Attention à propos des mesures dans Toulouse

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logo-ant0033.jpeg              Antennes 31 communique :

J’ai assisté vendredi 26/04 dans le quartier Saint-Michel à des mesures officielles à Toulouse ; après la mesure globale , incluant donc les émissions de toutes les sources environnantes , j’ai bien compris qu’il n’y aurait pas d’analyse spectrale.
Après que l’expert – qui n’y est pour rien – m’ait dit que cela ne faisait pas partie de la commande, la chargée de mission “Antennes” ,  vu mon insistance, a fini par me dire que les opérateurs ne voulaient pas payer le ” cas B” donc l’analyse spectrale .

Or, p 6 du protocole de mesures  de l’ANFR il est mentionné :

“• Lorsqu’une demande d’évaluation détaillée de l’exposition est formulée, c’est-à-dire une investigation pour chaque contribution de sources RF en utilisant une analyse sélective en fréquence, alors le Cas B est obligatoire. Il est recommandé de faire précéder systématiquement le cas B d’une évaluation globale (mesure large bande).”

Nous allons bien évidemment faire remonter cela au Maire de Toulouse, mais dans l’urgence, il faut éviter, à notre avis,  de se prêter à cette mascarade en refusant les mesures sans le Cas B ; car il est clair que si, enfin, les autorités se décident à convenir de la dangerosité à 0,6V/m, les personnes souffrantes s’entendront répondre que rien ne prouve que ce soient les antennes qui les ont rendues malades.

Pour voir le protocole c’est ICI

Pour Antennes31
MF Hébrard

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La 4G, c’est pour le mois de mai

Actualités     

La 4G, c’est pour le mois de mai

Publié le 30/04/2013 à 08:04 | 6

Naviguer sur internet aussi rapidement sur son smartphone que sur son ordinateur, c'est ce que propose théoriquement la 4G.

Naviguer sur internet aussi rapidement sur son smartphone que sur son ordinateur, c’est ce que propose théoriquement la 4G.  

Distancée dans la course au réseau 4G par ses principaux concurrents que sont Orange, SFR et Free, l’entreprise anciennement spécialisée dans les travaux industriels et le bâtiment Bouygues Télecom ne rend pas les armes. Alors que son réseau 4G n’est prévu qu’à partir du 6 mai, Bouygues Télecom réalise un énorme coup en devenant le premier opérateur à proposer ce type de réseau dans la ville rose. «La 4G permet de multiplier par cinq la vitesse de débit internet sur des smartphones. Cela va leur permettre de faire face à la concurrence ardue», explique Julien, employé dans une boutique de téléphonie mobile. Alors que SFR, Orange ou Free ont déjà équipé les grandes villes françaises de ces réseaux next génération, ils ont relégué Toulouse au second plan. «Ce n’est pas forcément leur volonté, cela dépend de beaucoup de facteurs. Orange doit le lancer courant juillet, pour les autres non plus cela ne devrait pas tarder», explique encore le jeune homme. L’idée c’est d’utiliser un portable avec une qualité internet équivalente à celle qu’on trouve sur un ordinateur chez soit. Cela va révolutionner le quotidien des utilisateurs toulousains. Pour visiter à distance, télécharger, naviguer, tout va être extrêmement rapide. Dans un premier temps une seule partie de la ville va être équipée de ces réseaux très haut débit. Le 4 mai la partie ouest du centre-ville entre la Garonne et la rocade propose un débit équivalent à 2 600 mégahertz. La suite prendra effet début octobre. À ce moment le réseau 4G de Bouygues va couvrir la totalité du centre-ville de Toulouse. Concernant les tarifs, la 4G demande une valeur supplémentaire estimée à 5 euros. Les forfaits qui proposent ce service vont augmenter en conséquence.

