Colère des riverains à Mondonville

Logo : France 3

Geste symbolique des futurs riverains d'une antenne relais

Geste symbolique des futurs riverains d’une antenne relais

Ils ont fait analyser leur sang. Geste symbolique, mais pas seulement.

Des habitants de Mondonville s’opposent à l’implantation d’une antenne relais près de chez eux. Ce matin ils étaient une vingtaine à se rendre dans un laboratoire pour faire une prise de sang. Une façon de montrer, au cas si nécesaire, l’impact des ondes électro magnétiques sur la santé.

Dans une semaine, une antenne relais sera mis en service tout prêt de chez eux, à Mondonville.

Inquiets pour leur santé ces riverains veulent pouvoir prouver, au cas, ou l’impact des ondes sur leur santé.

L’antenne relais sera prochainement installée sur le terrain d’un particulier. Sa puissance devrait atteindre 60 volts par mètre.C’est 100 fois plus que le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé.

Facebooktwitterlinkedinmail

Ramonville. Antenne 31 dénonce le danger des portables

   Mardi 01 Nov – 09:18 – La Toussaint

Marie-France Hébrard (Antenne 31) refuse d'utiliser le téléphone portable ./Photo DDM archives.

Marie-France Hébrard (Antenne 31) refuse d’utiliser le téléphone portable ./Photo DDM archives.

Le collectif Antenne 31 est intervenu lors de la réunion publique consacrée aux antennes relais et à leurs dangers. Marie-France et Jean-Claude Hébrard qui en sont les animateurs expliquent leur position.

Que pensez-vous de la démarche de la municipalité ?

Elle a une attitude exemplaire en faisant faire des mesures sur son territoire. Quant aux experts, ils font très bien leur travail. Le problème, c’est que les députés ont accepté que soit encore en vigueur un décret en vigueur depuis Jospin en 2002 et qui fait d e la France le pays le plus exposé avec l’Allemagne.

À quoi sommes nous exposés ?

À des champs électromagnétiques trop importants. Les normes sont tellement excessives que personne n’est en infraction. La norme est de 2 volts/mètre alors qu’il ne faudrait pas être exposé à plus de 0,6volt/m. Et les personnes électro-sensibles, comme moi, (soit environ 10 % de la population) craignent l’exposition à partir de 0,2volt/m.

Donc nous sommes tous en danger…

Oui, 2 volts/m, c’est trop pour tout le monde. Nous sommes de plus en plus sollicités par des gens victimes d’acouphènes, de vertiges, de malaises, de maux de tête. Les personnes qui téléphonent plus de six minutes par jour avec un téléphone portable s’exposent à contracter différentes maladies. Pour récupérer après une telle conversation, le cerveau met trois heures.

Combien d’adhérents comptez -vous en Haute-Garonne ?

Une bonne centaine peut-être mais il y a dedans plusieurs collectifs. Donc, beaucoup plus.

Ramonville est-elle plus concernée que d’autres viles ?

Ni plus ni moins. Mais par exemple, un jour, nous avons, au hasard mesuré… au carrefour de l’avenue de l’Aéropostale et de la rue Rosa- Parks. Nous avons obtenu 4,4volts/m.

Comment y remédier ?

Il faut que les gens se bougent pour faire changer la loi. Déjà, l’Europe pousse dans ce sens. L’OMS (Organisme mondial de la santé) s’en émeut et a classé les rayonnements des téléphones portables comme « potentiellement cancérigènes». La municipalité de Ramonville, nous le redisons, a bien communiqué. Mais c’est la loi qu’il faut changer. En attendant, protégeons-nous des ondes électromagnétiques dont les niveaux vont continuer d’augmenter avec les progrès de la technologie. C’est une question de prévention de notre santé et de celle de nos enfants.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/01/1205300-antenne-31-denonce-le-danger-des-portables.html

Facebooktwitterlinkedinmail

VIDEO : Anne-Laure, une jeune femme électrosensible (EHS) – Tellement vrai – NRJ12 – 21/10/2011

