Suite à l’article de la dépêche du midi du 26/11/2009 "On discute sur les ondes” Antennes31 communique.

Avis du collectif Antennes 31, ou en sommes nous ?

Antennes 31 qui fédère les comités de quartier de Toulouse et plus largement les Toulousains et les habitants de la Haute-Garonne préoccupés par leur environnement électromagnétique a effectivement participé aux réunions – organisées par le Maire de Toulouse- de préparation d’une éventuelle  charte de bonne conduite et discutée avec les opérateurs de téléphonie mobile.
Antennes 31 défend la revendication  d’une exposition à un seuil maximum d’exposition de 0.6 V/m qui ,pour le moment, est la valeur recommandée par les organismes indépendants ; nous sommes tout à fait conscients que cette valeur ne pourra être atteinte que si les opérateurs montrent un peu de bonne volonté, si la mairie de Toulouse nous appuie dans notre démarche et si les habitants se mobilisent car il s’agit bien d’un rapport de force à installer.
Nous savons pertinemment que pour atteindre ce seuil de 0.6 V/m il sera nécessaire de franchir des paliers. Le but de nos réunions a porté sur la méthode à mettre en oeuvre pour franchir ces étapes et atteindre ce fameux seuil de 0.6V/m ;  nous préconisons le système ALARA ( défendu entre autres par la sénatrice Mireille Schurch) qui signifie : “As Low  As Reasonnably Achievable”, soit en Français, “Aussi basse que raisonnablement possible”.

Au moment où nous apprenons que Toulouse ne sera pas retenue comme ville expérimentale nous sommes toujours partie prenante de l’expérimentation visant à abaisser les seuils d’exposition dans Toulouse ; les opérateurs ont proposé que nous repérions 30 lieux très au dessus des 0.6 V/m (10 sites par opérateur) et se chargeraient d’étudier l’abaissement des seuils sur ces sites. Le protocole  pour conduire cette expérimentation est en discussion, notre collectif ne s’engagera que si cette expérience est réalisable dans un délai raisonnable avec des objectifs clairs et une réelle volonté d’aboutir. Nous assurerons un suivi  et les mesures seront réalisées par des organismes agréés.

Où en sommes nous ?

Pour le moment il est difficile de repérer les points à évaluer sauf quand des personnes nous ont signalé des implantations près desquelles  des troubles de santé étaient ressentis immédiatement (vertiges, troubles de la vue, migraines, palpitations, insomnies etc..). Nous avons besoin de tous pour nous aider à repérer ces points, nous avons aussi besoin de fonds pour financer du matériel de contrôle qui nous garantirait des mesures indicatives effectuées avant et après l’intervention des opérateurs, ceci pour éviter que, comme à Paris des seuils , qui avaient été traités par les opérateurs dans le cadre d’une charte ne durent qu’un temps et remontent au niveau dénoncé.

Comment nous aider?

Si vous êtes riverain d’une antenne relais de téléphonie mobile et que vous souffrez de maux de tête, de vertiges, de perte de sommeil et autres qui disparaissent quand vous quittez votre logement, vous êtes peut-être électro-sensible, contactez nous.
Actuellement l’information liée aux risques des antennes de téléphonie mobile commence à être connue de nos concitoyens et chaque nouvelle annonce d’installation provoque la création d’un collectif qui informe les riverains et lutte pour le respect du principe de précaution inscrit dans notre constitution , pour notre droit à la santé et contre la dévaluation du patrimoine.

En attendant que nos représentants votent une loi qui oblige les opérateurs à changer de normes,  la France étant « championne »  en matière d’exposition (41, 58 et 61 V/m), sachant que la commission européenne a alerté en  septembre 2008 sur leur inadaptation, seule votre mobilisation pourra ralentir ou enrayer ce processus, nos élus étant électo-sensibles.
Adhérez au collectif Antennes 31, en cotisant à notre association vous nous aiderez a acheter du matériel de contrôle qui nous permettra de vérifier votre environnement afin de savoir si subissez une nuisance électromagnétique.  Visitez notre blog à l’adresse : http://antennes31.over-blog.com et contactez nous : antennes31@free.fr

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Mise en ligne d’une carte répertoriant les points chauds électromagnétiques en France

     3 décembre 2009par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse d’Agir pour l’Environnement et Priartem

Paris, le 03 décembre 2009 : Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém viennent de mettre en ligne une CARTE répertoriant les points chauds électromagnétiques en France. Les données constituant cette première cartographie sont issues du site de l’Agence nationale des fréquences.

