Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, s’exprime à nouveau sur les antennes-relais de Drémil-Aigrefeuille.

14 January 2010 par Catherine Grèze


Source : Site d’Europe écologie.


1/ Vous avez tenu en fin d’année dernière à marquer votre opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil Lafage. Pourquoi cette prise de position ?

Lorsque le collectif m’a contacté, j’ai décidé de soutenir leur cause pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’en tant que députée européenne, je tenais à réaffirmer la position du Parlement européen sur le sujet : en Avril dernier, il s’est positionné sur les antennes-relais en demandant le respect d’un seuil à 3 volts par mètre (que je considère comme insuffisant, mais c’est déjà une première avancée). Ce n’est pas en multipliant les antennes à très forte puissance que nous pouvons espérer respecter ce seuil. Par ailleurs, j’ai voulu aidé le collectif à faire connaître sa lutte car trop souvent les moyens des riverains sont dérisoires face à ceux des opérateurs.

2/ Vous pointez notamment du doigt un déséquilibre entre d’un côté des opérateurs qui auraient tous les droits et de l’autre des riverains victimes de désinformation. Pouvez vous allez plus loin dans cet argumentaire ? Les opérateurs constituent un lobby particulièrement puissant, qui réalise des milliards de bénéfices via la vente de téléphones portables. Ils ont donc tous les moyens de financer eux-mêmes la plupart des études sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques. De même, par la pression qu’ils exercent, ils parviennent à orienter les législations afin qu’elles soient pour eux les moins contraignantes possibles. Ils sont ainsi parvenus à influencer la fixation de la recommandation internationale faite par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI) à 41 volts/m, ce qui est scandaleux. Evidemment, les moyens financiers à disposition jouent aussi sur le plan juridique : le coût d’un procès est très élevé pour une association comparé à ce que cela représente pour les opérateurs.

Les riverains sont eux totalement démunis face à ces prises de décision arbitraires, et pâtissent d’un manque d’information considérable. A Drémil Lafage par exemple, les riverains ont été mis au courant de l’implantation de l’antenne … en la constatant par eux-mêmes ! Il est intolérable que les riverains ne soient pas consultés pour ce type d’installation. De même, si jamais les riverains souhaitent se protéger des effets sanitaires éventuels en souscrivant à une assurance, ils essuient automatiquement un refus de la part des compagnies d’assurance, qui ne souhaitent prendre aucun risque.

3/ Peut-on parler, selon vous, de risques sanitaires avérés liés à la présence de ces antennes ?

Sur l’ensemble des études menées sur le sujet, on a remarqué que celles financées par les opérateurs montraient toutes qu’il n’y avait aucun effet sur la santé, ou que ceux-ci étaient neutres. Parmi les études cofinancées par opérateurs et recherche publique, 25% montraient qu’il y avait un effet. Enfin, les études cofinancées par le public et des financements indépendants (non dépendants des opérateurs) concluaient dans 40% des cas qu’il y avait des effets. D’où la suspicion d’un lien de causalité entre les conclusions dédouanant les antennes-relais et le financement des études par les lobbies eux-mêmes.

Parmi les études ayant constaté des effets sur la santé, plus de 1500 études internationales et indépendantes regroupées dans le rapport Bioinitiative et validées par l’Europe ont fait le lien entre l’utilisation du portable, l’habitation à proximité d’antennes relais et des pathologies de types cancers, neurinomes de l’acoustique, tumeurs etc. Ce qui suffit amplement à l’application du principe de précaution.

4/ Le principe de constitutionnel de précaution visant à mettre en œuvre des procédures d’évaluation des risques est-il respecté en matière d’installation d’antennes relais ? Comment est-il possible de mieux veiller à son application ?

Jusqu’ici le principe de précaution n’est pas du tout appliqué dans le domaine de la téléphonie mobile. On constate en effet que la recommandation des scientifiques indépendants d’une norme à 0,6 volts par mètre (niveau auquel les effets sur la santé sont reconnus comme inexistants) est loin d’être appliquée en France et plus largement en Europe. Il faut donc rapidement tout mettre en œuvre pour respecter ce taux, c’est-à-dire remplacer les antennes de forte puissance par des antennes plus nombreuses mais de beaucoup plus faible puissance. Cela coûtera certes plus cher aux opérateurs mais moins, à terme, aux budgets de santé publique. Et ceci est tout à fait compatible avec l’utilisation de la téléphonie mobile. A titre d’exemple, des mesures ont été menées sur la ville de Toulouse, qui montraient que le niveau moyen constaté était de 0,6 volts/ mètre (avec évidemment des niveaux très élevés, et d’autres beaucoup plus faibles). Mais cela prouve que l’on peut utiliser ces technologies tout en respectant la santé des citoyens.

