VIDEO : Le Wi-Fi à l’école ? Une aberration et une tromperie – Oct 2010

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VIDEO : Le Wi-Fi à l’école ? Une aberration et une tromperie

(Teslabel, 03/11/10) Une enquête sans concessions de Global News Canada et son émission d’investigation “16:9 – The Bigger Picture” sur la controverse des nuisances sanitaires du Wi-Fi dans les écoles au Canada et en Europe.

Diffusée à la mi-octobre 2010 au Canada anglophone, cette vidéo désormais sous-titrée en français vous est offerte grâce au travail d’un petit groupe de bénévoles, indignés par le laissez-faire irresponsable des pouvoirs publics et de l’industrie, qui hypothèque gravement la santé des plus vulnérables.

Les règlementations actuelles en matière de Wi-Fi sont une aberration. Comme le souligne le Dr David Carpenter, spécialiste internationalement reconnu en toxicité environnementale à Albany, NY, les industriels et les gouvernement qui continuent à se référer à des normes obsolètes, en dépit du poids des preuves en sens contraire, font une analyse sélective et restrictive des études scientifiques disponibles. Ils trompent le public, et les enfants en particulier.

Du fait de l’ubiquité et de la durée de l’exposition, du fait aussi qu’il s’agit d’enfants qui sont par nature plus vulnérables, il pourrait s’avérer que les effets de cette pollution électromagnétique aie des conséquences plus dommageables encore que celle du tabac.

Comme l’indique Madga Havas, professeur d’études environnementales et de toxicologie à l’Université de Trent, au Canada : “Puisque le ministère de la santé ne contrôle pas le Wi-Fi, les parents vont devoir le faire eux-mêmes.”
 
Source : http://www.teslabel.be/dect-wifi/95-video-le-wi-fi-a-lecole-

NB Robin des Toits : précisons que plusieurs institutions européennes ont confirmé la toxicité de la téléphonie mobile et du Wi-fi : c’est le cas du Parlement européen et de l’Agence européenne de l’environnement.

De nombreux médecins ont également validé les travaux scientifiques traitant de cette toxicité. Ainsi, en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, le Wi-fi a été interdit dans les écoles et l’Allemagne recommande officiellement depuis 2007 de préférer les connexions filaires.

Voir :
– Résolutions et appels de médecins ou d’experts
– Les recommandations officielles …

Voir sur le site de Robin des toits.

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Appel du Dr Barbara Dohmen au Conseil Municipal de Murg contre l’installation d’un pylône d’antennes relais de communications mobiles Tetra.

NEXT-UP

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Suite à l’appel du Dr Barbara Dohmen, le Conseil Municipal a refusé par 10 voix contre 7 l’installation de ce pylône d’antenne relais de communications mobiles TETRA !”  Wolf

Lire l’appel du docteur Barbara Dohmen au format pdf

En savoir plus : http://www.next-up.org/Newsoftheworld/DoctorsAndEmfMedecinsEtCem.php#1

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EMISSIONS RADIO A VENIR SUR LE SUJET DE L’ HYPERSENSIBILITE

  • Post category:Information

Robin des toits communique :

L’émission “Nous autres” de Zoé Varier sur France Inter portera sur le 
sujet des hypersensibles (chimico et électro).

– le vendredi   5 Novembre 2010 à 20 heures sera consacrée à Eléonore, 
électrosensible,

– le vendredi 12 Novembre 2010 à 20 heures sera consacrée à Olivier, 
MCS (hypersensibilité chimique multiple).

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/avenir.php

Ci-joint, l’article paru dans Télérama.

Voir article Télérama :


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Brax. Projet d’antenne-relais : les riverains en colère

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 02/11/2010 03:51 | LADEPECHE.FR

L'implantation d'une antenne-relais rue Laspiacères suscite de nombreuses réactions./Photo DDM

L’implantation d’une antenne-relais rue Laspiacères suscite de nombreuses réactions./Photo DDM

