Antenne relais rue Olivier Métra : Orange et la mairie de Paris pas sur la même longueur d’onde

Le 75020.fr   le 75020 .fr, journal web du 20eme arrondissement | Ecrit par Solène Boyer on fév 22nd, 2010

L'antenne sur l'immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l'antenne ne sont pas les plus exposées, à l'inverse de celles qui vivent en face.

L’antenne sur l’immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l’antenne ne sont pas les plus exposées, à l’inverse de celles qui vivent en face.

Malgré l’annonce début 2009 de son retrait imminent, l’antenne relais de téléphonie mobile de la rue Olivier Métra nargue encore les habitants du quartier Jourdain depuis le toit où elle est installée. Entre coup de gueule et résignation, riverains, associations et certains élus se battent depuis plusieurs années contre l’opérateur Orange pour obtenir le démantèlement de cette antenne.

A quoi sert la Charte parisienne?

On pourrait se réjouir que Paris ait signé une Charte sur le contrôle des émissions des antennes relais avec les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues Télécom). Mais cet accord brandi par la mairie de Paris comme la solution à tous les problèmes ne semble pas faire le poids face à la pression des lobbies.

Signée en 2003, la charte fixe à 2 Volts par mètre (V/m) sur 24h le seuil d’émission maximal. De l’aveu même de Marc Arazi, coordinateur régional Ile-de-France de Priartém : “Ce seuil maximal doit être revu à la baisse. On veut faire respecter une émission maximale de 0,6V/m en situation normalisée. La mesure actuelle sur 24h est une contrevérité puisqu’il s’agit d’une moyenne, il pourrait très bien y avoir des pics à 4 ou 5 V/m, voire 10V/m”. Priartém (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) est une association qui veille au respect des conditions de santé potentiellement mises en danger par les ondes électromagnétiques.

Plus radical, Yves Breton estime que cette charte n’est “qu’une poudre aux yeux”. Il peut d’ailleurs s’en rendre compte tous les jours depuis la fenêtre de son appartement qui donne sur l’antenne. ” La charte permet aux politiques de donner l’impression d’une réglementation, mais dans les faits il n’y a pas d’obligation juridique pour les opérateurs”, dénonce-t-il.

Yves Breton affirme souffrir “d’acouphènes”. Son appartement se situe à moins de 30 mètres de l’antenne décriée. “Je ne suis pas le seul de l’immeuble à me plaindre de ce symptôme et il y en a d’autres.”. Voilà plus de 3 ans que ce photographe, aidé par son voisin Nicolas Teichner et de nombreux autres riverains, bataille contre Orange,  relevés d’émissions hors-charte à l’appui. Les frais que représenteraient une action en justice contre Orange sont tellement dissuasifs que, dans la rue Olivier Métra, le statu quo demeure.

Aux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l'antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. BoyerAux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l’antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. Boyer Système D

Exaspéré par cette situation, Yves Breton avoue qu’il “a un peu laissé tombé cette histoire et a pas mal délégué l’action aux associations comme Priatém et Agir pour l’environnement”. Dans son appartement, les murs qui donnent sur l’antenne relais sont recouverts de couvertures de survie et les rideaux ont une trame métallique, une bien maigre protection contre les ondes. Il confesse alors à demi-mot : “L’alternative la plus simple qui s’offre à nous, reste encore de déménager”.

L’annonce du démantèlement

Pourtant, la Ville de Paris semble très concernée par les nuisances causées par les antennes relais. Au nom du principe de précaution, une commission de concertation présidée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoë, a été mise en place pour répondre aux inquiétudes des riverains.

Cette commission aura eu raison des opérateurs puisque, le 13 janvier 2009, elle annonce le démantèlement prochain de l’antenne de la rue Olivier Métra. Janine Le Calvez, présidente de Priartém, qui a assisté à cette réunion se souvient : “Anne Hidalgo a demandé le démontage total du site et souhaité qu’une solution alternative soit proposée en collaboration avec la mairie du 20e.”

