NKM en appelle à Matignon sur les sales gaz de schiste

Accueil   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 02/02/2011 | 19H48

NKM au campus d'été de l'UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).

 La ministre de l’Ecologie veut des gaz de schiste propres ou rien. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a hérité de ce dossier pourri, « demande l’arbitrage de Matignon », affirme la députée européenne Michèle Rivasi, qui a été reçue par la ministre ce mercredi. Sentant la colère gronder sur ce sujet, NKM aurait « pris la dimension politique » du sujet.

 

L’exploitation du gaz de schiste, aux Etats-Unis notamment, est jusque-là une catastrophe pour l’environnement. Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, NKM a annoncé qu’elle lançait une « mission pour évaluer les enjeux environnementaux » de cette nouvelle technologie d’extraction du gaz contenu dans le sous-sol et qu’« aucune autorisation de travaux ne sera donnée ni même instruite avant le résultat de cette mission ».

« Si la seule technologie disponible est celle des Etats-Unis, il n’y aura pas de permis donné », a juré la ministre, bien consciente que la contamination de l’eau constatéedans les forages des Appalaches a de quoi inquiéter.

Michèle Rivasi a passé une heure en tête à tête avec la ministre. L’élue (Europe Ecologie du Grand Sud-Est) est montée au créneau, comme ses collègues de tous bords de la région, car « les premiers forages devaient intervenir à Villeneuve-de-Berg dans le semestre ». (Voir la carte réalisée par OWNI.fr)

carte des permis d'explorer par OWNI

Les annonces de la ministre semblent donner un répit jusqu’à l’été, même si aucun moratoire n’est décrété. Dans des déclarations précédentes, Nathalie Kosciusko-Morizet avait indiqué qu’il était impossible de décréter un moratoire sans violer le code minier.

Michèle Rivasi dit son sentiment à l’issue de cette rencontre avec NKM :

« Elle n’est pas contente de se retrouver avec ce dossier, c’est un piège que lui a laissé Borloo, cadeau empoisonné. Elle a été au courant au dernier moment des permis donnés en mars 2010. »

Le gouvernement a accordé trois permis d’exploration de gaz dans le Grand Sud, notamment à Total et GDF-Suez, et trois autres d’huile de schiste en Ile-de-France, deux techniques d’extraction non-conventionnelle qui font espérer aux industriels une réponse face à la crise énergétique.

NKM « prise en étau »

Comme d’autres députés écolos qui l’ont côtoyée auparavant, Michèle Rivasi ne fait pas de procès d’intention à la ministre :

« Elle est prise en étau ; des députés, des maires lui écrivent, elle voit que la mobilisation monte, tous partis confondus, et que certains maires utilisent même leurs pouvoirs de police sanitaire pour interdire le forage dans leur commune. Elle cherche à gagner du temps. »

Ce qui inquiète la députée européenne, ce sont les expertises qui vont être menées dans les mois qui viennent :

« Quels experts vont éclairer la mission ? S’ils sont issus de l’Institut français du pétrole, très proche de Total, c’est mal parti… »

Bové : « Quelle est la position de la France ? »

Pour José Bové, en pointe sur la mobilisation sur le plateau du Larzac, les annonces de NKM sont « un premier pas, mais la seule solution juridique serait l’abrogation des permis d’exploration, afin d’avoir un débat calme sur la facturation hydraulique. »

Alors que les chefs d’Etat européens se réunissent ce vendredi à Bruxelles pour évoquer notre avenir énergétique, José Bové interpelle le gouvernement :

« La Pologne veut explorer l’option gaz de schiste, la Suède et la Belgique disent “pas question”, moi je demande quelle est la position de la France ? Il faut un message clair. »

Pour info, voici la bande-annonce du documentaire Gasland, sur les conséquences des gaz de schiste aux Etats-Unis, et qui a beaucoup participé à la mobilisation contre cette technique. (Voir la vidéo, en anglais)

 

Illustration et photo : carte des gaz de schiste (Marion Boucharlat pour Owni) ; NKM au campus d’été de l’UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).
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Découvrez la liste des 77 médicaments «sous surveillance»

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publié le 31.01.2011, 07h30 | Mise à jour : 16h25

 

Consulter la liste des 77 médicaments

 

A la suite du scandale du Mediator, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a rendu publique lundi une liste de 77 médicaments et 12 familles de médicaments placés «sous surveillance renforcée».

