Antenne relais rue Olivier Métra : Orange et la mairie de Paris pas sur la même longueur d’onde

Le 75020.fr   le 75020 .fr, journal web du 20eme arrondissement | Ecrit par Solène Boyer on fév 22nd, 2010

L'antenne sur l'immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l'antenne ne sont pas les plus exposées, à l'inverse de celles qui vivent en face.

L’antenne sur l’immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l’antenne ne sont pas les plus exposées, à l’inverse de celles qui vivent en face.

Malgré l’annonce début 2009 de son retrait imminent, l’antenne relais de téléphonie mobile de la rue Olivier Métra nargue encore les habitants du quartier Jourdain depuis le toit où elle est installée. Entre coup de gueule et résignation, riverains, associations et certains élus se battent depuis plusieurs années contre l’opérateur Orange pour obtenir le démantèlement de cette antenne.

A quoi sert la Charte parisienne?

On pourrait se réjouir que Paris ait signé une Charte sur le contrôle des émissions des antennes relais avec les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues Télécom). Mais cet accord brandi par la mairie de Paris comme la solution à tous les problèmes ne semble pas faire le poids face à la pression des lobbies.

Signée en 2003, la charte fixe à 2 Volts par mètre (V/m) sur 24h le seuil d’émission maximal. De l’aveu même de Marc Arazi, coordinateur régional Ile-de-France de Priartém : “Ce seuil maximal doit être revu à la baisse. On veut faire respecter une émission maximale de 0,6V/m en situation normalisée. La mesure actuelle sur 24h est une contrevérité puisqu’il s’agit d’une moyenne, il pourrait très bien y avoir des pics à 4 ou 5 V/m, voire 10V/m”. Priartém (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) est une association qui veille au respect des conditions de santé potentiellement mises en danger par les ondes électromagnétiques.

Plus radical, Yves Breton estime que cette charte n’est “qu’une poudre aux yeux”. Il peut d’ailleurs s’en rendre compte tous les jours depuis la fenêtre de son appartement qui donne sur l’antenne. ” La charte permet aux politiques de donner l’impression d’une réglementation, mais dans les faits il n’y a pas d’obligation juridique pour les opérateurs”, dénonce-t-il.

Yves Breton affirme souffrir “d’acouphènes”. Son appartement se situe à moins de 30 mètres de l’antenne décriée. “Je ne suis pas le seul de l’immeuble à me plaindre de ce symptôme et il y en a d’autres.”. Voilà plus de 3 ans que ce photographe, aidé par son voisin Nicolas Teichner et de nombreux autres riverains, bataille contre Orange,  relevés d’émissions hors-charte à l’appui. Les frais que représenteraient une action en justice contre Orange sont tellement dissuasifs que, dans la rue Olivier Métra, le statu quo demeure.

Aux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l'antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. BoyerAux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l’antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. Boyer Système D

Exaspéré par cette situation, Yves Breton avoue qu’il “a un peu laissé tombé cette histoire et a pas mal délégué l’action aux associations comme Priatém et Agir pour l’environnement”. Dans son appartement, les murs qui donnent sur l’antenne relais sont recouverts de couvertures de survie et les rideaux ont une trame métallique, une bien maigre protection contre les ondes. Il confesse alors à demi-mot : “L’alternative la plus simple qui s’offre à nous, reste encore de déménager”.

L’annonce du démantèlement

Pourtant, la Ville de Paris semble très concernée par les nuisances causées par les antennes relais. Au nom du principe de précaution, une commission de concertation présidée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoë, a été mise en place pour répondre aux inquiétudes des riverains.

Cette commission aura eu raison des opérateurs puisque, le 13 janvier 2009, elle annonce le démantèlement prochain de l’antenne de la rue Olivier Métra. Janine Le Calvez, présidente de Priartém, qui a assisté à cette réunion se souvient : “Anne Hidalgo a demandé le démontage total du site et souhaité qu’une solution alternative soit proposée en collaboration avec la mairie du 20e.”

