Les assos pour l’environnement se font entuber en douce

Accueil   Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 19/07/2011 | 19H35

Des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C’est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C’est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au premier point de l’article R.141-21 du code de l’environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d’utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d’un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d’être représentées. De plus, l’Etat s’octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s’assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d’association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d’experts qui ont fait l’essentiel du travail en termes d’alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf’OGM, pour n’en citer que quelques-uns – n’auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d’être agréés puisque c’est l’agrément au titre de l’environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d’alerte n’a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c’est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu’elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s’est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l’arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au 1° de l’article R. 141-21 du code de l’environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Photo : des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

SOURCE : http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879


Voir aussi : EITB.COM :  L’Etat s’attaque aux lanceurs d’alertes

                next up  :  L’étau se resserre sur les contrepouvoirs

                vivre-a-chalon.com : Environnement : Les mauvias coups de l’été

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Ondes de téléphonie : le début d’une contestation d’ampleur ?

Accueil   Par Marine Richard | Ecrivain & journaliste | 19/07/2011 | 16H11

La liste des actions entreprises contre la téléphonie mobile ces dernières semaines est quasiment sans fin :

Que se passe-t-il ? Les Français n’écouteraient-ils plus les adages de l’Académie de médecine, dont le principal conseil en matière de champs électromagnétiques est Didier Aurengo, ancien conseiller scientifique de Bouygues Télécom ? Ne se fieraient-ils plus à l’État français pour les protéger – État dont l’actuelle ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a enterré son projet de loi visant à protéger la population des radiofréquences depuis qu’elle fait partie du gouvernement ?

Préféreraient-ils écouter les recommandations du conseil d’experts de l’OMS qui, après avoir évincé de son collège les scientifiques compromis avec les opérateurs, a déclaré récemment le téléphone portable « cancérogène possible » ? Se fieraient-ils au Conseil de l’Europe qui a demandé le 6 mai dernier aux États membres de revoir leurs normes de sécurité en matière de téléphonie mobile dans les plus brefs délais ?

« Mauvaises ondes »

Les Français ne croiraient-ils plus en l’indépendance des chercheurs, après que ledocumentaire « Mauvaises Ondes », programmé sur France 3 le 18 mai 2011 a brillamment montré que si leurs résultats n’étaient pas conformes aux attentes des commanditaires, ils disparaissaient aux oubliettes ? (Voir un extrait, de 6m30)

Un soupçon se serait-il dessiné dans leurs esprits quand, le 15 juin 2011, sur France 5, le représentant des opérateurs, Jean-Marie Danjou, esquiva par une faiblarde pirouette à plusieurs reprises la question pourtant simple du journaliste Yves Calvi : « accepteriez-vous de mettre par écrit que les ondes de la téléphonie mobile sont sans danger pour la santé ? »

Que se passe-t-il ? Les Français commenceraient-ils à soupçonner que les milliards d’euros de recettes des géants de la téléphonie mobile auraient pu justifier quelques petites cachotteries quant à la réalité du risque sanitaire qu’encourt la population ? (Bouygues Telecom : 5,6 milliards d’euros ; SFR : 12,6 milliards ; Orange : 22,8 milliards, d’après leurs sites respectifs)

Des études scientifiques sonnent l’alerte

Les opérateurs auraient par exemple pu faire signer à un gouvernement Jospin sur le départ des normes d’émissions de radiofréquences aberrantes qui ne prennent pas en compte les effets biologiques non thermiques des micro-ondes pulsées.

Ou bien ils auraient pu, à force de lobbying, pousser l’Agence française de sécurité sanitaire (Afsset) à déclarer par la voix de son directeur général adjoint, Gérard Lasfargues, que certes le téléphone portable génère une modification du débit sanguin cérébral, mais que « cela ne veut pas dire que c’est grave. C’est une réaction physiologique normale de l’organisme mais cela veut dire qu’il se passe quelque chose » (sur TF1, le 25 février 2011).

En furetant un peu sur Internet, lesdits Français auraient-ils senti les cheveux se dresser sur leurs têtes face à la foultitude des (très accessibles) études scientifiques qui sonnent l’alerte ?

