Sciences-Tech. Cuisinières à induction: mise en garde du SECO

tsrinfo.ch  08 novembre 2011 11:11

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase - Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase – Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction pourraient être dangereuses pour les professionnels, surtout pour les femmes enceintes. L’exposition aux champs magnétiques dépasse dans certains cas les valeurs limites. Une étude appelle la branche – fabricants et restauration – à prendre des mesures.

Les cuisinières à induction ont de nombreux avantages: démarrage rapide, cuisson précise, économies d’énergie. Elles n’en émettent pas moins des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires, indiquent lundi le Secrétariat d’Etat à l’économie et l’Office fédéral de la santé publique dans un communiqué.

Dans le cas des personnes se trouvant au bord de la cuisinière, la valeur limite est dépassée dans 25% des cas simulés par l’étude. Si elles se penchent sur le plan et que leur ventre s’approche de quelques centimètres du champ de cuisson, l’exposition augmente. Suivant le sexe et le poids, la valeur limite est dépassée pour un tiers, voire pour la moitié des cuisinières.

Les femmes enceintes particulièrement concernées

Les femmes enceintes sont plus particulièrement concernées. A partir du septième mois de grossesse, la valeur limite est en partie franchie par tous les appareils, certaines fois massivement. Un foetus de sept mois est trop fortement exposé par la moitié des appareils. A neuf mois, la valeur limite est dépassée par la majorité des cuisinières.

L’étude n’exclut en outre pas un risque d’interférence avec certains implants médicaux comme les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, notamment en position inclinée sur la cuisinière ou courbée vers le sol. Si une personne se tient à 30 cm du plan de cuisson, la valeur limite n’est toutefois atteinte dans aucune des situations.

Les auteurs de l’étude appellent donc les fabricants à améliorer sur le plan technique leurs appareils, les champs magnétiques pouvant être réduits facilement grâce à des matériaux de protection appropriés. Parallèlement, une adaptation des dispositions légales pour la protection de la maternité est à l’étude.

La branche et les fabricants sont invités à prendre des mesures de prévention et à les faire connaître dans les écoles professionnelles et les cantines. Tous les milieux concernés devraient par ailleurs s’entendre pour fixer des valeurs limites communes.

Enfin, il serait souhaitable de ne pas seulement mesurer les champs magnétiques à l’endroit “habituel” où se tient le personnel de service. Il faudrait aussi tenir compte du pire scénario possible: casseroles chauffées au niveau maximal et non centrées sur les plaques, personnel de cuisine penché sur les cuisinières.

ats/hof

SOURCE : http://www.tsr.ch/info/sciences-tech/3571182-cuisinieres-a-induction-mise-en-garde-du-seco.html

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Médiator, histoire d’une dérive MARDI 8 novembre 2011 à 20:40 sur ARTE

Mediator, Histoire d’une dérive ?

LE 8 NOVEMBRE À 20H40

Réalisateurs : Bernard Nicolas, Kader Bengriba
Producteur : IMPACT PRESSE

Une enquête rigoureuse sur le scandale des laboratoires Servier et les conflits d’intérêt qu’il a révélés au cœur de notre système de santé.

DISPONIBLE EN DVD à la DEMANDE

Le 30 novembre 2009, le Mediator, élaboré par le groupe Servier, prescrit dans le traitement du diabète mais aussi vendu comme coupe-faim, est discrètement retiré du marché après trente-trois ans. Douze ans plus tôt, l’Isoméride, un produit très voisin du même laboratoire, avait pourtant été interdit en raison des risques pulmonaires et cardiaques induits pour le patient. Comment Servier, aujourd’hui inculpé d’homicide involontaire et de “tromperie”, a-t-il pu commercialiser aussi longtemps le Mediator, causant de 500 à 2 000 morts et infligeant de graves séquelles à des milliers de patients ?

Comme le démontre cette enquête, sur la base de témoignages et de documents en partie inédits, ce médicament n’aurait jamais dû être autorisé, le laboratoire ayant dès 1976 ignoré une étude niant son efficacité. Mais ce dernier n’est pas l’unique responsable. Alors que les signes de danger se multipliaient dans les années 1990, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) n’en a tenu aucun compte. Remboursé par la Sécurité sociale à 65 %, pour un prix de 5 euros, le “coupe-faim du pauvre” a continué d’empoisonner des milliers de personnes. Il sévirait encore sans la franc-tireuse Irène Frachon, la pneumologue du CHU de Brest qui a accumulé les preuves médicales à son encontre, puis fait éclater le scandale pour réclamer l’indemnisation des victimes.