Le collectif « Bien vivre à Brax » est toujours mobilisé contre l’implantation d’une antenne-relais par l’opérateur Bouygues Telecom, au 33 rue Laspiacères. Les riverains crient à l’injustice. « Nous avions convenu d’une concertation amiable avec la municipalité et le particulier qui accueillera l’antenne-relais sur un de ses terrains », témoigne Claude Goursin, responsable du collectif. La surprise a donc été grande lorsqu’ils ont vu arriver le particulier (qui ne souhaite pas être connu) accompagné de plusieurs responsables et juristes des sociétés Bouygues et Cegelec, en charge de l’implantation. « Nous estimons avoir été pris au piège par la municipalité » poursuit Claude. Jean-Pierre Vergé, le maire de la commune, réfute ces accusations : « Je ne suis pour rien dans la présence de Bouygues lors de cette réunion ». Mais les riverains reprochent surtout au maire de ne pas avoir accepté un des trois emplacements proposés par Bouygues, à savoir l’église, le terrain de sport et le château d’eau. « J’ai refusé car je ne voulais pas que l’antenne soit installée sur le patrimoine communal », ajoute Jean-Pierre Vergé. Les riverains ne décolèrent pas et préparent actuellement un recours. Lors du dernier conseil municipal en date du 11 octobre, un des élus a proposé la création d’une commission extra-municipale afin d’établir une procédure pour les futures installations d’antennes sur la commune. Une nouvelle réunion doit être organisée dans les prochains jours.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/939519-Brax-Projet-d-antenne-relais-les-riverains-en-colere.html

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ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques – 23/10/2010

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Une nouvelle recherche publiée dans le Journal européen d’Oncologie [1] a montré que les téléphones sans fil DECT qui transmettent un signal pulsé ont un impact sur le rythme cardiaque. L’étude de provocation sur 25 sujets en double aveugle, publiée dans un journal à comité de lecture, valide la condition avancée par un nombre croissant de personnes à travers le monde aujourd’hui appelées « électrosensibles » (ES ou EHS), démontrant des effets immédiats sur le rythme cardiaque, celui-ci doublant pratiquement dans certains cas. L’étude a été menée par le professeur Magda Havas de l’Université de Trent, au Canada.

« Ce que nous avons trouvé est ce que beaucoup de personnes disent depuis longtemps au sujet de dispositifs qui émettent des microondes » a indiqué le docteur Havas. « Les gens ne se sentent pas seulement malades, leur cœur commence à s’accélérer et c’est mesurable avec des instruments médicaux de cardiologie.

La nouvelle étude d’Havas vient s’ajouter à l’intérêt croissant porté aux effets sanitaires des téléphones portables et du WiFi qui transmettent également des radiations à micro-ondes. Les effets sur le rythme cardiaque ont aussi été démontrés en utilisant un routeur ou un point d’accès WiFi. Cela élargit la portée de l’association entre téléphones portables et tumeurs cérébrales vers leur effet potentiel sur d’autres systèmes, en ce compris le muscle cardiaque. Cela aussi pose le très sérieux problème des risques d’exposer des écoliers aux réseaux WiFi, en offrant une explication plausible sur la raison pour laquelle certains enfants dans des écoles équipées de WiFi sont diagnostiqués et traités avec des médicaments contre les irrégularités du rythme cardiaque, qu’ils croient pouvoir être liés avec le WiFi.

L’étude de Havas parue dans le Journal européen d’Oncologie sur la variabilité du rythme cardiaque a été conduite en aveugle, ce qui signifie que les volontaires ne savaient pas quand le téléphone était branché ou non. Quarante pour cent (40 %) des sujets avaient une réaction modérée à sévère uniquement quand la station de base du téléphone était branchée et émettait des microondes. Ceux qui ont réagi ont fait montre d’arythmie (battements irréguliers du cœur) et/ou de tachycardie (battements rapides du cœur). Les symptômes étaient souvent accompagnés par des sentiments de douleur ou de pression dans la poitrine et d’anxiété qui apparaissaient et disparaissaient sans aucune raison apparente.

C’est la première étude documentant des changements immédiats et spectaculaires du rythme cardiaque associés à l’irradiation aux micro-ondes à des niveaux d’exposition bien au-dessous (0,5 %) des directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1000 microW/cm², 61 V/m), tout comme en Belgique ou en France où ces normes sont à peines plus basse (NDLR. Et ce n’est évidemment la nouvelle norme bruxelloise de 3 V/m pas plus que celle de Paris de 2V/m qui y changent quoi que ce soit). Cela montre l’extraordinaire inadéquation des directives d’exposition actuelles pour protéger la santé du public.