Des endroits préservés de la pollution électromagnétique

« C’est pas possible ! Qu’est-ce que c’est que ça, encore ? », se sont peut-être inquiétés les Français, effarés d’apprendre que leur génial smartphone ou leur Wifi si pratique peut déclencher chez les personnes prédisposées, et même à bonne distance, de violents maux de tête, des troubles de la concentration, de la mémoire, de l’équilibre, des nausées, des pertes de poids, des dépressions, des crises de tachycardie, des arythmies cardiaques et peut-être même des accidents vasculaires cérébraux

Les Français auraient-ils alors entendu parler de la première consultation pour personnes électrohypersensibles du pays, ouverte par le professeur d’oncologie Dominique Belpomme, unique médecin français à se pencher sur la question, quand les praticiens d’autres pays signent par milliers des appels à un changement des pratiques ?

Auraient-ils appris que celui-ci a déjà reçu plus de 500 malades chez qui il a pu mettre en évidence leur électrohypersensibilité par plusieurs marqueurs spécifiques et que son traitement expérimental soulage certaines personnes, mais que ce qu’il leur faut, à ces patients, pour guérir vraiment, ce ne sont pas des médicaments, car au fond, ils ne sont pas malades. Ce qu’il leur faut, ce sont des endroits préservés de la pollution électromagnétique. Or de tels endroits n’existent plus, grâce à l’obligation faite aux opérateurs de couvrir le territoire dans son entier.

Grossières manipulations des réalités scientifiques

« Oh la la », ont sans doute pensé les Français, en voyant l’image de personnes comme moi, survivant dans des parkings souterrains, des grottes, des forêts et se déplaçant caparaçonnées d’un voile métallique qui arrête les ondes. « Pourvu que ça n’arrive pas à mes enfants ! », se sont-ils certainement exclamés, décidant sur-le-champ de se mobiliser comme ils peuvent contre l’implantation de la nouvelle antenne de téléphonie ou de Wimax sur leur commune.

Serait-ce possible, une telle onde de résistance ? Cette mobilisation tous azimuts ne serait-elle pas plutôt l’expression d’une psychose collective tout-à-fait irrationnelle ?

C’est ce que les opérateurs – décidément rois de la cabriole – tentent encore désespérément de nous faire croire par de grossières manipulations des réalités scientifiques, osant sans rire mettre à égalité les effets des micro-ondes pulsées et ceux des ondes radio, qui seraient selon eux « de même nature au plan sanitaire. »


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BLAGNAC : Téléphonie : la mairie pose un ultimatum

   PUBLIÉ LE 13/07/2011 10:28 | CYRIL DOUMERGUE

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l'annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.

Carine Alghisi, Caroline Cambon et Dora Pinel, représentantes de collectifs anti-antennes, restent vigilantes par rapport à l’annonce de la mairie./Photo DDM, C.Do.


Les antennes de téléphonie mobile placées sur le château d’eau du quartier sud de Blagnac doivent être retirées avant le 31 décembre 2011. L’ultimatum a été posé par la mairie auprès des opérateurs Bouygues et Orange, qui exploitent une dizaine d’antennes au total sur le site.

Les antennes auraient même dû être démontées le 30 juin dernier. Mais la mairie a accordé un délai supplémentaire de six mois aux opérateurs. Ces derniers ont demandé ce délai, car ils n’ont pas obtenu l’autorisation de s’implanter ailleurs.

Filtres sur les vitres

Les collectifs de riverains mobilisés depuis plusieurs années contre les antennes de téléphonie mobile à Blagnac saluent la qualité des échanges avec les responsables de la mairie. Mais elles se disent inquiètes quant au respect de ce nouveau délai. « Depuis deux ans, on nous dit de ne pas nous inquiéter, que les antennes vont être retirées. Or là, on repart au moins pour une année scolaire. Je ne crois pas au démontage des antennes au 31 décembre », souffle Caroline Cambon, maman d’élève de l’école de l’aérogare et membre du collectif de l’aérogare.

Pascal Boureau, adjoint au maire délégué à l’environnement et au cadre de vie, répond que « le délai sera respecté ». Il ajoute que la mairie a imposé aux opérateurs de changer l’orientation des antennes situées sur le château d’eau. « Ce changement d’orientation devra faire baisser le niveau du champ électromagnétique. Nous avons commandé à un organisme indépendant des mesures, qui sont prévues mi-septembre », ajoute Pascal Boureau.