Remi Buhagiar

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Un député socialiste veut réguler l’implantation des antennes relais

 

 

Fraichement enterrée par la majorité, la proposition de loi des écologistes sur la régulation des antennes relais n’est pas totalement morte. Ainsi, Jean-David Ciot aimerait lui aussi encadrer les procédures d’information, d’autorisation et de contrôle pour l’implantation de ces dispositifs. Très impliqué sur ce thème, ce député PS vient de redéposer une proposition de loi en ce sens.

député ciot

Le député Jean-David Ciot l’estime et le regrette : « l’installation, sur le territoire national, des 157 000 antennes-relais GSM ou UMTS actuellement recensées, s’est effectuée en dehors de toute politique de régulation orientée par l’État. Ce dernier a, en effet, jugé préférable de laisser les opérateurs négocier au cas par cas avec les propriétaires immobiliers. »

Selon lui, le principe de précaution ou de sobriété commande à démultiplier les mesures de prudence comme il l’avait déjà exposé en janvier dernier lors des discussions de la proposition écologiste (vidéo). Les expertises sont certes contradictoires, mais l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) a pour sa part « été amenée à conclure, en 2011, que les téléphones portables sont « peut-être cancérigènes pour l’homme », au même titre que la laine de verre ou les vapeurs d’essence » rappelle-t-il dans l’exposé de ses motifs.

Spécialement, le député socialiste considère qu’il est « indispensable d’assurer l’égalité de tous devant les risques technologiques ». Selon lui, en effet « les pratiques en usage [privilégient] la concentration d’antennes sur les toits des Habitations à Loyer Modéré ». Pourquoi ? Car négocier avec un bailleur social permet aux opérateurs de décrocher des autorisations sur des grandes surfaces immobilières. « Cependant, il en résulte le fait que ce sont les populations à faibles revenus qui sont prioritairement exposées aux émissions électromagnétiques. »

Pour limiter ces risques, le député socialiste d’Aix-en-Provence propose plusieurs mesures inspirées de la récente proposition de loi des écologistes enterrée par la majorité.

ALARA et information des populations

D’abord, inscrire dans la loi le principe « ALARA » (As low as reasonnably achievable) « afin de tendre vers les plus faibles volumes d’émission possible, sans que cela n’altère la qualité de la couverture ». Pour renforcer la protection des plus jeunes, le texte compte interdire les antennes-relais à proximité des établissements qui accueillent les jeunes enfants. Et comme dans la proposition des Verts, le député demande à ce que dans ces établissements, « l’accès sans fil à internet [soit] désactivé au profit des connexions filaires. »

Ensuite, renforcer l’information des populations. « Jusqu’à présent, aucune publicité n’est donnée aux choix d’installation des antennes-relais, et de nombreux citoyens ignorent vivre à proximité de l’une d’entre elles ». Selon la proposition, les projets d’implantation d’une antenne-relais feraient ainsi l’objet « d’un affichage clair et visible en mairie, ainsi que dans le périmètre du local d’habitation concerné. »

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Journaliste, rédacteur en chef

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Protestations en série dans les mairies, face aux installations d’antennes relais 4G


Mairie du 18e, salle des mariages. Nous sommes le mercredi 10 avril, il est 19 h. Une petite vingtaine de personnes attend de pied ferme le début des hostilités. Car ce soir, la mairie d’arrondissement organise une réunion d’information sur l’installation d’antennes relais 4G dans neuf endroits de la division administrative. Pascal Julien, adjoint au maire chargé des espaces verts et de l’environnement, entre et s’installe derrière les micros, suivi peu de temps après par deux cadres de France Telecom-Orange.

L’élu salue la salle et précise d’emblée : « Une antenne relais, c’est d’abord un contrat de droit privé. C’est un bailleur qui accepte d’offrir en location son toit ou sa façade à un locataire pour une somme comprise généralement entre 10 et 20 000
euros par an. La municipalité n’a aucun droit de l’interdire. » Un bruit de mécontentement parcourt les rangs clairsemés de la salle. « Et qu’en est-il des risques de santé liés aux ondes alors ? Et à quoi servent finalement ces réunions ?», lance une femme, visiblement au taquet.

Les débats sont stériles

Pascal Julien, adjoint au maire du 18e, et deux cadres de France Telecom

Actuellement, ce type de spectacle se répète toutes les semaines à la mairie du 18e. L’organisation d’une réunion d’information sur l’installation d’antennes relais revient à la municipalité, qui pourrait très bien ne rien faire. La mairie du 18e a décidé de jouer le jeu jusqu’au bout, et les opérateurs sont obligés d’y participer, conformément à la nouvelle charte qu’ils ont signée avec la Ville de Paris en octobre 2012. Mais, soyons honnêtes, l’intérêt de ces réunions est limité et les débats sont stériles.
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L’Observatoiredes ondes prêt à émettre

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L'Observatoire des ondes prêt à émettre

société Une start-up propose aux communes de contrôler le niveau d’exposition des populations

