Le gouvernement favorise l’importation d’aliments radioactifs Japonais

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Communiqué de presse conjoint franco-japonais à l'occasion de la visite du Premier ministre Shinzo Abe en France (Chapitre 2 paragraphe 13) – 5 mai 2014

« Concernant le nucléide radioactif dans les produits alimentaires et les fourrages provenant du Japon, le Japon se félicite de la compréhension de la France pour une révision des mesures de restriction de l'UE fondée sur des données scientifiques et le « CODEX pour les contaminants et les toxines dans les aliments »

Ou plus simplement formulé : « Hollande met Fukushima dans vos assiettes "
Alors que les inquiétudes vont crescendo à propos du traité transatlantique et des effets néfastes que les nombreuses clauses en tous genres que ce dernier va autoriser, et ce au nom d'une coopération commerciale qui va officialiser notre servitude éternelle aux Etats-Unis, on découvre que la santé et l'avenir de millions de personnes ont été sacrifiés au bénéfice d'un accord France-Japon qui légitimise ainsi une tolérance accrue de la radioactivité présente dans les aliments en provenance du… Japon !
Alors que le Japon est incapable de gérer les suites de la catastrophe de Fukushima, il faut donc comprendre qu'au nom des débouchés commerciaux, la France accepterait donc un seuil de radioactivité plus élevé pour les produits alimentaires importés au mépris des risques sanitaires.

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Faut-il avoir peur des nanotechnologies ?

Publié sur le monde.fr

Le 14 juillet 2013

Quand on parle des risques des nouvelles technologies, les nanotechnologies sont assurément un cas d’école. Il s’agit de la capacité de manipuler la matière à l’échelle atomique. Le préfixe nano (10-9) correspond à un milliardième d’une unité, ici le mètre. Il est désormais possible de fabriquer des nanomatériaux de façon industrielle, par exemple des nanotubes de carbone, du graphène (une couche d’atomes de carbone), des nanoparticules d’argent ou de dioxyde de titane. A cette échelle, ces matériaux possèdent des propriétés particulières. Ils sont non seulement plus légers, mais aussi plus résistants et plus réactifs. Ils sont d’ores et déjà présents dans de nombreux objets courants comme les produits cosmétiques, les pneumatiques, les ciments, les emballages alimentaires, les vêtements, etc.

Les nanoparticules posent évidemment des questions de sécurité sanitaire parce que leur taille leur permet de franchir les barrières biologiques. Le développement rapide de ce marché va conduire à une exposition humaine accrue. C’est la seule certitude que l’on ait, car pour le reste, nous faisons face à plus de questions que de réponses. Quelques études toxicologiques montrent qu’elles peuvent induire des processus pathologiques. A ce stade, c’est un signal plus qu’une preuve. En réalité, il s’agit d’un domaine où l’incertitude est maximale et c’est en cela qu’il s’agit d’un cas d’école. La mise sur le marché se fait à un rythme tel que les capacités d’évaluation des risques ne peuvent pas suivre.

La question posée est celle de concilier le développement industriel et la sécurité sanitaire. D’emblée, il faut souligner deux faits structurants. Le premier est qu’on ne dispose pas d’appareil permettant de mesurer les concentrations de nanoparticules dans l’air, les eaux, les aliments, etc. Cela signifie que l’outil normatif est inopérant. Le second est que l’interdiction de fabriquer ou de mettre sur le marché des nanomatériaux n’est pas envisageable pour deux raisons principales que sont la mondialisation des échanges des biens et l’absence d’un appareil de contrôle efficient. La France a rendu obligatoire depuis le 1er janvier 2013 pour les fabricants, distributeurs ou importateurs la déclaration des usages de substances à l’état nanoparticulaire ainsi que les quantités annuelles produites, importées et distribuées sur le territoire français. Un site dédié a été ouvert, www.r-nano.fr, pour réaliser déclaration. C’est déjà un premier pas. Comment aller plus loin ?

De nombreuses initiatives ont été prises ces dernières années pour favoriser le dialogue et la participation des citoyens aux décisions. Par exemple, le Nanoforum du Cnam en et le débat national de la Commission nationale du Débat public. Le premier s’est toujours bien déroulé, mais il concernait un cercle restreint de personnes désireuses de dialoguer plutôt que s’affronter. Le second a été plusieurs fois perturbé par des groupes protestataires pour qui le dialogue n’est qu’un prétexte, de manipuler l’opinion.

L’opinion publique sur ce sujet est indécise et cela se comprend compte tenu de la complexité du sujet. Un sondage pour La Recherche et Le Monde indiquait que si une large majorité des personnes interrogées admettent que la société ne peut pas progresser sans prendre certains risques, 59% des Français avaient le sentiment de mal comprendre les enjeux des nanotechnologies et à peu près autant déclarent ne pas avoir confiance dans les scientifiques pour dire la vérité sur les résultats et les conséquences de leurs travaux dans le domaine des nanotechnologies.

la suite de l’article est ICI

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Le Parlement adopte une loi protégeant les "lanceurs d’alerte"

Le docteur Irène Frachon, pneumologue qui a révélé le scandale du Mediator, le 14 mai 2012 à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Ceux qui dénoncent des scandales sanitaires ou environnementaux sont désormais protégés par la loi. Le Parlement a adopté, mercredi 3 avril, une proposition de loi visant notamment à protéger “les lanceurs d’alerte”, ces scientifiques ou ces citoyens qui attirent l’attention sur les risques sanitaires ou environnementaux. Il s’agit au passage de la première loi présentée par des élus écologistes à être adoptée au Parlement français.

http://www.francetvinfo.fr/

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Gaz de schiste : désormais, on ne fracture plus la roche, on la « masse »

Rue89    Rue89

Rodolphe Baron | Rue89

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Les pétroliers sont-ils les nouveaux « masseurs » de la roche ? Le 30 juin 2011, le parlement français interdit l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les gisements de gaz et de pétrole en France. Pour autant, les défenseurs de l’environnement ne désarment pas, car les industriels n’ont pas abandonné l’idée de fracturer la roche. Plus discrètement, avec d’autres mots.