L’arbre et la forêt
Méthodiquement, Kader Bengriba et Bernard Nicolas (France Telecom, malade à en mourir, diffusé en 2010 par ARTE) explorent le long règne du Mediator, symbole d’une industrie pharmaceutique en mal d’éthique. S’il a donné lieu à une réforme censée assainir notre système de pharmacovigilance, la “démocratie sanitaire”, comme le rappelle Irène Frachon, n’est pas encore advenue. Combien d’autres victimes cache l’arbre Mediator, alors que les “accidents” médicaux se chiffrent à plusieurs milliers de morts par an ?
sOURCE : http://www.artevod.com/mediator_histoire_derive

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Santé : la justice ordonne les premiers remplacements des nouveaux compteurs électriques par des analogiques (USA)

NEXT-UP.ORG Le 5 novembre 2011

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Next-up organisation 5 novembre 2011
Maintenant avec les retours d’informations nous pouvons affirmer que tous les programmes mondiaux des
compteurs communicants types Smart Meters ou Linky sont des impostures des sociétés gestionnaires
d’électricité, il est constaté que les factures augmentent, voire pour certains s’envolent, la consommation
électrique ne diminue pas, mais le plus grave étant qu’ils sont nocifs pour la santé.
Dans ces conditions ce qui devait arriver est arrivée : au USA et notamment en Californie, PG & E (équivalent
à ERDF) qui entrait dans la phase finale pour la généralisation de l’installation des nouveaux compteurs
Smart Meters (France = Linky) commence une nouvelle phase qui n’était pas prévue, une marche arrière,
celle du démontage des nouveaux compteurs pour les remplacer par les anciens !
“Il y a des centaines de milliers sinon des millions de personnes qui souffrent dans leurs maisons par rapport
aux radiations imposées par ces nouveaux compteurs communicants, c’est inacceptable” a déclaré Joshua
Hart, directeur de l’association Stop Smart Meters.
Pour les Californiens mécontents de leurs nouveaux compteurs communicants qui exigent le retour à leurs
compteurs analogiques sans frais, le changement s’effectue en moins d’une minute ! .
[Reportage vidéo : Pour la première fois, par une procédure supervisée par le Juge administratif de la
Commission des Services publics de Californie, le distributeur PG & E remplace le 28 octobre 2011 un
nouveau compteur électrique communiquant par un compteur analogique].
Comment en est-on arrivé à ce revirement et comment “la masse critique” citoyenne a été atteinte ? 
Le distributeur PG & E était pourtant, comme en France, largement soutenu par le Ministère de l’Énergie et
l’administration d’Obama, mais c’était sans compter sur la pression des manifestations, des dizaines de
groupes de consommateurs, des politiques, des autorités de Santé des États et des actions en justice.
Pour la première fois aux USA nous avons assisté à la désobéissance civile de citoyens ordinaires au nom
d’une conception et l’application des droits fondamentaux face à un système anti-démocratique (oligarchie) :
ils ont dit non et ont participé à des actions de blocages de centres administratifs et de véhicules de PG & E,
ils ont été arrêtés et retenus pour quelques heures, cela a eu un impact ravageur et sensibilisateur.
[PDF – Criminalisation de l’irradiation issue des nouveaux compteurs]
En effet, même si les promesses de factures et des consommations inférieures n’ont pas été tenues et
l’atteinte à la vie privée avérée, c’est l’impact sanitaire qui a fait basculer le devenir des Smart Meters.
L’évidence a été constatée et rapportée par de nombreux citoyens dans les médias et par devant les
tribunaux lors des enquêtes et expertises sanitaires : Maux de tête, nausées, bourdonnements d’oreille,
problèmes cardiaque et dermatologiques, démangeaisons, etc … ont été officiellement associés aux
irradiations artificielles micro-ondes des Hautes Fréquences 2,44 GHz générées par les nouveaux compteurs.
Le passage en force de l’installation des nouveaux compteurs est apparu et perçu au fil des mois dans
l’opinion publique comme une agression anti-démocratique et inconstitutionnelle qui de surcroît portait
atteinte à la santé des personnes dans leurs propres maisons.
Dans un second temps notamment en Californie se sont plus de 47 villes et Comtés qui ont exigé et obtenu
l’arrêt des installations et une dizaine de Gouvernements locaux ont adopté des lois interdisant le
déploiement de cette technologie controversée.
Maintenant le revirement spectaculaire Californien se répand à travers le pays et dans le monde entier
incitant certains Gouvernements à mettre en attente le déploiement souhaité par les industriels. L’état du
Nevada vient de demander des enquêtes sanitaires et d’autres sur les problèmes des ces compteurs.
Le basculement en faveur des citoyens consommateurs s’est réalisé lors de tests qui ont mis en évidence
qu’en présence des nouveaux compteurs les personnes présentent des symptômes biologiques et sanitaires
qui disparaissent dès le changement du compteur par l’ancien en analogique.
PG & E face à la contestation avait dans un premier temps changé les nouveaux compteurs communicants
par des compteurs qui communiquent par un signal CPL (comme le Linky en France), mais cette option a été
vite abandonnée car le courant électrique devenu sale qui irradie toute la maison par les câbles électriques
avait les mêmes effets sur la santé en l’absence de câbles blindés anti-radiations.
PG & E (équivalent à ERDF) va peut être boire la coupe jusqu’à la lie, car Peevey Michael, le président de la
California Public Utilities Commission (CPUC) vient de déclarer qu’il “ordonnera pour ceux qui le souhaitent
de pouvoir revenir aux compteurs analogiques si c’est leurs choix”.  Il faut savoir que la CPUC était depuis le
début de la contestation farouchement contre les milliers de demandes de citoyens opposés aux compteurs
communicants par rapport aux effets sur la santé, ce revirement est salutaire.
Les enquêtes ont aussi révélé, comme celle réalisée par Next-up organisation sur les nouveaux compteurs
d’eau à relevés par Radiofréquences en France, que ce n’était pas quelques impulsions Hautes Fréquences
micro-ondes que générait chaque jour l’émetteur d’un nouveau compteur comme le faisait croire les
distributeurs, mais plus de 10 000 pulsations d’impulsions, ce qui engendre dans les appartements une
augmentation phénoménale de l’Electrosmog !