Un an après, toujours rien

Alors pourquoi, plus d’un an après, rien n’a été fait ? Le cabinet d’Anne Hidalgo apporte son élément de réponse : “Tout d’abord, nous n’avons pas annoncé le retrait catégorique de cette antenne, nous avons annoncé l’engagement pris avec l’opérateur pour son retrait.”

Nous y voilà, un engagement… Et lorsqu’on demande le délai imparti pour répondre à cet engagement, le cabinet de la première adjointe du maire de Paris répond qu’un site de substitution a déjà été trouvé et que le démantèlement interviendra lorsque ce site sera opérationnel. Pourtant les décisions prises lors de cette réunion, toujours d’après l’extrait du PV, stipulent bien qu’“un site de substitution devra être proposé dans un délai de trois mois par l’opérateur Orange France en concertation avec la mairie du 20e”. Pour Marc Arazi de Priartém, il était temps que quelqu’un prenne ses responsabilités : “On entend la préoccupation des élus, mais nous on veut du concret.”

Du concret, c’est aussi ce que réclame Yves Breton. A ce jour, un courrier de la médiatrice de Paris est la seule réponse officielle qu’il a obtenue.  La lettre fait état de la demande de démantèlement de l’antenne auprès d’Orange et clôt le dossier. Elle est datée du 7 mai 2009. Depuis, plus rien. Et l’antenne continue d’émettre.

“La réalité c’est que des gens souffrent”

Mais les contradictions vont bien au-delà de la question des délais comme l’explique Florence de Massol, adjointe à la maire du 20e chargée de l’Environnement : “Orange a accepté le déplacement de l’antenne. Ils ont les cartes en main. Selon eux, les mesures prises chez les habitants sont contradictoires, en effet parfois elles dépassent le seuil mais pas tout le temps. Ils utilisent cet argument pour ralentir le processus. Ces mesures sont réalisées par deux laboratoires indépendants et, quelques en soient les résultats, la réalité c’est que certaines personnes souffrent de cette situation.”

Devant l’immobilisme des acteurs concernés, c’est la mairie du 20e qui a trouvé un site de substitution. Le 8 janvier 2010, l’ autorisation d’installation de l’antenne sur un nouveau site (au 15, rue des Pavillons) est validée. Bien qu’il soit aberrant que les élus travaillent pour les opérateurs, Florence de Massol défend la démarche : “Si l’on veut que la situation se débloque, il n’y a pas d’autre solution.”

Difficile alors de comprendre comment, le 6 février 2010, Orange peut encore affirmer sans trembler : “A ce jour aucun site ne permet d’envisager une substitution.”

Schyzophrènes

Pour les associations qui militent contre les antennes, il y aurait un vrai déni de la part de certains scientifiques à la botte des opérateurs. De nombreuses études publiées par Piartém mettent en relief les risques sanitaires liés à une trop forte exposition aux ondes électro-magnétiques.

La mairie de Paris nuance largement ce danger. A l’unisson de l’opérateur Orange qui affirme sur son site que : “Parmi les études entreprises récemment, aucune ne permet de conclure que l’exposition à des champs de radiofréquences émis par les téléphones mobiles ou leurs stations de base [antennes relais] ait une incidence néfaste quelconque sur la santé.”

Si Orange affirme qu’il n’y a pas de risque, l’opérateur n’en a pas moins signé une charte pour préserver les riverains d’un champ d’émissions trop élevées. Pour les élus l’importance de la téléphonie mobile et le bon fonctionnement du réseau sont devenus une question d’intérêt général. Certaines initiatives voient le jour comme celle des micro-antennes lancée par Bertrand Delanoë lors de ses vœux pour 2010. Une initiative qui résonne comme un aveu de la mairie face aux risques que font peser les antennes sur la santé publique. Les effets d’annonces ne remplaçant pas l’action concrète, les opérateurs continuent à s’en tirer à bon compte et les riverains à s’angoisser.

