L’abus de scanners est dangereux pour la santé

terraeco.net

(Crédit photo : muffet/flickr)


L’Autorité de sûreté nucléaire s’inquiète de l’utilisation excessive des scanners, qui expose les patients à de plus fortes doses de rayons ionisants.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est inquiétée mercredi 7 juillet de l’augmentation des doses de radioactivité délivrées aux patients par imagerie médicale, en particulier par les scanners.

L’ASN rappelle qu’en 5 ans, les doses reçues ont augmenté de 47%, selon le rapport IRSN/InVS de 2010. L’organisme qualifie cette situation de « préoccupante », et préconise « le développement des techniques alternatives, au premier rang desquelles l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ».

L’IRM, qui n’émet pas d’irradiation, a des zones d’applications privilégiées : le cerveau – en particulier en urgence pour les attaques cérébrales (AVC) – , la moelle épinière et est aussi très utile en rhumatologie et chez les enfants. La France ne possède que 8,7 IRM par million d’habitants contre une moyenne européenne de 20, souligne l’ASN. « Du fait d’un manque d’appareils en France, les délais de rendez-vous sont importants (>1 mois) et la substitution par l’IRM d’examens scanographiques ne peut pas être réalisée », regrette l’ASN.

Or un scanner du corps entier, ou thoraco-abdomino-pelvien, peut délivrer en une fois l’équivalent d’une dose de radiations (20 millisieverts ou mSv) qu’un travailleur du nucléaire (ou un radiologue) ne doit pas dépasser en une année, note le Dr Michel Bourguignon de l’ASN, interrogé par l’AFP.

La hausse incontrôlée de ces examens pourrait favoriser la survenue de cancers. Le problème concerne également la radiologie interventionnelle en neurologie (par exemple pour traiter un anévrisme cérébral sans ouvrir le crâne) et en cardiologie (débouchage d’artère etc.), précise à l’AFP le Dr Jean-Luc Godet, directeur des rayonnements ionisants et de la santé à l’ASN. Or, il est possible de réduire les doses.

Par ailleurs, les inspections de l’ASN en 2009 ont révélé des insuffisances de radioprotection dans les blocs opératoires où sont réalisés ce type d’actes radioguidés (cardiologie, neurologie, chirurgie, orthopédie…) : défaut de formation, infirmières manipulant des appareils à la place de manipulateurs qualifiés…

A l’occasion de la catastrophe de Fukushima, Terra eco avait réalisé un graphique montrant les doses de radiations reçues dans différentes situations d’exposition :

PDF - 1.6 Mo
SOURCE : http://www.terraeco.net/L-abus-de-scanners-est-dangereux,18394.html

Voir aussi : http://www.lepoint.fr/sante/alerte-contre-l-abus-de-scanners-07-07-2011-1350544_40.php


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Destination Pech-David pour les antennes de Bonhoure

   PUBLIÉ LE 24/08/2011 08:32 | B. DV.

Les nouvelles antennes FM surplomberont la ville depuis la colline de Pech David./Photo DDM archives

Les nouvelles antennes FM surplomberont la ville depuis la colline de Pech David./Photo DDM archives


Fin juillet, les acteurs du dossier de radio et de télédiffusion de l’agglomération toulousaine ont validé le principe d’un transfert des émetteurs FM de Bonhoure vers la colline de Pech-David