Source : http://www.next-up.org/p

df/Sante_la_justice_ordonne_les_premiers_remplacements_des_nouveaux_compteurs_electriques_par_des_analogiques_aux_USA_05_11_2011.pdf

Voir aussi : http://stopsmartmeters.org/2011/11/01/pge-begins-removing-smart-meters-due-to-health-effects/

http://translate.google.fr/translate?u=http%3A%2F%2Fstopsmartmeters.org%2F2011%2F11%2F01%2Fpge-begins-removing-smart-meters-due-to-health-effects%2F&sl=en&tl=fr&hl=&ie=UTF-8

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Antennes Relais, le Conseil d’état sous influence ?

AgoraVox le média citoyen  

Dans ce domaine les institutions françaises sont incapables d’exprimer un avis sans se faire tenir la main par un proche des opérateurs ça en devient grotesque. Après les avis de l’académie de médecine de 2009 impliquant d’ex-conseiller de Bouygues selon le Canard Enchaîné c’est cette fois un ancien responsable du défi Bouygues Télécom Xavier de Lesquen qui est rapporteur de cette affaire.

Nous remercions le volatile pour sa sagacité, lui ne nous trompe jamais.

Venons-en aux faits : le dernier arrêt du conseil d’état limitant les pouvoir des maires, goutte d’eau faisant déborder le vase des dissimulations.

Il est étonnant de constater que cet arrêt prétend justifier des modalités de respect de la loi avec moult articles du code des postes et communications électroniques comme les articles L32-1ou l’article L34-9-1 (faisant référence au décret 2002-775 sur certains risques), sans jamais faire mention des principales exigences de la loi en matière de risques a faire respecter qui se trouvent au 12° de l’article L32 de ce même code transposition de l’article 3 de la directive 1999/5/CE qui seules permettent de justifier ou non la pertinence des moyens de les respecter qu’impose le conseil d’état aux maires.

Réparons cet oubli fâcheux, les principales exigences de la loi en matière de risque sont celles-ci : 

“On entend par exigences essentielles les exigences nécessaires pour garantir dans l’intérêt général la santé et la sécurité des personnes, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et installations de communications électroniques …”

Générer un risque pour la santé en n’assurant pas la compatibilité électromagnétique est une double violation de la loi.