VIDEO : Anne-Laure, une jeune femme électrosensible (EHS) - Tellement vrai - NRJ12 - 21/10/2011 Par robindestoits  

Anne-Laure est une jeune femme qui a du arrêter ses études et n’a quasiment plus de vie sociale pour cause d’électrosensibilité très prononcée. Elle habite à proximité d’une antenne-relais 3G et doit sortir de chez elle couverte de protection militaire (protection contre le même type d’ondes radar).

source : http://www.nrj12.fr/nrj12-replay-3276/media/video/447125-mes-angoisses-me-gachent-la-vie.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Gaz de schiste : premier jumelage France-Québec

Agence QMI  
François C. Guèvremont
24/10/2011 20h05

Environnement - Gaz de schiste : premier jumelage France-Québec

Jacques Villemaire, maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, s’est réjouit du jumelage avec la France. En arrière-plan, la banderole avec les 4200 signatures de France.  

© Agence QMI
SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEU – La municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu en Montérégie sera la première du Québec à être jumelée à une municipalité en France pour échanger de l’information afin de lutter contre l’industrie des gaz de schiste.

Saint-Denis-sur-Richelieu sera jumelée à la municipalité de Millau, dans l’Aveyron. L’annonce a été faite lundi aux abords du puits de la compagnie Canbriam, à La Présentation, devant une cinquantaine de manifestants.

Rappelons que la compagnie Canadian Forest Oil a foré l’automne dernier un puits à Saint-Denis-sur-Richelieu, qui compte 2300 habitants.

« Dès demain, nous allons commencer à travailler avec eux, a dit le maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, Jacques Villemaire. Nous voulons aller chercher la recette qui permet aux Français de mobiliser leur peuple et de sortir dans les rues contre les gazières. »

Une militante anti-gaz de schiste française était aussi présente lors de l’annonce. Elle avait apporté une banderole signée par 4200 membres de comités de mobilisation dans son pays. Elle l’a laissée pour quelques mois aux opposants québécois.

« C’est une lutte internationale, autant en Pologne, aux États-Unis qu’au Québec, a indiqué la Française, Elisabelle Bourgue. Ce serait intéressant d’organiser plus de jumelage de ce genre entre des villes du Québec et de la France. »

Improvisation du gouvernement

Plusieurs députés du Parti québécois étaient présents à La Présentation pour appuyer les opposants à l’industrie gazière. Ils ont d’ailleurs réitéré la demande de leur parti d’instaurer un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste au Québec.

« Le gouvernement improvise avec les deniers publics, mais nous ne les laisserons pas improviser avec la santé des citoyens, a dit le député de Verchères Stéphane Bergeron. C’est clair qu’il y a des gens au gouvernement qui ne veulent pas que nous ayons l’information. Nous allons aller la chercher! »

Sa collègue Martine Ouellet, porte-parole de l’opposition officielle en matière de mines et de gaz de schiste et députée de Vachon, est allée encore plus loin. « Ce n’est pas de l’improvisation, c’est carrément de l’incompétence et de la complaisance avec les entreprises gazières », a-t-elle dit.

Elle déplore d’ailleurs les conditions dans lesquelles se déroule l’Étude environnementale stratégique, commandée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. « Ils veulent utiliser tout le territoire de la vallée du fleuve Saint-Laurent comme terrain d’expérience, a dit Mme Ouellet. Il faut mettre ces apprentis sorciers au pas. »

 

SOURCE : http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2011/10/20111024-200531.html

Facebooktwitterlinkedinmail

SANTÉ PUBLIQUE : Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye

BASTA !   WWW.bastamag.net   PAR SIMON GOUIN (27 OCTOBRE 2011)

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

C’est par hasard que les riverains du plateau de Saclay, en région parisienne, ont découvert le « projet Neptune ». Neptune ? Une expérimentation de la « 4G », quatrième génération de téléphonie mobile [1], qui exige l’installation d’au moins neuf nouvelles antennes-relais sur les bâtiments universitaires du campus de HEC, Polytechnique et de la faculté d’Orsay, afin d’émettre et de tester des ondes électromagnétiques d’une nouvelle génération. Le LTE (Long Term Evolution) – 4G, qui permet l’accès à l’Internet haut débit sans fil. Aucune réunion publique n’avait été convoquée. Début programmé : septembre 2011.