Il aura finalement fallu attendre l’arrivée de la TNT pour venir à bout du trop célèbre pylône de Bonhoure. Car pour faire de la place à ce nouveau venu dans le paysage électromagnétique toulousain, opérateurs, mairie, préfecture, mais également associations de riverains et membres du GIP France télé numérique chargé de la mise en œuvre technique de la TNT ont été contraints de s’asseoir autour de la même table pour imaginer une nouvelle répartition des émetteurs de radio et de télédiffusion sur l’agglomération. Ce jeu de chaises musicales, dont les règles sont pour le moment toujours en discussion, pourrait aboutir à l’organisation suivante : conformément à l’annonce du CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel), les émetteurs de télévision hertzienne disparaîtront du pylône de Bonhoure les 27 et 28 septembre prochains, et les émissions de la TNT s’effectueront depuis le pylône France Télécom de Lafilaire-Duroux. Restera ensuite à trouver un nouveau site pour accueillir les émetteurs FM de Bonhoure. Fin juillet, les différents acteurs du dossier se sont mis d’accord sur un projet qui consisterait à créer, deux nouveaux pylônes dans un secteur à la fois non habité de la colline de Pech-David, et éloigné des installations hospitalières, pour y transférer le bouquet d’antennes radio de Bonhoure. Pour éviter une concentration des émissions sur ce secteur, les services de l’État ont de leur côté admis la nécessité de rapatrier les émetteurs de faible intensité utilisés par les services d’urgence et de sécurité actuellement implantés à Pech-David vers le pylône de Lafilaire Duroux. Selon le Capitole, si le protocole d’accord entre les différents partenaires est comme prévu signé au cours de la première quinzaine de septembre, il faudrait prévoir quatre à cinq mois de travaux pour réaliser les pylônes de Pech-David. La fin définitive du pylône de Bonhoure pourrait, quant à elle intervenir au cours du printemps 2012. A terme, la mairie souhaite également en finir avec l’ensemble des émetteurs radio du secteur de Jolimont. Mais les discussions avec les différentes radios FM privées qui émettent depuis les rues de Moscou et d’Assalit n’ont toutefois pas encore commencé.


Cinq cents foyers devront réorienter leur antenne

Le 27 septembre, lorsque le pylône de Lafilaire prendra le relais de celui de Bonhoure, environ 500 foyers domiciliés dans les quartiers du Château de l’Hers, Saint-Michel et autour de la Halle au grain et de la cathédrale Saint-Étienne pourraient être contraints de faire réorienter leur antenne pour capter correctement la TNT.

Il leur en coûtera de 70 € à 90 € si l’antenniste se contente de simplement déplacer leur ancienne antenne en direction du nouveau pylône, et de 150 € à 350 € si celle-ci doit en plus être changée.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/24/1152386-destination-pech-david-pour-les-antennes-de-bonhoure.html


   PUBLIÉ LE 25/08/2011 09:06 | PROPOS RECUEILLIS PAR B. DAVODEAU

Bonhoure : les Verts satisfaits

Élisabeth Belaubre, Régis Godec et les candidats EELV devant le pylône de Bonhoure lors de la campagne des Européennes 2009./ DDM

Élisabeth Belaubre, Régis Godec et les candidats EELV devant le pylône de Bonhoure lors de la campagne des Européennes 2009./ DDM


Dans un communiqué de presse Élisabeth Belaubre, adjointe Europe écologie les verts (EELV) à la mairie de Toulouse, fait part de sa « grande satisfaction » à la suite de l’annonce du transfert des émetteurs FM du pylône de Bonhoure vers la colline de Pech-David. Également adjoint au maire et président du groupe EELV au Capitole, Régis Godec répond à nos questions.

Pourquoi a-t-il fallu trois ans pour arriver à cette solution ?

C’est un dossier très lourd car le pylône de Bonhoure est au cœur du site le plus sensible de France en terme de pollution électromagnétique. C’est donc une question qui ne pouvait être réglée à la va-vite. D’autant plus qu’il a fallu attendre le jugement du tribunal administratif pour que la mairie puisse demander à TDF (Télédiffusion de France) de déménager. Mais même après avoir gagné ce procès, la mairie ne pouvait pas exiger que TDF parte au pied levé sans lui proposer de solution de repli pour que les usagers puissent continuer à capter la radio et la télévision dans des conditions optimales.

Quel est le principe de cette réorganisation du paysage électromagnétique ?

Il s’agit d’une redistribution des émissions sur plusieurs sites pour mettre un terme à la concentration des ondes sur un seul secteur de Toulouse. C’est un grand soulagement pour les riverains.

Ne craignez-vous pas une réaction négative des habitants de Pech-David ?

Il faudra que nous parlions avec eux et que nous leur expliquions avec des chiffres précis ce que le transfert des émetteurs FM dans cette zone de Pech-David isolée des habitations représente précisément en terme d’émissions. La question du pylône de Bonhoure dont nous avons hérité a été assez compliquée à résoudre. Il est hors de question de déplacer le problème à un autre endroit de la ville.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/25/1152755-bonhoure-les-verts-satisfaits.html

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Maureillas-las-IllasQuatre antennes-relais à "moins de 30 mètres" d’une crèche

    Le dimanche 21 août 2011 à 06h00 par Arnaud Andreu | Mis à jour à 11h19

 Seule la route menant à Saint-Jean sépare la crèche des antennes-relais implantées tout autour du château d'eau.