Source :   http://le75020.fr/paris-XXe-75020-20e-arrondissement/a-la-une/8255-onde-antenne-relai-orange-mairie-paris.paris-75020-info

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Villeneuve Depuis un an, Ana lutte contre les antennes

Midilibre.gif   Édition du dimanche 21 février 2010


Depuis un an, Ana lutte contre les antennes

Petit clin d’oeil, hier midi, l’association A Nous d’Agir (Ana) fêtait son anniversaire avec une quarantaine de personnes, réunies autour d’un apéritif convivial, à deux pas du chantier d’une antenne de téléphonie mobile, dans le quartier du Polygone. Un chantier suspendu, depuis qu’il y a un an Ana entamait son combat contre cette antenne.
Née dans l’émotion, l’association s’est structurée et étoffée, puisqu’elle compte aujourd’hui une centaine d’adhérents, autour de son président Philippe Coisne. Elle multiplie les actions d’information sur les dangers des ondes électromagnétiques et s’est équipée d’une sonde pour effectuer des relevés.
Hier, le cardiologue Pierre Souvet, président de l’association Santé Environnement France (2 500 adhérents), est venu, par sa présence,

soutenir l’action d’Ana. « Je fais partie des médecins qui ont signé l’appel des vingt scientifiques sur les dangers du portable, rappelle-t-il. On a suffisamment de signaux sur la toxicité des ondes électromagnétiques pour appliquer le principe de précaution. Nous militons pour faire baisser la puissance des antennes à 0,6 v / m et pour les implanter au moins à 100 mètres des habitations. » Un combat qu’Ana porte à Villeneuve et au-delà, en sensibilisant les politiques et les citoyens. « Nous avons été sollicités pour effectuer des mesures à Marseille et dans un village du Vaucluse, se félicite Philippe Coisne, ravi de l’impact de l’association. Seules les mesures citoyennes sont crédibles, car les opérateurs de téléphonie ont les moyens de déjouer les contrôles officiels en baissant les puissances de leurs antennes pour ne pas être épinglés », affirme-t-il.
Prochaines étapes pour Ana : exiger, dans le cadre de la prochaine commission extra-municipale sur les antennes-relais, dont elle a suscité la création, la communication des azimuts de toutes les antennes de la commune. Continuer ses actions d’informations dans les écoles. Et, le 4 mars prochain, participer au conseil régional, à une coordination d’associations qui travailleront sur le plan numérique régional.

K. HANIN

Accéder au site de l’association : http://anousdagir.over-blog.com/

Source :   http://www.midilibre.com/articles/2010/02/21/VILLAGES-Depuis-un-an-Ana-lutte-contre-les-antennes-1120662.php5

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Villages de Perpignan Travaux au château d’eau : les riverains mécontents

id-pendant.gif   Edition du 20 02 2010

VILLENEUVE- DE-LA-RAHO
Pas content les riverains du château d’eau. Déjà que les antennes relais des opérateurs téléphoniques placées juste au-dessus de leurs têtes leur causaient des soucis depuis des années, aujourd’hui ils subissent les nuisances des travaux de maintenance de ces mêmes antennes. “Cela fait trois fois en quelques semaines que nous nous retrouvons avec une nacelle qui bouche la rue, qui bloque les entrées des maisons et des garages sans que l’on soit prévenu”, vitupère une voisine du château d’eau. Objet de leur courroux, le fait que ces blocages de rues ne soient pas annoncés

aux riverains par un petit mot dans leur boîte aux lettres avant l’intervention des techniciens, afin que les habitants puissent prendre leurs dispositions. La mairie a été alertée, mais il leur a été répondu que l’arrêté municipal est affiché à la mairie. “Si on doit tous les jours aller demander les arrêtés, poursuit un des habitants bloqué dans son garage, où va-t-on”. En filigrane de ces interventions de maintenance, deux autres soucis pointent. Le fait que le château d’eau reste ouvert parfois sans surveillance, avec un risque pour l’eau potable du réservoir qui n’est pas rassurant mais il y a aussi des questionnements sur ces travaux. “On nous a assuré que le site était gelé, assure une habitante. On parle de maintenance mais qui nous dit que l’on ne renforce pas la puissance de ces relais”. En un mot les riverains ont l’impression qu’on les ignore et qu’on les balade.D. D.

