Montbrun-Bocage. Pour ou contre l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 25/03/2010 03:51 | LaDepeche.fr

En parallèle du 1er tour des élections régionales, les Montbrunais se sont prononcés pour ou contre l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile sur la commune de Montbrun-Bocage. Christian Seneclauze, le Maire a souhaité organiser cette consultation pour permettre à ses administrés de s’exprimer clairement par oui ou par non face à l’implantation d’une l’antenne relais car Montbrun-bocage est situé dans une zone blanche.

En 2004, le gouvernement a pris l’initiative de résorber les zones non couvertes par la téléphonie mobile et le haut débit, et a proposé aux communes non couvertes, dont Montbrun fait partie, d’y installer une antenne relais.

A l’initiative du maire, une réunion d’information, regroupant un opérateur de téléphonie mobile, un représentant de « Robin des Toits », et des techniciens du Conseil Général, maître d’ouvrage, a été organisée en vue de donner une information aux habitants sur les ondes électromagnétiques, les ondes des portables. La municipalité s’est même dotée d’un outil pour mesurer les ondes. Les divers essais réalisés près d’une antenne relais similaire ont permis d’établir qu’au-delà d’une distance de 150 mètres, les ondes émises par l’antenne étaient insignifiantes.

Comme l’exigeait la municipalité, le lieu d’implantation prévu de l’antenne est situé à 150 m de la première maison et à 1 km du village, au-dessus du hameau de Massat.

Le conseil municipal n’avait donné aucune consigne de vote pour cette consultation dont la participation a été importante dimanche dernier : 247 votants sur 355 inscrits sur les listes électorales et européennes. Le résultat : 141 oui, 103 non et 3 nuls. Les Montbrunais ont émis un avis favorable à l’implantation de l’antenne relais. Comme il s’y était engagé, le conseil municipal prendra une délibération conforme à l’avis majoritaire de la population.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/25/804245-Montbrun-Bocage-Pour-ou-contre-l-implantation-d-une-antenne-de-telephonie-mobile.html

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« Il existe un vrai danger pour la population »

L'Est-Eclair


Marc Cendrier, venu spécialement de Paris, a décidé de prendre à bras-le-corps la problématique des antennes relais à Romilly

Il n’a pas hésité à quitter la capitale pour rejoindre, lundi soir, Romilly. Marc Cendrier, l’un des responsables de l’association Robin des toits ne tergiverse pas quand on lui demande son opinion sur les antennes relais. « Le rapport Bio-Initiatives 2007 qui a été réalisé par un groupe de scientifiques indépendants des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile, appelle les autorités publiques de chaque pays à revoir les normes d’exposition aux champs électromagnétiques, explique Marc Cendrier. Ce rapport a été validé et soutenu par la haute autorité européenne et il n’a jamais été contesté. »
L’association ne mâche pas ses mots et parle d’un « scandale sanitaire » met en garde Marc Cendrier. « Il faut se méfier de la désinformation, parfois institutionnelle mais le plus souvent industrielle qui consiste à dire que les antennes relais, par exemple, ne sont pas nocives parce qu’elles génèrent des émissions 100 000 fois inférieures à celles des téléphones portables. C’est faux ! »
Et Marc Cendrier d’expliquer « qu’un téléphone portable émet environ 15 volts par mètre (V/m) en moyenne en conversation tandis qu’une antenne émet généralement entre 0,05 et 20 V/m environ en fonction de sa proximité, de son orientation et de l’heure de la journée. 2V/m n’ont jamais été 100 000 fois inférieurs à 15V/m ! »
Robin des Toits revendique une réglementation avec un seuil maximal de 0,6 V/m d’exposition du public par les antennes relais.
Source :  http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/434599/__Il_existe_un_vrai_danger_pour_la_population__

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Saint-Gaudens. « Tout n’est pas perdu »

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 13/03/2010 03:53 | LaDepeche.fr

L'antenne relais installée aux Caussades fait toujours débat. Photo DDM, Jal.