5/ Quelles sont les travaux menés au niveau du parlement européen dans ce domaine ? Quelles sont les pistes et solutions envisagées pour lutter contre la nocivité de ces antennes ?

En Avril dernier, le Parlement européen a voté une résolution concernant les antennes-relais (citée dans le communiqué). Désormais, nous nous battons avec l’ensemble des députés Europe Ecologie au Parlement européen afin qu’une directive soit votée. Elle permettrait d’homogénéiser les législations entre les différents pays européens. En effet, aujourd’hui il existe d’énormes écarts entre les normes fixées puisque, par exemple, alors que la norme française est de 41 volts/mètre, celle de la Belgique est de 3 volts/mètre.

Source : http://europeecologie.eu/Contre-les-antennes-relais-de

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Téléphonie mobile et Alzheimer : deux sons de cloches

dddurable.png Écrit par Yves Heuillard     Le 11 janvier 2010

Le site Internet du journal Le Monde rapporte, dans son édition du 8 janvier, que des travaux de scientifiques mettent en évidence des effets bénéfiques des ondes de téléphonie mobile sur la maladie d’ Alzheimer chez les souris. Une actualité qu’il faut cependant remettre en perspective : d’autres études avaient auparavant montré, qu’à l’inverse, les ondes pouvaient contribuer au déclenchement de la maladie.

L’étude citée par Le Monde a été menée par une équipe de chercheurs de l’université de Floride du Sud (Etats-Unis), de l’université médicale de Saitama (Japon) et de l’université médicale de Dalian (Chine) et a été publiée le 6 janvier dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Le Monde indique que selon le rapport des chercheurs, une exposition à long terme des souris à un champ électromagnétique similaire à celui d’un téléphone mobile (918 MHz ; 0,25 W/kg) entraîne un bénéfice préventif et même curatif sur la maladie d’Alzheimer. Les auteurs sont très prudents quant à toute extrapolation des résultats aux humains.

Une étude moins récente (2003) conduite par des chercheurs suédois, et rapportée cette fois par la BBC, faisait état de dommages créés, par les champs électromagnétiques des mobiles sur les régions du cerveau des rats liées à la mémoire, à l’apprentissage, et au mouvement. Les chercheurs, le Professeur Leif Salford et ses collègues de la Lund University à Malmö (Suède) sugggèrent, également avec prudence, une influence possible sur l’apparition des premiers symptômes de la maladie D’Alzheimer, mais précise que : “nous avons de bonnes raisons de croire que ce qui apparaît dans le cerveau des rats peut apparaître dans le cerveau humain”.

De ces études, parmi d’autres (1), il ressort, mais ce n’est pas nouveau, que l’influence des rayonnements électromagnétiques sur le cerveau et de manière générale sur les tissus vivants, est avérée. Maintenant, les deux études citées ici ne sont pas nécessairement en contradiction. Notre lecteur sait que la radioactivité est à la fois à l’origine de cancers, et utilisée en radiothérapie ; qu’un peu de rayonnement ultra-violet est nécessaire à la vie, mais que trop l’éliminerait ; que les mortels rayons X sont, à dose convenable, un outil formidable de la médecine. On pourrait citer des dizaines d’exemple de ce type. Tout est question de dose, de forme d’onde, de durée, de durée d’exposition, de durée d’observation, de protocole. Le problème, c’est que l’espace public n’est pas un laboratoire.

(1) Voir le rapport Bioinitiative (synthèse en français). Voir également l’ouvrage d’Etienne Cendrier, Téléphonie mobile, vers un scandale sanitaire  ?  

Source :  http://www.ddmagazine.com/201001091649/Actualites-du-developpement-durable/Telephonie-mobile-et-Alzheimer-deux-sons-de-cloches.html

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Bientôt de la radioactivité dans nos objets de consommation ?

rue89_logo-copie-1.gif   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 08/01/2010 | 20H17

L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.

C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.

 

Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.

Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.

Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.

Photo : radioactivitéLa Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.

Avis défavorable de l’Autorité de sûreté

L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.

Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :

« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »

Mais désormais, le plomb et les gravats issus du démantèlement de centrales nucléaires pourraient aussi être réutilisés dans des matériaux de construction, à grande échelle, craint la Criirad.

L’association n’est pas opposée à des dérogations :

« A condition qu’elles soient très restrictives et justifiées par des motifs de sécurité. Par exemple les pacemakers : il faut des sources radioactives, mais c’est mieux que des piles, donc ça se justifie, et c’est traçable… »

L’arrêté précise certes que « l’exposition aux rayonnements ionisants sera maintenue au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre ».