Ces principales exigences sont par une extraordinaire coïncidence “oubliées” de manière systématiques par l’ANFR, l’ARCEP, les opérateurs les ministères de l’industrie de la santé et de l’environnement que le conseil d’état estime seuls habilités a donner leur avis ! (faites une recherche sur leurs site internet c’est édifiant) 

On vous ment puisque ces principales exigences de la loi obligent à traiter un risque : la compatibilité électromagnétique (pour éviter le dysfonctionnement d’appareils électroniques dans le milieu ou ils sont prévus pour être utilisés) dont le seul moyen connu de prévention est de limiter la pollution électromagnétique a un niveau inférieur a celui auquel sont testés les appareils électroniques soit 3V/m pour 95% des appareils médicaux utilises a domicile et qu’ aucun appareil électronique vendu dans le monde pour être utilisé ou vivent des être humains n’est prévu pour fonctionner avec une niveau de pollutions de 41 à 61V/m digne d’une poubelle électromagnétique, ce qui est confirmé par la lecture de le doc des thermomètres tensiomètres lecteurs de glycémie etc… exemple d’un thermomètre

“compliance level 3V/m”

on lit concernant les antennes relais :”Field strengths from fixed RF transmitters,as determined by an electromagnetic site survey,a should be less than thecompliance level in each frequency range.”

le constructeur ecrit cela pour décorer sa documentation ou parce qu’il y a risque ?

ceci est dissimulé systématiquement par les organismes cités par le conseil d’état.  

De plus ces documentations donnent des distances a respecter en fonction de la distance et la puissance de la source de champ électromagnétique (qui peut dépasser 4000 w en cas d’exposition au lobe principal d’antennes relais tri bande )et entraînant une distance de sécurité à respecter de plus de 100 mètres. puisqu’a antibes on trouve 12V/m a 30 metres d’une antennes relais sur le site cartoradio

 Ce qui est également dissimulé par les organismes cités par le conseil d’état.

parmi les articles que mentionne le conseil d’état le seul qui concerne des attributions en matière de risque pour la santé est le 12° bis de l’article L32-1 qui cite comme obligation doit être assuré « un niveau élevé de protection de l’environnement et de la santé de la population,  conjointement avec les ministres chargés de la santé et de l’environnement   »

On peut considérer que le minimum du minimum du travail de l’ARCEP de l’ANFR et des ministères est de faire respecter les principales exigences de la loi or ils sont totalement défaillants puisque dissimulant des effets, risques pour la santé et moyens de s’en protéger en violation manifeste du code de la consommation. (tromperie) ils violent la loi au lieu de la faire appliquer !!

Malheureusement le conseil d’état ne reconnaît comme légitimes que des organisme qui pour « maintenir un niveau élevé de protection .. »..(sic) comme le demande la loi ont choisi délibérément de tromper la population en dissimulant des effets risques et la limite normative de 3V/m (table 5 de la norme IEC60601-1-2) seul moyen connu permettant de les prévenir tous en prétendant mensongèrement que les limites thermique (41 a 61V/m ) 20 fois plus élevée protégerait de ce risque.

on lit dans le résumé de la norme IEC60601-1-2 s’appliquant aux appareils médicaux

“Bien plus important encore, l’existence des normes d’IMMUNITE ELECTROMAGNETIQUE est essentielle pour assurer la sécurité des APPAREILS et des SYSTEMES ELECTROMEDICAUX.”

 “La responsabilité du fabriquant d’un APPAREIL ou d’un SYSTEME ELECTROMEDICAL est de le concevoir et de le fabriquer pour qu’il satisfasse aux exigences de cette norme collatérale et de diffuser des informations à L’ORGANISME RESPONSABLE et à L’OPERATEUR de sorte qu’un ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE compatible puisse être maintenu, afin que l’APPAREIL ou le SYSTEME ELECTROMEDICAL fonctionne comme prévu.”

Les opérateurs et les autorités sont donc clairement responsables de devoir maintenir un envirommement electromagnétique normal, toutes les notices leur indiquent que 3V/m ne doit pas etre dépassé on a donc affaire a une véritable mascarade quand des faussaires prétendent pouvoir imposer jusqu’a 61V/m qui protégerait de tous risques connus.

Ces dissimulations de risques et d’obligations de la loi dans un arrêt du conseil d’état favorable aux opérateurs sont-elles un accident ?

L’arrêt 248443 du 11/06/2004 rejete un recours contre le décret 2002-775 au motif que :

« il n’apparaît pas que les ondes électromagnétiques auraient des effets dits “non thermiques” dangereux pour la santé publique et, d’autre part, que les limites d’exposition imposées par le décret attaqué, qui correspondent à celles préconisées par la recommandation du Conseil de l’Union européenne, tiennentcompte de marges de sécurité destinées à protéger le public contre tout effet, y compris à long terme, de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques, dans l’ensemble des gammes de fréquence  »

Or ceci est totalement faux , il est facile de le démontrer avec les 3 éléments de preuve suivant.