Un an après, toujours rien

Alors pourquoi, plus d’un an après, rien n’a été fait ? Le cabinet d’Anne Hidalgo apporte son élément de réponse : “Tout d’abord, nous n’avons pas annoncé le retrait catégorique de cette antenne, nous avons annoncé l’engagement pris avec l’opérateur pour son retrait.”

Nous y voilà, un engagement… Et lorsqu’on demande le délai imparti pour répondre à cet engagement, le cabinet de la première adjointe du maire de Paris répond qu’un site de substitution a déjà été trouvé et que le démantèlement interviendra lorsque ce site sera opérationnel. Pourtant les décisions prises lors de cette réunion, toujours d’après l’extrait du PV, stipulent bien qu’“un site de substitution devra être proposé dans un délai de trois mois par l’opérateur Orange France en concertation avec la mairie du 20e”. Pour Marc Arazi de Priartém, il était temps que quelqu’un prenne ses responsabilités : “On entend la préoccupation des élus, mais nous on veut du concret.”

Du concret, c’est aussi ce que réclame Yves Breton. A ce jour, un courrier de la médiatrice de Paris est la seule réponse officielle qu’il a obtenue.  La lettre fait état de la demande de démantèlement de l’antenne auprès d’Orange et clôt le dossier. Elle est datée du 7 mai 2009. Depuis, plus rien. Et l’antenne continue d’émettre.

“La réalité c’est que des gens souffrent”

Mais les contradictions vont bien au-delà de la question des délais comme l’explique Florence de Massol, adjointe à la maire du 20e chargée de l’Environnement : “Orange a accepté le déplacement de l’antenne. Ils ont les cartes en main. Selon eux, les mesures prises chez les habitants sont contradictoires, en effet parfois elles dépassent le seuil mais pas tout le temps. Ils utilisent cet argument pour ralentir le processus. Ces mesures sont réalisées par deux laboratoires indépendants et, quelques en soient les résultats, la réalité c’est que certaines personnes souffrent de cette situation.”

Devant l’immobilisme des acteurs concernés, c’est la mairie du 20e qui a trouvé un site de substitution. Le 8 janvier 2010, l’ autorisation d’installation de l’antenne sur un nouveau site (au 15, rue des Pavillons) est validée. Bien qu’il soit aberrant que les élus travaillent pour les opérateurs, Florence de Massol défend la démarche : “Si l’on veut que la situation se débloque, il n’y a pas d’autre solution.”

Difficile alors de comprendre comment, le 6 février 2010, Orange peut encore affirmer sans trembler : “A ce jour aucun site ne permet d’envisager une substitution.”

Schyzophrènes

Pour les associations qui militent contre les antennes, il y aurait un vrai déni de la part de certains scientifiques à la botte des opérateurs. De nombreuses études publiées par Piartém mettent en relief les risques sanitaires liés à une trop forte exposition aux ondes électro-magnétiques.

La mairie de Paris nuance largement ce danger. A l’unisson de l’opérateur Orange qui affirme sur son site que : “Parmi les études entreprises récemment, aucune ne permet de conclure que l’exposition à des champs de radiofréquences émis par les téléphones mobiles ou leurs stations de base [antennes relais] ait une incidence néfaste quelconque sur la santé.”

Si Orange affirme qu’il n’y a pas de risque, l’opérateur n’en a pas moins signé une charte pour préserver les riverains d’un champ d’émissions trop élevées. Pour les élus l’importance de la téléphonie mobile et le bon fonctionnement du réseau sont devenus une question d’intérêt général. Certaines initiatives voient le jour comme celle des micro-antennes lancée par Bertrand Delanoë lors de ses vœux pour 2010. Une initiative qui résonne comme un aveu de la mairie face aux risques que font peser les antennes sur la santé publique. Les effets d’annonces ne remplaçant pas l’action concrète, les opérateurs continuent à s’en tirer à bon compte et les riverains à s’angoisser.