Agir pour l’environnement et Priartem ont analysé les 500 dernières mesures réalisées en septembre et octobre 2009 et publiées sur le site de l’ANFr. Elles ont découvert des résultats tout à fait préoccupants.

Sur ces 500 mesures, 59 sites font apparaître des niveaux de champs électromagnétiques forts, voire très forts, soit 11,8% des mesures effectuées. Sur ces 59 sites, une vingtaine dépasse les 5 V/m dont 6 sites dépassent les 10 V/m (Corbeil-Essonnes, Paris 6è, Aigues Mortes, Courbevoie, Troyes, Montpellier). Il s’agit, dans tous les cas de zones urbaines, la plupart du temps fortement urbanisées.

A la lecture des données disponibles sur le site de l’ANFr, il est à noter que la téléphonie mobile est le contributeur principal dans plus de 95% des cas mesurés. La télévision, la radio et les autres sources (pompiers, gendarmerie, armée…) ne représentant qu’une part infime du champ global.

Ces résultats montrent l’urgence de prises de mesure de réduction des expositions recommandées au gouvernement par son agence d’expertise, l’Afsset. L’Afsset vient, dans un récent avis de préconiser une réduction des valeurs d’exposition du public, prônant l’application à la téléphonie mobile du principe ALARA. La proposition de l’Afsset vise à repérer les points dits « chauds » ou « atypiques », définis par l’Agence comme ceux qui dépassent la valeur moyenne d’exposition. Celle-ci, selon les récentes données de l’ANFr se situerait aux environs de 1 ou 1,5 V/m.

Les situations d’exposition que révèlent les associations dans cette première carte des points chauds, sont totalement inacceptables. Toute inaction de la part tant des pouvoirs publics que des opérateurs serait non seulement irresponsable mais totalement condamnable.

Les associations insistent, par ailleurs, sur la nécessité de la plus grande transparence sur la réalité des expositions que subissent les populations riveraines des stations de base. La profusion des informations nuisant souvent à leur lisibilité, les associations Agir pour l’Environnement et Priartem ont décidé de mettre désormais à jour chaque mois une cartographie des points chauds électromagnétiques afin que le droit et l’accès à une information validée ne soit plus un vain mot et afin que personne ne puisse plus dire « on ne savait pas ».

 

Lire l’article sur le site de Priartem

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Radiofréquences : "Nous sommes dans la négation d’un risque largement prouvé" – Le Monde – 15/10/2009

 

Claire-Jeanne Moraschetti, présidente de l’association Robin des Toits-Tarn

En conclusion de son rapport, remis jeudi 15 octobre, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) estime qu'”aucune preuve convaincante d’un effet biologique” des radiofréquences n’est démontrée. Ce diagnostic vous paraît-il juste ?

Avec ces conclusions, nous sommes dans la négation d’un risque largement prouvé. On ne peut pas dire que les radiofréquences n’ont pas de conséquences sanitaires. D’autres chercheurs démontrent le contraire. L’étude Interphone, dont le but est d’évaluer les liens entre l’utilisation des téléphones portables et le cancer du cerveau, devait sortir en 2006, et n’est toujours pas rendue publique, malgré les demandes pressantes du Parlement européen. En 2008, un laboratoire de Clermont-Ferrand a démontré que les ondes des terminaux mobiles provoquaient des effets biologiques pour les tomates exposées.

Les pouvoirs publics protègent les opérateurs pour gagner du temps. Ces derniers multiplient les études pour contredire les études indépendantes. Et pas une seule réalisée par un opérateur estime qu’il y a un risque.

Le rapport estime qu’en ce qui concerne la téléphonie, le principal facteur de risque est le téléphone lui-même, et non les antennes-relais. Qu’en pensez-vous ?

Cette conclusion participe aussi à la confusion. Les opérateurs de téléphonie sont prêts à reconnaître l’effet d’échauffement dans le cerveau. Mais il n’y a pas d’étude sur les conséquences d’une exposition chronique aux ondes. De la même manière qu’une exposition constante aux produits chimiques, la proximité aux antennes-relais doit avoir des effets biologiques.