élément N°1

Il suffit pour cela de lire la recommandation 1999/519/ce du 12 juillet 1999 sur lequel s’appuie le conseil d’état

Contrairement à ce qu’écrit le conseil d’état , elle ne mentionne que certains risques biologiques avéré principalement l’effet thermique profond pour lesquels elle utilise une marge de sécurité en recommandant d’utiliser une limite de 41 a 61V/m pour les fréquences de la téléphonie mobile et ne prétend jamais protéger de tous risque connus en particulier concernant des risques mentionnées aux principales exigences de la loi liés a la compatibilité électromagnétique, ce texte ne se substitue pas aux principales exigences de la loi, il est est un simple complément pour les risques qu’il traite .

Le conseil d’état confond risque sanitaire biologique avec tous risques sanitaires connus, car la non compatibilité électromagnétique entraîne des risques pour la santé qui ne sont pas biologique ce sont leur conséquences qui peuvent tuer. (exemple le gamin tombé dans une piscine qui se noie car l’alarme a ete neutralisée par la pollution electromagnetique) a moins que mourir d’un risque sanitaire mais non biologique soit bon pour la santé ?

 élément N°2

Pour anéantir définitivement ce qu’écrit le conseil d’état, il suffit de remonter au guide d’établissement de limites de l’ICNIRP que la recommandation européenne reconnaît comme étant la source de son texte , disponible en deux parties

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr1.pdf

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr2.pdf

Ce qu’on y lit est accablant pour l’interprétation qu’en fait le conseil d’état dans son arrêt :

« Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto d’éviter toute perturbation des dispositifs médicaux tels que prothèses métalliques, stimulateurs ou défibrillateurs cardiaques, implants cochléaires. Les stimulateurs cardiaques peuvent être perturbés par des champs n’atteignant pas les niveaux de référence.

« La prévention de ces problèmes n’entre pas dans le domaine d’application du présent guide mais est traitée dans d’autres documents »

« Il est donc indispensable d’établir et de mettre en application des règles permettant de prévenir les interférences avec des dispositifs ou équipements électroniques médicaux »

l’ICNIRP écrit noir sur blanc que les limites du décret 2002-775 protégeant du seul risque thermique ne permettent pas de protéger de tous risques connu démentant formellement les affirmations du conseil d’état dans cet arrêt .

 le conseil d’etat n’est meme pas capable de lire les documents auquels il se réfère qui le contredisent totalement (ca ne demande pourtant pas de compétence scientifiques)

Element n°3

On peut également consulter l’épreuve TIPE d’accès aux grande écoles de 2005

on y trouve encore une preuve des mensonges sur lequel s’appuie le conseil d’état

« Le développement durable nécessite de limiter les pollutions de toutes natures. Les pollutions électromagnétiques, si elles n’ont pas d’existence matérielle, ont cependant de nombreux effets. »

« la contamination de notre environnement avec l’énergie électromagnétique est en augmentation constante. Les êtres humains n’ayant pas d’organe de perception pour une telle contamination, ils ne peuvent s’en rendre compte. Ceux qui en pâtissent, ce sont les systèmes électroniques développés par l’homme »

« Les effets de la pollution électromagnétique vont de désagréments bénins, comme des crachements lors de la réception de la radio, jusqu’à des accidents mortels dans le cas de perturbations de systèmes automatiques critiques pour la sécurité »

ceci démontre la totale incompréhension du conseil d’état des enjeux et risques technologiques et pour la santé en matière de pollution électromagnétique .

autre arrêt du conseil d’état N° 310548 du 3/07/2007 donant raison a SFR contre la ville de Créteil

on y lit « Considérant, en second lieu, qu’en l’état de l’instruction, les moyens tirés de ce que l’absence de risques graves et avérés pour la santé publique résultant des ondes électromagnétiques émises par les stations antennes-relais de téléphonie mobile ne permettait au maire de Créteil ni de faire usage des pouvoirs de police général qu’il tient du code général des collectivités territoriales ni d’invoquer le principe de précaution, sont de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée »

ce qui est totalement faux comme on l’a vu plus haut par trois fois et puisque les opérateurs ne s’engage qu’a respecter une limite de 61V/m , que les antennes relais peuvent générer des champs de 3V/m a plus de 100 mètres et que le dysfonctionnement d’un lecteur de glycémie peu entraîner un mauvais dosage d’insuline et un coma hypoglycémique et la mort , que la neutralisation d’un détecteur de chute dans les piscines peut entraîner la mort du gamin qui y est tombé ou le dysfonctionnement d’un thermomètre premier outil de diagnostic qui entraîne ou non une consultation et donc avoir de graves conséquence en particuliers chez les enfants incapables de s’exprimer clairement .