Lire la suite de l’article sur le site de bastamag.net

Lire aussi : http://www.bastamag.net/article1846.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais

Aller à la page d’accueil  

Par trois décisions en date du 26 octobre 2011, le Conseil d‘Etat a reconnu la compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais sur le territoire.

C’est une décision attendue que vient de rendre la Haute juridiction administrative en matière de réglementation d’implantations des antennes-relais. 
Nombreux avaient été les arrêtés municipaux réglementant l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur le territoire de leur commune, en justifiant leur intervention sur le fondement de leur compétence de police générale, notamment au nom du principe de précaution issu de l’article 5 de la Charte de l’environnement.

En effet, et c’était le cas dans les trois espèces soumises au juge, les maires intervenaient pour éviter l’implantation d’antennes de radiotéléphonie aux abords des crèches, des établissements scolaires ou recevant un public mineur et des résidences de personnes âgées.

Police spéciale pour les télécoms – Mais le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés municipaux en se fondant, non pas sur le principe de précaution liée aux compétences de police générale du maire, mais sur le régime juridique issu du Code des postes et des communications électroniques (articles L.32-1, L.34-9-1, L.34-9-2, L.42-1 et L.43) qui organise de manière complète une police spéciale des communications électroniques confiée à l’Etat et plus particulièrement au ministre chargé des communications électroniques, à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

Ainsi, seules ces trois autorités étatiques sont compétentes pour déterminer les modalités d’implantation des stations radioélectriques sur l’ensemble du territoire ainsi que les mesures de protection du public contre les effets des ondes qu’elles émettent. 
Le juge précise que le maire pourra être informé, à sa demande, de l’état des installations radioélectriques exploitées sur le territoire de sa commune.

Enfin, le Conseil d’Etat indique que le maire demeure compétent pour édicter des décisions individuelles de police municipale, notamment en cas d’urgence, concernant une antenne relais déterminée, au regard de circonstances locales exceptionnelles.

SOURCE  : http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/


Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphonie et Linky : Paris c’est fini !

Next-up.org

Next-up organisation  18 10 2011

La charte de Paris sur les antennes relais en cours de renégociation vient d’être rompue (clash), la ville qui souhaitait un abaissement du seuil d’irradiation des parisiens de 2 V/m à 1 ou 1,5 V/m s’est vue opposer des demandes inacceptables des opérateurs qui veulent une augmentation à 10, voire 15 V/m !

Cette exigence des industriels est emblématique d’une époque et révélatrice d’un échec total de la prise de conscience de la nocivité des irradiations électromagnétiques artificielles micro-ondes sur l’humain. C’est aussi la preuve de la déliquescence des autorités de santé de concert avec les politiques qui n’ont plus de morale et s’engagent à préserver les intérêts économiques au détriment de la santé, c’est aussi le couronnement du fiasco du Grenelle des ondes et du COMOP, « les machins » à enfumer la population.

Avec l’aide des politiques, les opérateurs, spécialistes de tous les coups tordus pour arriver à faire fructifier leur juteux business surfent sur la vague du crétinisme, de l’obscurantisme et de l’addiction d’une population totalement désinformée des dangers, notamment la jeunesse qui est maintenant conditionnée et presque totalement acquise à leur cause.
Dit autrement la majorité des parisiens, avec un taux de pénétration du pseudo téléphone mobile nettement supérieur à 100 %  n’ont malheureusement que ce qu’ils méritent : les opérateurs pour satisfaire leurs besoins ont de facto une obligation face à leurs clients (les parisiens), ce qui les obligent à relever drastiquement le seuil d’irradiation de 2 V/m soit 10 000 µ W/m² à leur nouvelle norme de 10 V/m, voire 15 V/m (600 000 µ W/m² ) soit une augmentation de 6000% de l’irradiation pour les parisiens !