Source :  http://www.lindependant.com/articles/2010-02-20/travaux-au-chateau-d-eau-les-riverains-mecontents-132990.php

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La France restructure son expertise sanitaire

lemondefr_pet.gif   LE MONDE | 19.02.10 | 14h36  •  Mis à jour le 19.02.10 | 14h36

La qualité et l’indépendance de l’expertise en matière de sécurité sanitaire en France vont-elles être renforcées ou affaiblies par la fusion de deux des agences en charge de ce domaine ?

La question est posée après l’adoption en conseil des ministres, mercredi 17 février, de l’ordonnance instituant l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le nouvel organisme résulte de la fusion de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). L’Anses, la plus grande agence de sécurité sanitaire en Europe, sera opérationnelle à partir du 1er mai, indique Marc Mortureux, directeur général de l’Afssa, qui occupera les mêmes fonctions au sein de la nouvelle agence. Cette fusion soulève de nombreuses critiques. Au coeur des préoccupations, l’indépendance de l’expertise. Une question soulevée notamment en raison de la place que se réserve l’Etat, qui aura la majorité des voix au conseil d’administration (CA) de l’Anses, à l’inverse du schéma prévu par le Grenelle de l’environnement.

Dès le 19 novembre 2009, dans une lettre ouverte au premier ministre, les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) et les trois associations – l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva), la Fédération nationale des accidentés de la vie (Fnath) et France nature environnement (FNE) – représentées au conseil d’administration de l’Afsset ont émis “de sérieuses réserves à la fusion qui apparaît comme une régression majeure tant au plan des principes qu’à celui du fonctionnement.”

Effectifs.

En 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) comptait 1 240 agents et l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), 150. Sans compter les centaines d’experts extérieurs mobilisés ponctuellement pour les expertises.

Activité.

Une majorité des dossiers traités par l’Afssa concernent les avis rendus par la direction du végétal et de l’environnement sur les produits phytosanitaires (pesticides). L’agence délivre aussi les autorisations de mise sur le marché des médicaments vétérinaires.
L’un des gros dossiers gérés par l’Afsset touche aux radiofréquences (téléphones portables, antennes relais). L’organisme s’occupe d’un autre chantier sensible : les nanotechnologies.

“Au prix de bagarres”

Elles récidivaient le 14 décembre dans une lettre à Mme Yannick Moreau, présidente de la section sociale du Conseil d’Etat, en précisant que “les principes qui constituent le socle et la raison d’être des agences de sécurité sanitaire – l’indépendance vis-à-vis des producteurs de risques (les entreprises) et des gestionnaires de risques, et la séparation entre évaluation des risques et gestion des risques – ne sont pas respectés.” “Au prix de bagarres avec la tutelle ministérielle, nous sommes arrivés à ce que l’Afsset travaille sereinement et entende tout le monde”, commente François Desriaux, membre du CA de l’Afsset au titre de l’Andeva. L’Afssa n’est pas sur le même modèle, poursuit-il. Il y a un va-et-vient entre ses responsables et la direction générale de l’alimentation au ministère de l’agriculture.”

François Fillon a aussi la lettre adressée, le 3 février, à l’initiative du député PS Gérard Bapt, par plusieurs parlementaires (PS, UMP, Union centriste et Verts). Les cinq sénateurs et députés soulignent un risque de “dilution (des avancées de l’Afsset) dans un ensemble où perdureraient des insuffisances de transparence et de débats contradictoires.” Ils s’inquiètent des risques de conflits d’intérêt “dans une agence assurant à la fois des activités d’expertise, d’évaluation et de gestion. Ainsi en est-il en matière de santé environnementale concernant les pesticides, par exemple, ainsi que pour les activités de gestion de santé animale et du médicament vétérinaire.”