Pas uniquement le téléphone sans fil DECT mais le WiFi aussi

Havas déclare, « Alors que tous les électrosensibles ne répondent pas de cette manière, ceux qui réagissent auront des difficultés dans des environnements où il y a présence de radiation de micro-ondes, ce qui veut dire pratiquement partout dans notre culture moderne sans fil. » Elle ajoute, « Des téléphones sans fil et des téléphones portables ou GSM aussi bien que des ordinateurs sans fil et des réseaux WiFi produisent ce type de radiation à micro-ondes. »

Parmi les autres symptômes communs d’EHS il y a des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de la concentration, des problèmes de mémoire à court terme, des difficultés de sommeil, des problèmes de peau, des bourdonnements d’oreilles, des nausées et des vertiges. Beaucoup de ces symptômes sont subjectifs et difficiles à mesurer.

L’étude de Havas annonce la possibilité pour des praticiens de santé de déterminer si des irrégularités cardiaques pourraient être déclenchées par des radiations électromagnétiques, en ayant recours à une technologie d’évaluation aisément disponible, avant tout recours à une thérapie cardiaque envahissante ou chimique supprimant les symptômes.

Le docteur Havas est un expert de renommée mondiale dans le domaine des champs électromagnétiques. Son enseignement et sa recherche se concentrent sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique comme la radiation des radiofréquences, des champs électriques et magnétiques, de l’électricité sale et du courant de terre. Elle est l’auteur du Rapport BRAG sur le Classement d’antennes dans les écoles, qui enseigne aux écoles comment l’irradiation de pylônes d’antennes relais peut être évaluée et négociée par médiation ; des Archives de Zory, un suivi continu de milliers d’études récemment publiées sur les effets biologiques de champs électromagnétiques, en remontant à un demi-siècle, depuis des sources du gouvernement américain et de l’armée, des sources russes et d’Europe de l’Est ; et est co-auteur du rapport « SOS Santé publique : le côté fantôme de la révolution sans fil ».

Reportage Global News Canada

Voir la suite sur le site de Robin des Toits

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Bisphénol A : la nouvelle alerte des chercheurs toulousains

LA-D-p-che-copie-1.png    PUBLIÉ LE 29/10/2010 08:22 – MODIFIÉ LE 30/10/2010 À 10:34 | LADEPECHE.FR

Ticket de caisse, stylos en plastique, CD Rom ou DVD : les bisphénols A sont présents partout./Photo PQR

Ticket de caisse, stylos en plastique, CD Rom ou DVD : les bisphénols A sont présents partout./Photo PQR

Une équipe de chercheurs toulousains vient de découvrir que les bisphénols A pouvaient se transmettre par simple contact avec la peau. Les tickets de caisse sont visés.

C’est une découverte majeure que vient de réaliser une équipe de chercheur de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Toulouse. Emmenées par le biologiste Daniel Zalko, les équipes de l’Inra, en collaboration avec les laboratoires Pierre Fabre, ont mis en évidence que les bisphénols A (BPA), une substance chimique présente dans les plastiques, peuvent se transmettre par simple contact avec la peau. En cause : les papiers thermiques et notamment les tickets de caisse.

Jusqu’à présent, les chercheurs pensaient que ce perturbateur endocrinien, qui peut avoir des conséquences sur la santé humaine en particulier dans les fonctions de reproduction, ne se transmettait que par l’ingestion. Présents dans de nombreux emballages plastiques alimentaires et notamment dans les biberons, les bisphénols A ont la capacité de migrer du plastique vers les aliments. Ils finissent donc ingérés par le consommateur. Le sujet est hautement sensible car les biberons pour bébés surtout passés au micro-ondes, figurent parmi les contenants présentant le plus grand risque de transmission à l’enfant. Ces biberons sont d’ailleurs interdits en France depuis juin dernier.