L’Afssaps rappelle que «tous les médicaments» disponibles sur le marché en France font l’objet d’une surveillance. Ceux figurant sur la liste publiée lundi feront l’objet d’un «suivi renforcé» ou d’une enquête de pharmacovigilance, qui permettra de prendre les mesures adaptées «si nécessaire».

«Cela ne doit en aucun cas conduire les patients à qui il a été prescrit un de ces médicaments à l’interrompre sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin», souligne-t-elle.

Di-Antalvic et Propofan ne seront bientôt plus autorisés
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Parmi ses premières recommandations, l’Afssaps prévoit notamment le retrait d’autorisation des médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic, Propofan et génériques «le 1er mars».

L’Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l’agence européenne du médicament (EMEA), basée à Londres.

Les Français, qui représentent «95% de la consommation européenne», sont de très loin les plus gros consommateurs européens de l’association DXP-paracétamol (type Di-Antalvic), indiquait alors l’Afssaps qui recommandait aux médecins ne plus prescrire ces produits.

Le Noctran utilisé pour les troubles du sommeil et qui recouvre l’association de trois principes actifs «sans intérêt», fait également l’objet d’une proposition de retrait.

«Ce n’est pas une liste noire»

La liste de 77 médicaments n’est pas une liste noire de médicaments dangereux mais bien sous surveillance, c’est-à-dire qui font l’objet d’un suivi, dans le cadre d’une procédure spéciale, d’éventuels effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Le ministre de la Santé a précisé que la publication de cette liste sera l’occasion d’expliquer où en sont pour ces médicaments les procédures de surveillance et de réévaluation.

Un certain nombre de ces 77 médicaments font partie de la liste déjà connue de 59 médicaments, publiée par notre journal, et  suivis dans le cadre du «plan de gestion des risques».

Cette liste, établie depuis plusieurs années et dont l’Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Parmi ces 59 produits, certains sont utiles et d’autres contestables.

Devant le scandale suscité par le Mediator des laboratoires Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts, deux autres médicaments devraient notamment être sous peu interdits. Il s’agit du Fonzylane ou «Buflomédil», un vasodilatateur déjà sur la sellette, et du Nizoral, un anti-mycosique en comprimés pris par voie orale.

LeParisien.fr

Source :  http://www.leparisien.fr/societe/decouvrez-la-liste-des-77-medicaments-sous-surveillance-31-01-2011-1291852.php

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VALENCE-BRIFFAUT/ANTENNE RELAIS – Orange réclame 50 000 euros de dommages et intérêts à une petite entreprise

Le Dauphiné Libéré

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile... Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC 

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile… Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC.


Sans pitié et franchement décevante. Pour Patrick Royannez, adjoint à la Santé et conseiller général, l’attitude de l’opérateur de téléphonie mobile Orange, est inexcusable. “Aujourd’hui, dénonce l’élu, Orange use de pressions sur une PME pour faire taire un collectif !” En cause, au départ, l’installation d’une antenne relais rue Ferdinand-de-Lesseps, quartier Briffaut-Rousset.

Il y a 6 mois, quand ils apprennent la nouvelle, les riverains du site (concédé à Orange par une propriétaire privée) dénoncent le projet et montent le collectif Impératif santé. Dans la foulée, ils lancent une pétition qui va recueillir près de 300 signatures pour dire non à cette implantation.

En parallèle, la Valentinoise de pesage, entreprise installée là depuis 36 ans, en charge du contrôle de balances, introduit un référé contre Orange. Le but, obtenir la garantie que cette installation n’engendre aucun risque ni sur leur matériel, ni sur le personnel. Suivent alors, en fin d‘année dernière, une manifestation du collectif, puis un peu après, un “blocage” du chantier, le jour où des entreprises viennent installer le pylône.