La mise en place de l’antenne-relais de téléphonie mobile Orange, pendant les vacances de Noël, avait surpris tout le monde. Riverains et parents d’élèves des écoles maternelle et primaire toutes proches des Caussades qui avaient alerté la municipalité, six mois auparavant, ne baissent pas les bras. Réunis jeudi soir à la salle du Belvédère, ils ont invité l’association Antennes 31, qui compte maintenant un collectif saint-gaudinois, à venir informer le public des dangers de cette nouvelle antenne, mais aussi des actions à mener. Etait également présente l’association Ondes Santé Environnement, créée il y a trois ans au quartier des Gavastous.

Des actions en justice

« Tout n’est pas perdu, il reste encore des possibilités pour la faire démonter », a expliqué un représentant toulousain du Collectif Antennes 31. Venue présenter un diaporama sur les dangers pour la santé des antennes-relais, notamment près des écoles, l’association toulousaine se veut également « être un moteur pour aider le collectif local à se faire entendre et agir ». Des actions qui passent le plus souvent par le recours à la justice. « Il y a déjà eu des condamnations de démontage d’antennes suite à des plaintes de riverains pour trouble anormal au voisinage, et un procès en cours concernant une plainte de riverains à Marquefave », soulignent les Toulousains. Pour l’association Antennes 31, ce sont surtout les risques pour la santé qui demandent de la vigilance, le seuil d’exposition de 0,6 volt par mètre devant être respecté pour être certain de ne subir aucun effet néfaste de ces ondes. « Mais ce risque pour la santé n’est pas encore reconnu par les tribunaux, donc inutile à mettre en avant pour le collectif. Tandis que le trouble du voisinage a déjà fait ses preuves dans certains procès, où des sociétés de téléphonie mobile ont été condamnées au démontage des antennes trop proches de maisons ou de structures comme les écoles ». Des solutions existent donc, que le collectif saint-gaudinois des Caussades compte bien mettre en œuvre.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/13/796091-Saint-Gaudens-Tout-n-est-pas-perdu.html

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Balma. Le maire : «C’est au collectif de saisir la justice»

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/03/2010 03:46 | LaDepeche.fr

Polémique. Antenne de téléphonie mobile.
Ils disent 'non' à l'antenne. Photo DDM, C.B.

À lain Fillola, maire de Balma, réagit aux affirmations d’un collectif de riverains, qui s’est créé pour protester contre l’installation d’une antenne de téléphonie mobile aux abords du Cyprié-Village (notre édition du 2 mars).

« Un chiffre est erroné : le quartier du Cyprié-Village ne comptera pas « 1 200 logements fin 2 011 » mais seulement 450 au total. Si le pylône mesure bien 32 mètres, les antennes seraient, elles, situées à 27 mètres de hauteur. Par ailleurs, la ville ne peut refuser de délivrer une autorisation d’urbanisme concernant un projet d’installation d’antenne de téléphonie mobile sur un terrain privé dès lors que ce projet est conforme aux règles définies dans le Plan Local d’Urbanisme. Ce dernier, ne peut opposer d’obstacles à de tels projets dès lors qu’ils sont conformes aux normes en vigueur. »

« Toutes les jurisprudences connues montrent que, chaque fois qu’une commune a tenté de s’opposer à l’implantation d’antennes relais, le Conseil d’État ou les Cours Administratives d’Appel ont systématiquement annulé les arrêtés municipaux. Les juges refusant alors de retenir le principe de précaution invoquent l’intérêt public, à savoir la couverture de l’ensemble du territoire par les réseaux de téléphonie mobile. Voilà pourquoi la Mairie a dû accorder cette autorisation d’urbanisme. »

« En 2001, lorsque j’ai voulu prendre un arrêté municipal limitant le nombre d’antennes sur la commune, le Tribunal Administratif de Toulouse m’a débouté au terme d’une longue procédure et a même condamné la Ville à payer des pénalités de retard à l’opérateur. Aujourd’hui, seul un juge civil – qui ne peut être saisi que par un particulier ou un collectif de particuliers – est en mesure de reconnaître un « trouble pour le voisinage » et stopper le projet. La municipalité sera attentive aux démarches entreprises par le collectif. Nous sommes vigilants, tous ceux qui le souhaitent pourront rencontrer les représentants de Bouygues Telecom les 16 et 17 mars prochains, de 14 heures à 19 h 30, à l’Espace Marqueille (avenue Jean-Baptiste de Lamarck). » Alain Fillola organisera ensuite une réunion publique pour aborder sereinement et en toute transparence ce sujet très sensible.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/04/789092-Balma-Le-maire-C-est-au-collectif-de-saisir-la-justice.html

