Nos nourrissons en direct avec l’iPhone. Mise en garde du Criirem.

Criirem   Vendredi, 26 Novembre 2010 15:00
Une chaine de magasins pour bébé a mis en place une application pour iPhone nommée « dodo sitter »…
Cette application permet de remplacer le Babyphone déjà déconseillé, par le Ministère de la Santé, mais offre en plus l’occasion de distraire nos bambins avec des berceuses et des histoires.
Le dispositif se déclenche au moindre cri du bébé et vous permet d’entendre tout ce qui se passe dans la pièce, sur votre propre téléphone mobile. 
Par contre il ne faut pas oublier que nos tout petits seront exposés à un champ électromagnétique important alors que, au nom du principe de précaution, la loi Grenelle 2 vient d’interdire les téléphones portables dans les écoles, ainsi que leur publicité adressée au moins de 12 ans. Cette application est inconcevable vu les recommandations actuelles.
En effet, les études scientifiques montrent que les enfants qui n’ont pas achevé leur maturation biologique sont plus vulnérables face à des risques possibles. Une grande partie de la communauté scientifique a souligné les effets nocifs sur la santé impliquant les ondes électromagnétiques rayonnées par le téléphone portable.  
Le Criirem alerte vivement les parents quant à l’utilisation de cette application iPhone tout comme il l’avait déjà fait avec Famille de France en 2006 pour le Babyphone.

Mise à jour le Lundi, 29 Novembre 2010 15:41

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L’incinérateur toxique en procès

liberation-copie-1.jpg   Terre 26/11/2010 à 00h00  Par RENAUD LECADRE

Pendant plus de vingt ans, le syndicat intercommunal en charge de l’usine près d’Albertville n’a pas réagi aux risques de pollution à la dioxine. Pourtant, c’est Suez qui sera dans le box lundi.

La pollution est-elle soluble dans le code pénal ? Le procès prévu lundi et mardi devrait répondre non. Il sera question de l’usine d’incinération des ordures de Gilly-sur-Isère. Exploitée par le syndicat intercommunal d’Albertville (Simigeda) et gérée par une filiale du groupe Suez (Norvegie), elle a toujours fonctionné hors des clous, de sa création en 1984 à sa fermeture en 2001. «Sa non-conformité était un secret de polichinelle», résume la juge d’instruction chargée du dossier. «Les normes de fonctionnement étaient délibérément bafouées», renchérit la chambre de l’instruction.

A qui la faute ? Tant que les nuisances se résumaient à des émissions de poussière noire, personne n’a bougé le moindre orteil. «Au nom d’une future solution à trouver, on se dispense de résoudre les problèmes existants, résume la juge Hélène Gerhards-Lastera, les raisons de ces tergiversations étant tantôt économiques, tantôt politiques.»Il faudra que soit prononcé le mot «dioxine», ces résidus de combustion toxiques, pour que les pouvoirs publics se bougent et ordonnent enfin la fermeture de cette usine vérolée. Sensibles à retardement au principe de précaution, ils en font alors des tonnes sur les activités agricoles alentours : 6 875 animaux abattus, 24 tonnes de produits laitiers détruits.

Circulaire. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, tout le monde – ou presque – a été mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Des dirigeants de Suez, des élus locaux, des préfets. La procédure a bloqué sur l’échelon ministériel, en la personne de Michel Barnier. Intime du maire d’Albertville (Savoie) et président du Simigeda, Albert Gibello (qui fut son attaché parlementaire de 1978 à 1992 puis son vice-président au conseil général de Savoie jusqu’en 2002), Barnier a simplement été entendu comme témoin en 2006. Osant affirmer qu’il n’avait jamais été avisé de la défaillance de l’usine «en qualité de ministre de l’Environnement» (1993-1995), admettant avoir été alerté «en tant que président du conseil général» (1982-1999)…

Un fonctionnaire de la Drire (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) a pourtant témoigné que le ministre Barnier aurait donné instruction «de ne pas accentuer les actions concernant les non-conformités des usines d’incinération d’ordures ménagères». «Invraisemblable», rétorque l’intéressé. Corinne Lepage, qui lui a succédé au ministère (1995-1997), a en revanche témoigné, rappelant avoir envoyé une circulaire aux préfets pour les rappeler aux enjeux de la dioxine : «Les préfets ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas avertis. Malheureusement, c’est affligeant, cela traduit une conception de l’administration française des questions environnementales, considérées comme moins importantes que les questions économiques.» Dominique Voynet, en poste de 1997 à 2001 a enfoncé le clou devant les enquêteurs : «Les préfets temporisent et négocient avec leurs interlocuteurs locaux au lieu de mettre en œuvre la politique du gouvernement. Le fait que ce soit un comportement fréquent en raison de sollicitations multiples et de pressions importantes n’est pas une excuse.»

