Saône-et-loire : Ondes. L’implantation du WiMax dans le département continue de faire débat.

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Le journal de Saône-et-Loire  

Publié le 19/01/2010

Table ronde sur le WiMax

Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.
Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.

Arnaud Montebourg, sous la pression de Robin des Toits, propose une table ronde sur l’implantation du WiMax en Saône-et-Loire.

On les appelle des EHS, autrement dit électro hypersensibles : les micro-ondes pulsées leur font vivre un calvaire. Et depuis plusieurs années, elles se battent contre les téléphones portables, les antennes relais, les box et autres diffuseurs d’ondes électromagnétiques, notamment les systèmes WiFi.

Elles sont soutenues par l’association Robin des Toits et sont terrorisées à l’idée de voir le Conseil régional développer une couverture WiMax sur toute la Bourgogne (inter à haut débit sans fil par des antennes relais).

Et à force de bombarder les hommes politiques de courriers les accusant de mettre en danger la vie d’autrui, elles ont fini par attirer l’attention.

Président du Conseil général, Arnaud Montebourg vient de recevoir l’association Robin des Toits et communique aujourd’hui : « Fidèle à ses engagements et soucieux de la séparation des pouvoirs et des missions entre les opérateurs et les contrôleurs, Arnaud Montebourg s’est engagé à provoquer prochainement une table ronde entre le Conseil régional, l’État, le Département et l’Association afin de dégager les conditions dans lesquelles une expertise indépendante, et reconnue comme telle par tous les partenaires, pourrait être mise en œuvre pour mesurer la couverture du réseau WiMax en Saône-et-Loire. »

Mesurer les ondes pour vérifier qu’elles ne dépassent pas les seuils légaux, c’est ce que réclament les EHS depuis longtemps. C’est donc un premier pas. Dire que cela sera suffisant pour apaiser les souffrances serait aller un peu vite. Affaire à suivre.

Denis Wuyam

0,6 volt par mètre c’est la puissance maximum que réclament les associations qui affirment qu’aujourd’hui elle se situerait entre 41 et 61 V/m sur les antennes relais de téléphonie mobile. Qu’en sera-t-il avec le WiMax, annoncé comme plus puissant encore ? En Saône-et-Loire sont prévues 30 stations WiMax longue portée, 4 de courte portée et un pylône rebond (au sud de Mâcon).

Source : http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/2595129,1293/Table-ronde-sur-le-WiMax.html

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PERPIGNAN THT et santé : le Pr Le Ruz imposera ses calculs

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   Edition du 26 11 2009

© L'independant
© Photo M.-S.H.
Dans le cadre de la concertation sur la THT, le Pr Pierre Le Ruz aura pour mission d’établir des mesures maximales de champs magnétiques à respecter par RTE. Réunion prévue le 2 décembre.
Pierre Le Ruz fut, l’an dernier, l’invité du Collectif Non à la THT et de l’association Femmes Santé THT. L’éminent spécialiste, cofondateur du CRIIREM (Centre de recherches et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques), avait insisté pour qu’un principe de précaution soit appliqué, même pour la THT souterraine. Il avait ainsi indiqué quelques éléments de réalisation à respecter absolument : courant continu, ligne enterrée à au moins 1,20 m, câble conducteur tressé ou tréflé, etc. Un cahier des charges Dans le cadre de la concertation, une réunion

aura lieu le 2 décembre, entre RTE, le Sydeco 66 et le Collectif Non à la THT. Un autre intervenant sera Pierre Le Ruz, chargé de procéder à une série de calculs devant établir des seuils de magnétisme maximaux à ne pas dépasser par RTE. Ces calculs constitueront un cahier des charges auquel le constructeur devra impérativement se soumettre. M. Le Ruz sera missionné et rétribué pour ce travail. « La méthode de calcul devra définir les seuils de magnétisme à ne pas dépasser quand la ligne sera à son plein rendement, mais également l’enfouissement, la hauteur à laquelle le magnétisme arrive à son maximum, ainsi que la retombée du spectre. C’est à partir de ces calculs dirigés par M.
Le Ruz, et des résultats contractuels, que RTE devra réaliser ses travaux d’enfouissement. Sachant qu’à tout moment nous pouvons faire intervenir un bureau de contrôle, et en cas de non respect des mesures définies, nous pouvons demander à RTE de corriger », argumente Jean-Jacques Planes, président du Collectif Non à la THT. Lequel reprend : « Nous n’avons pu arriver à faire accepter ce principe de sécurité maximale pour la santé de tous que dans le cadre de la concertation, et en acceptant de nous asseoir à la même table que RTE. Nous faisons ainsi la démonstration que la politique de la chaise vide n’aurait servi à rien ».