Le niveau actuel des émissions électromagnétiques n’est pas jugé « dangereux » au regard des normes et lois en vigueur. Ce qui permet aux opérateurs de continuer à implanter des antennes. Mais les collectifs blagnacais s’appuient sur un rapport du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques). Il expliquait en avril 2010 qu’à Blagnac, « la valeur limite de 1V/m qui garantit l’innocuité sanitaire, pour les effets à long terme et pour les effets promoteurs de cancers est souvent dépassée ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/13/1127093-telephonie-la-mairie-pose-un-ultimatum.html

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Pour le déplacement de l’antenne relais SFR et Orange à Lavernose Lacasse

le post

A l’attention de La mairie de Lavernose Lacasse 31410, Haute Garonne, France,

A l’attention des habitants de Lavernose Lacasse, et de tous les collectifs ou associations concernés.

Un pylône de téléphonie mobile de 35 mètres de haut est implanté à Lavernose Lacasse au lieu dit du « Prat de casse » à moins de 100 mètres des habitations. 
L’antenne émet des ondes de type GSM et UMTS (900 à 2100 MHz). 

De nombreuses études démontrent la nocivité des ondes électromagnétiques sur nos organismes (effets sur le système nerveux, immunitaire et endocrinien…). Aucune étude ne tend a rendre compte de l’inoffensivité des antennes relais. 

Ces résultats imposent l’application du principe de précaution reconnu par notre constitution. 

Le choix de l’emplacement pour l’implantation de l’antenne retenu en 2003 par la mairie sur le terrain communal en limite de la station d’épuration et des riverains proches, n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable avec les concitoyens concernés. 

Nous redemandons à Monsieur le Maire de reconsidérer le choix de cet emplacement en intervenant auprès des opérateurs afin qu’un site alternatif soit recherché (à plus de 500 mètres des habitations), qui garantisse la santé et l’environnement de tous. 
Nous lui demandons plus généralement de redéfinir, pour l’avenir, des règles qui encadrent toutes installations de type GSM et UMTS et qui assurent la sauvegarde de notre santé et de notre paysage, et nécessitent une consultation citoyenne.

Nous avons besoin de votre soutien, plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chance de préserver notre lieu de vie. 

Collectif Sans Antenne.

Signez la pétition >>

Source : http://www.lepost.fr/article/2011/07/11/2545596_pour-le-deplacement-de-l-antenne-relais-sfr-et-orange-a-lavernose-lacasse.html

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Brax. Le projet d’antenne s’éloigne

   PUBLIÉ LE 08/07/2011 10:32 | B. DV.

Les opposants au projet d'antenne sont mobilisés depuis septembre 2010./Photo DDM archives

Les opposants au projet d’antenne sont mobilisés depuis septembre 2010./Photo DDM archives

Ce n’est pas encore une victoire, mais c’est un début encourageant, pour l’association Bien vivre à Brax qui se bat depuis septembre 2010 contre l’implantation d’une troisième antenne relais de téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Le 18 mai dernier, Bouygues Télécom a informé par courrier le propriétaire du terrain où devait être implanté le pylône de sa décision de résilier à l’amiable le bail de location signé quelque temps auparavant. « Car le bailleur n’a plus souhaité nous louer son terrain », précisait hier l’opérateur via son service de presse. Mais Bouygues Télécom n’en a pas pour autant officiellement renoncé à ses ambitions braxoises. Car s’il reconnaît avoir calé sur ce premier projet, l’opérateur refuse d’abandonner la place : « avec le concours de la mairie, nous sommes à la recherche d’un autre terrain », affirme-t-on au siège parisien de l’entreprise. A la mairie de Brax, cette collaboration revendiquée avec les élus fait doucement sourire : « C’est un peu facile de la part de Bouygues de laisser entendre que l’ensemble du conseil municipal serait d’accord. Car c’est loin d’être le cas », se défend Cathy Taborski, l’élue en charge de la communication municipale. Pour couper court à tout nouveau risque de contestation après la procédure intentée par dix-sept membres de l’association Bien vivre à Brax contre Bouygues Télécom. « Une commission extra-municipale composée d’élus et d’habitants a été créée à l’initiative de la mairie. Et désormais tout nouveau projet d’implantation d’antenne sera soumis à cette commission », poursuit l’élue.

Public ou privé ?