Seule la route menant à Saint-Jean sépare la crèche des antennes-relais implantées tout autour du château d’eau.  © Photo A. A.

En mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décidait de classer les champs électromagnétiques comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). C’est en apprenant la nouvelle que le maire du village, André Bordaneil, a choisi de reconsidérer sa position sur les antennes-relais. Deux des principaux opposants locaux à ces dernières, Jean-Pierre Ribas et Jacques Favre, saluent d’ailleurs ce revirement soudain. « Il est vrai que ces derniers temps, il a pris conscience de la situation et entamé des démarches vis-à-vis des opérateurs », reconnaissent-ils. Dans un récent courrier, l’édile a informé Jean-Pierre Ribas que le propriétaire du terrain accueillant l’antenne SFR qui surplombe son quartier, rue de la Côte-des-frères, avait décidé de ne pas renouveler le bail de location. L’antenne devrait donc avoir quitté les lieux dès l’an prochain. « Mais j’attends tout de même de la voir enlevée. Il faut rester prudent », estime le riverain, chez qui les médecins ont diagnostiqué en février 2009 un neurinome de l’acoustique. « C’est sûr que pour l’instant on ne peut rien prouver, poursuit Jean-Pierre Ribas. Mais les scientifiques de l’OMS considèrent qu’il n’est pas impossible que l’exposition aux rayonnements électromagnétiques puisse entraîner ce genre de tumeur ».

Un bail qui court jusqu’en mars 2018 

Si le déplacement de l’antenne jouxtant la rue de la Côte-des-frères semble en bonne voie, il n’en va pas de même pour ses quatre homologues implantées en 2004 par Bouygues tout autour du château d’eau. Situées, selon le maire, « à moins de trente mètres » de la crèche communale, celles-ci engendreraient, si l’on en croit les mesures effectuées le mois dernier par la Coordination Antennes 66, un taux de radiation de l’ordre de 2 volts par mètres. Problème : le bail de location les concernant court jusqu’en mars 2018. Et, pour l’heure, l’entreprise refuse catégoriquement de les déplacer (voir encadrés).

Ici comme ailleurs, les riverains réclament que les opérateurs installent leurs antennes à plus de 500 mètres des habitations et respectent le seuil de radiation de 0,6 volt par mètre recommandé par le conseil de l’Europe aux états membres. « Nous avons aussi proposé de regrouper les antennes au mas de la Prade, non loin du col de Mirailles, renchérit Jacques Favre. Nous savons pertinemment que ce site est adéquat, puisque c’est là-bas que nous mettions nos relais pour faire de la Cibi ! ».

Une implantation qui permettrait par ailleurs, toujours selon Jacques Favre, de desservir enfin Las Illas et Riunoguès, où le réseau semble pour l’heure inexistant.

SOURCE : http://lindependantsdv.actunet.com/2011/08/21/quatre-antennes-relais-a-moins-de-30-metres-d-une-creche,53241.php

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Fin des émissions pour le vieux pylône de Bonhoure à Toulouse

   PUBLIÉ LE 29/07/2011 09:11 | G.F.

Le pylône de Bonhoure est décrié depuis des années pour sa position, au cœur d'une zone très urbanisée. / Photo DDM Nathalie Saint Affre

Le pylône de Bonhoure est décrié depuis des années pour sa position, au cœur d’une zone très urbanisée. / Photo DDM Nathalie Saint Affre

Le CSA vient de l’annoncer officiellement : le pylône installé en plein cœur du quartier Bonhoure à Toulouse sera mis hors service à la rentrée prochaine. La réception des chaînes de la TNT basculera sur le site de Lafilaire. Un premier pas avant le démantèlement définitif de la structure, qui doit intervenir avant l’été 2012.