“En décembre, explique Patrick Royannez, j’ai recontacté Orange pour leur demander la suspension des travaux le temps de faire une réunion avec tous les riverains”. Il propose le 24 janvier, mais l’opérateur refuse et recule la date de la réunion au 10 février. “Une réunion à laquelle ils refusent que les médias soient présents ” insiste l’élu.

“Nous sommes bien loin de l’image d’écoute et de la tolérance qu’Orange veut donner !”

« Mais le pire, ajoute-t-il, c’est qu’ils ont poursuivi les travaux !” Et cette attitude est d’autant plus insupportable pour l’adjoint, qu’il a appris que dès le 25 janvier, Orange attaquait devant le tribunal de Commerce de Romans la Valentinoise de Pesage. “Ils demandent 50 000 euros de dommages et intérêts pour le blocage du chantier, ce qui est très lourd pour une petite entreprise ! Ils cherchent à faire pression sur le collectif par le biais de cette PME !” Et pour double causes sans doute : non seulement la Valentinoise de pesage demande des comptes quant à ses appareils de mesure. Mais en outre la mère du gérant a pris la parole en tant que riveraine, puisqu’elle vit au-dessus de l’entreprise familiale !

“C’est intolérable ! On est bien loin de l’image d’écoute et de tolérance qu’Orange veut donner. Bien loin aussi de ce qu’ils préconisent dans leur “charte relative aux ondes électromagnétiques”… où ils assurent privilégier écoute et dialogue, et informations aux riverains…”

Ainsi, à l’orée d’une charte que la Ville souhaite mettre en place avec l’ensemble des opérateurs, l’élu Verts s’interroge : “Comment va-t-on pouvoir signer avec eux  ? Et quel degré de confiance leur accorder ?”

Pour Orange, « il faut attendre les conclusions du juge » et dépassionner le débat
Il n’y a pas de dimanche qui tienne… Jointe par téléphone, Pascale Nicolas, la directrice régionale d’Orange, accepte de répondre à quelques questions sur l’antenne de Briffaut…

– À propos du référé déposé par la Valentinoise de pesage : “C’est une demande pour stopper la mise en place de l’antenne. On a proposé de faire des mesures de champs après l’installation effective de l’antenne, et ça se fera. Mais pour l’instant on doit attendre les conclusions du juge. Nous, nous considérons que nous sommes dans notre bon droit. On a dit qu’on ferait ces mesures et ce sera le cas.”

“Chez Orange, nous sommes persuadés qu’il n’y a aucun souci”

“On est persuadé qu’il n’y a aucun souci, car on sait que l’émission au pied de l’antenne est de 0,1 volt/mètre et que ça ne doit pas agir sur les instruments de la société”.

– À propos des dommages et intérêts réclamés à la PME valentinoise : “Effectivement, Orange a bien déposé une assignation au tribunal de commerce”. Une procédure qui fait suite à “l’entrave au bon déroulement des travaux”. Pour l’instant ajoute-t-elle, les travaux se sont poursuivis et le mât a été monté, mais c’est tout.L’antenne ne fonctionne pas encore”.

– Enfin, à propos de la réunion à laquelle la presse ne serait pas conviée… “Ce n’est pas une réunion qui a été organisée par nous. Ce n’est pas non plus une conférence de presse… Pour nous, le process est régulier. C’est la mairie qui souhaite cette réunion, à elle de voir qui elle veut inviter”.

“Je veux dénoncer l’amalgame qui est fait par l’opérateur ”
Jean-Christophe Pugnaire est le gérant de l’entreprise La Valentinoise de Pesage.

Calme, pondéré, il commence par souhaiter “dénoncer l’amalgame qui est fait par Orange”.

“On a posé un référé par rapport à une activité professionnelle. Les balances sont contrôlées à 3 volts par mètre et moi je dis qu’au-delà de ce voltage personne ne peut attester qu’il n’y a pas de dysfonctionnement pour nos appareils de contrôle.”

En outre, ajoute le gérant, ”le référé a également été posé par rapport à la santé de notre personnel”.

“Ni moi, ni mon personnel n’avons participé à cette manifestation !”