La montagne judiciaire a finalement accouché d’une souris. Impossible de poursuivre quiconque pour empoisonnement, car cela suppose un acte volontaire distinct de la négligence. Mis en examen à défaut pour mise en danger de la vie d’autrui, tous les prévenus ont bénéficié d’un non-lieu, faute de lien formel entre émission de dioxine et taux de cancer. D’innombrables expertises et contre-expertises ont été diligentées, concluant prudemment : «Rien ne permet d’affirmer une relation exclusive et directe entre dioxine et cancer.» Dans le doute, la justice pénale ne peut que jeter l’éponge.

Pied de nez. Elle s’est rattrapée aux branches sur une petite entrave au code de l’environnement, le «défaut d’autorisation d’exploitation» : l’usine était tellement vérolée que cela équivaudrait à une absence tacite d’autorisation. Ce délit par raccroc ne vise plus que le Simigeda et Suez, en tant que personnes morales. L’ordonnance de renvoi en correctionnelle vilipende le syndicat : «Seuls importaient les impératifs économiques voire politiques, les considérations sanitaires devenant secondaires, le Simigeda allant jusqu’à placer 800 000 francs en bons du Trésor.» Comme un pied de nez à la justice, le Simigeda s’est, depuis, fondu dans un autre syndicat intercommunal incluant plusieurs vallées des Alpes, échappant aux poursuites puisque seule sa personne morale – désormais dissoute – était en cause. Suez va se retrouver bien seul à la barre du tribunal d’Albertville, dans la position du bouc émissaire. Sous-traitant des élus locaux, son devoir était d’alerter les autorités en cas de problème. Ce qu’il fit en 1993, 1998 puis 2001. Dans la chaîne des responsabilités, c’est Suez qui a le moins manqué à ses obligations. Crime de lèse-majesté ?

Source : http://www.liberation.fr/terre/01012304560-l-incinerateur-toxique-en-proces

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Quand le portable est comparé à l’amiante

leParisien.fr   Frédéric MOUCHON | 27.11.2010, 07h00

Quand les militants anti-ondes estiment notre exposition aux champs électromagnétiques aussi dangereuse que celle subie en leur temps par les victimes de l’amiante, on les regarde avec circonspection. Mais quand l’une des plus grosses compagnies de réassurance mondiale, spécialiste des risques majeurs, fait elle-même le parallèle, on tend l’oreille.

Dans un rapport rendu public en novembre, mais resté discret, la Lloyd’s de Londres s’intéresse aux risques sanitaires à long terme des téléphones mobiles et affirme que la comparaison avec l’amiante est « évidente ». « S’il est prouvé que les champs électromagnétiques provoquent le cancer, les conséquences sanitaires ne devraient apparaître que plusieurs années après l’exposition », souligne la Lloyd’s, qui a confié la rédaction de ce rapport à ses spécialistes des « risques émergents ».

« Le danger avec les champs électromagnétiques, comme avec l’amiante, est que le risque est sous-estimé. Or, ce risque pourrait croître de façon exponentielle et durer plusieurs années. » Pour l’association Robin des toits, qui milite pour une réduction drastique du niveau d’exposition des Français aux ondes électromagnétiques, ce rapport « fragilise la position de déni des opérateurs et de l’Etat qui ont tendance à nier les risques ». « Il n’y a pas plus impartial qu’un assureur, estime Etienne Cendrier, de Robin des toits. Dès les années 1920, des sociétés d’assurance américaines et britanniques avaient refusé de couvrir les risques éventuels liés à l’utilisation de l’amiante. Aujourd’hui, c’est bis repetita avec le portable. »