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Avec l’arrivée de la 4G sur les réseaux mobiles, la forêt des antennes-relais va encore connaître une poussée. Un casse-tête pour les communes, souvent écartelées entre les sollicitations pressantes des opérateurs et l’inquiétude légitime des riverains sur les émissions électromagnétiques. D’où l’idée d’Exem, une start-up implantée à Labège Innopole, de lancer un Observatoire des ondes. «Nous proposons aux collectivités d’installer des stations de mesure des champs électromagnétiques sur leur territoire», explique Guilhem Astre, le directeur de ce laboratoire agréé. Les données recueillies, rafraîchies toutes les heures, seront disponibles sur un portail Web*. Les mairies pourront choisir de rendre, ou pas, ces informations accessibles au public. Quoi qu’il en soit, elles disposeront d’une cartographie de l’exposition de leurs populations aux ondes. «C’est un outil d’aide à la décision qui peut faciliter les relations avec les opérateurs», résume Guilhem Astre.

Impacts sanitaires

Une proposition étudiée de près par Pascal Boureau, l’adjoint à l’Environnement de la commune de Blagnac, pas mal sollicité en ce moment par les nouveaux opérateurs. «Cet Observatoire permet de préserver la population des impacts sanitaires de la téléphonie mobile et de surveiller en particulier les zones sensibles comme les crèches ou les établissements scolaires», estime l’élu. Le Blagnacais participe à un groupe de travail de la Communauté urbaine qui «s’intéresse à la démarche». Il envisage à terme «une information transparente du public», sur le modèle des mesures de la pollution atmosphérique délivrées par l’Observatoire régional de l’air. On imagine déjà les opposants aux antennes-relais cliquer compulsivement sur les courbes de l’Observatoire. Pourtant, Marie-France Hébrard du collectif Antennes 31 reste prudente. «La transparence ne résout pas tout, assure-t-elle. Ce qu’il faut absolument, c’est légiférer sur les seuils d’exposition.»

Hélène Ménal

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Cancer de la thyroïde lié aux rayonnements gsm

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cancer de la thyroïde lié aux rayonnements gsm Imprimer Envoyer
Écrit par Eric   
Mardi, 09 Avril 2013 22:13
(09/04/13) Des scientifiques israéliens ont fait état de conclusions préliminaires sur un lien possible entre le rayonnement des téléphones portables et le cancer de la thyroïde. Il y a eu une forte hausse des taux de cancer de la thyroïde ces dernières années dans les pays occidentaux.

L’incidence de cancers de la thyroïde est en augmentation en Israël depuis plus d’une décennie, ce qui correspond à l’augmentation de l’utilisation des téléphones portables. 

La recherche israélienne, menée par l’équipe du Pr. Feinmesser à l’hôpital Beilinson de Petah Tikva et à l’Université de Tel Aviv, a identifié pour la première fois une évidence de la connexion possible entre l’augmentation des cancers de la thyroïde et l’augmentation de l’exposition aux rayonnements émis par les téléphones portables.

Dans une expérience, les cellules thyroïdiennes humaines recueillies auprès de patients sains ont été soumises au rayonnement d’un appareil, conçu pour l’étude, qui simule le rayonnement électromagnétique émis par les téléphones portables. Les cellules de la thyroïde irradiées ont proliféré à un taux bien plus élevé et statistiquement significatif que les cellules non irradiées du groupe témoin.

  

Haaretz 6 mars 2013

http://www.haaretz.com/news/national/israeli-scientists-find-possible-link-between-cellphone-use-thyroid-cancer.premium-1.507552

MERCREDI 17 à 20h30 SALLE DU SENECHAL

 LES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES,

QUESTION DE SANTÉ PUBLIQUE AU TRAVAIL COMME AILLEURS

 Prévenir les risques et se protéger

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Exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques : accord Conseil/Parlement

http://www.actu-environnement.com/

Le Conseil et le Parlement européen sont parvenus le 10 avril à un accord sur le projet de directive relative à l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques. Le texte approuvé prévoit des limites d’exposition basées sur de nouveaux éléments scientifiques et prévoit des dérogations, en particulier pour les applications médicales utilisant l’imagerie par résonance magnétique.