relisons la doc d’appareils médical par exemple

ce tensiomètre page FR81

ce thermomètre page FR75

« niveau de conformité 3V/m »

« Les forces de champs d’émetteurs RF fixes, telles que déterminées par une étude électromagnétique du site,a doivent être inférieures au niveau de conformité dans chaque bande de fréquences »

« champs d’émetteurs fixes, tels que stations de base pour radiotéléphones (cellulaires/sans fil) ….. »

ces documentations mentionnent explicitement les antennes relais comme source de risque et écrivent que 3V/m de doit pas être dépassé dans les lieux ou sont utilises les appareils

Peut être que pour le conseil d’état et ses sources “d’information” les appareils électroniques médicaux ne servent a rien et peuvent être perturbé sans aucun risques pour la santé mais il faut avoir le courage de l’écrire au lieu de procéder par des dissimulations

Les faits sont accablants, les arrêts du conseil d’état favorables aux opérateurs et essayant de limitant les pouvoirs des maires reposent régulièrement sur des mensonges indiscutables en matière de risques constitués essentiellement par la dissimulation d’effets des ondes électromagnétiques des risques en découlant , des précautions a prendre et des principales exigences de la loi ce qui est incompatible avec les articles L213-1 et L213-2 du code de la consommation qui s’applique à « quiconque » donc aux conseil d’état et a ses sources de désinformation.

Que valent des arrêts du conseil d’état motivés en partie ou en totalité sur des mensonges violant le code de la consommation , comment cela a t il pu se produire ? Le plus probable est qu’il est totalement influencé et instrumentalisé lui même par les organismes qu’il prétend imposer aux maires comme ayant seul le droit a la parole qui sont habitués a pratiquer dans tous leurs documents les mensonges qu’il a repris par exemple sur le site du gouvernement dissimulant les même risques 

Comme pour l’amiante ou pour les medicaments , Il y a de très graves dysfonctionnement dans tous les services de l’état et institutions officielles s’étant prononcés sur les risques en matière d’ondes électromagnétiques ; il serait temps de sanctionner ces actes, véritables capitulations des autorités devant des intérêts financiers à court terme ; que font l’IGAS et la DGCCRF  ?

Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/antennes-relais-le-conseil-d-etat-103541

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Toulouse : Orange assigné en référé par 31 riverains

  • Post category:Justice
FR3 Toulouse édition locale du 25/10/2011


   PUBLIÉ LE 08/10/2011 08:08 | B. DV.

Certains riverains de la rue d'Alembert vivent à une quinzaine de mètres de la nouvelle antenne relais d'Orange/Photo DDM

Certains riverains de la rue d’Alembert vivent à une quinzaine de mètres de la nouvelle antenne relais d’Orange/Photo DDM

Surpris par l’installation sans réelle information en amont d’une antenne relais en plein cœur de leur quartier, trente et un Toulousains viennent d’assigner la société Orange devant le juge des référés du TGI de Toulouse.

Jeudi 20 octobre à 9 h 30, la société de téléphonie Orange, filiale de France Télécom, est assignée à comparaître devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse. Cette procédure engagée au nom de trente et un habitants du quartier de Lardenne par Me Judith Amalric Zermati vise à obtenir la démolition d’une antenne relais de téléphonie mobile implantée par l’opérateur sur un terrain qu’elle sous-loue à la société Ancrage située 8 bis rue Jean-d’Alembert.

Au cours de l’été 2009, Orange a informé les habitants de sa volonté d’installer une antenne relais sur un mat déjà existant préalablement implanté par la société Ancrage. Mais un an plus tard l’ancien pylône a été entièrement détruit et remplacé par un mât de 12 m flambant neuf sans plus d’information.

Pour le conseil des trente et un riverains, l’implantation du pylône à 15 et 20 mètres des deux maisons les plus proches et dans un périmètre de 80 mètres autour de maisons individuelles, mais également d’un terrain de sport et d’établissements accueillant de jeunes enfants fait courir un risque à la santé des riverains. Risque encore aggravé par l’état de santé déjà fragile de plusieurs d’entre eux. L’assignation qui s’appuie sur une abondante jurisprudence, précise par ailleurs que les risques inhérents à l’émission d’ondes électromagnétiques par les antennes de téléphonie mobile, même s’ils ne sont pas formellement avérés, ont suscité suffisamment de mises en garde de la part d’organismes tels que l’OMS (organisation mondiale de la santé), ou du conseil de l’Union Européenne pour justifier la mise en œuvre du principe de précaution. Principe qui justifie aux yeux des riverains de cesser d’émettre à partir du pylône de la rue d’Alembert tant que l’innocuité totale des émissions n’est pas établie.