Exit donc les tractations directes entre opérateurs et mairie dénoncée en leur temps dans les plaquettes de Bien vivre à Brax. Reste que ce retrait de Bouygues Télécom ne clôt pas encore l’action en justice intentée contre l’opérateur par les membres de Bien Vivre à Brax. Renvoyés en première instance devant le tribunal administratif l’association et son avocate Me Judith Amalric Zemati contestent désormais devant la cour d’appel de Toulouse la mission de service public dont se prévaut l’opérateur pour justifier son droit à s’installer où bon lui semblerait sur le territoire national au nom « de l’obligation de licence qui nous oblige à couvrir 99 % de la population et à assurer la transmission des appels d’urgence ». Outre cet argument de droit repris par l’ensemble des opérateurs lorsqu’ils sont en conflit avec des habitants, la cour d’appel devra statuer sur la dangerosité de cette antenne qui devait culminer à 25 mètres au-dessus des têtes de 17 enfants en bas âge confiés à cinq assistantes maternelles, des patients de la clinique Néphrologique Saint-Exupéry, et d’une jeune femme de 26 ans attente d’une leucémie.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/08/1124230-brax-le-projet-d-antenne-s-eloigne.html

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Castres. Ils font analyser leur sang pour dénoncer une antenne-relais

   PUBLIÉ LE 07/07/2011 07:40 | SYLVIE FERRÉ

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l'optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l’optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Protestant contre le projet d’implantation d’une antenne-relais SFR près de leur domicile, des habitants de Dourgne ont effectué des prélèvements sanguins, hier, dans un laboratoire castrais, pour prouver, si besoin, l’impact sur la santé.

L’action se répand au fur et à mesure des projets d’implantation d’antennes-relais. Après la commune de Rivières, dans le nord du Tarn, celle de Dourgne est concernée par un projet SFR. Pour exprimer leur refus, des riverains réunis en collectif ont réalisé des prélèvements sanguins, hier après-midi, dans un laboratoire d’analyses castrais, « parce qu’il est démontré que les champs électromagnétiques (CEM) ont des effets sur la moelle osseuse et plus exactement sur ce qu’elle produit, cellules sanguines, plaquettes et globules rouges et blancs », précisent-ils. Ces analyses sont en fait une numération de la formule sanguine (NFS, analyse hématologique quantitative et qualitative des différents éléments constituant le sang).

Soutenus par le collectif Antennes 81, par l’association Robin des toits et son représentant tarnais Jean-Claude Gironde, rejoints par Claude Latger, du collectif des Riverains des antennes-relais de Castres, les manifestants dourgnols ont exprimé leurs inquiétudes par la voix de Sandrine Cabrit, 39 ans, maman de trois enfants âgés de 3 à 8 ans : « Nous avons adressé plusieurs courriers à SFR qui sont restés sans réponse. La première maison est située à 300 m de l’endroit où le projet se dessine, car des coffrets électriques ont été installés en février dernier. Depuis, nous nous mobilisons, à travers une pétition de près de 200 signatures, nous nous sommes rapprochés de la municipalité de Dourgne, où nous avons reçu des informations évasives… »

Hier, alors que la discrétion était de mise au laboratoire d’analyses, les enfants dourgnols arboraient des tee-shirts où l’on pouvait lire : « Protégez-nous ! N’abîmez pas nos têtes ! »

« On se sent petit face à SFR, confie Gilles Cabrit, mais on s’est aperçu que nous n’étions pas isolés, c’est réconfortant d’avoir un appui technique et moral. » Ces prises de sang, si cette antenne-relais existe, seront renouvelées 6 à 8 mois après son activation et les résultats seront comparés aux premiers.


L’opérateur SFR confirme le projet

Responsable environnement pour le Sud-Ouest auprès de l’opérateur SFR, Philippe Cometti assurait hier n’avoir pas eu connaissance de courriers émanant des riverains du projet dourgnol. Cependant, il a confirmé : « Cette implantation va se faire ! Ce projet a été retardé en raison du choix de couverture de déploiement. Les élus souhaitaient que ce projet ne se situe pas à moins de 200 m d’une habitation, SFR a été à l’écoute de ce que l’on nous a demandé. » Au regard de l’action menée par les riverains, le représentant de SFR indique : « Chacun est libre d’arbitrer des sujets sanitaires comme il l’entend. Depuis 2009 et le dernier rapport de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), il n’y a aucune raison aujourd’hui de remettre en question les avis sanitaires, tous identiques dans le monde. Je ne nie pas les interrogations et les polémiques, mais un consensus existe par rapport à la prise de position sanitaire, respecté par les opérateurs. »

Voir aussi :http://antennes31.over-blog.com/article-cem-et-alteration-numeration-formule-sanguine-67339445.html

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/07/1123499-ils-font-analyser-leur-sang-pour-denoncer-une-antenne-relais.html

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Ondes électromagnétiques : à quoi sommes nous vraiment exposés ?

tom’s hardware   lundi 27 juin 2011 par Matthieu Lamelot

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