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Mais au fait, la bonne question à poser que les autorités de santé ne se posent surtout pas :
Que se passe-il à une irradiation de 600 000 µ W/m² ? 
Ce test n’a jamais été réalisé de façon pérenne (les normes sont sur la base de l’autorégulation du corps soit 6 mn – PDF DGS), ou [Dossier PDF détaillé complet et scientifique sur les normes actuelles] il faudrait trouver un cobaye pour le sacrifier, naturellement Jean-Marie Danjou, le porte parole des opérateurs ou NKM dite l’amnésique  [Reportage France 3] ou le scandaleux Xavier de Lesquen du Plessis Casso, rapporteur au Conseil d’État (un comble !) le tout dernier arrivé au club des irresponsables en conflit d’intérêt qui seraient tout désignés pour l’expérience de voir ce qui se passe à une irradiation pérenne humaine à une densité de puissance : 600 000 µ W/m² . . . et pour voir, on verrait !!
Concernant  les cas de Xavier de Lesquen du Plessis Casso, rapporteur au Conseil d’État qui vient d’émettre une recommandation outrageusement en faveur des opérateurs contre les Maires de France :

L’AFP a révélé dans un communiqué en date du 30 septembre 2011 à 20h50, que le rapporteur Xavier de Lesquen du Plessis Casso, a recommandé au Conseil d’Etat « d’affirmer qu’en matière d’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile, les décisions du maire ne peuvent se substituer à celles du ministère chargé des communications numériques et de l’Agence Nationale des Fréquences ».

Le communiqué de l’AFP précise que Xavier de Lesquen affirme que c’est l’Agence Nationale des Fréquences qui dispose de la technicité nécessaire pour se prononcer sur la question de la protection (ndlr. santé) des populations…
Tout faux ! En sus et à l’évidence Xavier de Lesquen ne maîtrise pas le sujet !

Xavier_de_Lesquen_du_Plessis_Casso.jpg

Xavier de Lesquen du Plessis Casso,
rapporteur au Conseil d’État en faveur des
opérateurs contre les Maires de France

Sa société a été sponsorisée de plusieurs dizaines
de millions de francs par Bouygues Telecom.

L’incroyable communiqué de l’AFP : « Vers une limitation des pouvoirs du maire sur les antennes-relais »

Sur ce qui s’apparente au dernier coup tordu des opérateurs qui semble en liaison directe avec les exigences et le clash de la charte de Paris, Next-up organisation demande à Jean-Marc Sauvé Vice-président du Conseil d’État d’engager une procédure d’exclusion pour faute inexcusable (moralisation de la vie publique) à l’encontre de l’irresponsable Xavier de Lesquen du Plessis Casso aux couleurs et en conflit d’intérêt avec l’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom.

La société Yaka dont Xavier de Lesquen en est le créateur et le Directeur Général a reçu beaucoup d’argent de Bouygues Telecom, à hauteur de plusieurs dizaines de millions de francs sur un budget de 63 millions de francs !
Aujourd’hui la question est de savoir aussi qu’elle est le montant de son enrichissement personnel par rapport à l’intervention de Bouygues Telecom dans sa société (documents comptables bienvenus, anonymat garanti).

[Dossier détaillé de Marc Filterman concernant  Xavier de Lesquen et Bouygues Telecom].

   

Pourquoi en est-on arrivée au clash avec les 2 V/m de la charte de la ville de Paris ?

Les téléphones mobiles pour remplir leurs fonction première, c’est à dire téléphoner n’ont besoin que de quelques centièmes de V/m d’irradiation pour fonctionner correctement  (à partir de 0,02 V/m soit environ 1 µ W/m²), cette valeur est compatible avec le ressenti d’un bien être et la santé humaine, c’est un atout maître pour une vie saine. (15 V/m demandés par les opérateurs à Paris = 600 000 µ W/m² !)