On l’a parfois appelé la « Tour Eiffel » de Jolimont. Peut-être pas pour sa hauteur, mais pour sa concentration d’émetteurs d’ondes de toutes sortes. Il faut dire que la colline à l’est de Toulouse n’est pas épargnée pas ces géants de métal qui se dressent entre les habitations. Depuis près de quinze ans, l’association de quartier Bonhoure-Guilhemery-Moscou (ABGM) se battait donc pour que ce pylône cesse d’émettre. Une décision de justice avait d’ailleurs déjà scellé le sort de celui-ci : la mairie de Toulouse, propriétaire du terrain, n’a pas renouvelé le bail et le démantèlement doit intervenir entre la rentrée 2011 et l’été 2012. Mais la décision par le CSA de déménager les émetteurs de télévision numérique terrestre sur un autre pylône au lieu dit Toulouse-Lafilaire constitue un premier pas symbolique.

« UN DÉBUT, MAIS ON ATTEND DE VOIR »

« Ici, on était tous contre la présence du pylône », explique un riverain. Thierry Jouclas, habitant du quartier et président de la commission environnement à l’ABGM considère également que c’est un « début ». « Une telle installation est forcément génératrice de troubles », explique-t-il. Impossible de capter correctement toutes les chaînes de télévision ou de radio. Un comble quand on habite aussi près. « Pour certains foyers, cela peut engendrer un surcoût pour être équipé correctement, au lieu d’une antenne râteau classique ou d’un petit poste de radio peu puissant ». Sans parler des doutes qui subsistent sur les conséquences pour la santé. Un premier pas qui doit en appeler d’autres. Pour Jean-Jacques Mirassou, conseiller général du canton Toulouse 7, «c’est la fin de la glaciation sur ce sujet après des années et des années de combat ». D’ailleurs, la mairie, les habitants et les diffuseurs sont actuellement en cours de négociations pour étudier la répartition des émetteurs sur l’agglomération pour désengorger peu à peu le quartier de Bonhoure. Du côté d’Antennes 31, collectif toulousain qui milite contre la prolifération des ondes à tout va, on reste dubitatif : « On a enlevé un symbole, mais tant que rien n’est officialisé, quid du reste ? ».


Changements

Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l’émetteur de Bonhoure cessera d’émettre en mode numérique. L’émetteur de Lafilaire diffusera les chaînes de la TNT quelques heures plus tard. A cette occasion, un nombre limité d’habitants situés entre l’ancien pylône et le nouveau pourraient avoir à réorienter leur antenne râteau. Les quartiers potentiellement concernés sont Saint-Michel, Halle aux Grains et Château de l’Hers. Pour tous les autres, aucune manœuvre n’est à prévoir.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/29/1137074-fin-des-emissions-pour-le-vieux-pylone-de-bonhoure-a-toulouse.html

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Les assos pour l’environnement se font entuber en douce

Accueil   Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 19/07/2011 | 19H35

Des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C’est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C’est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au premier point de l’article R.141-21 du code de l’environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d’utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d’un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d’être représentées. De plus, l’Etat s’octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s’assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d’association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d’experts qui ont fait l’essentiel du travail en termes d’alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf’OGM, pour n’en citer que quelques-uns – n’auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d’être agréés puisque c’est l’agrément au titre de l’environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d’alerte n’a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c’est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu’elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s’est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l’arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au 1° de l’article R. 141-21 du code de l’environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Photo : des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

SOURCE : http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879


Voir aussi : EITB.COM :  L’Etat s’attaque aux lanceurs d’alertes

                next up  :  L’étau se resserre sur les contrepouvoirs

                vivre-a-chalon.com : Environnement : Les mauvias coups de l’été

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Bilan et Perspectives du troisième colloque de l’Appel de Paris

ARTAC1   Association pour la recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse

Newsletter de l’Appel de Paris n° 35

Les 12 et 13 avril derniers sous obédience de l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, et de l’AEE, l’Agence européenne de l’environnement, s’est tenu à Paris à la Maison de l’UNESCO, le troisième Colloque de l’Appel de Paris.
En réponse au deuxième article de cet Appel, le thème abordé en était la santé des enfants face à la pollution de notre environnement.
Trois mois après la tenue de ce colloque international organisé par l’ARTAC, en collaboration avec l’International Society of Doctors for the Environnement (ISDE) et la Health and Environment Alliance (HEAL), le temps est au bilan et aux perspectives d’avenir.
Le Bilan :
1. Témoignage du bien fondé de l’Appel de Paris et des combats que vous avez engagé en
signant l’Appel de Paris, du caractère exceptionnel et de l’importance de ce troisième
colloque, L’OMS représentée en la personne de Madame le Dr Maria Neira, Directrice du
département de la Santé Publique et de l’Environnement et l’AEE, en la personne de Mr
David Gee, Conseiller scientifique principal  Politiques et nouveaux enjeux, nous ont fait
l’honneur de leur présence effective pour l’introduction de cette manifestation…

 Lire la suite sur le site de l’Artac

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Ondes de téléphonie : le début d’une contestation d’ampleur ?