Selon la Fédération française des sociétés d’assurances, il reste impossible d’apprécier aujourd’hui l’impact sanitaire du téléphone mobile. « Les ondes électromagnétiques relèvent plus pour l’heure d’une menace ou d’une préoccupation que d’un véritable risque chiffrable en termes d’assurances, estime Stéphane Pénet, de la FFSA. Nous n’avons pas assez de recul, de données historiques ni de consensus scientifique, pour évaluer le danger encouru. On ne peut donc pas assurer un risque qu’on ne connaît pas. »

L’Association française des opérateurs mobiles (Afom) déclare, à la lecture du rapport de la Lloyd’s, « très improbable que des assureurs soient un jour poursuivis » par des victimes d’ondes électromagnétiques. « Le rapport rappelle bien qu’il n’existe aucune preuve aujourd’hui d’un lien entre l’exposition aux ondes et des pathologies. Et contrairement aux procès liés à l’amiante, la Lloyd’s estime qu’il sera très compliqué d’établir clairement ce lien et d’exiger en retour des compensations en cas de procès. »

Dans son rapport, la Lloyd’s rappelle que « la majorité des études épidémiologiques montre qu’il n’y a pas de risque croissant de cancer du cerveau ». Mais elle ajoute que, « face à la lente émergence d’impacts sanitaires », l’Organisation mondiale de la santé et l’Union européenne recommandent d’imposer des limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques.

Aucune preuve

Source : http://www.leparisien.fr/environnement/quand-le-portable-est-compare-a-l-amiante-27-11-2010-1167868.php

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Un chercheur anti-OGM traité de « marchand de peur »

rue89_logo.gif   Par Marie Kostrz | Rue89 | 24/11/2010 | 19H39

Un militant Greenpeace installe des pancartes anti-OGM, à Bruxelles le 24 novembre 2008 (Thierry Roge/Reuters).

Accusé d’être un « marchand de peur », le chercheur anti-OGM Gilles-Eric Séralini poursuivait en diffamation l’auteur de ces propos, un professeur de génétique. Compte-rendu d’une audience où deux conceptions de la science et de l’indépendance se sont affrontées.

Scientifiques de renom, « faucheurs volontaires » ou simples citoyens concernés par les OGM, ils étaient nombreux ce mardi devant la 17e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

Marc Fellous, professeur de génétique et chef de l’unité d’immunogénétique humaine à l’Institut Pasteur, répondait d’une « campagne de dénigrement » à l’encontre de son collègue Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen.

En janvier, Fellous avait écrit à France 5 et au conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour critiquer la présence du chercheur anti-OGM dans « Le Magazine de la santé »(l’émission du 21 janvier est visible sur Youtube) :

« France 5 s’associe à la médiatisation d’un chercheur militant controversé et se fait le porte-parole d’un marchand de peur. »

Une campagne de dénigrement ?

Or, le même Marc Fellous est à la tête de l’Association française de biotechnologie végétale (AFBV), un groupe de chercheurs favorables aux OGM, et donc au cœur d’un conflit d’intérêt majeur aux yeux de Gilles-Eric Séralini.

Premier à être entendu par le TGI, le scientifique caennais en costume s’exprime sur un ton calme mais déterminé. Derrière ces bisbilles entre scientifiques, il voit la volonté de nuire à tout expert qui ose remettre en cause l’innocuité des OGM.

Fondateur du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), Gilles-Eric Séralini a notamment publié en 2009 une étude qui démontre la toxicité de trois maïs génétiquement modifiés de marque Monsanto.

Devant le juge, son avocat Bernard Darteville clame :

« C’est absolument incroyable, vous prenez le nom des adhérents [de l’AFBV], et vous vous rendez-compte qu’un certain nombre d’entre eux siègent carrément au conseil d’administration de sociétés d’agrosemence intéressées par les OGM ! »

Furieux, l’avocat énumère alors devant l’assemblée le nom des cotisants à l’AFBV. Parmi eux, beaucoup sont liés à plusieurs grandes entreprises, comme Limagro ou Rhône-Poulenc, première entreprise française à avoir investi dans les OGM.

Du côté de la défense, on souligne le manque de crédit apporté aux travaux de Gilles-Eric Séralini. L’avocat de Marc Fellous, Nicolas Bénoit, rappelle :

« La Commission du génie biomoléculaire, instance gouvernementale, a conclu que son étude n’apportait rien de nouveau au débat sur les OGM. »

Appelés à la barre, plusieurs scientifiques remettent également en cause le mode de calcul que Gilles-Eric Séralini utilise pour réaliser ses travaux.