Mais l’assouplissement des règles de sécurité a de quoi étonner. D’autant plus que cet arrêté a reçu un avis défavorable de l’Autorité de sûreté ucléaire (ASN), instance qui n’est que consultative et qui avait justifié son avis, notamment, par :

  • « la position de la France en matière de gestion des déchets nucléaires, fondée sur un principe d’absence de seuils de libération des radionucléides »
  • « l’application du principe de justification (…) qui doit inciter, autant que possible, les industriels à rechercher des méthodes de substitution et de nouvelles technologies permettant de réduire le recours aux rayonnements ionisants »

Les industriels du ciment, très intéressés

Aucune dérogation n’a été accordée pour l’instant, et « l’idée n’est pas de pousser les dérogations », jure le ministère de l’Environnement.

N’empêche, l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée d’accorder les dérogations, sait que les industriels sont demandeurs.

David Landier, directeur des activités industrielles et du transport à l’ASN :

« On a eu es contacts officieux, par exemple en vue de faire du ciment bombardé par des neutrons, car la radioactivité permet un dosage très fin du ciment, ou pour le déminage ou la détection de bagages. Il est probable que des demandes officielles nous parviendront prochainement. »

L’Autorité de sûreté jure qu’elle évitera la banalisation des dérogations et dira toujours qu’« il vaut mieux préférer une méthode n’utilisant pas de rayonnements ionisants si elle existe pour produire ce bien. »

Et les déchets nucléaires, seront-ils « valorisables » ?

Pour Corinne Castagnier de la Criirad, le pire est à craindre avec le démantèlement à venir des centrales nucléaires, dont nombre de matériaux pourraient être jugés « valorisables », donc pas considérés comme des déchets au sens de la loi de 2006 sur les déchets radioactifs :

« Normalement, c’est l’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) qui s’occupe du devenir des déchets, y compris ceux qui sont dits faiblement radioactifs, comme les gravats, les métaux…

Nous craignons que ce qui est valorisable ne soit plus considéré comme déchet au sens de la loi de 2006, et que cela ouvre la porte à l’exposition d’un grand nombre de personnes à une radioactivité non naturelle. A faibles doses, le risque est faible mais pas nul. »

L’Autorité jure qu’elle sera « transparente » et s’opposera à l’introduction de déchets nucléaires dans des objets de consommation ou de construction. La Criirad juge au contraire que :

« Lorsqu’une centrale sera démantelée, des tonnes de plomb légèrement radioactif ou des gravats pourront être utilisés sur le domaine public, parce que valorisable. »

Une pétition contre le recyclage de déchets nucléaires dans le domaine public devrait bientôt être mise en ligne… sauf si, lundi, les ministères reculent ou que le Conseil d’Etat retoque l’arrêté.

Source :   

http://www.rue89.com/planete89/2010/01/08/bientot-de-la-radioactivite-dans-nos-objets-de-consommation-132571


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Mais au fait que s’était-il passé en 1999 ?  Saint Gobain n’avait-il pas rajouté des déchets radioactifs dans la laine de verre ?.

Quelques liens sur cette information:

http://www.medecines-douces.com/impatient/255avr99/laine.htm

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/fibre_radioac.html

http://www.bastamag.net/spip.php?article835 

http://www.securiteconso.org/article316.html


Petit commentaire.

Contaminer plus pour gagner plus voilà une idée qui fait son chemin et qui malgré les déconvenues de Saint Gobain est toujours d’actualité. Les produits entrant dans la construction sont nombreux et si chacun d’eux doit voir sa radioactivitée augmentée sous couvert de la loi, alors qu’en sera-t-il de la radioactivité mesurée globalement au final. Nous sommes en 2010 et pour 70% des cancers  la cause n’est pas identifiée mais largement attribuée à l’environnement. Il est peut-être encore temps d’appliquer une véritable politique de santé publique, même si nos industriels verront leurs gains légèrement amputés par le retraitement des déchets radioactifs ou autre. 

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Paris: étude sur les micro-antennes relais

lefigaro.fr.gif   AFP 06/01/2010 | Mise à jour : 16:19

Bertrand Delanoë a annoncé aujourd’hui, lors de ses voeux au conseil de paris, le lancement d’une étude de faisabilité pour déployer dans la capitale un réseau de micro-antennes relais de proximité, qui pourraient s’avérer moins nocives pour la santé car moins puissantes.