Le 2 août, la mairie de Toulouse a fait procéder à des mesures d’intensité du champ électromagnétique dans l’environnement de l’antenne. Mesures dont les résultats seront transmis dans les jours à venir aux riverains concernés.


Principe de précaution

Contacté par téléphone, le responsable territorial chargé de parler au nom d’Orange précise avoir « tenu une réunion publique pour expliquer le projet aux riverains ». Quant à l’application du principe de précaution, elle n’apparaît pas nécessaire aux yeux de l’opérateur car : « Si on applique le principe de précaution, on va être très ennuyé dans notre vie de tous les jours car on peut l’appliquer à plein d’autres choses. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/08/1187458-orange-assigne-en-refere-par-31-riverains.html

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Elles se réfugient dans une grotte pour fuir les antennes relais

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Deux femmes souffrant d’électro-hypersensibilité s’apprêtent à passer l’hiver sans chauffage ni électricité, dans une grotte reculée des Hautes-Alpes, afin d’échapper aux ondes des téléphones portables et d’internet. ( © AFP Jean-Pierre Clatot)

SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE (Hautes-Alpes) (AFP) – Deux femmes souffrant d’électro-hypersensibilité s’apprêtent à passer l’hiver sans chauffage ni électricité, dans une grotte reculée des Hautes-Alpes, afin d’échapper aux ondes des téléphones portables et d’internet.

Au fond de la cavité à laquelle on n’accède que par une échelle, Anne Cautain et Bernadette Touloumond ont installé sur un parquet de fortune deux lits, une petite table sur laquelle ont été déposées des bougies rapidement consumées et un réveil mécanique, pour “ne pas se laisser aller”.

“Cela fera bientôt mon troisième hiver ici, pourtant croyez-moi, je préférerais être dans une maison au coin du feu”, affirme dépitée Anne Cautain, blottie sous plusieurs couches de pulls, alors que la température dans la grotte ne dépasse guère les 10°C.

Souffrant de “brûlures dans le crâne et sur la peau”, cette femme de 55 ans explique avec détails comment un jour de janvier 2009, alors qu’elle était agent technique dans une université de Nice, sa vie s’est transformée en celle d’un “animal traqué”.

Tout était bon pour tenter de se protéger des radiofréquences, sources de “maux de tête insupportables”, qui la conduisent à dormir dans le coffre d’une voiture, une cave de restaurant, en passant par des parkings souterrains et les champs de la campagne bourguignonne.

L’association Robin des Toits, qui milite pour la reconnaissance de la maladie, estime à quelques dizaines les cas extrêmes “d’intolérance” dont souffrent les deux femmes, mais affirme qu’environ 3% de la population française souffrirait d’électro-hypersensibilité (EHS).

“Aucune preuve scientifique d’une relation de causalité entre l’exposition aux radiofréquences et l’hypersensibilité électromagnétique n’a pu être apportée”, objecte l’Agence nationale de sécurité sanitaire dans un rapport de 2009, qui ne conteste cependant pas “la réalité du vécu de ces personnes”.

Professeur en cancérologie à l’université Paris-Descartes, Dominique Belpomme assure au contraire que des études cliniques ont prouvé les effets des champs électromagnétiques sur la santé. Il regrette toutefois l’attitude “marginale” adoptée par Anne Cautain et Bernadette Touloumond.

“Je ne doute pas de leur souffrance, mais il existe des traitements comme les antihistaminiques pour les soulager. Encore faudrait-il qu’elles viennent me consulter”, déclare le médecin.

“Je me suis déjà rendue à Paris, mais je ne m’en suis jamais remise à cause des innombrables antennes relais qui jalonnaient le parcours”, avance Anne Cautain, préférant aujourd’hui se soigner avec des méthodes naturelles.

Entreposées dans des cagettes soigneusement rangées à l’entrée de la grotte, les courges, pommes et poires issues de la culture biologique sont “érigées comme une thérapie destinée à nous aider à tenir le coup”, affirment les deux femmes, qui refusent d’être considérées comme des marginales.

“Quand je me suis trouvée dans cette grotte, je me suis demandé ce que j’avais fait pour en arriver là, je n’arrivais pas à y croire”, relate Bernadette Touloumond, hôtesse de l’air pendant 25 ans à Paris, réfugiée depuis quelques mois dans la grotte de Beaumugne.