APRÈS LES BIBERONS, LES TICKETS DE CAISSE

Aujourd’hui après des études menées sur de la peau de porc, les équipes toulousaines ont découvert que les bisphénols étaient aussi présents sous forme libre dans une grande partie des papiers thermiques. Autrement dit, les tickets de caisse ou de carte bleue contiennent une « assez grande quantité » de bisphénols utilisés comme révélateur dans la coloration à l’impression. Les études ont montré que les deux tiers des bisphénols mis en contact avec la peau de porc traversaient la barrière cutanée et se retrouvaient dans l’organisme. En août dernier, une équipe américaine de chercheurs a rapporté que des niveaux résiduels de BPA étaient plus importants dans l’organisme des hôtesses de caisse. Sur un seul reçu, on pourrait trouver jusqu’à douze fois la dose plafond tolérée. Les facturettes contiendraient ainsi mille fois plus de BPA que les boîtes de conserve. Une vraie bombe à retardement en matière de santé publique.

Les chercheurs toulousains soupçonnaient qu’une autre porte d’entrée que la contamination alimentaire existaient car les taux de BPA élevés retrouvés chez certaines personnes ne pouvaient pas s’expliquer. Cette enquête met à mal les recommandations des agences sanitaires française ou européenne qui refusent de se prononcer sur la dangerosité de ce nouveau mode de contamination, demandant que d’autres études soient lancées. Gil Bousquet

Quels risques court-on ?

Depuis quinze ans, les chercheurs mettent en évidence les effets du bisphénol A sur les récepteurs hormonaux notamment. Les bouteilles d’eau exposée à de fortes chaleurs (stockage en plein soleil) laissent échapper d’infimes particules de cet œstrogène de synthèse qui se diffusent dans l’eau. Le processus est le même pour les boîtes de conserve ou les biberons des bébés surtout s’ils sont passés au micro-ondes. Les BPA sont suspectés d’être impliqués dans plusieurs cancers, dans l’altération de la reproduction, le diabète, l’obésité.

Les pathologies de l’hyperactivité des enfants pourraient aussi être liées au bisphénol. Plus grave il serait responsable de perturbations du système endocrinien en particulier pour les bébés. à la clef, des troubles hormonaux qui pourraient être à l’origine de pubertés précoces chez les filles et d’une baisse de la fertilité chez les garçons.

Pour le chercheur toulousain Daniel Zalko, ces risques doivent être pris au sérieux car les premières années de l’enfant sont des « périodes critiques » durant lesquelles les polluants chimiques doivent être sinon bannis, au moins réduits au maximum. Les toxicologues s’inquiètent aussi des effets à long terme de ces substances qui sont proportionnellement présentes en plus grande quantité dans le corps des enfants que dans celui des adultes. Les équipes toulousaines cherchent enfin à déterminer les conséquences du bisphénol sur le système immunitaire humain. Le but est de déterminer le rôle actif des BPA dans la survenue de cas d’obésité mais aussi dans la manière dont les dérèglements hormonaux affectent la thyroïde et pourraient être à l’origine de cancers hormonaux-dépendants, comme ceux des testicules ou du sein.

Même si les doses auxquelles sont exposés les consommateurs sont infimes, les chercheurs pensent qu’à long terme, le bisphénol A peut avoir des conséquences sur la santé, appelant à l’application du principe de précaution.

« La peau est une porte d’entrée dans l’organisme »
Daniel Zalko est le biologiste de l’Inra de Toulouse qui a mené cette étude avec son équipe de l’unité de Métabolisme des Xénobiotiques.

Le bisphénol A est-il dangereux pour la santé ?

Ce n’est pas un poison violent mais on le soupçonne de produire des effets sur l’organisme humain même s’il est absorbé à de faibles doses mais de manière répétée. Il peut être à l’origine de troubles dans le développement des glandes mammaires et du système nerveux, dans la taille de la prostate ou encore générer des effets obésogènes.

Certaines personnes sont-elles plus sujettes aux BPA ?

On travaille depuis 2003 pour vérifier si les bisphénols sont capables de traverser la barrière placentaire. On a ainsi administré du bisphénol A à faible dose à des souris. On s’est rendu compte que 5 % de la dose passait la barrière placentaire. Cette tendance a été confirmée chez les fœtus humains.

Les industriels peuvent-ils supprimer les BPA ?

Les biberons n’en contiennent déjà plus. Il est possible que nos résultats conduisent les agences sanitaires à renforcer l’examen leur expertise du bisphénol A, en prenant en compte que la peau peut être une porte d’entrée supplémentaire .

Recueilli par G.B.