Accueil   Par Marine Richard | Ecrivain & journaliste | 19/07/2011 | 16H11

La liste des actions entreprises contre la téléphonie mobile ces dernières semaines est quasiment sans fin :

Que se passe-t-il ? Les Français n’écouteraient-ils plus les adages de l’Académie de médecine, dont le principal conseil en matière de champs électromagnétiques est Didier Aurengo, ancien conseiller scientifique de Bouygues Télécom ? Ne se fieraient-ils plus à l’État français pour les protéger – État dont l’actuelle ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a enterré son projet de loi visant à protéger la population des radiofréquences depuis qu’elle fait partie du gouvernement ?

Préféreraient-ils écouter les recommandations du conseil d’experts de l’OMS qui, après avoir évincé de son collège les scientifiques compromis avec les opérateurs, a déclaré récemment le téléphone portable « cancérogène possible » ? Se fieraient-ils au Conseil de l’Europe qui a demandé le 6 mai dernier aux États membres de revoir leurs normes de sécurité en matière de téléphonie mobile dans les plus brefs délais ?

« Mauvaises ondes »

Les Français ne croiraient-ils plus en l’indépendance des chercheurs, après que ledocumentaire « Mauvaises Ondes », programmé sur France 3 le 18 mai 2011 a brillamment montré que si leurs résultats n’étaient pas conformes aux attentes des commanditaires, ils disparaissaient aux oubliettes ? (Voir un extrait, de 6m30)

Un soupçon se serait-il dessiné dans leurs esprits quand, le 15 juin 2011, sur France 5, le représentant des opérateurs, Jean-Marie Danjou, esquiva par une faiblarde pirouette à plusieurs reprises la question pourtant simple du journaliste Yves Calvi : « accepteriez-vous de mettre par écrit que les ondes de la téléphonie mobile sont sans danger pour la santé ? »

Que se passe-t-il ? Les Français commenceraient-ils à soupçonner que les milliards d’euros de recettes des géants de la téléphonie mobile auraient pu justifier quelques petites cachotteries quant à la réalité du risque sanitaire qu’encourt la population ? (Bouygues Telecom : 5,6 milliards d’euros ; SFR : 12,6 milliards ; Orange : 22,8 milliards, d’après leurs sites respectifs)

Des études scientifiques sonnent l’alerte

Les opérateurs auraient par exemple pu faire signer à un gouvernement Jospin sur le départ des normes d’émissions de radiofréquences aberrantes qui ne prennent pas en compte les effets biologiques non thermiques des micro-ondes pulsées.

Ou bien ils auraient pu, à force de lobbying, pousser l’Agence française de sécurité sanitaire (Afsset) à déclarer par la voix de son directeur général adjoint, Gérard Lasfargues, que certes le téléphone portable génère une modification du débit sanguin cérébral, mais que « cela ne veut pas dire que c’est grave. C’est une réaction physiologique normale de l’organisme mais cela veut dire qu’il se passe quelque chose » (sur TF1, le 25 février 2011).

En furetant un peu sur Internet, lesdits Français auraient-ils senti les cheveux se dresser sur leurs têtes face à la foultitude des (très accessibles) études scientifiques qui sonnent l’alerte ?

Des endroits préservés de la pollution électromagnétique

« C’est pas possible ! Qu’est-ce que c’est que ça, encore ? », se sont peut-être inquiétés les Français, effarés d’apprendre que leur génial smartphone ou leur Wifi si pratique peut déclencher chez les personnes prédisposées, et même à bonne distance, de violents maux de tête, des troubles de la concentration, de la mémoire, de l’équilibre, des nausées, des pertes de poids, des dépressions, des crises de tachycardie, des arythmies cardiaques et peut-être même des accidents vasculaires cérébraux

Les Français auraient-ils alors entendu parler de la première consultation pour personnes électrohypersensibles du pays, ouverte par le professeur d’oncologie Dominique Belpomme, unique médecin français à se pencher sur la question, quand les praticiens d’autres pays signent par milliers des appels à un changement des pratiques ?