Le problème est que maintenant le téléphone mobile n’en a plus que le nom avec l’exploitation des nouvelles applications qui nécessitent des puissances d’irradiation des milliers de fois supérieures et ce n’est que le début du toujours plus vers l’overdose d’irradiation !
[PDF impression format A4 : Téléphonie Mobile Tables de conversions et d’équivalences avec les longueurs d’ondes]

C’est maintenant un décrochement (détérioration) général de la santé de toute la population qui est en cours et il est nettement discernable de façon explicite dans toutes les statistiques.
Concrètement cet effondrement total de la santé publique s’extériorise par l’autisme qui est devenu exponentiel, les cancers qui explosent et deviennent normalité et les maladies neuro-dégénératives sont qui en cours d’impacter la totalité de la population âgée (en 2011 50 % des résident en maisons de retraites sont atteints d’Alzheimer, du jamais vu !).
Sur la base de cette constatation, en 2020, c’est 80 % des résidents des maisons de retraites qui seront atteints par la maladie d’Alzheimer, la journaliste d’investigations Annie Lobé est donc bien une visionnaire.

Parallèlement il y a des signes qui ne trompent pas sur l’aveuglement des personnes : Steve Jobs vient de mourir d’un cancer du pancréas, dans la déferlement médiatique pas un seul média ne s’est posé la question sur l’origine de son cancer ou sur le pourquoi de l’explosion actuelle des cancers du pancréas (annihilation du mouvement ciliaire par les irradiations artificielles HF micro-ondes des communications mobiles), c’est aussi la principale cause de l’augmentation phénoménale des cancers du poumon chez les femmes!
L’histoire se répète, nous avons connu l’identique avec Marya Sklodowska, dit Marie Curie, dont personne à l’époque n’avait fait la liaison de son décès (1934) par une leucémie avec les irradiations (rayons X).

Téléphonie et Linky : Paris c’est fini.

Les opérateurs sont maintenant libéré des contraintes de la charte parisienne qui leurs imposaient une irradiation maximum moyennée sur 24 heures de 2 V/m, Paris est maintenant aligné sur les valeurs d’irradiation opposables issus du décret 2002-775 soit 41, 58 et 61 V/m pour l’UMTS (3G), ceci va avoir une conséquence directe qui est un net relâchement de la pression des actions en justice à l’encontre des opérateurs.

Que peut faire la mairie de Paris ?

« Nous regardons aussi d’un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l’expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement », a déclaré Mao Péninou adjoint au Maire de Paris.
Face au diktat des opérateurs qui a entrainé la rupture de la charte, si la Maire de Paris dispose effectivement de marges de manœuvres et d’une panoplie d’actions malheureusement à double tranchant comme celles envisagées du démantèlement  des 186 sites d’antennes relais installés sur ses toits  (ruptures des clauses du bail) mais qui, soyez en sûr, entraîneront une levée de constatations d’utilisateurs qui ne pourront plus faire joujou comme avant avec leurs appareils, ceci sera subtilement et savamment orchestré par les lobbies.  

Dans un communiqué [PDF] la ville de Paris explique la genèse de l’affaire et décide déjà de suspendre toutes les nouvelles implantations (ce qui ne fera pas le bonheur du nouvel arrivant Free !), Mao Peninou, explique que « les opérateurs profitaient de l’absence de décision gouvernementale en matière de réglementation de la puissance des ondes électromagnétiques, malgré les travaux du Grenelle des Ondes et du COMOP, pour tenter d’imposer une dérégulation dans ce domaine ».

Dans les actions envisagées par la ville de Paris qui réaffirme prendre ses responsabilités vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile, figurent une étude sur une proposition de charte unilatérale avec un abaissement du seuil à 1 ou 1,5 V/m et une mutualisation des antennes relais (réseau unique).