Source :   http://le75020.fr/paris-XXe-75020-20e-arrondissement/a-la-une/8255-onde-antenne-relai-orange-mairie-paris.paris-75020-info

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Villages de Perpignan Travaux au château d’eau : les riverains mécontents

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VILLENEUVE- DE-LA-RAHO
Pas content les riverains du château d’eau. Déjà que les antennes relais des opérateurs téléphoniques placées juste au-dessus de leurs têtes leur causaient des soucis depuis des années, aujourd’hui ils subissent les nuisances des travaux de maintenance de ces mêmes antennes. “Cela fait trois fois en quelques semaines que nous nous retrouvons avec une nacelle qui bouche la rue, qui bloque les entrées des maisons et des garages sans que l’on soit prévenu”, vitupère une voisine du château d’eau. Objet de leur courroux, le fait que ces blocages de rues ne soient pas annoncés

aux riverains par un petit mot dans leur boîte aux lettres avant l’intervention des techniciens, afin que les habitants puissent prendre leurs dispositions. La mairie a été alertée, mais il leur a été répondu que l’arrêté municipal est affiché à la mairie. “Si on doit tous les jours aller demander les arrêtés, poursuit un des habitants bloqué dans son garage, où va-t-on”. En filigrane de ces interventions de maintenance, deux autres soucis pointent. Le fait que le château d’eau reste ouvert parfois sans surveillance, avec un risque pour l’eau potable du réservoir qui n’est pas rassurant mais il y a aussi des questionnements sur ces travaux. “On nous a assuré que le site était gelé, assure une habitante. On parle de maintenance mais qui nous dit que l’on ne renforce pas la puissance de ces relais”. En un mot les riverains ont l’impression qu’on les ignore et qu’on les balade.D. D.

Source :  http://www.lindependant.com/articles/2010-02-20/travaux-au-chateau-d-eau-les-riverains-mecontents-132990.php

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La France restructure son expertise sanitaire

lemondefr_pet.gif   LE MONDE | 19.02.10 | 14h36  •  Mis à jour le 19.02.10 | 14h36

La qualité et l’indépendance de l’expertise en matière de sécurité sanitaire en France vont-elles être renforcées ou affaiblies par la fusion de deux des agences en charge de ce domaine ?

La question est posée après l’adoption en conseil des ministres, mercredi 17 février, de l’ordonnance instituant l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le nouvel organisme résulte de la fusion de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). L’Anses, la plus grande agence de sécurité sanitaire en Europe, sera opérationnelle à partir du 1er mai, indique Marc Mortureux, directeur général de l’Afssa, qui occupera les mêmes fonctions au sein de la nouvelle agence. Cette fusion soulève de nombreuses critiques. Au coeur des préoccupations, l’indépendance de l’expertise. Une question soulevée notamment en raison de la place que se réserve l’Etat, qui aura la majorité des voix au conseil d’administration (CA) de l’Anses, à l’inverse du schéma prévu par le Grenelle de l’environnement.

Dès le 19 novembre 2009, dans une lettre ouverte au premier ministre, les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) et les trois associations – l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva), la Fédération nationale des accidentés de la vie (Fnath) et France nature environnement (FNE) – représentées au conseil d’administration de l’Afsset ont émis “de sérieuses réserves à la fusion qui apparaît comme une régression majeure tant au plan des principes qu’à celui du fonctionnement.”

Effectifs.

En 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) comptait 1 240 agents et l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), 150. Sans compter les centaines d’experts extérieurs mobilisés ponctuellement pour les expertises.

Activité.

Une majorité des dossiers traités par l’Afssa concernent les avis rendus par la direction du végétal et de l’environnement sur les produits phytosanitaires (pesticides). L’agence délivre aussi les autorisations de mise sur le marché des médicaments vétérinaires.
L’un des gros dossiers gérés par l’Afsset touche aux radiofréquences (téléphones portables, antennes relais). L’organisme s’occupe d’un autre chantier sensible : les nanotechnologies.