La plupart des tests conduits par Orange étant, selon lui, plutôt anciens (2006) et n’ayant pas été réalisés dans des conditions similaires à celles qui pourraient être celles de Briffaut. Ensuite, ajoute Jean-Christophe Pugnaire, le collectif Impératif Santé, “a essayé de bloquer le site le 11 janvier”.

Mais ce jour-là assure-t-il, “ni moi, ni mon personnel (sept personnes en tout) n’avons participé à cette manifestation”.

Alors oui, dit-il, “j’ai signé la pétition, à titre personnel. Mais j’ai toujours bien pris garde de ne pas y mêler ma société qui a par ailleurs conduit cette action en justice qui sera demain (aujourd’hui lundi NDLR) au tribunal de Lyon. Et si j’ai utilisé la justice ce n’est pas pour faire n’importe quoi derrière !”

“Aujourd’hui, ça me coûte de me retrouver au Tribunal de Commerce de Romans avec une demande dommages et intérêts de plusieurs dizaines de milliers d’euros…” Une somme difficilement envisageable pour une entreprise comme la sienne.

“Alors oui ça nous malmène… Orange se moque de tout. Leur réunion? C’est de la poudre aux yeux. D’ailleurs je n’y suis pas convié et rien ne les a empêchés de poursuivre leurs travaux !”

Une charte, pour quoi faire?
Plusieurs années déjà que les élus parlent d’une charte à mettre en place entre la Ville et les opérateurs de téléphonie mobile. Si elle avait été initiée par Léna Balsan, lors de la précédente municipalité, elle n’a jamais été réellement officialisée. Ainsi, explique Patrick Royannez, “elle stipulait déjà que des réunions publiques devaient être organisées avant toute installation d’antennes relais, mais au fond elle n’a jamais servi. C’est pourquoi nous voulons en faire une réelle, signée par tous”.

En parallèle, la Ville a également décidé de publier une cartographie des sites déjà concernés par des antennes relais et une autre, porteuse des sites “à risques” (écoles, etc…) Dans ces deux cas, l’adjoint à la Santé souhaite que ces cartes soient accessibles à tous. Citoyens lambda soucieux de savoir ce qui l’entoure. Et opérateurs, souhaitant installer des relais. Car il y a un paramètre qu’il ne faut pas oublier : tout le monde veut aussi pouvoir profiter des merveilles de la technologie. Et la solution souvent défendue par les protecteurs de l’environnement, d’une multiplication d’antennes plus ”petites” n’est pas encore appliquée…

par Mireille ROSSi le 31/01/2011 à 11:44

Source :  http://www.ledauphine.com/drome/2011/01/31/ils-usent-de-pressions-pour-faire-taire-un-collectif

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LCP Assemblée nationale : Audition d’Irène Frachon, Grégoire Le GAL, FLORE MICHELET

Mission d »information sur le médiator et la pharmacovigilance

Irène Frachon, médecin pneumologue au CHU de Brest, Grégoire Le Gal, professeur de médecine interne au CHU de Brest et Flore Michelet, étudiante en pharmacie à l’université de Rennes 1 sont auditionnés par la mission d’information sur le Médiator et la pharmacovigilance coprésidée par Gérard Bapt, député socialiste de Haute-Garonne avec pour rapporteur Jean-Pierre Door.

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Hommage à Claire-Jeanne Moraschetti.

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A Claire-Jeanne.

Tu nous as quittés ce 23 janvier, responsable de Robin des toits Midi-Pyrénées tu avais choisi la voie difficile de lanceur d’alerte à propos des champs électromagnétiques. Ton action sur le terrain mobilisait les riverains d’antennes, elle leur permettait de se protéger et de s’unir face au rouleau compresseur des opérateurs.

Tu as accompli cette tache avec combattivité, ténacité et bonne humeur, toujours dévouée et disponible répondant à toutes les sollicitations, tu as ainsi largement contribué à faire avancer notre cause.