Ce rapport change-t-il quelque chose pour votre action ? Que prévoyez-vous ?

Nous allons poursuivre nos analyses, notamment avec les scientifiques du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem). Nous comptons également oeuvrer au niveau de l’Etat, des tribunaux et de l’Union européenne.

Des alternatives au maillage actuel d’antennes-relais existent : en multipliant les antennes de plus faible puissance, les riverains seront moins pollués.

Propos recueillis par Laurent Checola

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‘Et si la TELEPHONIE MOBILE devenait un SCANDALE SANITAIRE ?’ (ed. du Rocher) – Sortie du livre d’Etienne Cendrier


  

Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, démontre que les dangers potentiels de la téléphonie mobile (téléphones portables, antennes-relais, wifi, wimax, bluetooth, etc …) sont connus de l’industrie depuis des années…



Le livre d’Etienne Cendrier est en librairie depuis le 22/05/2008

Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?

Aux Editions du Rocher
Prix conseillé : 9,90 Euros

Préface de Franck Laval, Président d’Ecologie sans Frontière.

— Les droits d’auteur sont intégralement versés au fonctionnement de l’Association Nationale Robin des Toits. —


'Et si la TELEPHONIE MOBILE devenait un SCANDALE SANITAIRE ?' (ed. du Rocher) - Sortie du livre d'Etienne Cendrier
Achetez-le à tous les maires de votre entourage, aux députés, sénateurs, aux conseillers généraux et régionaux, aux ministres de votre connaissance.

A ceux d’entre vous qui constateraient que le livre n’est pas facilement accessible dans vos librairies, merci de faire remonter l’information à l’association afin de permettre à l’éditeur d’agir en conséquence.

Résumé : Dès son lancement, la technologie mobile a fait l’objet d’une alerte sanitaire par les scientifiques qui avaient étudié l’impact des émissions radars sur les personnels militaires et avaient constaté le caractère nocif des ondes pulsées précisément dans les fréquences utilisées par la téléphonie mobile.

Les industriels se sont donc mis à financer des recherches qui avaient pour objet de rassurer le marché et les décideurs politiques, et, comme dans les affaires de l’amiante et du tabac, la stratégie a payé : le « débat » était lancé.

Mais, comme pour l’amiante, les principales compagnies d’assurance et de réassurance mondiales, jugeant le risque trop grand, ont rapidement cessé de couvrir les industriels en responsabilité civile pour tous les risques pour la santé liés aux émissions de champs électromagnétiques.

Aujourd’hui, grâce aux chercheurs indépendants, les preuves scientifiques sont là, qui montrent que, dans ses conditions techniques actuelles, la téléphonie mobile est dangereuse pour la santé.
La solution : une réglementation réelle incluant le respect de la santé publique.

Lien vers le site de Robin des toits.



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ONDES ET SANTE : PARIS A PEUR ! – Communiqué Supap-FSU – 19/10/2009

    

Après le Pr Belpomme, Etienne Cendrier censuré à son tour.

La Mairie de Paris a décidé d’interdire la présence d’Etienne Cendrier, membre du Comité de Suivi du Grenelle des Ondes et de la commission des mesures d’exposition, sous l’égide des Ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Economie Numérique, au Comité Hygiène et Sécurité (CHS) de la Direction des Affaires Culturelles prévu le 23 octobre 2009.

Parmi les points mis à l’ordre du jour de cette instance figurent les mesures et installations des bornes Wi-fi dans les bibliothèques et musées parisiens.

La présence d’Etienne Cendrier avait été demandée par le syndicat Supap-FSU et soutenue par les élus CHS de la CGT, FO et UNSA.

Au début de l’année, le Maire de Paris avait également interdit la présence au CHS de la DAC du Pr. Dominique Belpomme qui devait informer les membres de ce comité sur les symptômes de l’intolérance aux champs électromagnétiques. Dans la foulée toutes les questions sur les effets des ondes electromagnetiques avaient été assujetties à la tenue d’une conférence de citoyens et à ses recommandations.