“Au prix de bagarres”

Elles récidivaient le 14 décembre dans une lettre à Mme Yannick Moreau, présidente de la section sociale du Conseil d’Etat, en précisant que “les principes qui constituent le socle et la raison d’être des agences de sécurité sanitaire – l’indépendance vis-à-vis des producteurs de risques (les entreprises) et des gestionnaires de risques, et la séparation entre évaluation des risques et gestion des risques – ne sont pas respectés.” “Au prix de bagarres avec la tutelle ministérielle, nous sommes arrivés à ce que l’Afsset travaille sereinement et entende tout le monde”, commente François Desriaux, membre du CA de l’Afsset au titre de l’Andeva. L’Afssa n’est pas sur le même modèle, poursuit-il. Il y a un va-et-vient entre ses responsables et la direction générale de l’alimentation au ministère de l’agriculture.”

François Fillon a aussi la lettre adressée, le 3 février, à l’initiative du député PS Gérard Bapt, par plusieurs parlementaires (PS, UMP, Union centriste et Verts). Les cinq sénateurs et députés soulignent un risque de “dilution (des avancées de l’Afsset) dans un ensemble où perdureraient des insuffisances de transparence et de débats contradictoires.” Ils s’inquiètent des risques de conflits d’intérêt “dans une agence assurant à la fois des activités d’expertise, d’évaluation et de gestion. Ainsi en est-il en matière de santé environnementale concernant les pesticides, par exemple, ainsi que pour les activités de gestion de santé animale et du médicament vétérinaire.”

“Il y a un verrouillage par le sommet alors que l’Etat a besoin d’une expertise indépendante pour gérer les crises sanitaires, dénonce André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. La récente expertise de l’Afssa sur le bisphénol A est une caricature. Un membre du centre technique de la conservation des produits agricoles, structure financée par les industriels de la conserve, siège dans le comité d’experts spécialisés (CES)”

Face à ces critiques, Marc Mortureux, directeur général de l’Afssa depuis août 2009, défend “un beau projet pour appréhender plus globalement la sécurité”, avec “la grande ambition de faire référence du point de vue de la rigueur scientifique. La nouvelle agence sera en prise avec la société, aussi bien en amont de l’expertise que dans sa restitution.” “Nous avons été entendus sur différents points comme la nécessité de mieux séparer l’évaluation des risques et leur gestion, reconnaît José Cambou, la représentante de France nature environnement à l’Afsset. En revanche, la composition du CA continue de poser problème.” Les 36 membres du CA disposeront chacun d’une voix “à l’exception des représentants des ministères chargés de la tutelle qui disposent chacun de cinq voix.” Cinq ministères, avec huit représentants y siégeront. De plus, les syndicats regrettent la forte représentation patronale : neuf sièges sur 36.

M. Mortureux entend “respecter ce qui a été construit” et assure qu’il “n’y aura pas de dilution.” Ainsi sera mis en place un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts et des audits plus fréquents de l’Agence nationale du médicament vétérinaire seront réalisés.

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Sainte Foy de Peyrolières : Orange s’invite sur le chateau d’eau

PRIARTEM-copie-1.jpg   15 février 2010par Collectif  Priartem

Alors que des actions sont menées auprès des tribunaux pour que soient démontées des stations-relais installées sur les châteaux d’eau, l’opérateur Orange a déposé une déclaration préalable pour y installer son relais à Ste Foy de Peyrolières.

Réunion publique du 12 février 2010

C’est à la demande de la population que s’est tenue vendredi 12 février 2010 une réunion publique sur le projet d’installation d’antennes relais Orange de téléphonie mobile sur le château d’eau de Sainte Foy de Peyrolières.

Malgré le mauvais temps, 80 personnes s’étaient déplacées pour faire part de leurs inquiétudes légitimes.

En s’appuyant sur des études indépendantes comme le rapport BioInitiative 2007 (validé par le parlement européen dans une résolution votée le 04/09/2008), M. Oberhausen (physicien) a mentionné les effets toxiques (insomnies, stress, genotoxicité, leucémies, tumeurs du cerveau) liés à l’exposition aux émissions des antennes relais sur le long terme et ce même à faible puissance (quelques V/m). Dans son dernier rapport, l’AFSSET recommande d’ailleurs de réduire au minimum l’exposition des populations. Dans son exposé, M. Perrais (CRAM) a présenté des schémas correspondant à des antennes de type microcellulaires alors que dans le projet Orange il s’agit d’antennes macrocellulaires 4 fois plus puissantes.