Auraient-ils appris que celui-ci a déjà reçu plus de 500 malades chez qui il a pu mettre en évidence leur électrohypersensibilité par plusieurs marqueurs spécifiques et que son traitement expérimental soulage certaines personnes, mais que ce qu’il leur faut, à ces patients, pour guérir vraiment, ce ne sont pas des médicaments, car au fond, ils ne sont pas malades. Ce qu’il leur faut, ce sont des endroits préservés de la pollution électromagnétique. Or de tels endroits n’existent plus, grâce à l’obligation faite aux opérateurs de couvrir le territoire dans son entier.

Grossières manipulations des réalités scientifiques

« Oh la la », ont sans doute pensé les Français, en voyant l’image de personnes comme moi, survivant dans des parkings souterrains, des grottes, des forêts et se déplaçant caparaçonnées d’un voile métallique qui arrête les ondes. « Pourvu que ça n’arrive pas à mes enfants ! », se sont-ils certainement exclamés, décidant sur-le-champ de se mobiliser comme ils peuvent contre l’implantation de la nouvelle antenne de téléphonie ou de Wimax sur leur commune.

Serait-ce possible, une telle onde de résistance ? Cette mobilisation tous azimuts ne serait-elle pas plutôt l’expression d’une psychose collective tout-à-fait irrationnelle ?

C’est ce que les opérateurs – décidément rois de la cabriole – tentent encore désespérément de nous faire croire par de grossières manipulations des réalités scientifiques, osant sans rire mettre à égalité les effets des micro-ondes pulsées et ceux des ondes radio, qui seraient selon eux « de même nature au plan sanitaire. »


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BLAGNAC : Téléphonie : la mairie pose un ultimatum

   PUBLIÉ LE 13/07/2011 10:28 | CYRIL DOUMERGUE

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l'annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l’annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.


Les antennes de téléphonie mobile placées sur le château d’eau du quartier sud de Blagnac doivent être retirées avant le 31 décembre 2011. L’ultimatum a été posé par la mairie auprès des opérateurs Bouygues et Orange, qui exploitent une dizaine d’antennes au total sur le site.

Les antennes auraient même dû être démontées le 30 juin dernier. Mais la mairie a accordé un délai supplémentaire de six mois aux opérateurs. Ces derniers ont demandé ce délai, car ils n’ont pas obtenu l’autorisation de s’implanter ailleurs.

Filtres sur les vitres

Les collectifs de riverains mobilisés depuis plusieurs années contre les antennes de téléphonie mobile à Blagnac saluent la qualité des échanges avec les responsables de la mairie. Mais elles se disent inquiètes quant au respect de ce nouveau délai. « Depuis deux ans, on nous dit de ne pas nous inquiéter, que les antennes vont être retirées. Or là, on repart au moins pour une année scolaire. Je ne crois pas au démontage des antennes au 31 décembre », souffle Caroline Cambon, maman d’élève de l’école de l’aérogare et membre du collectif de l’aérogare.

Pascal Boureau, adjoint au maire délégué à l’environnement et au cadre de vie, répond que « le délai sera respecté ». Il ajoute que la mairie a imposé aux opérateurs de changer l’orientation des antennes situées sur le château d’eau. « Ce changement d’orientation devra faire baisser le niveau du champ électromagnétique. Nous avons commandé à un organisme indépendant des mesures, qui sont prévues mi-septembre », ajoute Pascal Boureau.

Le niveau actuel des émissions électromagnétiques n’est pas jugé « dangereux » au regard des normes et lois en vigueur. Ce qui permet aux opérateurs de continuer à implanter des antennes. Mais les collectifs blagnacais s’appuient sur un rapport du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques). Il expliquait en avril 2010 qu’à Blagnac, « la valeur limite de 1V/m qui garantit l’innocuité sanitaire, pour les effets à long terme et pour les effets promoteurs de cancers est souvent dépassée ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/13/1127093-telephonie-la-mairie-pose-un-ultimatum.html

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