l’OMS, le choix des intervenants chargés de parler de la santé, le choix du thème retenu ne correspondent en aucun cas aux exigences de pluralité, d’indépendance, d’avancées des connaissances que les ONG attendent d’une agence dont l’autorité dans le domaine de la santé se situe au sein du système des Nations Unies.

• Le comité de pilotage tout d’abord, mis en place sous l’égide d’Emilie Van Deventer, composé de 6 membres seulement, il est le triste reflet de la dépendance de l’OMS vis-à-vis de l’ICNIRP puisque 4 sur 6 de ses membres ont des liens avec cette organisation opaque qui n’a eu de cesse de défendre les intérêts des opérateurs. Leurs travaux ont été, pour la plupart, de façon répétée, financés ou co-financés par les opérateurs. La pluralité des positions, nécessaire sur un sujet où règne une forte controverse n’est donc absolument pas assurée ;

• Le séminaire ensuite s’intitule “Séminaire international d’échanges entre les parties prenantes sur les radiofréquences” mais il n’est pas prévu que les “parties prenantes” interviennent au cours de ce séminaire. Au mieux leur a-t-on laissé espérer une prise de parole globale minutée. Drôle de façon de concevoir un “échange” ;

• Un des thèmes principaux est celui de la “perception du risque” avec ce que cette approche sous-entend de “peurs irrationnelles” au moment où le problème essentiel en termes de santé publique est celui de la diffusion massive et de plus en plus précoce des “objets” électromagnétiques, de ses conséquences sur nos organismes et donc des moyens à mettre en oeuvre pour les réduire.

A tout ceci il convient d’ajouter que les médias ne sont pas conviés lorsque l’OMS invite les acteurs internationaux à un séminaire sur l’électropollution. The EMF Project, EMFP (le projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS), pendant longtemps financé par l’industrie de télécommunications, préfère la discrétion. Les associations, elles, dénoncent ces pratiques douteuses et lourdes en conséquence pour la santé publique. Elles en appellent à l’OMS pour plus transparence et d’indépendance.

IEMFA (the International EMF Alliance), Priartem, le Collectif des Electrosensibles de France, la Fondation Suédoise de Protection contre les Rayonnements, Folkets Stralevern et the Radiation Research Trust tiendront un point-presse le 5 juin devant les locaux de l’ANSES.

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L’équipe du Collectif des Electrosensibles de France
www.electrosensible.org – Téléphone sur demande.

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