Le collectif a rappelé qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg (écoles, habitations, commerces, centres médicaux).

Le collectif a insisté auprès du Maire pour cesser de l’opposer aux personnes manquant de couverture réseau Orange (la commune est couverte totalement par les autres opérateurs et partiellement par Orange) et le collectif a d’ailleurs proposé des solutions alternatives d’implantation. M. Nieche (Orange) a balayé les inquiétudes pourtant fondées et a provoqué l’assistance en clamant que la seule alternative est un pylône à moins de 50m du château d’eau. Il s’est également montré condescendant lors de certaines questions embarrassantes.

Lors d’une entrevue précédente, la députée Monique Iborra qui n’a pu venir avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution.

Dans ce dossier la municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des Coteaux du T ouch propriétaire du château d’eau.

Le collectif demande aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village : la future crèche se trouverait à 200 m des antennes et la maison de retraite médicalisée à 110m.

Pour sa part, le maire n’a toujours pas expliqué ses motivations pour son choix dans l’installation d’antennes au cœur du village.

Le collectif en appelle à la prudence des élus et à leur responsabilité dans la défense du bien-être des administrés (pétition à ce jour de 300 signatures contre le projet). Il leur demande de refuser ce projet et de ne pas céder au chantage d’Orange car des solutions alternatives existent. Il compte sur leur bon sens.

Article de la Dépêche du Midi du 22/01/2010

 

Source :  http://www.priartem.fr/Sainte-Foy-de-Peyrolieres-debat.html

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Sainte-Foy-de-Peyrolières. Antennes téléphoniques : le conseil municipal tranchera

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Patrice Belleau s'exprime au nom du collectif et des parents d'élèves.

La municipalité a organisé une réunion publique au sujet de l’implantation des antennes relais sur le château d’eau. La première heure a été réservée aux présentations, la suite de la réunion a été dédiée aux questions- réponses.

Pour donner une vue exhaustive du projet, toutes les parties prenantes du projet étaient réunies autour de la même table : Jean Ayçaguer, président du Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch ; Eric Nièche, opérateur Orange ; Remy Perrais, chargé d’études, au centre de mesures physiques CRAM ; Daniel Oberhausen, délégué scientifique de l’association PRIARTEM ; Jacques Rouquet, premier adjoint au maire de Fonsorbes ; Patrice Belleau, représentant le collectif des riverains et parents d’élèves.

Chacun a pu exposer son point de vue, son expérience et illustrer par des exemples, ses propos. Les questions et les échanges ont été divers, nombreux et parfois houleux « Ils ont permis de démontrer toute la difficulté pour traiter de ce type de projet » souligne François Vives le maire. Il précise que la majorité des participants à cette réunion confirme la nécessité de renforcer la couverture en téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Jean Ayçaguer, a rappelé qu’il ne signerait pas de convention avec Orange tant que le conseil municipal n’aura pas délibéré. « Tenant compte de l’ensemble des documents déjà reçus en mairie, et des informations obtenues lors de cette réunion publique, la décision de la municipalité sera prise par délibération lors d’un prochain conseil municipal » ajoute le maire.

L’opposition du collectif

Le collectif a rappelé « qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg, à 200 m de la future crèche et 100 m de la future maison médicalisée. « La municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des coteaux du touch propriétaire du château d’eau. Nous demandons aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village. Lors d’une entrevue, la députée Monique Iborra avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution» conclut le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778924-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-le-conseil-municipal-tranchera.html

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Balma. Des antennes relais sont trop près des écoles

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Téléphonie mobile. Mise en garde de l’APCVEB

Un public motivé et passionné.Photo DDM,

Lors de l’assemblée générale de l’APCVEB (1), Jean-Paul Granger,ingénieur, compétent pour ce qui concerne les ondes électromagnétiques a exposé les questions que posent l’usage des téléphones portables et la pose d’antennes-relais dans la commune de Balma.

