Communiqué de presse du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) du 21/04/2009

Ondes électromagnétiques et Santé : le Syndicat de la Médecine Générale contre l’Académie de Médecine – 21/04/2009

Communiqué de presse du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) du 21/04/2009

Le Syndicat de la Médecine Générale invite soignants et citoyens à signer l’appel lancé par la revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique:

Nous, soignants signataires, lançons un appel aux pouvoirs publics, pour un respect strict du principe de précaution, pour que soit établi un cadre strict législatif et réglementaire et pour une plus grande vigilance dans le suivi des effets sur la santé des ondes électromagnétiques.

Le 23 avril se tient à Paris une conférence-débat dite « Grenelle des antennes ».

L’Académie nationale de Médecine a rendu publique une « mise au point » le 3 mars 2009, qui est une « mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution » et annonce qu’est « mis en place un groupe de travail pour examiner les questions que pose cette actualité ». La procédure parait inhabituelle, l’Académie s’est auto-saisie et a publié ce communiqué, avant même la constitution d’un groupe de travail, après une seule réunion d’un groupe informel. Le Pr Aurengo en faisait partie : nous apprenons qu’il est également membre du comité scientifique de Bouygues Télécom. Cette situation de conflit d’intérêts rend l’expertise douteuse. Nous demandons l’application stricte du principe de précaution.

La communication du gouvernement donne à penser qu’il ne souhaite ni légiférer, ni réglementer dans le domaine des antennes. Nous considérons que cette position de déni d’un risque sanitaire des ondes électromagnétiques est inacceptable. Nous demandons que soit établi un cadre législatif et réglementaire pour le développement des technologies nouvelles comme la téléphonie mobile.

Le caractère pathogène des effets non thermiques des appareils portables de téléphonie est établi (et ses effets connus) : augmentation du risque de tumeurs cérébrales et parotidiennes, malignes ou non, chez les utilisateurs réguliers durant plusieurs années. Certaines populations, les enfants notamment, y sont plus sensibles. Des recommandations strictes d’utilisation doivent être officiellement émises.

Le caractère pathogène des ondes électromagnétiques émises par les antennes fait appel à des mécanismes physiopathologiques non encore élucidés. Des patients consultent cependant pour des symptômes très variés, la corrélation avec les ondes électromagnétiques étant établie par le fait que les symptômes disparaissent lorsqu’ils ne sont plus soumis à leur champ. Au-delà de ces personnes dites « électro-sensibles », c’est l’ensemble de la population qui est exposée aux champs électromagnétiques émis par les antennes, dont nous ne connaissons pas encore les effets à long terme. Nous demandons qu’un système de « vigilance » soit mis en place, indépendant des opérateurs de téléphonie, et que la puissance des émetteurs soit réduite dès maintenant.

Nous rappelons que l’absence de précaution et des expertises médicales douteuses au service du lobby industriel ont pu permettre le « scandale de l’amiante ».

Le 18 avril 2009.

Elisabeth Maurel-Arrighi, médecin généraliste Philippe Lorrain, médecin généraliste Marie Kayser, médecin généraliste Anne Perraut Soliveres, Cadre infirmier, chercheur en Sciences de l’éducation Didier Ménard, médecin généraliste Martine Lalande, médecin généraliste Dominique Tavé, médecin généraliste Yveline Frilay, médecin généraliste Christan Bonnaud, médecin généraliste Jean-Louis Gross, médecin généraliste Evelyne Malaterre, médecin généraliste Jacques Richaud, chirurgien hospitalier Jean-Luc Boussard, médecin généraliste Martine Devries, médecin généraliste Florence Gaudard, médecin généraliste

Lire la suite et signer la pétition : Ondes électromagnétiques et téléphones portables : l’appel à pétition des médecins

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Conséquences politiques et juridiques des jugements

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TELEPHONIE MOBILE

• Etat des lieux après le Jugement de VERSAILLES
• Conséquences politiques
• Conséquences judiciaires

ETAT DES LIEUX

La Cour d’Appel de Versailles par un Jugement du 04 Février 2009 a condamné l’opérateur BOUYGUES
TELECOM à démonter des antennes. Dans la commune de Tassin La Demi-Lune qui fait partie du Grand
Lyon.

Deux points donnent à ce Jugement une grande portée.

• Il est fondé sur la nécessité d’application du Principe constitutionnel de Précaution.
• Il mentionne les principaux documents qui dans l’état présent des connaissances démontrent que des
attaques graves de la Santé Publique par les émissions du groupe technologique de la Téléphonie Mobile
sont établies sur le plan scientifique.
Il constate qu’en regard les opérateurs sont dans l’incapacité de fournir des garanties écrites d’innocuité.

Dans la liste des documents énumérés par le Jugement figure le principal d’entre eux.
Le Rapport international BIOINITIATIVE publié en Août 2007. Ce Rapport récapitule plus de 1500
travaux publiés et non contestés. Cela correspond à une dizaine d’années d’activité scientifique.
Tous les chapitres répertoriant les diverses formes de pathologies constatées commencent par le mot
PREUVE.
Notons ici que l’Etat en France fait preuve de carence sur le sujet de la toxicité électromagnétique.