Josianne Cabanas
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Grande manifestation à Nantes contre les antennes-relais

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Nous sommes un collectif de riverains de Sainte-Luce-sur-Loire qui s’oppose à l’installation d’une antenne de téléphonie mobile. Ce pylône de 25 mètres de haut sera situé à moins de 30 m des premières maisons.

Nous avons pris connaissance de cette implantation le jour de l’arrivée de l’antenne sur le site. Il n’y a donc pas eu de concertation avec la population locale .

Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2009, nous nous sommes opposés physiquement à l’installation de ce mât. Depuis, le maire de la commune a proposé à l’opérateur un terrain plus éloigné des habitations, mais l’opérateur refuse tout dialogue.

Cette situation se répète régulièrement sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui c’est nous, demain, peut-être vous ? Chacun d’entre nous peut être concerné.

Aussi, pour faire entendre nos revendications :

– CONTRE l’implantation d’antennes-relais sans concertation avec les riverains,

– POUR le respect de la santé et l’application du principe de précaution,

– POUR une réduction des niveaux d’exposition de la population (0,6 v/m ),

Nous organisons, avec le soutien de nombreux collectifs et associations, une manifestation à NANTES samedi 28 novembre 2009.

RASSEMBLEMENT à 14 heures au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans.

Par ce message, nous sollicitons votre aide pour relayer cette information auprès de vos adhérents et de vos contacts. Nous vous remercions par avance de votre participation.

ORGANISATEURS : collectif Charmilles-Marchinchère et association Clémentine de Sainte-Luce-sur-Loire, collectif Volte-Face de Nantes, association des locataires de la Noëlle de Rezé. Avec la participation du collectif des Fréchets de Saint-Nazaire, du collectif La Santé avant l’Antenne de Saint-Etienne-du-Bois, du collectif national MOVISPEM de La Roche-Sur-Yon, des associations nationales Robin des Toits, Priartem et du CRIIREM.

Extrait de leur tract :

TELEPHONIE MOBILE – ANTENNES RELAIS : DANGER !

NON aux implantations d’antennes-relais sans concertation avec les riverains

OUI au respect de la santé et à l’application du principe de précaution

OUI à une réduction des niveaux d’exposition de la population
(0, 6 v/m)

MANIFESTATION
Samedi 28 novembre 2009
à 14 heures
à NANTES
au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans

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Liste définitive des villes candidates à tester 0.6 V/m

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Liste des villes candidates

On notera la présence de 4 villes en Haute-Garonne

La plus représentative: Toulouse
Deux grosses villes: Blagnac  et Saint Orens de Gameville
Un villlage : Montbrun Bocage qui a rejoint récemment notre collectif

On notera surtout hormis Toulouse la présence de nombreuses grandes villes

Sans oublier, Foix et Lavelanet pour l’Ariège

Couffouleux, Rabastens et carmaux pour le Tarn

Auch pour le Gers

Notre région est donc très bien représentée et a donc pris conscience de l’enjeu de cette expérimentation:

Faire savoir que nous ne voulons pas être des poulets grillés , des malades pour demain et déja aujourd’hui pour certains.

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Ondes: "Le rapport de l’Afsset ne mérite qu’un 7/20" – METRO – 15/10/2009

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Etienne Cendrier, porte-parole de l’Association « Robin des Toits », qui lutte contre la prolifération des ondes électromagnétiques, réagit au dernier rapport de l’Afsset. Que pensez vous du rapport de l’AFSSET sur les ondes électromagnétiques ? Avec ce rapport, l’AFSSET contribue à ralentir la recherche scientifique en matière d’ondes. Ce document est à mille lieux de la réalité. Il est urgent d’appliquer le principe de précaution….

Lire la suite sur le site de Robin des toits.

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Rapport de l’AFSSET sur les ondes des antennes-relais et des téléphones mobiles – JT TF1 – France 2 et France 3 – 15/10/2009

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Les antennes-relais et les téléphones portables : dangereux ou pas ?
L’Afsset dit qu’il faut appliquer le principe de précaution car de nombreux éléments scientifiques indiquent un risque potentiel minime.