Les négociations ont permis de dégager un compromis sur plusieurs points qui restaient en discussion. La directive ne traitera pas des effets à long terme susceptibles de découler d’une exposition, faute de données probantes permettant d’établir un lien de causalité, mais la Commission devra suivre les progrès scientifiques en la matière.

Pour lire la suite : Cliquez ici

Antennes 31 et les Amis de la Terre vous invitent

à une conférence-débat :

le mercredi 17 avril à 20h30

Salle du Sénéchal, rue de Rémusat, Toulouse

Les champs électromagnétiques :

une question de santé publique

au travail….. comme ailleurs

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L’arrivée massive de la 4G inquiète les riverains

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nouvelles technologies

L'arrivée massive de la 4G inquiète les riverains

L’installation d’une nouvelle antenne 4G rue des Fontaines a soulevé la colère de ses habitants qui n’étaient pas informés. Un manque de communication que la mairie déplore et compte bien changer.

Les antennes 4G se multiplient sur les toits des immeubles toulousains. Actuellement, 370 ont été installées dans la ville rose pour les quatre opérateurs confondus (Orange, Bouygues, SFR et Free Mobile). Pourtant, malgré les côtés positifs de cette nouvelle technologie (voir ci-contre), certains riverains ne cachent pas leur désarroi, comme Elodie, habitant la rue des Fontaines. «La semaine dernière, j’ai entendu du bruit sur le toit et comme je suis au dernier étage, ça m’a interpellée. Dans le couloir, j’ai croisé les installateurs qui m’ont informé». La jeune femme est d’autant plus désorientée qu’elle n’était pas au courant : «Les autres locataires étaient aussi choqués que moi. J’ai appris plus tard que les opérateurs n’étaient pas obligés de prévenir les propriétaires». Au-delà dumanque d’information, une telle proximité avec les antennes a de quoi inquiéter. «Je peux presque en toucher une depuis mon balcon ! Je ne sais pas quelles conséquences cela peut avoir sur la santé». Elodie a donc fait une demande de mesures d’onde dans son appartement, plus pour se rassurer qu’autres chose. «Même si les mesures dépassent la norme, la mairie ne peut pas contraindre l’opérateur de retirer les antennes. On se sent impuissant s».

Un règlement trop laxiste

La mairie a également constaté le comportement des opérateurs : «La réglementation actuelle leur laisse beaucoup de liberté. On constate une anomalie entre le rôle des élus et la place qui leur est accordée» explique Élisabeth Belaubre, adjointe à la santé et à l’environnement. Une commission de concertation sur antennes de la téléphonie mobile a donc été créée pour «changer ça. On veut s’entendre le mieux possible et favoriser la concertation».

Les opérateurs sont normalement censés informer les riverains. Cela dit, ce n’est pas obligatoire quand ils rajoutent seulement un élément sur une antenne déjà existante, ce qui est le cas avec l’installation de la 4G. «Dans ce cas-là, l’opérateur n’attend pas notre accord et ça, nous ne l’acceptons pas». Jean-Christophe Arguillère, délégué régional d’Orange, se défend : «Les prioritaires de l’immeuble ont été prévenus, à eux de transmettre à leurs locataires. Même si les émissions augmentent légèrement avec la 4G, nous respectons la réglementation et les recommandations de l’OMS». À Toulouse, les mesures réalisées régulièrement montrent qu’en moyenne, l’exposition aux champs électromagnétiques oscille entre 0,9 et 1 V/m, des chiffres tout à fait corrects.


Le chiffre : 370

antennes > à Toulouse. La mairie compte désormais 370 antennes, à Toulouse réparties entre les quatre opérateurs de téléphonie. Un chiffre qui stagne, puisque 348 fleurissaient déjà la ville en octobre.


Qu’est-ce que la 4G ?

La 4G (4e génération) propose exactement la même chose que la 3G mais avec un très haut débit. Les utilisateurs pourront échanger plus vite et tout partager à partir d’un téléphone, d’un ordinateur portable et même d’une tablette. L’accès à Internet, la transmission de vidéo et l’usage multimédia seront désormais cinq fois plus rapides qu’avant.

À titre d’exemple, le téléchargement d’un film en HD de 5Go durera 13 minutes et le partage d’une photo de 2 Mo, seulement une dizaine de secondes.

Si ces caractéristiques font rêver, il faudra encore patienter un peu, la 4G n’arrivera à Toulouse que d’ici cet été.

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