Interrogée par Rue89, l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, avocate et membre du Criigen, balaye ces accusations.

Selon elle, attaquer un expert en affirmant que toutes ses études sont dénigrées par ses pairs vise à le décrédibiliser. Il s’agirait de la même stratégie utilisée dans l’affaire de l’amiante ou du Mediator : on ne discute pas du fond, on agresse la personne en disant que c’est un incompétent. (Voir la vidéo)

L’indépendance, un mot dépassé ? 

Lorsque Marc Fellous est interrogé par le TGI, le débat se resserre autour de la nature de l’Association française de biotechnologie végétale (AFBV). Le juge s’interroge :

« Dans les lettres que vous avez rédigées, comment pouvez-vous présenter votre association comme strictement indépendante si vos membres sont liés au secteur de l’agrosemence ? »

Dans la salle, les supporters de Gilles-Eric Séralini s’esclaffent, ironiques. La réponse de Marc Fellous va les indigner :

« Dans notre jargon d’experts, le mot “indépendant” est un terme qui persiste à être utilisé. Mais on devrait plus parler de transparence que d’indépendance. Ce mot est dépassé car nous sommes tous concernés par le financement des industriels. »

Il n’est pas le seul à déclencher l’ire des citoyens anti-OGM présents dans la salle. Bernard Chevassus, vice-président de la Commission du génie biomoléculaire, témoigne en faveur de Marc Fellous :

« Quand une association se déclare indépendante, il appartient aux gens de le vérifier. »

« L’argent de l’industrie n’est pas inutile »

Autre témoin, Jean Lunel, membre de l’Académie des sciences, réfute l’accusation selon laquelle Marc Fellous ait trempé dans un conflit d’intérêts. L’homme sort de la salle d’audience. Il explique à Rue89 :

« Ce n’est pas parce qu’on a des liens avec l’industrie qu’on perd toute indépendance. J’ai passé ma carrière dans l’industrie pharmaceutique, cela ne m’a pas empêché de refuser de réaliser certaines études si cela ne me convenait pas. »

Jean Lunel est soucieux. Avec ces méfiances envers le monde industriel, la France court à sa perte, selon lui :

« L’argent de l’industrie n’est pas inutile : aujourd’hui, nous pouvons effectuer le séquençage du génome des individus pour 1 000 dollars grâce aux recherches que l’industrie a financées pendant des dizaines d’années.

Je souhaiterais qu’il existe beaucoup plus de connexions entre la recherche publique et industrielle. De véritables pépites se trouvent dans nos laboratoires, mais elles partent toutes aux Etats-Unis ou au Canada. Les chercheurs en biotechnologies sont vieux et personne n’est là pour prendre la relève. »

Le jugement est mis en délibéré au 18 janvier.

Photo : un militant Greenpeace installe des pancartes anti-OGM, à Bruxelles le 24 novembre 2008 (Thierry Roge/Reuters).

Source : http://www.rue89.com/planete89/2010/11/24/diffamation-un-chercheur-anti-ogm-traite-de-marchand-de-peur-177559

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Brax. Antenne-relais et cancer : des riverains inquiets

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 24/11/2010 03:47 | LaDepeche.fr

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L’association «Bien vivre à Brax» s’est mobilisée lors de l’exposition sur le cancer./Photo DDM

La semaine dernière, la place du village accueillait durant trois jours une exposition gratuite sur le thème du cancer. À cette occasion, le collectif « Bien vivre à bras », devenu depuis peu une association, était présent pour informer sur le projet d’antenne-relais bientôt implantée rue de laspiacères.

« D’un point de vue juridique et administratif, il était plus facile pour nous d’avoir les statuts d’une association de loi 1 901 » explique Christophe Mangion, leur porte-parole. Malgré l’avancement du projet, les riverains n’ont pourtant pas jeté l’éponge. L’espoir demeure de voir l’antenne déplacée ou le projet annulé. En attendant de nouvelles décisions ou actions, les membres de l’association se sont succédé la semaine dernière devant l’exposition mobile « face au cancer, la santé ça se construit ! ». » Même s’il n’est pas prouvé que les ondes émises part les antennes-relais peuvent provoquer des cancers, ajoute Chistophe, il est important d’informer la population sur les risques, ne serait-ce que par principe de précaution ». Les habitants sont conviés à participer à une réunion d’information le mercredi 1er décembre à 20 h 30, qui se tiendra dans la petite salle des fêtes.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/24/955202-Brax-Antenne-relais-et-cancer-des-riverains-inquiets.html