Robin des Toits trouve que cet avis est plus que timoré et prône toujours :
– l’interdiction du mobile pour les enfants de moins de douze ans
– la non-utilisation du portable non équipé d’une oreillette et l’éloignement du ventre du téléphone portable ou DECT chez les femmes enceintes
– l’utilisation systématique de l’oreillette filaire
– la baisse des puissances des antennes relais à 0,6V/m


Télécharger le rapport complet de l’AFSSET (467 pages).
 Consulter ou télécharger l´AVIS de l´Afsset.
Consulter ou télécharger la NOTE DE SYNTHESE de l´Afsset .
Voir comment a été traitée l’information au journal télévisé des diverses chaînes sur le site de Robin des toits.

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Les experts demandent une réduction de l’exposition aux ondes

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NOUVELOBS.COM | 15.10.2009 | 18:20

L’Afsset a rendu son rapport d’expertise collective sur les radiofréquences. Elle surprend en recommandant de réduire les expositions du public.

(sipa)

Après deux ans de travail et l’analyse de près de 1000 articles scientifiques et d’une douzaine de rapports internationaux, le groupe d’experts de Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a rendu ses conclusions et ses recommandations ce jeudi 15 octobre. « Oui, il y a des effets biologiques et épidémiologiques des radiofréquences », a constaté Martin Guespereau, le directeur général de l’Afsset lors de la présentation à la presse. Ce constat tranche quelque peu par rapport aux positions antérieures.

Plus précisément, sur une centaine d’études montrant des effets biologiques, seules neuf ont été considérées comme pertinentes par les experts. Ces articles pointent par exemple l’expression de protéines de stress, des phénomènes d’apoptose (mort cellulaire) ou des modifications du débit sanguin. En revanche, avec la même méthode d’analyse, 69 articles ne montrant pas d’effets ont été retenus.

« La science ne se fait pas au poids », a rappelé Martin Guespereau pour expliquer que ces rares effets justifient la position de l’Afsset de recommander la réduction de l’exposition du public, qu’elle soit liée au téléphone portable lui-même ou aux antennes. « C’est novateur ! Si on peut baisser l’exposition, on doit le faire », a même précisé son directeur.

Cartographier les points noirs électromagnétiques

Concrètement, l’agence plaide pour que soient privilégiés les appareils peu rayonnants (mesuré par le fameux DAS, débit d’absorption spécifique, qui varie du simple au double selon les modèles). Elle demande aussi que soient cartographiés les points noirs électromagnétiques, c’est-à-dire les lieux où l’exposition est très forte. Son directeur a jugé favorablement aussi la proposition des sénateurs d’interdire les portables dans les écoles et collèges.

L’Afsset souhaiterait aussi que les dispositifs vendus comme « anti-ondes » soient évalués. En revanche, comme aucune preuve formelle d’un effet sanitaire des ondes n’a été établie, l’Afsset se refuse à édicter des normes ou des seuils d’exposition. En particulier, le chiffre souvent proposé de 0.6 V/m n’est pas évoqué dans le rapport.

Bien entendu, devant les incertitudes l’agence invite aussi à poursuivre les études scientifiques. Mais elle y met des conditions assez originales également, tenant compte sans doute des critiques antérieures: « collaboration étroite entre physiciens et biologistes », « financement pérenne par une structure indépendante et transparente », « suivi des préoccupations des Français »…

Les électro-sensibles

Parmi les autres annonces quelques peu inattendues, l’Afsset demande des efforts particuliers vis à vis des personnes se déclarant électrohypersensibles, bien qu’ «aucune preuve d’une relation de causalité entre l’exposition et l’hypersensibilité n’a pu être apportée». Elle plaide pour une meilleure formation des équipes médicales pour l’accueil de ces personnes, pour le développement d’outils de diagnostic et pour la définition de protocoles d’études rigoureux.

Enfin, l’Afsset a fait montre d’une audace qui l’a surpris elle même: l’ouverture de l’expertise scientifique à la société civile. Pour la première fois, un membre d’une association a pu assister aux différents travaux (mais n’a pas pris part aux discussions). « C’était une première ! », a souligné Martin Guespereau, satisfait de l’innovation. Dans la même veine, deux des treize experts étaient issus des sciences humaines. L’Afsset entend poursuivre cette initiative: « la controverse actuelle (…) nécessite que soient menées de plus amples réflexions sur l’ouverture de l’expertises scientifique à la société ainsi que sur les procédures permettant d’organiser un débat public sur les enjeux scientifiques et techniques ». Si cette idée était suivie d’effet, ce serait une petite révolution dans le monde de l’expertise.

David Larousserie
Sciences-et-Avenir.com

15/10/09

 

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