“Il y a un verrouillage par le sommet alors que l’Etat a besoin d’une expertise indépendante pour gérer les crises sanitaires, dénonce André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. La récente expertise de l’Afssa sur le bisphénol A est une caricature. Un membre du centre technique de la conservation des produits agricoles, structure financée par les industriels de la conserve, siège dans le comité d’experts spécialisés (CES)”

Face à ces critiques, Marc Mortureux, directeur général de l’Afssa depuis août 2009, défend “un beau projet pour appréhender plus globalement la sécurité”, avec “la grande ambition de faire référence du point de vue de la rigueur scientifique. La nouvelle agence sera en prise avec la société, aussi bien en amont de l’expertise que dans sa restitution.” “Nous avons été entendus sur différents points comme la nécessité de mieux séparer l’évaluation des risques et leur gestion, reconnaît José Cambou, la représentante de France nature environnement à l’Afsset. En revanche, la composition du CA continue de poser problème.” Les 36 membres du CA disposeront chacun d’une voix “à l’exception des représentants des ministères chargés de la tutelle qui disposent chacun de cinq voix.” Cinq ministères, avec huit représentants y siégeront. De plus, les syndicats regrettent la forte représentation patronale : neuf sièges sur 36.

M. Mortureux entend “respecter ce qui a été construit” et assure qu’il “n’y aura pas de dilution.” Ainsi sera mis en place un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts et des audits plus fréquents de l’Agence nationale du médicament vétérinaire seront réalisés.

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Sainte Foy de Peyrolières : Orange s’invite sur le chateau d’eau

PRIARTEM-copie-1.jpg   15 février 2010par Collectif  Priartem

Alors que des actions sont menées auprès des tribunaux pour que soient démontées des stations-relais installées sur les châteaux d’eau, l’opérateur Orange a déposé une déclaration préalable pour y installer son relais à Ste Foy de Peyrolières.

Réunion publique du 12 février 2010

C’est à la demande de la population que s’est tenue vendredi 12 février 2010 une réunion publique sur le projet d’installation d’antennes relais Orange de téléphonie mobile sur le château d’eau de Sainte Foy de Peyrolières.

Malgré le mauvais temps, 80 personnes s’étaient déplacées pour faire part de leurs inquiétudes légitimes.

En s’appuyant sur des études indépendantes comme le rapport BioInitiative 2007 (validé par le parlement européen dans une résolution votée le 04/09/2008), M. Oberhausen (physicien) a mentionné les effets toxiques (insomnies, stress, genotoxicité, leucémies, tumeurs du cerveau) liés à l’exposition aux émissions des antennes relais sur le long terme et ce même à faible puissance (quelques V/m). Dans son dernier rapport, l’AFSSET recommande d’ailleurs de réduire au minimum l’exposition des populations. Dans son exposé, M. Perrais (CRAM) a présenté des schémas correspondant à des antennes de type microcellulaires alors que dans le projet Orange il s’agit d’antennes macrocellulaires 4 fois plus puissantes.

Le collectif a rappelé qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg (écoles, habitations, commerces, centres médicaux).

Le collectif a insisté auprès du Maire pour cesser de l’opposer aux personnes manquant de couverture réseau Orange (la commune est couverte totalement par les autres opérateurs et partiellement par Orange) et le collectif a d’ailleurs proposé des solutions alternatives d’implantation. M. Nieche (Orange) a balayé les inquiétudes pourtant fondées et a provoqué l’assistance en clamant que la seule alternative est un pylône à moins de 50m du château d’eau. Il s’est également montré condescendant lors de certaines questions embarrassantes.

Lors d’une entrevue précédente, la députée Monique Iborra qui n’a pu venir avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution.

Dans ce dossier la municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des Coteaux du T ouch propriétaire du château d’eau.

Le collectif demande aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village : la future crèche se trouverait à 200 m des antennes et la maison de retraite médicalisée à 110m.