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Espagne : Leganés réduit de 4000 fois la puissance d’irradiation des antennes relais de téléphonie mobile

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LEGANÉS, 22 Nov. 2010 – AGENCE EUROPA PRESS

Agence EUROPA PRESS Espagne : Adoption définitive valeur BioInitiative 0,6 V/m

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Les services de l’urbanisme de la ville pourraient commencer le contrôle de la mise en oeuvre du seuil de 0,6 V/m bien avant la fin de l’année suivant la publication définitive de l’ordonnance. Une large majorité du Conseil Municipal de Leganés a approuvé et entériné ce lundi avec les voix du PSOE et de l’Union pour Leganés (ULEG), contre celles de l’opposition de droite du Parti Populaire (PP), l’ordonnance réglementant la densité de puissance d’irradiation des RF artificielles micro-ondes des antennes relais de téléphonie mobile dans la ville, celles-ci seront donc réduites de 4.000 fois par rapport à la puissance d’irradiation maximale actuellement autorisée, cette nouvelle valeur d’irradiation pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année pour les nouvelles installations. (ndlr : en Espagne comme en France les valeurs maximales opposables d’irradiation artificielles micro-ondes des HF/RF culminent pour l’UMTS-3G à 61 V/m, soit en densité de puissance 10 000 000 μW/m² ou 1 000 μW/cm² [PDF] se sont des valeurs évidemment jamais atteintes, car mortelles/létales ! “Le permis de tuer”). La nouvelle ordonnance limite le niveau maximal d’irradiation des antennes relais dans les zones urbaines à 0,1 microwatts par cm² soit 0,6 V/m (ndlr : valeur de référence BioInitiative), c’est une loi, “novatrice et pionnière dans le pays” selon Raúl Calle Gallardo, maire-adjoint en charge de l’Urbanisme.

Lire la suite et accéder au document en PDF sur le site de next-up.

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Source : http://www.europapress.es/madrid/noticia-pleno-aprueba-nueva-ordenanza-antenas-telefonia-reducira-4000-veces-potencia-20101122135743.html

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Labastide. Contre les antennes Wimax

  • Post category:Non classé

   PUBLIÉ LE 23/11/2010 10:22 | LADEPECHE.FR

Réagissant aux propos de M. Touabi, directeur général d’Axione, parues dans nos éditions du 27 octobre dernier, l’association Sauvons nos enfants 65 – qui s’oppose à l’installation d’antenne relais Wimax dans le cadre du plan de couverture départemental pour l’accès à Internet – nous prie d’insérer ce communiqué :

« Nous voulons rappeler que notre association n’a aucune origine politique ni économique. Aujourd’hui, nous ne sommes plus seuls, plus de 5.000 personnes sont en ordre de bataille contre la Wimax dans notre département.

Nous développons 5 thèses :

1. Application pour notre département du principe de précaution comme indiqué dans notre constitution.

2. L’ouverture d’une table ronde avec des scientifiques avertis, au conseil général, avec la presse.

3. Un audit financier sur le choix de 49 antennes wimax sur notre département, alors qu’un satellite Kasat sera actif en mars pour le même service, sans aucun coût pour notre département.

4. Une étude d’impact sur les déflations immobilières à côté des antennes Wimax.

5. Un respect des règles éthiques de notre démocratie.

Pour l’ensemble de la population des Hautes Pyrénées, nous voulons expliquer certains éléments graves que nous possédons afin de faire la lumière sur cette affaire lors de nos prochaines réunions à Tarbes, Lourdes, Bagnères, Lannemezan.

Nous allons envoyer à chaque conseiller général, à chaque maire, un courrier recommandé, accompagné d’une photocopie de la lettre du Premier ministre rappelant les orientations relatives aux implantations des antennes Wimax, engageant ainsi leur responsabilité civile et pénale en cas de non-respect de celles-ci.