Coté gouvernemental, avec la vente en cours des licences 4G destinées au très haut débit de mobile (2,6 GHz principalement réservé aux zones rurales et pour les zones urbaines en fréquences de 800 MHz à 900 MHz afin de traverser sans problème tous les murs) nécessite évidement une forte augmentation de la puissance d’irradiation des antennes relais, ce clash est en réalité une magistrale gifle pour Eric Besson qui dans un communiqué ne peut que déplorer « une décision précipitée et disproportionnée de la ville de Paris ».

Coté industriels, pour le moment présents in situ, ils sont en position de force, ils le disent haut et fort dans leur communiqué, sic :
« La Fédération Française des Télécommunications (Ndlr : ex. AFOM) souhaite que les négociations sur la nouvelle charte se poursuivent sur la base d’éléments techniques objectifs, afin que Paris soit une capitale numérique exemplaire tant par la couverture, la qualité de service et les débits de l’Internet mobile que par ses dispositifs d’information, de concertation, d’attention aux préoccupations de certains riverains. »

Tout est dit clairement, le piège du 100 % sans fil va-t-il se refermer sur la capitale ?
Si les opérateurs gagnent, les parisiens vont être copieusement irradiés et en payer le prix fort, la descente « aux enfers » ne fera que de s’accentuer pour les plus faibles, les irradiations du Linky d’ERDF en seront le coup de grâce.

Pour vivre et ce n’est pas une gageure, la libération de Paris des ondes nocives s’impose !

A suivre …

SOURCE :  NEXT-UP ORGANISATION

Facebooktwitterlinkedinmail

Les communes ne peuvent pas s’opposer aux antennes-relais

   LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.10.11 | 16h18

Des antennes-relais.

Les mairies françaises n’ont pas le droit de limiter l’implantation sur leur territoire d’antennes-relais de téléphonie mobile au nom du principe de précaution a décidéle Conseil d’Etat, mercredi 26 octobre. « Un maire ne saurait réglementer par arrêté l’implantation des antennes-relais sur le territoire de sa commune, sur le fondement de son pouvoir de police générale », précise-t-il.

La plus haute juridiction administrative a jugé qu’il s’agit d’une prérogative exclusive de l’Etat et a donc censuré les arrêtés limitatifs pris par trois communes : Bordeaux, Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

Le Conseil d’Etat soulève un point technique, le fait que la compétence exclusive sur ces questions revient à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), deux organismes censés aussi prendre en compte les problèmes de santé publique.

VIF DÉBAT À PARIS

La juridiction a par ailleurs limité l’usage du principe de précaution, inscrit dans la charte de l’environnement et dans la Constitution. « Il ne saurait avoir ni pour objet ni pour effet de permettre à une autorité publique d’excéder son champ de compétence et d’intervenir en dehors de ses domaines d’attributions », dit-elle. Il est cependant précisé dans la décision que les maires conservent une marge de manœuvre en cas d’urgence et « au regard de circonstances locales exceptionnelles », pour intervenir dans ce domaine.

Cette décision intervient alors qu’un vif conflit oppose la Ville de Paris aux opérateurs télécoms. La municipalité a décidé, lundi 17 octobre, de suspendre« immédiatement » toutes les nouvelles implantations d’antennes-relais sur ses bâtiments après la « rupture » de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, aux « exigences inacceptables » des opérateurs. Le ministre de l’énergie, Eric Besson, avait alors « déploré la décision unilatérale de la Mairie de Paris », l’estimant »contraire à l’esprit » de la charte signée en 2003, invitant la collectivité à « reprendre les discussions avec les opérateurs ».

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/26/les-communes-ne-peuvent-pas-s-opposer-aux-implantations-d-antennes-relais_1594178_651865.html


Voir aussi et surtout :  

http://filterman.comlu.com/gsm-219.htm

http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://antennes31.over-blog.com/article-une-antenne-relais-au-conseil-d-etat-86499840.html

http://www.liberation.fr/depeches/01012367952-antennes-relais-les-maires-pas-competents-pour-reglementer-l-implantation

http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/

Facebooktwitterlinkedinmail