Pour sa part, le maire n’a toujours pas expliqué ses motivations pour son choix dans l’installation d’antennes au cœur du village.

Le collectif en appelle à la prudence des élus et à leur responsabilité dans la défense du bien-être des administrés (pétition à ce jour de 300 signatures contre le projet). Il leur demande de refuser ce projet et de ne pas céder au chantage d’Orange car des solutions alternatives existent. Il compte sur leur bon sens.

Article de la Dépêche du Midi du 22/01/2010

 

Source :  http://www.priartem.fr/Sainte-Foy-de-Peyrolieres-debat.html

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CATILLON-FUMECHON L’antenne-relais d’Orange démonté

COURRIER PICARD   Jeudi 11 Février 2010

L'antenne-relais a finalement été enlevée par l'opérateur. Elle était située à environ 50 mètres des habitations.

Il y a un peu moins de quinze jours, l’opérateur Orange France Télécom a démonté une antenne-relais qu’il avait pourtant fait installer quelques mois auparavant, le 8 juin 2009.

Coïncidence ou non, le démontage de cette antenne a eu lieu quelques jours avant l’audience du tribunal de grande instance de Beauvais. La commune avait entamé une procédure contre l’opérateur, jugeant cette installation illégale. Aujourd’hui, la situation semble figée.

Habitants et municipalité souhaitent que l’antenne-relais soit implantée plus loin, mais Orange France Télécom indique que l’emplacement actuel est le seul où elle puisse être aménagée.

Le nœud de l’affaire se noue donc le 8 juin 2009. À cinquante mètres des premières habitations, Orange fait installer, « en catimini » selon une majorité d’habitants, rue d’Allongne, à côté du château d’eau, une antenne qui comporte trois émetteurs, de 900 MHz, 1 800 MHz et 2 100 MHz.

Yann Rosant, qui habite une maison proche du site, aperçoit alors par hasard le chantier. « La découverte a été fortuite, témoigne-t-il. Puisque personne n’avait été prévenu de l’installation de l’antenne. »

Il demande alors des informations à l’opérateur, qui aurait refusé de lui en communiquer. La riposte ne tarde pas. Yann Rosant envoie un courrier à l’intention des habitants de la commune, où il leur révèle la situation. La population exprime très vite son hostilité à l’antenne-relais. Une pétition circule et récolte 150 signatures (la commune compte environ 220 habitations), et un « collectif pour le déplacement du relais rue d’Allongne » se constitue.

Non respect des procédures

Devant la mobilisation massive de ses administrés, Philippe Trunet, maire, décide alors lui aussi de réagir. En juillet 2009, il fait valider, par la sous-préfecture de Clermont, un arrêté municipal obligeant l’opérateur à cesser les travaux d’installation. L’antenne-relais n’a alors plus d’alimentation électrique, et ne peut donc pas émettre. Une décision d’autant plus fondée, pour l’élu, qu’Orange n’aurait respecté aucune des procédures habituelles. « L’opérateur n’a pas de document d’urbanisme, et pas de permis de construire, révèle Philippe Trunet. En plus de cela, le site se trouvant à proximité de l’église, Orange est légalement dans l’obligation de demander un accord à l’architecte des bâtiments de France. »

Il y a une quinzaine de jours, après que la commune a décidé de régler son contentieux avec l’opérateur devant le tribunal, Orange aurait contacté Philippe Trunet et lui aurait fait une proposition de conciliation étonnante. « Ils m’ont dit vouloir repartir sur de bonnes bases. Et ce qu’ils voulaient, c’était démonter l’antenne, puis se mettre en règle niveau administratif pour ensuite remonter l’antenne au même endroit » indique le maire.

L’élu a alors poursuivi son action en justice, et l’opérateur a fait démonter son antenne. Vendredi dernier, les deux parties se sont retrouvées au tribunal de grande instance de Beauvais. Mais il ne s’agissait que d’estimer et de consigner la provision qu’elles demanderont à la partie adverse en cas de victoire. Le véritable procès, lui, aura lieu prochainement.

