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BLAGNAC : Téléphonie : la mairie pose un ultimatum

   PUBLIÉ LE 13/07/2011 10:28 | CYRIL DOUMERGUE

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l'annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l’annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.


Les antennes de téléphonie mobile placées sur le château d’eau du quartier sud de Blagnac doivent être retirées avant le 31 décembre 2011. L’ultimatum a été posé par la mairie auprès des opérateurs Bouygues et Orange, qui exploitent une dizaine d’antennes au total sur le site.

Les antennes auraient même dû être démontées le 30 juin dernier. Mais la mairie a accordé un délai supplémentaire de six mois aux opérateurs. Ces derniers ont demandé ce délai, car ils n’ont pas obtenu l’autorisation de s’implanter ailleurs.

Filtres sur les vitres

Les collectifs de riverains mobilisés depuis plusieurs années contre les antennes de téléphonie mobile à Blagnac saluent la qualité des échanges avec les responsables de la mairie. Mais elles se disent inquiètes quant au respect de ce nouveau délai. « Depuis deux ans, on nous dit de ne pas nous inquiéter, que les antennes vont être retirées. Or là, on repart au moins pour une année scolaire. Je ne crois pas au démontage des antennes au 31 décembre », souffle Caroline Cambon, maman d’élève de l’école de l’aérogare et membre du collectif de l’aérogare.

Pascal Boureau, adjoint au maire délégué à l’environnement et au cadre de vie, répond que « le délai sera respecté ». Il ajoute que la mairie a imposé aux opérateurs de changer l’orientation des antennes situées sur le château d’eau. « Ce changement d’orientation devra faire baisser le niveau du champ électromagnétique. Nous avons commandé à un organisme indépendant des mesures, qui sont prévues mi-septembre », ajoute Pascal Boureau.

Le niveau actuel des émissions électromagnétiques n’est pas jugé « dangereux » au regard des normes et lois en vigueur. Ce qui permet aux opérateurs de continuer à implanter des antennes. Mais les collectifs blagnacais s’appuient sur un rapport du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques). Il expliquait en avril 2010 qu’à Blagnac, « la valeur limite de 1V/m qui garantit l’innocuité sanitaire, pour les effets à long terme et pour les effets promoteurs de cancers est souvent dépassée ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/13/1127093-telephonie-la-mairie-pose-un-ultimatum.html

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