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Le scanner corporel, ou le dogme de l’automatisation des frontières

Par David Samson | étudiant-chercheur | 27/02/2010 | 15H45

« J’ai l’impression que la technologie est devenue une nouvelle religion dans la lutte contre le terrorisme », déclarait l’eurodéputé allemand Alexander Alvaro (ALDE, centriste), au sujet de l’introduction des scanners corporels dans les aéroports.

C’est résumer l’arrière-fonds de cette mesure, qui s’insère, aux côtés des passeports biométriques, dans le projet plus global d’automatisation des frontières.

Déjà installées dans plusieurs aéroports américains et européens (Heathrow a néanmoins suspendu un essai), ces machines, qui font apparaître des corps nus à l’écran, suscitent trois enjeux principaux, relatifs au respect de la vie privée, au principe de précaution en matière de santé, et à leur efficacité.

Avant même qu’on en débatte, le Royaume-Uni et la France ont cependant emboîté le pas aux Etats-Unis, jugeant inutile toute concertation préalable au sein de l’Union européenne. Le projet de loi Loppsi autorise ainsi l’« expérimentation » pour trois ans des scanners corporels.

Présenté comme « facultatif », ce scanner (200 000 euros pièce) sera imposé à tout voyageur, le refus de s’y soumettre valant refus d’embarquement.

L’urgence serait telle que la direction générale de l’aviation civile (DGAC) a tout bonnement anticipé la promulgation de la loi, en mettant en œuvre depuis lundi un scanner à ondes millimétriques à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, visant les voyageurs à destination des Etats-Unis : une politique du fait accompli mise en cause par la Ligue des droits de l’homme.

Radiations : le principe de précaution ignoré

Le risque sanitaire allégué a été levé en trois temps. Chargé de la sûreté nucléaire, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a d’abord considéré que les scanners à rayon X dégageaient une dose de radiation négligeable, avant d’écarter leur usage en vertu du « principe de justification », qui soumet toute irradiation, même minimale, à la nécessité de celle-ci.

On a alors porté le choix sur les scanners à ondes millimétriques, qui offrent le double avantage de respecter le seuil large fixé par le décret du 3 mai 2002 sur l’exposition aux champs électromagnétiques, et de n’être pas soumis au principe de justification, qui ne vaut qu’en matière de radioprotection.

Restait la question des risques potentiels : bien que ces scanners n’aient pas fait l’objet d’études sanitaires précises, raison pour laquelle ils ne présentent « pas de risque avéré », le principe de précaution fond comme neige au soleil devant l’impératif de la sécurité.

Etre scruté tout nu, une méthode banale de sécurité ?

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a tenu à le rappeller :

« Certains scanners permettent d’obtenir l’image des corps nus des individus, et peuvent notamment dévoiler leurs parties génitales, ainsi que leurs éventuelles infirmités, leur maternité ou toute autre information relative à leur santé. »

Quelques garde-fous pour éviter les dérapages les plus criants, et le tour est joué : on va ainsi rendre « non identifiable » les corps mis à nu et interdire tout stockage des images, afin d’éviter qu’un agent peu scrupuleux ne les diffuse ailleurs.

Suffit-il de restreindre les risques par ces mesures à l’efficacité contestable ? En titrant son avis « Jusqu’où se dévoiler pour être mieux protégé », la CNIL nous place devant un ultimatum : puisqu’on a pas d’infirmité susceptible d’être exposée, on finira par admettre, pour la « sécurité de tous », une mesure qui serait moins intrusive qu’une fouille au corps.

Mais de ce qu’une telle mesure ne me gêne pas, puis-je conclure que j’ai le droit de l’imposer aux autres ? N’est-ce pas ignorer la nature même du droit à la vie privée, liberté fondamentale de l’individu qui permet de le protéger de la « tyrannie de la majorité » ?