Cette Conférence Citoyenne a depuis rendu un avis très sévère sur la question des ondes électromagnétiques sur la santé, préconisant notamment le remplacement du Wi-fi dans les bâtiments municipaux lorsque des installations filaires étaient possibles.

Malgré le grenelle des ondes ou les récents travaux redus par l’AFSSET, qui prennent très sérieusement en compte l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé, la Ville de Paris, ses élus et l’administration refusent d’aborder cette question par peur de remettre en cause leur idéologie sur les technologies sans fils.

Il est vrai que sur les questions de santé, la Ville de Paris a un gros problème avec la loi puisqu’elle ne respecte pas même les textes réglementaires notamment en matière d’amiante.

Le secteur privé semble avoir plus d’audace que le Maire de Paris, puisque Etienne Cendrier (par ailleurs porte parole de l’association Robin des toits), et des membres du Supap-FSU ont été auditionnés dans des CHSCT qui osent débattre de ce problème de santé dans le cadre du travail..

Ajoutons que la technologie Wi-fi est déjà obsolète et que seul le Très Haut Débit offre une alternative (c’est la fibre optique qui est nécessaire). A ce rythme Paris va devenir « Ville numérique archaïque »

Le syndicat Supap-FSU, à l’instar des parisiens, demande au Maire de Paris, le remplacement du Wi-fi par des connexions filaires dans tous les bâtiments publics et de réellement prendre en compte les questions de santé de ses agents.

Contact presse :

Agnès Dutrevis 01 44 70 12 82

Bertrand Pieri 01 44 70 12 80

Marie Claude Sémel 06 63 56 11 33

Lire l’article sur le site de Robin des toits

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Lettre ouverte à la Ministre de la Santé et à la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie

   16 octobre 2009 par Priartem et Agir pour l’Environnement

Avis de l’Afsset sur la téléphonie mobile

RADIOFREQUENCES : Les associations recommandent de réduire les expositions

Madame la Ministre, Madame la Secrétaire d’Etat,

Le 16 octobre 2009 sera sans doute une date importante dans la controverse relative à la téléphonie mobile. Longtemps attendu, l’avis de l’Afsset a le mérite de reconnaître officiellement une certaine incertitude en matière de téléphonie mobile. Mieux, l’Afsset préconise une baisse généralisée des expositions liées aux ondes électromagnétiques, portables, wifi, wimax et antennes relais compris.

Le risque émergeant que constitue désormais la téléphonie mobile doit connaître une traduction réglementaire. Associés au suivi de cette nouvelle expertise en tant qu’observateur et membre du comité de suivi du Grenelle des ondes, nous allons tenter de jouer le rôle de « chainon manquant » entre expertise scientifique et décisions politiques que nous appelons de nos vœux.

Parce que l’Afsset a pris ses responsabilités en reconnaissant enfin la téléphonie mobile comme un risque émergeant, nous n’imaginons pas vous passiez par pertes et profits cet avis qui fera, n’en doutons pas, date.

Nous attendons donc de votre part une réaction forte et vous appelons à la responsabilité et au courage politique. Les résultats du Grenelle des ondes n’ont, pour l’heure, pas été à la hauteur des enjeux, justifiant l’inaction en matière d’antennes relais par l’absence de données scientifiques. L’avis courageux de l’Afsset change en profondeur la donne et rendrait toutes mesures dilatoires particulièrement inacceptables.

La réunion du comité de suivi du Grenelle des ondes vous donne l’occasion d’agir en annonçant une baisse des seuils d’exposition, selon le principe Alara, comme le propose l’Afsset. Au regard des niveaux d’exposition mesurés par l’AnFr, l’application du principe Alara (aussi faiblement que techniquement possible) aboutirait à adopter un seuil d’exposition aux antennes relais très voisin de celui proposé par les associations, à savoir le 0,6 volt/mètre, ceci étant, semble-t-il, techniquement possible selon l’Afsset.

Dans l’attente d’une action forte et rapide de votre part, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Janine Le Calvez, Présidente de Priartém

Stéphen Kerckhove, Délégué général d’Agir pour l’Environnement

 

source :http://www.priartem.fr/Lettre-ouverte-a-la-Ministre-de-la.html

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Avis de l’Afsset sur la téléphonie mobile : une onde de choc !