Contactez-nous sur www.protegeonsnosenfants65.com ou au 07.77.07.28.85 ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/23/954299-Labastide-Contre-les-antennes-Wimax.html

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Electro-hypersensibles, ils sont condamnés à fuir les ondes

Les inrocks

  

Crédits photo:  Une antenne-relais à Nice. (Reuters/Eric Gaillard)

“Electro-hypersensibles”, ils ne supportent plus les ondes émises par les portables ou les antennes relais. Réfugiés dans des bois ou en montagne, ils réclament d’urgence l’instauration de “zones blanches”.

Philippe Tribaudeau a garé son camping-car dans le vallon de Combeau, dans le Vercors, à 1400 mètres d’altitude. Le décor est grandiose. Ici, pas une antenne relais ni une borne wifi à des kilomètres à la ronde. “Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, j’ai déjà été coincé une fois par la neige”,raconte-t-il. Il a passé l’hiver dernier dans la forêt de Saoû, dans la Drôme. A l’abri des ondes. Cet été, une vingtaine d’autres personnes “électro-hypersensibles” (EHS) l’y ont rejoint. Mi-octobre, le conseil général de la Drôme, propriétaire de la forêt, a ordonné leur expulsion.

Professeur de technologie en Bourgogne, Philippe Tribaudeau s’est mis à“brûler” en mars 2008.

“Il y avait vingt ordinateurs dans la salle. Au début, je cuisais au bout d’une journée, puis au bout de quatre heures, deux heures.”

Peu à peu, les symptômes s’aggravent. Sensations de brûlure mais aussi de paralysie, nausées, douleurs, insomnies, troubles de la concentration… “Un jour, vous réalisez que vous n’allez plus pouvoir vivre comme avant, explique-t-il. Vous sombrez, c’est un trou sans fond.” L’Education nationale le met en disponibilité sans solde. Mais en janvier dernier, il doit tout quitter. Maison, famille, amis. Depuis, il vit dans des bois, des combes… Sa femme le ravitaille lors de ses congés.

“Je suis à nouveau heureux, dit Philippe Tribaudeau. Je suis libre, dehors. Quand on se découvre EHS, soit on se tire une balle dans la tête, soit on essaie de refaire sa vie.”

Ce lundi de novembre, il a quitté le Vercors pour la seule “zone refuge” de France, dans la Drôme. Quelques mètres carrés et une caravane protégés des champs électromagnétiques artificiels, où ceux qui le souhaitent peuvent séjourner.

“Loin des ondes, je suis en pleine forme, mais ma vie sociale est réduite à zéro”

Béatrice Merle a atterri ici après l’expulsion de la forêt de Saoû. Il y a quelques mois, elle pouvait encore vivre dans sa caravane, dans le pré de son compagnon. Depuis l’installation d’une antenne 3G à proximité, c’est impossible. “J’étais taxi ambulancière, raconte-t-elle, j’avais mon portable avec moi toute la journée. A partir de 2007, j’ai été très perturbée. J’avais peur de conduire, je pleurais tout le temps…” On la décrète dépressive jusqu’à ce qu’elle fasse le lien, par hasard, lors de balades, entre les ondes et ses “400 symptômes”.

Suivie par un psychiatre, Béatrice Merle a d’abord touché des indemnités de la Sécurité sociale. Aujourd’hui, les médecins assurent que son état est stabilisé ; ses indemnités vont cesser.

“Quand je suis loin des ondes, je suis en pleine forme, explique-t-elle. Mais ma vie sociale est réduite à zéro.”

Quelques milliers d’EHS en France

Considérée comme un handicap en Suède, l’électrosensibilité n’est pas reconnue en France. Lors du Grenelle des ondes, en mai 2009, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a simplement appelé au principe de précaution, recommandant un “usage modéré” du portable pour les enfants.

Selon les associations, les EHS seraient déjà quelques milliers en France. Parmi eux, Isabelle qui survit dans sa cave, Olivier qui dort dans sa voiture dans son parking souterrain, trois femmes qui vivent dans une grotte…

“Nous menons un combat, insiste Philippe Tribaudeau. Nous, EHS, ne sommes rien. Des SDF, des bêtes au fond des bois… Nous voulons juste quelques hectares pour pouvoir vivre normalement. Mais face aux milliards de bénéfices des opérateurs de téléphonie, quel poids avons-nous ? Combien faudra-t-il d’EHS, combien de cancers dus aux ondes, pour que l’on dise stop ?”

Source : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/54769/date/2010-11-21/article/electro-hypersensibles-ils-sont-condamnes-a-fuir-les-ondes/

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