Tu avais été de notre premier combat, celui qui a été gagné rue de l’Iliade, celui aussi qui nous a incités à créer un collectif sur Toulouse et dont la photo de l’antenne est sur notre blog, couchée à même le sol. Il y a seulement 2 mois, te sachant déjà malade, tu étais à Rivières et tu as participé avec bonheur à la création du collectif  « Antennes 81 ».

Ton combat exemplaire nous rend aujourd’hui plus forts pour continuer cette tâche.

Au nom de tous les riverains d’antennes que tu as défendus et conseillés sur Toulouse ou ailleurs, et ils sont nombreux, nous voudrions te remercier pour la tâche que tu as accomplie.

En ces douloureuses circonstances Antenne 31 présente ses sincères condoléances à toute ta famille et à ton entourage.

Le conseil d’administration d’Antennes 31.


Hommage à Claire-Jeanne Moraschetti - Robin des Toits - 24/01/2011

ROBIN DES TOITS SALUE UNE GRANDE DAME

Le 22 Janvier 2011, Claire-Jeanne MORASCHETTI a quitté la planète.
Probablement surprise elle-même de s’arrêter une fois.
Combattante de toujours en tous terrains sociaux.
Pilier central de Robin des Toits dans l’ensemble du Sud-Ouest.

Un de nos frères de bataille a dit :
Dix comme elle et tout change en France.
Et tout d’un coup on voit que ça commence vraiment.
A changer.

A son mari,
à ceux qui l’ont aidée,
à ceux qu’elle a aidé,
nous disons que nous mesurons leur perte.
A elle,
nous lui disons merci pour l’ouvrage accompli,
nous lui disons merci pour la tension de l’énergie branchée en permanence,
nous lui disons merci de nous avoir laissé une présence de sa force
pour la bataille de conscience.
Pour ceux dont l’esprit les accepte nous ajoutons ces mots
Une nouvelle fleur dans le jardin du Créateur.

Robin des Toits


CRIIREM   (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques).

Madame Moraschetti, responsable Robin des Toits sur le Tarn et membre du Conseil d’Administration du Criirem nous a quitté en ce mois de janvier 2011.

Elle oeuvrait depuis de nombreuses années, pour la diminution des niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques.

Elle a mis beaucoup de force dans son combat pour des enfants, des personnes électrosensibles.

L’équipe du Criirem présente ses sincères condoléances et témoigne à sa famille de toute sa sympathie en ces circonstances douloureuses.

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Pourquoi je me débarrasse de mon téléphone portable

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Accueil   Par sebvray | (Com & écologie) | 26/01/2011 | 13H05

La carcasse d'un téléphone portable (MikeFinkelstein/Flickr/CC).

Photo : la carcasse d’un téléphone portable (MikeFinkelstein/Flickr/CC)

Voilà. Chose dite, chose faite. Une lettre de résiliation en recommandé à été envoyée à l’opérateur il y a dix jours. Et aujourd’hui, je range ce gadget qu’est le téléphone portable dans une boîte. Subsiste dans ma tête cette petite phrase, ce « au cas où » qui me retient d’aller le déposer dans la borne à déchets électroniques.

J’en avais parlé à beaucoup de personnes. J’avais recueilli leurs avis. Non pas que cela m’aurait fait changer celui que j’avais mis si longtemps à construire. Du « je sais pas comment tu fais » au « chapeau, c’est beau » -beaucoup plus rare-, les réactions ont été très variées.

Je me réorganise. Je dois diffuser et faire rentrer dans les habitudes ce nouveau modèle opératoire aux personnes qui vont persister à avoir l’envie, le courage, de me voir.

Chacun d’entre nous a dû se poser au moins une fois les questions « en ai-je vraiment besoin ? » et « comment faisions-nous avant ? ». On faisait bien autrement et notre innocence devant un objet dont on ne connaissait pas l’utilité ni même l’existence ne devait entamer en rien notre conception du bonheur.

Ma résolution du nouvel an

Je suis de la génération qui découvre le mobile dans la main d’un de ses parents, aux environs de 1998. Je tanne ma mère pour pouvoir embarquer avec moi au lycée son Alcatel OT Max. Un gros truc, un « tank » en jargon de la décade qui suivra. C’est un GSM dont la liste des caractéristiques d’usage est aussi longue que mon orteil de pied gauche comparé aux 100 000 applications de l’iPhone (dont le niveau d’utilité vitale est par ailleurs aussi grand que mon orteil droit).