“On m’a traitée de folle, j’ai perdu la plupart de mes amis, ma famille a du mal à comprendre et je sais aujourd’hui que je ne pourrai pas retourner dans des musées”, regrette la sexagénaire aux cheveux soigneusement tirés en arrière.

Les deux femmes réclament la création en urgence de “zones blanches”, même si elles savent que leur demande va à l’inverse de la tendance visant à couvrir l’intégralité du territoire français par les réseaux de téléphonie mobile.

© 2011 AFP

SOURCE : http://www.liberation.fr/depeches/01012368566-elles-se-refugient-dans-une-grotte-pour-fuir-les-antennes-relais


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Mondonville. Des opposants à l’antenne-relais font analyser leur sang

   PUBLIÉ LE 03/11/2011 03:47 | G. D.

Une volontaire au bilan sanguin avant la mise en service de l'antenne-relais./Photo DDM, G. D.

Une volontaire au bilan sanguin avant la mise en service de l’antenne-relais./Photo DDM, G. D.

Une vingtaine d’habitants de Mondonville se sont rendus dans un laboratoire pour réaliser un bilan sanguin avant la mise en service de l’antenne-relais prévue à proximité de leur domicile. Selon une volontaire, « la démarche vise à montrer, si nécessaire, les modifications liées aux champs électromagnétiques que les organismes risquent de subir ». Elle ajoute « nous souhaitons amener l’opérateur à choisir un site d’implantation plus éloigné des habitations, et nous réclamons une puissance respectant les résolutions du Conseil de l’Europe c’est-à-dire inférieure à 0.6 volts/mètre, les normes françaises actuelles admettent un seuil de 61 volts/mètre trop élevé selon les scientifiques indépendants pour être dénué d’effet sur la santé ». Le collectif Antenne Mondonville a demandé la suspension des travaux. Il attend un courrier de l’opérateur attestant l’absence de risque sanitaire. Un père de famille en colère précise « en l’absence de réponse, nous sommes déterminés à mener des actions plus étendues et nous allons nous concerter avec les collectifs des communes voisines ». Un avocat spécialisé va les accompagner dans leurs démarches auprès des instances concernées.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/03/1206779-mondonville-des-opposants-a-l-antenne-relais-font-analyser-leur-sang.html

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Affaire du Mediator. Gérard Bapt : "Je n’ai jamais diffamé Servier"

   PUBLIÉ LE 01/11/2011 07:47 | RECUEILLI PAR THOMAS BELET

Gérard Bapt, député de Haute-Garonne, est accusé de diffamation par Servier./DDM archives

Gérard Bapt, député de Haute-Garonne, est accusé de diffamation par Servier./DDM archives

Député PS de la seconde circonscription de la Haute-Garonne et président de la mission d’information parlementaire sur le Médiator, Gérard Bapt est poursuivi en diffamation par les laboratoires Servier aux côtés de deux journalistes de « Libération ». Dans le cadre d’une interview à « Libé », Gérard Bapt avait déclaré que le laboratoire Servier allait jusqu’à « falsifier des cas pour que le décès des patients n’apparaisse pas » pour le médicament Protélos et accusé Servier de « développer des méthodes perverses et pas seulement pour le Médiator ».

Vous attendiez-vous à une attaque en diffamation ?

Non, absolument pas. Même si Servier est un habitué de ce type de procès en diffamation, je pense qu’il se tire une balle dans le pied. Il n’y a qu’à regarder ce qu’il s’est passé avec Irène Frachon. Le laboratoire Servier l’a attaquée suite à la parution de son livre « Médiator : combien de morts ? », et après avoir gagné le procès en première instance, il l’a perdu en appel. On a parlé du livre, et cela a boosté les ventes. Après, pour mon cas, c’est à la justice d’en décider.

Avez-vous des preuves sur ce que vous reprochez à Servier ?

Mes propos s’appuient sur un rapport d’inspection 2010 de l’agence européenne du médicament. Ce rapport met en lumière un certain nombre de dysfonctionnements graves. Il apparaît notamment que deux cas de décès sont survenus chez des patients sous Protélos ayant développé ensuite un « dress syndrom ». Ces éléments n’ont jamais été mentionnés par le laboratoire Servier.

Avez-vous déjà subi des pressions de Servier ?

J’ai reçu plusieurs lettres de son avocat m’accusant de violer le principe de séparation des pouvoirs. Ils sont même allés jusqu’à écrire au président de l’Assemblée nationale Bernard Acoyer dans l’espoir de me faire taire.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/01/1205619-gerard-bapt-je-n-ai-jamais-diffame-servier.html

 


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