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Ondes électromagnétiques: «Un rapport politique et non scientifique»

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Quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur la santé ? Dans son dernier rapport sur les radiofréquences, le 15 octobre dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) n’a pas relevé «un effet avéré pour la santé» mais appelle cependant à la prudence. Des résultats qui ont suscité la déception d’associations comme Robin des Toits, dont le porte-parole, Etienne Cendrier, estime qu’il s’agit d’un « rapport politique et non scientifique ».

Photo DR Kevan/Flickr

JOL Press : Etes-vous décu des conclusions du rapport de l’Anses ?

Etienne Cendrier : C’est un rapport politique et non scientifique qui a été livré par l’Anses. Les résultats ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. C’est un rapport qui joue la montre et qui permet d’éviter au gouvernement de prendre des précautions absolument nécessaires pour protéger la santé publique. Lorsque l’Anses parle d’ « effets biologiques », c’est pour éviter de parler d’« effets sanitaires ». La logique de ce rapport est de dire que les ondes électromagnétiques ne sont pas très dangereuses, en tout cas qu’ils n’en sont pas encore sûrs, mais qu’il faut faire attention. C’est un discours qui ne tient pas la route.

JOL Press : Quelles sont les conséquences des ondes électromagnétiques sur la santé ?
 

Etienne Cendrier : Plus de 3 000 études ont été faites sur le sujet. L’Organisation mondiale de la santé a qualifié la radiofréquence de potentiellement cancérigène, considérant qu’il y avait des risques accrus de tumeur cérébrale, et que cela pouvait provoquer des problèmes au niveau du système nerveux central, contrairement à ce qu’affirme l’Anses. L’exposition aux ondes électromagnétiques peut également engendrer des problèmes d’arythmie cardiaque, des troubles cutanés, digestifs, et avoir une incidence sur le sommeil. De nombreuses études publiées dans des revues scientifiques ont montré que les radiofréquences intervenaient à plusieurs niveaux : celui de l’ADN, de la production de la mélatonine – souvent dénommée hormone du sommeil – ainsi que celui de la communication cellulaire, au niveau des membranes.

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