J’ai toujours conservé le même forfait mobile, changé quelques fois de portable, sans jamais toutefois succomber aux charmes des évolutions jaillissantes des printemps promotionnels, rentrées nouveautés et fêtes-de-fin-d’année-plaisir qui suivirent, et même récupérant ces dernières années les mobiles qui traînaient au fond des tiroirs de quelques amis.

En 2010, parmi mes lectures « écologiques » (certains y voient encore et toujours de l’ésotérisme), je dévore un ouvrage du collectif Pièces et main d’œuvre, « Le Téléphone portable, gadget de destruction massive ». C’est à ce moment que j’ai envie d’arrêter. Et c’est pour la nouvelle année que je me décide enfin. Voici mes raisons.

1Pour ma vie sociale

Fixer un rendez-vous et bien l’organiser. Arriver à l’heure à ses rendez-vous, cette politesse élémentaire mais en désuétude, dont nous nous affranchissons, comme si c’était une preuve supplémentaire de notre liberté.

Profiter du moment présent, sans interférences sonores et vibratoires. Etre déconnecté, tout simplement. Cesser les bavardages grotesques de type : « Je suis dans le métro, j’arrive dans une station et demie… » Apprécier la surprise. Faire vivre la surprise.

Ecrire des lettres. Avoir le plaisir d’en recevoir. Réapprendre la patience. Ré-évaluer ce qui est important. L’entropie sociale, ça existe. C’est la désagrégation des relations humaines. Pourtant, qu’il est agréable de discuter au hasard, de créer du lien. Avez-vous déjà été interrompu dans une conversation par une sonnerie de téléphone ? Sans blague. Combien décrochent et font patienter la personne en face d’elle ?

2

Pour la planète

Vous allez me dire, c’est pareil pour l’informatique. Eh oui. J’utilise un ordinateur. Un portable en moins, c’est toujours ça en moins. Enfin, pas vraiment, parce que cela a été prélevé.

La microélectronique est polluante. Pour la fabrication d’une puce de 2 grammes : 1,7 kg d’énergie fossile, 1 m3 d’azote, 72 grammes de produits chimiques et 32 litres d’eau. Par rapport à une voiture, on passe d’un ratio de 2 pour 1 à 630 pour 1 (selon le livre d’Eric D. Williams « Computers and the environnment »).

Il y a cette usine en France, STMicroelectronics, dont les activités ont demandé des investissements énormes, qui consomme beaucoup de ressources : 700 000 litres d’eau par heure pour nettoyer les plaques de silicium, 40 millions de Kw/H et qui, semble-t-il, génère beaucoup de pollutions (effluents toxiques dans l’Isère dont 4,5 kilos de cuivre par jour, 9 tonnes d’oxydes d’azote et 40 tonnes de composés organiques volatiles dans l’atmosphère), un peu à l’image de la Silicon Valley et de sa nappe phréatique (une des plus polluées des États-unis).

Les conséquences dans les régions d’extraction des matières premières, notamment en République démocratique du Congo (RDC), où se trouvent les plus importants gisements mondiaux d’un minerai que l’on appelle coltan, sont immenses. Le documentaire « Blood in the mobile » peut aider à créer un lien émotionnel entre nos objets fétiches et la réalité de la situation sur le terrain.

L’ONU n’hésite pas à affirmer que ce minerai stratégique finance une guerre que l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Madeleine Albright, a surnommée » la Première Guerre mondiale africaine ».

Le cabinet d’audit AT Kearney a publié en 2009 une étude sur l’impact environnemental de la téléphonie mobile. Il estime que :

  • la consommation en énergie d’une heure de conversation téléphonique équivaut à celle d’une machine de linge à 40°C  ;
  • l’émission de CO2 des 3,5 milliards de téléphones portables en circulation dans le monde s’élève à 40 millions de tonnes, soit l’équivalent de 21,5 millions d’automobiles de petite cylindrée.