Concernant les antennes, trois opérateurs se partagent l’espace

Les dix antennes sur Balma : Orange : 151 route de Castres, Avenue Georges Clémenceau, Chemin des Pins, allée Paul Gauguin, Avenue Georges Pradel, Avenue Pierre Coupeau, 12 rue des Frères Peugeots. Bouygues : Chemin de Rebude, 110 route de Mons, Avenus Pierre Coupeau. SFR : Avenue Raymond Poincaré, Avenue Pierre Coupeau.

L’APCVEB souhaite que des études préalables soient faites avant installation et Thèrese Pichaon, maire-adjoint a indiqué que la Mairie examinera comment aller au delà des normes en vigueur.

Les groupes scolaires balmanais ne sont pas les mieux lotis, exemple au collège Jean Rostand, les antennes «gymnase»sont à 100m ;les contrôles effectués en septembre 2008 donnent 1,33 V/m. A Marie-Laurencin les antennes avenue Pierre Coupeau sont à 150m , contrôle effectué en juillet 2002 1,12 V/m. A Gaston Bonheur, les antennes sont sur l’Allée Paul Gauguin sont à 200m, contrôle effectué en juillet 2009 1V/m.

A 100 mètres du collège

Le niveau des mesures est largement bien inférieur à la norme (le seuil limite en France est entre 41 V/m et 61 V/m). En outre le principe de précaution bien compris devrait conduire, à minima, à éloigner les antennes des lieux fréquentés par les enfants.

Téléphones portables, quelques recommandations de bon sens et efficaces : Choisir un portable avec un DAS (qu’il faudrait indiquer obligatoirement). Privilégier l’oreillette ou un kit mains libres. Eviter de téléphoner d’un véhicule en mouvement (voiture, train, bus…). Conducteur ne jamais utiliser en voiture (c’est la loi). Ne pas utiliser dans de mauvaises conditions de réception (

. Limiter le temps de communication (chose très dur). Eviter de porter le téléphone allumé sur le cœur, à la ceinture. Eteindre son portable lorsque non nécessaire (il émet en permanence). Eduquer les enfants à un usage modéré (chose là aussi très dur).

1)Association de Protection du Cadre de Vie et de l’Environnement Balmanais dont son président est Renaud Laurette

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778830-Balma-Des-antennes-relais-sont-trop-pres-des-ecoles.html

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Villages de Perpignan Mauvaises ondes entre l’association Umplo et la mairie

Accueil Lindependant.com   Edition du 15 02 2010

Mauvaises ondes entre l'association Umplo et la mairie

L’association villeneuvoise “Un mât pour les ondes” poursuit son combat pour le déplacement des 25 antennes relais installées sur le château d’eau. Un collectif départemental a été créé début janvier. VILLENEUVE DE LA RAHO
Entre l’association Un mât pour les ondes (Umplo) et la mairie, c’est l’incompréhension qui domine. Des mesures techniques aux risques éventuels sur la santé, en passant par les relations actuelles entre municipalité et bénévoles, personne ne tient le même discours. La seule chose sur laquelle les deux parties ont l’air de s’accorder est la nécessité de travailler de concert pour trouver une solution qui donne satisfaction à tous les Villeneuvois. Or, l’exercice semble ardu, voire impossible. Treize réunions publiques ont déjà eu lieu, mais là c’est la présence – ou la