Le chiffre : 2 009
interdiction > Crèches de Saint Jean. Depuis le 22 juin 2009, Gérard Bapt, le maire de Saint-Jean près de Toulouse a interdit l’utilisation de biberons contenant du bisphénol A dans les crèches municipales.

La phrase
« La principale voie est l’alimentation. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure .» Marie-Hélène Loulergue, directrice adjointe à la santé alimentaire à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/10/29/937560-Bisphenol-A-la-nouvelle-alerte-des-chercheurs-toulousains.html

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Le pylône s’étoffe à Rignac

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 28/10/2010 08:19 | PROPOS RECUEILLIS PAR ANAÏS ARNAL

L'antenne relais, située le long de la route de Rodez, est voisine d'un supermarché et des établissements scolaires du village. Une proximité que dénonce le collectif, au nom du principe de précaution./Photo DDM, archives.

L’antenne relais, située le long de la route de Rodez, est voisine d’un supermarché et des établissements scolaires du village. Une proximité que dénonce le collectif, au nom du principe de précaution./Photo DDM, archives.

L’association Antenne relais santé publique Rignac organisait son assemblée générale mardi soir. L’occasion de faire le point et d’envisager les actions prochaines.

Michel Mirabel, président de l’association Antenne relais santé publique Rignac (ARSPR), dressait hier un bilan de l’année écoulée. Son combat mené contre l’antenne relais n’est pas gagné.

Votre assemblée générale a-t-elle attiré du monde ?

Il y avait près de 70 personnes. Certaines ayant déjà connaissance du problème et d’autres venues s’informer sur les risques des champs électromagnétiques et sur la situation locale. Nous avions aussi invité les élus mais aucun d’eux n’est venu.

Pouvez-vous rappeler pourquoi l’ARSPR a été créée ?

Depuis 2009, nous demandons que le pylône, situé route de Rodez, qui porte les antennes relais des opérateurs de téléphonies mobiles soit déplacé à au moins 400 mètres des habitations et ce, dans le cadre du principe de précaution, pour protéger la santé publique. Les antennes émettent aujourd’hui à moins de 40 m de la première maison et à 125 m de l’école et du collège. Le jour où nous aurons gain de cause, notre association sera dissolue.

Retracez-nous la chronologie des événements ?

Le site a été créé lors de la scission des Postes et des Télécoms. France Télécom l’a racheté et, en 1985, a obtenu un permis de construire pour édifier un pylône de 27 m. En 1997, ce pylône a été rallongé de 27 à 36 m de haut. Orange a installé quatre antennes en 2006. Après avoir constaté que certains riverains ressentaient des troubles, nous avons alerté les élus, organisé des réunions publiques, une conférence avec un scientifique et fait circuler une pétition qui a recueilli 850 signatures. La puissance de ces antennes a été augmentée cet été, lors du passage du GSM à l’UMTS, de 900 à 2 100 MHz. Du 18 au 21 octobre dernier, SFR est venu poser trois antennes. Les élus avaient été prévenus par lettre recommandée le 7 septembre et ils ont laissé faire.

Où en êtes-vous ?

Nous avons rencontré Sylvie Tabaczynsky, la principale du collège, la semaine dernière. Elle a été très réceptive à nos propos et on doit se revoir après les vacances. Pour ce qui est des projets de l’association, ils sont au nombre de trois. On va recenser tous les troubles de santé identifiés chez les riverains. Compte tenu du conflit entre élus et administrés, on compte également saisir le médiateur de la République. Enfin, UFC Que choisir nous a indiqué que chaque habitant pouvait faire une demande de dégrèvement de 50 % de la taxe d’habitation auprès de la mairie.

J.-M. Calvet : «Porter plainte»
Le maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, détaille les démarches entreprises : « J’ai essayé de pousser Orange à déplacer le pylône et quand SFR m’a indiqué qu’ils allaient installer trois antennes j’ai refusé mais ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas besoin de mon autorisation, que c’était juste soumis à déclaration », raconte le maire qui dit avoir « conscience que les gens sont anxieux » et se sentir « inefficace » et « désemparé ». « Le seul moyen pour l’association d’avoir gain de cause c’est qu’un ou plusieurs riverains portent plainte contre les opérateurs ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/10/28/936594-Le-pylone-s-etoffe-a-Rignac.html

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