Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, contre les antennes-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives
Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives

Catherine Grèze, députée verte européenne, nous communique :

« En tant que députée européenne, je souhaite faire part de mon opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage, par ailleurs déjà couvertes par un réseau performant. En outre, ces deux antennes se trouveraient, après implantation, à environ 500 à 600 m l’une de l’autre, sur le même site. Déjà mobilisée contre ce type de projets dans le passé, notamment contre l’antenne de Bonhoure à Toulouse, je serai aux côtés des riverains dans leur lutte pour le respect de leurs droits, de leur santé.

La manière dont ce projet a été décidé révèle un total manque de transparence notamment à travers la désinformation totale des riverains. De même, on ne peut que regretter le déséquilibre entre les opérateurs, qui ont aujourd’hui tous les droits, et les riverains.

La technologie de la téléphonie mobile a été développée en fonction d’intérêts exclusivement économiques, sans réelle considération des conséquences sanitaires. Or, les experts indépendants démontrent aujourd’hui la nocivité d’une trop forte exposition à des ondes électromagnétiques. Les normes actuellement en vigueur apparaissent alors comme particulièrement laxistes et il est de notre devoir de faire appliquer le principe constitutionnel de précaution.

Au niveau communautaire, le Parlement européen a décidé d’adopter en avril dernier un rapport de la députée Frédérique Ries sur les effets pour la santé des champs électromagnétiques. L’objectif de ce rapport est de limiter dans l’ensemble de l’Europe les champs électriques, le seuil conseillé devant être désormais proche des 3 volts par mètre, une valeur déjà appliquée dans neuf pays membres, dont la Grèce, la Pologne ou encore la Belgique. Les autres pays de l’Union ont une limite actuelle de 40 volts par mètre. À travers ce rapport, le Parlement européen invite donc les pouvoirs publics nationaux à adopter l’approche la plus prudente en ce qui concerne ce type de projets.

Je soutiens donc la mobilisation des riverains d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage ainsi que de l’ensemble des citoyens convaincus de l’inutilité et de la nocivité de ce type d’installation. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748157-Aigrefeuille-Catherine-Greze-deputee-europeenne-contre-les-antennes-relais.html

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