non présence – de la députée-maire Jacqueline Irles qui fait débat. Selon Maryse Batlle, la présidente de l’association, l’élue n’aurait assisté “qu’à deux ou trois réunions”. L’intéressée affirme, quant à elle, n’avoir été absente qu’“une seule fois sur les treize rencontres”.
Combat d’experts Des spécialistes ont également été lâchés dans l’arène électromagnétique. Mais le match s’est aussi soldé par un nul. Manque de reconnaissance ou d’indépendance, on ne croit que celui que l’on a choisi. Et comme si ce n’était pas déjà assez compliqué, bien entendu, mesures et conclusions diffèrent. Les membres d’Umplo demandaient à être “rassurés” sur ce problème. Ils sont aujourd’hui convaincus que “le dialogue est rompu”. L’édile assure pourtant “ne jamais avoir fermé la porte”. C’est un dialogue de sourds qui n’en finit plus. Alors où en est-on aujourd’hui ? Pour l’association, le bras de fer continue. L’objectif étant toujours de faire déplacer ces “maudites” antennes du château d’eau, de les éloigner au minimum à 300 mètres des premières habitations. Et la présidente de souligner : “Nous ne sommes pas contre les portables. Nous en avons tous uns. Nous voulons seulement faire cohabiter la téléphonie mobile et la santé publique. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Du moment qu’il y a un doute, il faut appliquer le principe de précaution”.
Trouver le compromis De son côté, Jacqueline Irles assure que les propositions d’Umplo, envoyées dans un récent courrier à la communauté d’agglomération, seront étudiées. “L’association nous soumet d’une part une nouvelle implantation sur trois terrains communaux – dont un est situé au beau milieu du terrain de golf ! -, mais nous dit également qu’un seul pilone suffirait, la partie sud du village étant desservie par Bages et la partie ouest par Porte d’Espagne. Ces éléments sont actuellement soumis à l’analyse des techniciens”. L’élue l’assure : “Je ne vois pas pourquoi je refuserais quelque chose qui conviendrait à tout le monde”. Reste à trouver le compromis qui ravira association, municipalité, opérateurs et bien sûr l’ensemble des habitants. En attendant, “d’autres villages ont les mêmes problèmes que nous”, martèle Maryse Batlle. C’est pourquoi un comité départemental “Coordination Antennes 66” s’est créé le mois dernier, afin de peser plus lourd, de faire avancer les choses. De son côté, Un mât pour les ondes est à la recherche de fonds. Son but : se doter d’une sonde isotropique, “pour faire des mesures où on veut et quand on veut”.

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Sainte -Foy de- Peyrolières : Antennes, une nouvelle réunion le 12 février

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 28/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Les membres du collectif face à François Vives le maire.

Une centaine de personnes accompagnées de leurs enfants ont brandit leurs pancartes « Non aux antennes relais au cœur du village » à la mairie de Sainte -Foy de- Peyrolières lors de la réunion avec le maire « L’inquiétude et le mécontentement grondent dans la foule, ce qui engendre « un dialogue de sourd », et va même jusqu’au clash. En effet des gens quittent la salle… raconte un porte parole du collectif.

Le débat a été recentré : il ne s’agit pas de s’opposer a l’antenne relais mais à son emplacement au milieu du centre du village sur le château d’eau et à 200 mètres des écoles. L’ensemble des personnes présentes ont insisté sur la nécessité d’informer la population et surtout les élus peu nombreux à cette réunion. » poursuit le collectif qui a remis au maire des dossiers à l’attention de l’ensemble des élus, afin de pouvoir les informer et les alerter sur les risques de santé publique.

Finalement une date de réunion publique spécifique a été établie le 12 février sur le sujet de l’antenne. « Nous espérons par cette forte mobilisation engagée, pouvoir reprendre des négociations.

En effet des propositions ont été émises de la part des participants et ils souhaitent trouver ensemble des solutions mais toujours dans le respect de la population ». conclut le collectif.

Le point de vue du maire

François Vives le maire précise : «en réponses aux interrogations des riverains, le maire est revenu sur les courriers obtenus auprès de la DASS ainsi que de l’Agence Technique Départementale. Ces réponses ont été transmises au collectif et aux délégués de parents d’élèves. Les documents sont aussi consultables à la mairie. Depuis le gel du projet demandé par le maire auprès du propriétaire du château d’eau (Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch), plusieurs réunions ont eu lieu dans le but de fournir à la population comme aux élus toutes les informations concernant ce type de projet. Pour finir de renseigner la population, il a été décidé de tenir une réunion publique le 12 février. Une fois les dernières informations obtenues, le conseil municipal se prononcera sur le devenir de ce projet .»

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/28/764804-Antennes-une-nouvelle-reunion-le-12-fevrier.html

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