“J’ai demandé à Anne Hidalgo (maire-adjointe à l’urbanisme), Denis Baupin (environnement) et Jean-Louis Missika (recherche et université), d’entreprendre un travail car je veux que nous battissions un projet de micro antennes à très faible intensité”, a annoncé le maire PS.

Il a voulu que ce travail soit élaboré “en liaison avec les opérateurs et les associations”: “Il y a des inquiétudes, des peurs, des ignorances, en tout cas il faut des précautions. Je veux la modernité et la protection de la santé des parisiens”, a ajouté Bertrand Delanoë.

Selon la mairie de Paris, cette initiative consiste à déployer un réseau de micros antennes relais “à très faible puissance d’émission qui pourrait, avec l’accord des opérateurs, se substituer progressivement aux anciennes antennes relais de plus grande taille et de plus forte puissance”.

Des risques de nocivité “réduits”

Ces nouvelles antennes mesurent environ 30 cm de haut et ont un volume égal à une bouteille de 2 litres. “La plus forte capillarité rendue possible par ce réseau d’antennes permettrait une forte réduction de la puissance d’émission des téléphones portables vers l’antenne, réduisant les risques de nocivité pour les usagers”, a ajouté la mairie.

Actuellement, plus de 2.000 antennes sont installées à Paris. Chaque opérateur dispose de son réseau, soit une moyenne de 700 antennes par opérateur. La ville de Paris gère 200 points sur ses bâtiments municipaux.

Fin août 2009, l’opérateur de téléphonie mobile Orange s’était vu interdire par la justice l’installation d’une antenne-relais sur le toit d’un immeuble du XIIIème arrondissement de Paris, à la grande satisfaction des associations qui luttent contre leur prolifération.

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/06/01011-20100106FILWWW00640-paris-une-etude-sur-les-micro-antennes.php

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Argelès Les antennes de téléphonie mobile ont été transférées au mas Reig

id-pendant.gif   Edition du 05 01 2010

© L'independant

BANYULS-SUR-MER
Depuis juillet 2005 et après confirmation en juillet 2007 suite à l’assemblée générale des bâtiments A 7 et A 8, la société Bouygues était informée que le contrat de bail pour la station relais de téléphone mobile, installé illégalement en 1999 sur le toit terrasse des Roches blanches, ne serait pas renouvelé fin 2009. Les raisons du non-renouvellement du bail par les copropriétaires des terrasses concernées sont les risques de trouble à la santé à cause de l’exposition au rayonnement des ondes électromagnétiques provoquées par les antennes relais. Une note des résidents

adressée aux candidats lors des dernières élections municipales indiquait “qu’aucune information n’a pu être obtenue de l’opérateur sur le matériel installé, ni sur la puissance du rayonnement”. Aussi, plusieurs actions ont été menées par les résidents. Elles ont finalement abouti à la suppression de ces installations en 2009. Aujourd’hui, les antennes Bouygues ont déménagé du toit terrasse des Roches blanches et ont trouvé un nouveau lieu d’implantation sur les hauteurs du mas Reig. “Après dix ans d’un bail juridiquement illégal, un conflit de cinq ans avec Bouygues Télécom, trois ans avec le syndic, les résidents concernés des Roches blanches ont le plaisir d’informer du déménagement définitif de la station d’émission de téléphonie mobile installée sur leur terrasse, précise un communiqué des résidents . Toutefois le problème de la pollution électromagnétique n’est pas résolu, mais déplacé”. Une recommandation qui s’adresse aux personnes concernées par la nouvelle implantation des stations relais de téléphonie mobile.
R. J.

Source : http://www.lindependant.com/articles/2010-01-05/les-antennes-de-telephonie-mobile-ont-ete-transferees-au-mas-reig-105418.php

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Montauban. Le dossier de l’antenne relais du centre- ville devant le TGI le 9 février

  • Post category:Justice
LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 05/01/2010 12:22 | LaDepeche.fr

Le 31 décembre dernier, le juge des référés du tribunal de Montauban a rendu son jugement dans le dossier concernant la possible implantation d’une antenne relais sur le toit d’un immeuble situé rue de la République, face à la librairie Deloche.