15 octobre 2009par Priartem et Agir pour l’Environnement

Source : http://www.priartem.fr/Avis-de-l-Afsset-sur-la-telephonie.html

Paris, le 15 octobre 2009 : Le nouvel avis de l’Afsset sur la téléphonie mobile rond avec l’unanimité de façade scientifique qui a prévalu jusqu’à présent et invite les pouvoirs publics à agir rapidement notamment en réduisant les expositions aux ondes électromagnétiques. Les associations se félicitent de la rupture induite par ce nouvel avis officiel qui ose reconnaître une incertitude scientifique en matière de téléphonie mobile. De cette incertitude doit déboucher une application pleine et entière du principe de précaution qui passe par une baisse des seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Les propositions incluses dans le nouveau rapport de l’Afsset sur la téléphonie mobile constituent, selon les associations, une véritable onde de choc qui va modifier fondamentalement l’appréhension du dossier de la téléphonie mobile en termes de santé publique.

L’Afsset, pour la première fois, considère la téléphonie mobile comme un domaine « incertain ». Elle souligne « qu’il existe des signaux suffisants d’effets biologiques et dès lors qu’une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée, en particulier par la mise en oeuvre des meilleurs technologies disponibles à des coûts économiquement acceptables. »

Pour Agir pour l’Environnement et Priartém, cette proposition de l’Afsset est en droite ligne de ce qu’elles proposaient durant le Grenelle des ondes sans être entendues par les Ministères. Les associations appellent donc la Ministre de la Santé et les députés à la responsabilité et les invitent à agir rapidement notamment en amendant le projet de loi Grenelle2.

Pour les associations, il est désormais impossible que les pouvoirs publics soient aux abonnés absents en matière de réduction des expositions aux radiofréquences.

Les associations Priartém et Agir pour l’Environnement ont été invitées, en tant qu’observateur, à suivre l’intégralité des débats ayant conduit à cet avis clairement en rupture avec les expertises passées.

Janine le Clavez

Stéphen Kerkhove

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Lire la suite à propos de l’article Grenelle2 / Niveau d’exposition aux champs électromagnétiques : selon une majorité de sénateurs, il est urgent d’attendre !
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Grenelle2 / Niveau d’exposition aux champs électromagnétiques : selon une majorité de sénateurs, il est urgent d’attendre !

7 octobre 2009par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse

Paris, le 07 octobre 2009 : Une majorité de Sénateurs vient de rejeter les principaux amendements (n°453 & 669 ) visant à réduire les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, dans le cadre des débats relatifs au projet de loi dit Grenelle2.

Les associations regrettent que le Sénat n’ait pas osé mettre un terme à la controverse née de seuils d’exposition français extrêmement élevés. Le Gouvernement ainsi que le rapporteur ont justifié leur refus en arguant du fait que le comité opérationnel du grenelle des ondes se réunissait encore et qu’il n’était pas judicieux de réglementer avant que les acteurs aient émis leur avis définitif.

Pour mémoire, le Grenelle des ondes, réuni au printemps, avait pour ambition déclarée d’alimenter le travail parlementaire préalable aux débats sur le Projet de loi dit Grenelle2.

Comme les associations pouvaient le craindre, les suites données à ce Grenelle sans objectifs précis ni calendrier défini ouvre la voie à une gestion dilatoire du dossier de la téléphonie mobile.

Agir pour l’Environnement et Priartém appellent donc les députés, qui auront à se prononcer prochainement sur ces seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, à ne pas fuir leur responsabilité au nom d’un Grenelle du statu quo qui joue les prolongations.

Tout semble fait pour que les parlementaires se prononcent en l’absence d’informations réelles et sérieuses. Le rapport de l’Afsset sera publié après le vote des sénateurs, les résultats des comités opérationnels du grenelle des ondes également. Une fois encore, les associations s’interrogent sur le sens à donner à un Grenelle qui n’aurait pas l’ambition de voir ses résultats traduits dans une loi.

Contact presse :

> Stéphen KERCKHOVE –Agir pour l’Environnement – Tél. 01.40.31.02.99

> Janine LE CALVEZ – Priartém – Tél. 01 42 47 81 54

 

Lire l’article sur le site de priartem :

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