ATKearney reconnaît aussi que ce sujet n’intéresse presque aucun consommateur.

3

Pour ma santé

Le parc total de téléphones croît encore et atteint désormais 62 589 000 de téléphones mobiles, soit un taux de pénétration national de 97% (selon l’autorité de régulation des télécoms, l’ARCEP). Il y en avait 500 000 en 1992.

Comptez également près de 50 000 antennes relais GSM, les ondes Wi-Fi, le Wimax, le Bluetooth, les téléphones sans fil domestiques DECT. Les impacts sur la santé font l’objet de toutes les attentions, tant de la part des détracteurs que des constructeurs.

La question est : placer un objet qui émet des ondes sur sa tempe, un des endroits les plus proches du cerveau, pendant plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures par jour, est-il inoffensif ?

Les preuves se multiplient, quoi qu’en disent les vendeurs de rêve et de liberté ; effets génétiques sur les protéines de stress, sur la fonction immunitaire, sur la neurologie et le comportement (tiens tiens, le social), preuves sur l’origine de tumeurs de cerveau, de cancers enfantins, etc.

4

Pour mon porte-monnaie

Le 1er février, ma vieille Freebox me permettra d’appeler sur les portables sans surcoût. Sinon, j’avais déjà pris un forfait bloqué sur Skype.

Comme le chantait Jeanne Aubert en 1937 : « Pour éviter les frais, tout en suivant la mode, chez moi je prends le frais, le cul sur la commode. » 50 euros d’économie environ par mois multipliés par douze : je vais pouvoir partir en Tunisie une semaine tout inclus… et en avion ; -)

Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/01/26/pourquoi-je-me-debarrasse-de-mon-telephone-portable-187428

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TARBES : Les opposants déposent plainte

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LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 22/01/2011 03:52 | Arnaud Paul

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Les opposants au wimax sur les marches du tribunal./ Photo L. Dard .

Les opposants à la technologie internet sans fil wimax saisissent la justice. Ils ont déposé des plaintes à Paris et Tarbes pour mise en danger de la personne, non-assistance à personne en danger et contre le partenariat public-privé.

« Le wimax ? On n’en veut pas. » Après des manifestations, les opposants au déploiement d’antennes wimax, cette technologie d’internet haut débit sans fil, ont décidé de porter la contestation sur le plan juridique. Les représentants des onze associations opposées au wimax ainsi que des particuliers ont saisi la justice et déposé plainte contre X, hier, au parquet du tribunal de Tarbes pour mise en danger de la personne et non-assistance à personne en danger. Les associations dénoncent les ondes wimax dont « la fréquence élevée est directement liée à leur pouvoir de pénétration et leur émission sous forme pulsée accentue leurs effets nocifs ».

Ils vont devoir attendre maintenant la suite que donnera Mme Firmigier, procureur de la République. Les associations contestent également la forme juridique de contrat, Partenariat public-privé (PPP), qui lie le conseil général des Hautes-Pyrénées et Axione, l’opérateur en charge du déploiement du plan internet haut débit. Rappelons que ce plan prévoit la construction d’un réseau de collecte par fibre optique et le déploiement d’antennes wimax pour les zones non desservies par l’ADSL classique.

« Mardi, nous avons également déposé plainte et un mémoire de 300 pages au parquet de Tarbes et au pôle financier à Paris pour abus de confiance, prise illégale d’intérêt et détournement d’argent public », expliquent MM. Bordes et Jannel. « L’objectif est de faire démonter les antennes existantes et casser le PPP », rappelle M. Prisé. « Nous dénonçons le manque de transparence dans ce dossier. Il a fallu passer par la Cada pour avoir accès aux documents », assurent MM. Bordes, Jannel et Prisé qui poursuivent : « Axione, filiale de Bouygues Telecom, se fout du wimax. Ce qu’ils veulent, c’est étendre leur réseau de pylônes pour déployer la nouvelle génération de téléphonie sans fil. C’est un combat éthique que nous menons pour nos enfants et citoyens car c’est nous qui payons. »

SOURCE :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/22/995383-Les-opposants-deposent-plainte.html

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