Aujourd’hui, maire et habitants sont bien décidés à obtenir d’Orange le déplacement de l’antenne. « D’autant plus que la commune est l’une des plus vastes de France, et qu’il est possible de l’installer loin des habitations » conclu Yann Rosant.

De notre correspondant
PIERRE-EMMANUEL BOULLET

Source :  http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Beauvais-Clermont/L-antenne-relais-d-Orange-demontee

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De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C’est le cas en France

  • Post category:Nucléaire
rue89_logo-copie-1.gif   Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d’un site Web et blogueu… | 17/02/2010 | 15H53

Des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l’oignon, l’ail, l’échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j’en passe ?

Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L’aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu’une gousse d’ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

Ce qui n’arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d’autres non irradiés.

Pasteurisation à froid

En réalité, l’irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

  • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu’à avoir intégré la dose désirée ;
  • soit les aliments sont placés dans le faisceau d’un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d’électrons accélérés ou par des rayons X.

L’objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d’obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d’inhiber la germination ou d’en ralentir le mûrissement.

Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu’irradiation.

Selon le Collectif contre l’irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d’autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l’odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

L’utilisation des accélérateurs ou des sources n’entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l’exemple

Pour autant, on peut s’étonner que seuls sept pays de l’Union européenne autorisent l’irradiation d’aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

Les autres pays de l’UE n’importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l’irradiation pour d’autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l’irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l’on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l’irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l’UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d’irradiation agréées. Trois procèdent à l’irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

Sur ce, bon appétit.

Mis à jour le 17/02 à 16h10. Changement de titre suite à la remarque d’un riverain nous rappelant que la radioactivité et l’irradiation sont deux choses différentes. La radioactivité est en effet un phénomène physique qui englobe la contamination et l’irradiation.

Photo : des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Source :  http://www.rue89.com/2010/02/17/de-la-nourriture-irradiee-dans-nos-assiettes-en-france-cest-le-cas-138853#comments

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Sainte-Foy-de-Peyrolières. Antennes téléphoniques : le conseil municipal tranchera

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Patrice Belleau s'exprime au nom du collectif et des parents d'élèves.

La municipalité a organisé une réunion publique au sujet de l’implantation des antennes relais sur le château d’eau. La première heure a été réservée aux présentations, la suite de la réunion a été dédiée aux questions- réponses.

Pour donner une vue exhaustive du projet, toutes les parties prenantes du projet étaient réunies autour de la même table : Jean Ayçaguer, président du Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch ; Eric Nièche, opérateur Orange ; Remy Perrais, chargé d’études, au centre de mesures physiques CRAM ; Daniel Oberhausen, délégué scientifique de l’association PRIARTEM ; Jacques Rouquet, premier adjoint au maire de Fonsorbes ; Patrice Belleau, représentant le collectif des riverains et parents d’élèves.

Chacun a pu exposer son point de vue, son expérience et illustrer par des exemples, ses propos. Les questions et les échanges ont été divers, nombreux et parfois houleux « Ils ont permis de démontrer toute la difficulté pour traiter de ce type de projet » souligne François Vives le maire. Il précise que la majorité des participants à cette réunion confirme la nécessité de renforcer la couverture en téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Jean Ayçaguer, a rappelé qu’il ne signerait pas de convention avec Orange tant que le conseil municipal n’aura pas délibéré. « Tenant compte de l’ensemble des documents déjà reçus en mairie, et des informations obtenues lors de cette réunion publique, la décision de la municipalité sera prise par délibération lors d’un prochain conseil municipal » ajoute le maire.

L’opposition du collectif

Le collectif a rappelé « qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg, à 200 m de la future crèche et 100 m de la future maison médicalisée. « La municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des coteaux du touch propriétaire du château d’eau. Nous demandons aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village. Lors d’une entrevue, la députée Monique Iborra avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution» conclut le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778924-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-le-conseil-municipal-tranchera.html

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