La sécurité comme religion, au service de lobbies organisés

Et le caractère intrusif d’un dispositif le rendrait-il nécessairement plus efficace ? L’utilité du scanner est pourtant relativisée, tant par Hortefeux lui-même que par le rapporteur de l’ONU sur les droits de l’homme et l’antiterrorisme, Martin Scheinen, qui plaide pour la réconciliation de la sécurité et de la vie privée.

Au nom de l’urgence sécuritaire, on fait fi de toute étude sanitaire sérieuse, et, au-delà, de tout débat sur les conséquences générales d’une technologie qui nous conduit vers une société où être dévisagé nu devient une norme banale de sécurité.

Bien que tous, des experts de la sécurité aux associations, admettent la relativité de l’efficacité des scanners, la présence de risques sanitaires éventuels et leur intrusion incontestable dans l’intimité, on impose leur usage au nom du dogme technophile de l’automatisation des frontières, « religion » qui bénéficie de lobbies organisés.

Au détriment d’une politique sécuritaire cohérente, qui mettrait l’accent sur les hommes plutôt que sur les machines, et tenterait d’apporter des réponses politiques à des problèmes trop importants pour être laissés aux mains des douaniers.

Source :  http://www.rue89.com/2010/02/27/le-scanner-corporel-ou-le-dogme-de-lautomatisation-des-frontieres-140594

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Projet d’antenne relais à Auzits : Orange n’arrive pas à convaincre

accueil midilibre.com   Édition du vendredi 26 février 2010

Projet d'antenne relais à Auzits : Orange n'arrive pas à convaincre

IL N’EST PAS qu’en ville ou en zone suburbaine que la question de l’implantation d’antennes relais de téléphonie mobile pose problème et suscite de « légitimes interrogations », notamment en matière de conséquences éventuelles sur la santé ou sur l’environnement. Et pourquoi en serait-il ainsi ?
Le milieu rural participe également de ce mouvement, de cette prise de conscience collective. Pour faire suite à nos informations (voir notre édition du 19 février), des habitants d’Auzits, principalement des riverains, sont venus nombreux – on comptait plus d’une trentaine de personnes, représentant toutes les tranches d’âge – demander des explications et des précisions, tant aux représentants de la municipalité qu’aux techniciens d’Orange. Éric Nieche, responsable territorial Uprso, et

Jean-Paul Dellus, négociateur pour les sites mobiles, ont bien voulu répondre aux nombreuses questions, et notamment à celles portant « sur les avantages de l’implantation d’un relais à l’emplacement prévu » ; emplacement qui, selon leurs dires, « n’entraînera aucune incidence sur la santé tant des personnes que des animaux ». Quant à l’impact sur l’esthétique ou sur l’intégration environnementale, ils ont simplement concédé que ce n’était pas leur « problème ». Ce pylône relais, implanté à la côte 515, avec ses 35 mètres de haut, culminera ainsi à 550 mètres, et arrosera, s’il voit le jour, les deux vallées d’Auzits et de Rulhe.
Bon nombre des participants à cette rencontre n’ont pas été convaincus par « les bonnes paroles » des représentants d’Orange. Ils ont décidé de créer un groupe qui devrait, dans un premier temps, demander au conseil municipal d’organiser une réunion publique où chacun pourra s’exprimer. Interviewé, l’un des opposants indique qu’il n’est pas contre le principe d’une antenne « mais pas à cet emplacement qui dénature le paysage ». En toute transparence, il souhaite que l’on présente au groupe et à toute la population « d’autres propositions compatibles aux exigences de couverture de zones blanches ». Pour être exhaustif, et sans qu’il y ait dans notre esprit, tout au moins, de relation de cause à effet, mais tout simplement parce que la chose fait partie « du débat public auzitain », l’antenne en question devrait être érigée sur une parcelle appartenant au premier adjoint de la commune. Affaire à suivre…
Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/02/26/VILLAGES-Projet-d-39-antenne-relais-a-Auzits-Orange-n-39-arrive-pas-a-convaincre-1126562.php5

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Couverture 3G : les opérateurs vont partager leurs antennes pour tenir leurs engagements

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Pamiers. Riverains et élus brouillés à cause d’une antenne

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 24/02/2010 08:24 | Marie Lagedamon

Société. Une nouvelle antenne de téléphonie mobile rue des Cheminots provoque la colère des riverains qui s’estiment trahis par la mairie.