Un jugement qui met notamment en avant le fait, qu’à ce jour, il n’est pas prouvé de manière explicite que cette installation est nocive pour la population alentour, que les preuves matérielles de cette nocivité supposée n’ont jamais été rapportées de manière formelle et que les plaignants (trois commerçants proches del’immeuble choisi dont la famille Deloche à l’origine de cette procédure) n’ont pu rapporter la preuve que cette installation grèvera la valeur de leurs biens propres.Mais ce dossier va, très rapidement, connaître un nouvel épisode devant le TGI de Montauban, mardi 9 février, à partir de 9 heures. Cette fois, on statuera sur le fond, chose qui n’avait pu être faite devant le juge des référés il y a quelques jours de cela.Me Jean-François Morel, avocat des plaignants, avait conclu dans son assignation en référé au mois de septembre dernier en demandant à ce que les différentes parties soient renvoyées devant le TGI le plus rapidement possible afin « qu’il soit statué au fond sur le mérite de leurs prétentions conformément à l’article 811 du code de procédure civile. » C’est fait…

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/05/748885-Montauban-le-dossier-de-l-antenne-relais-du-centre-ville-devant-le-TGI-le-9-fevrier.html

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Académique-mac – Le Canard Enchaîné – 23/12/2009

Académique-mac - Le Canard Enchaîné - 23/12/2009robin-copie-1.jpg

Quand les académiciens montent au créneau, ils aiment chausser leurs gros sabots.

Voilà deux mois, l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) publie un rapport remarqué de 500 pages sur la téléphonie mobile, dans lequel il est dit, entre autres, que onze études montrant que les radiofréquences ont un effet biologique ont beau être minoritaires (86 autres ne montrent rien), elles sont imparables.
A la suite de ce rapport, l’agence publie un avis recommandant de “réduire les expositions” du public.

Et voilà que, ce jeudi 17, des représentants des académie des sciences, des technologies et de médecine convoquent une conférence de presse au cours de laquelle ils passent l’avis de l’Afsset au lance-flammes ; selon eux, le directeur de cet organisme aurait dû insister sur “l’aspect rassurant” du rapport au lieu “d’augmenter l’inquiétude” du populo.
Bref, il aurait mieux fait de passer sous silence les onze études inquiétantes.
Ca, c’est de la vraie science académique !

Le plus drôle est que sur les six experts qui veulent à tout prix nous rassurer, outre José Alain Sahel, un ophtalmologue, Pierre-Etienne Bost, un chercheur qui a travaillé chez Rhodia et Rhône Poulenc, Alim-Louis Benabid, qui travaille à Clinatec, la clinique expérimentale du CEA à Grenoble (sur le traitement de la maladie de Parkinson par implantation d’électrodes dans le cerveau), Raymond Ardaillou, prof de médecine honoraire, on trouve André Aurengo, ancien membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom, et Roland Masse, membre actuel du conseil scientifique du même Bouygues Télécom.
Ca, c’est de l’expertise indépendante ! Impartiale ! Et tellement rassurante…

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Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, contre les antennes-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives
Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives

Catherine Grèze, députée verte européenne, nous communique :

« En tant que députée européenne, je souhaite faire part de mon opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage, par ailleurs déjà couvertes par un réseau performant. En outre, ces deux antennes se trouveraient, après implantation, à environ 500 à 600 m l’une de l’autre, sur le même site. Déjà mobilisée contre ce type de projets dans le passé, notamment contre l’antenne de Bonhoure à Toulouse, je serai aux côtés des riverains dans leur lutte pour le respect de leurs droits, de leur santé.

La manière dont ce projet a été décidé révèle un total manque de transparence notamment à travers la désinformation totale des riverains. De même, on ne peut que regretter le déséquilibre entre les opérateurs, qui ont aujourd’hui tous les droits, et les riverains.

La technologie de la téléphonie mobile a été développée en fonction d’intérêts exclusivement économiques, sans réelle considération des conséquences sanitaires. Or, les experts indépendants démontrent aujourd’hui la nocivité d’une trop forte exposition à des ondes électromagnétiques. Les normes actuellement en vigueur apparaissent alors comme particulièrement laxistes et il est de notre devoir de faire appliquer le principe constitutionnel de précaution.

Au niveau communautaire, le Parlement européen a décidé d’adopter en avril dernier un rapport de la députée Frédérique Ries sur les effets pour la santé des champs électromagnétiques. L’objectif de ce rapport est de limiter dans l’ensemble de l’Europe les champs électriques, le seuil conseillé devant être désormais proche des 3 volts par mètre, une valeur déjà appliquée dans neuf pays membres, dont la Grèce, la Pologne ou encore la Belgique. Les autres pays de l’Union ont une limite actuelle de 40 volts par mètre. À travers ce rapport, le Parlement européen invite donc les pouvoirs publics nationaux à adopter l’approche la plus prudente en ce qui concerne ce type de projets.

Je soutiens donc la mobilisation des riverains d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage ainsi que de l’ensemble des citoyens convaincus de l’inutilité et de la nocivité de ce type d’installation. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748157-Aigrefeuille-Catherine-Greze-deputee-europeenne-contre-les-antennes-relais.html

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