CONSEQUENCES POLITIQUES

Au vu de l’état présent des connaissances et de l’étendue de sa diffusion, il n’est plus possible d’ignorer
ni de nier les attaques graves de la Santé Publique par les émissions du Groupe technologique de la
Téléphonie Mobile
– GSM – UMTS ou 3G – WIFI – WIMAX – DECT – BLUE TOOTH – etc…
Il devrait en résulter une ligne claire d’action pour tout politique :
– prendre ses distances avec la désinformation organisée par les groupes de l’Industrie,
– prendre les moyens de remonter aux sources réelles
disponibles, entre autres, auprès de l’Association Nationale Robin des Toits et du CRIIREM,
– en conséquence :
• faire la distinction entre intérêts d’ordre économique public et intérêts privés, et agir pour que les
forces économiques soient au service de l’intérêt public.
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Dans un communiqué intitulé
« Le danger des antennes-relais pour la Santé est enfin reconnu », signé de Jean DESESSARD, le groupe
des Sénatrices et Sénateurs Verts leur montre l’exemple.
Les dispositions nécessaires à la prise en compte de la Santé Publique sont bien connues :
• Seuil maximal légal d’exposition du public à 0,6 V/m.
• Moratoire sur l’UMTS ou 3G – où le marché ne répond pas aux espoirs de l’Industrie, et qui multiplie la
toxicité par deux.
• Tous raccordements haut débit par filaire obligatoire, car 98% du territoire sont déjà couverts en fibre
optique.
Par conséquent, interdiction de tous réseaux WIFI – WIMAX.
• Reconnaissance officielle de l’E.H.S. avec toutes conséquences administratives et notamment sur le
statut d’handicapé. Organisation de zones blanches sur budgets publics.
• Déclaration d’invalidité de toutes mesures de champs liées aux opérateurs.
Budgets publics territoriaux pour l’acquisition de sondes en continu avec obligation d’emploi
coordonnée avec les représentants de la population.
• Interdiction de vente de portables aux moins de 14 ans.
• Organisation d’enquêtes sanitaires de proximité conduites en coordination avec les représentants de la
population.
• Inscription du DAS gravé sur tout appareil – Kit obligatoire –
• Grande campagne publique d’information sur les données réelles.
Notamment à l’attention des femmes enceintes et des parents.
Le programme de l’Association Nationale Robin des Toits transmis au Gouvernement est en pièce jointe.

CONSEQUENCES JUDICIAIRES

Il est à prévoir que des actions judiciaires vont se multiplier dans le sillage de la décision de
VERSAILLES. Maître FORGET qui a obtenu le Jugement, et qui est l’avocat de Robin des Toits, se
prépare à lancer bientôt de nouvelles procédures.
Ces nouvelles actions vont être d’autant plus fréquentes que les problèmes sanitaires, souvent graves, se
manifestent de plus en plus nombreux.
Et qu’en proportion l’image des opérateurs se dégrade de façon accélérée.
Ce qui est le plus clair de tout est qu’aucun politique ne pourra dire qu’il n’a pas été informé, et en temps
utile

Robin des Toits

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Conférence Tarascon sur Ariège

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LES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES ET LEURS EFFETS SUR LA SANTE

 

Trois personnalités d’exception seront à Tarascon-sur-Ariège le vendredi 10 avril, à la maison des Associations, ancienne école de Sabbart direction du camping de pré Lombard.

Le Professeur BELPOMME, éminent cancérologue à l’hôpital Georges Pompidou à Paris, président de l’ARTAC (association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse, pionnière en France pour ses recherches sur les liens entre cancer et environnement, a participé au développement de plusieurs médicaments aujourd’hui utilisés dans les thérapies contre le cancer.

Maitre Richard FORGET, avocat au barreau de Paris, spécialiste des questions de téléphonie mobile, qui a gagné le 12/2/209 le procès en appel contre un opérareur

Etienne CENDRIER, Porte parole national de l’association ROBIN DES TOITS

Les différents aspects de la question : médicaux, juridiques, scientifiques seront abordés.

 

Tarascon-sur-Ariège. Mobilisez-vous contre les antennes – 15/04/2009 – ladepeche.fr

Source : Tarascon-sur-Ariège. Mobilisez-vous contre les antennes – 15/04/2009 – ladepeche.fr

« Mobilisez-vous ! » C’est le mot d’ordre des Robin des toits contre les risques liés à l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques à haute fréquence. Vendredi, à Tarascon, l’association a tenu une réunion d’information présidée par trois spécialistes de la question, le professeur Belpomme, président de l’ARTAC ; Me Richard Forget et Etienne Cendrier, porte-parole national des Robin des toits. Le public était venu en nombre de toute l’Ariège, de Toulouse, des Pyrénées-Orientales ou même de La Hague pour écouter la conférence du cancérologue.

« Aujourd’hui, il est clair que les champs électromagnétiques ont des effets sanitaires toxiques. Les mesures ne devraient pas dépasser 0,6 v/m pour ne pas rencontrer de problème pathologique », assure-t-il. Or, à Tarascon (où il n’y a pas d’antenne-relais), la mesure ce même soir était de 3 v/m. Un autre problème vient des ondes émises par les téléphones portables.

Les Robin des toits n’y sont pas farouchement opposés, mais souhaitent que leur utilisation soit limitée : « Une exposition d’une heure par jour pendant dix ans peut générer une tumeur du cerveau, surtout chez les moins de 12 ans. »

L’autre gros problème concerne les élus, puisque c’est un problème de santé publique. « Si l’on continue ces émissions d’ondes toxiques sans restriction, d’ici quelques années 20 à 40 % de la population pourraient être concernés. D’autres pays d’Europe et d’Afrique ont franchi le pas et limité l’usage des portables. La France sera-t-elle toujours la lanterne rouge ? »

Les chiffres font peur, les questions soulevées sont sans fin et multiples, mais des solutions existent. Les Robin des toits poursuivent leur action dans une démarche citoyenne. S’ils ont remporté quelques succès au plan juridique, ils sont bien conscients que la bataille sera rude. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas prêts à baisser les bras.
La Dépêche du Midi

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