Relation orageuse entre mairie et riverains concernant cette nouvelle antenne. Photo DDM, M.L.

Rue des Cheminots, les riverains réunis chez la famille Lisant ne cessent de fulminer contre cette troisième antenne de téléphonie implantée dans leur quartier. Cette fois, il s’agit d’une antenne « quatrième génération » de Bouygues. Le projet lancé l’été dernier va finalement aboutir, en dépit d’une pétition et de plusieurs recours gracieux déposés à la mairie. C’est en surveillant les lieux de la future implantation, sur le terrain de l’imprimerie Polito, qu’ils ont découvert le chantier. « Une pancarte était cachée par les buissons. En voyant qu’une dalle de béton avait été coulée et qu’un camion avait acheminé les différentes pièces, on a compris », explique, agacé, Pascal Lisant. En deux jours, l’antenne de 35 m a été assemblée, elle devrait émettre d’ici quelques semaines. Les riverains en colère se sentent trahis par la mairie qui n’a pas formulé d’opposition à la réalisation du projet. « Des études scientifiques ont démontré que ces antennes entraînaient des troubles neurologiques mais la mairie, dont la responsabilité est avant tout d’assurer la sécurité des concitoyens, a accepté sans même nous consulter », tempête Jean-Paul. « Qu’est-ce qu’on fait de nos enfants ? On les sacrifie pour du gadget, recevoir la télévision sur son portable ? », renchérit Reine. Une requête a été déposée par leur avocate auprès du tribunal administratif de Toulouse pour demander l’annulation de l’arrêté municipal signé en septembre dernier. Pour les riverains comme l’association écologiste Les Yeux OuVerts, le plan local d’urbanisme (PLU) imposant un éloignement de la voie publique égal à la hauteur de l’antenne n’a pas été respecté. « L’antenne relais de 35 m de haut n’est qu’à 2 m de la voie publique », dénonce Alain Gavart, le président de l’association, qui entend soutenir les riverains, y compris financièrement. « Ce n’est pas parce que l’antenne s’implante en zone industrielle qu’elle présente moins de danger, » poursuit-il.

Surprise à la mairie

A la mairie, Anne Lebeau, directrice du service urbanisme, reste sereine : « Le projet a été validé par un contrôle de légalité, ces antennes sont considérées comme des équipements publics et à ce titre ne sont pas soumises aux règles du PLU. » La mairie assure également avoir obtenu de Bouygues toutes les garanties de sécurité, même si au service urbanisme on avoue ignorer la valeur exacte d’exposition aux ondes électromagnétiques de cette antenne, ni même son activation. Pour les riverains, le seuil maximal légal d’exposition fixé par les textes européens et français est de 3 volts par mètre. Côté opérateur, on s’appuie sur d’autres textes, autorisant des valeurs limites d’exposition allant de 41 à 61 volts par mètre selon les systèmes de téléphonie (GSM ou UMTS). Anne Lebeau comme l’élu à l’urbanisme Hubert Lopez s’avouent surpris par cette fronde des riverains : « C’est la première fois qu’il y a autant de protestation. Cette décision, nous l’avons prise car elle était limitée à une zone industrielle et qu’en possession de toutes les pièces nécessaires pour ce projet implanté sur un terrain privé, la mairie n’était pas en mesure de pouvoir s’opposer. » L’arrêté, qui n’est pas un permis de construire auquel des tiers pourraient s’opposer, ne peut être annulé, sauf par décision du tribunal administratif. « A l’avenir, nous serons bien plus vigilants », promet Hubert Lopez. Les riverains, eux, n’ont pas dit leur dernier mot et comptent riposter.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/24/783666-Riverains-et-elus-brouilles-a-cause-d-une-antenne.html

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