Des dizaines de permis de recherche ont été délivrés avant la loi de juillet 2011 et bien d’autres sont encore dans les tuyaux de l’administration. Même s’il est toujours possible d’explorer les sols à la recherche des huiles et gaz de schistes, il n’est pas possible de les exploiter via la fracturation…

Les pétroliers poursuivent leur cartographie du sous-sol français. Dans un soucis de transparence, tout ou presque est consultable sur le site du ministère de l’Ecologie (ici, le Bassin parisien).

« Massage » : « une idée », dit le PDG de Total

Les professionnels préparent la communication de demain. Car tout l’enjeu est là, il s’agit de reprendre la main sur la bataille des mots, et les industriels parlent désormais non plus de fracturer la roche mais de la « stimuler ».

Un caillou heureux (MountainRoamer/Flickr/CC)

 

Début janvier, Christophe de Margerie, PDG de Total, indiquait au journal Le Monde qu’il ne fallait peut-être pas totalement laisser tomber la fracturation hydraulique mais repenser surtout sa dénomination :

« Il est quand même paradoxal d’entendre un membre du gouvernement annoncer que la France va faire des tests de fracturation hydraulique en Algérie [Laurent Fabius, ndlr] […] pour rapatrier la technique en France si elle est finalement jugée acceptable pour l’environnement.

Je suis fasciné par la manière dont le terme de “fracturation” a cristallisé les clivages. Aux Etats-Unis, on parle de “massaging” de la roche. C’est peut-être une idée ? »

« Du foutage de gueule »

Rue89 a contacté Séverin Pistre, hydrogéologue et professeur à l’université Montpellier-II. Il est formel sur ces nouvelles dénominations :

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Centrale nucléaire du Bugey : EDF mise en demeure de faire des travaux

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Le Dauphiné Libéré
Les prescriptions qui font l’objet d’une mise en demeure avaient été faites à la suite de la visite décennale du réacteur n° 2 de la centrale de Bugey. Photo DR

Les prescriptions qui font l’objet d’une mise en demeure avaient été faites à la suite de la visite décennale du réacteur n° 2 de la centrale de Bugey. Photo DR

Des prescriptions contre les inondations n’avaient pas été suivies…

C’est un des cauchemars des antinucléaires. Et si la centrale de Bugey venait à être inondée ? Aussi, la découverte par Bernard Laponche, physicien nucléaire et membre d’Europe Écologie les Verts, que la centrale nucléaire de Bugey était sous le coup d’une mise en demeure de la part de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) depuis le 19 février, a fait monter le parti écologique dans les tours. Le parti écologique a saisi l’incident pour dénoncer « la communication hallucinante d’EDF et le silence de l’ASN ».

Que s’est-il passé ?

EDF est mise en demeure de réaliser d’ici avant le 15 mai, les travaux permettant de protéger le bâtiment combustible du réacteur n° 5 et le local diesel du réacteur n° 3 de la centrale, vis-à-vis du risque d’inondation externe induit par un séisme, en conformité avec les dispositions de la prescription fixée par la décision de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 décembre 2012. Cette prescription faisait suite au 3 e réexamen du réacteur n° 2 de la centrale de Bugey, qui a reçu en juillet 2012 un avis favorable de l’ASN. Cet avis indique que malgré le vieillissement, le réacteur est apte à poursuivre son activité, mais sous conditions, parmi lesquelles les fameux travaux d’amélioration de sûreté au niveau du risque d’infiltration d’eau. « EDF avait jusqu’au 31 décembre pour les effectuer. Mais, en janvier 2013, les travaux n’avaient pas été réalisés » déclare Grégoire Deyirmendjian, chef de la division régionale Rhône-Alpes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le gendarme du nucléaire a donc mis en demeure EDF. « C’est un moyen coercitif que nous avons utilisé sans aucune hésitation » ajoute Grégoire Deyirmendjian.

Et maintenant ?À la centrale on se défend d’avoir eu « une interprétation inappropriée de la prescription de l’ASN ». Sitôt connu, l’événement a été déclaré à l’ASN et une information publiée sur le site internet en février. Pour ces travaux, un dossier formel a été déposé à l’ASN car il y aura modification de l’installation. Les travaux n’ont pas encore démarré. Il faut maintenant le feu vert de l’ASN. La centrale assure être dans les temps.

Du côté d’EELV, Olivier Bertrand, conseiller général de l’Isère chargé de la coordination des élus écologistes dans les commissions locales d’information (Cli) auprès des centrales nucléaires, dénonce le manque d’information : « Cet incident devrait entraîner une réunion exceptionnelle de la Cli de Bugey. » EELV estime que « La discrétion sur une information de cette importance montre une fois de plus la volonté d’EDF de tenir le public à l’écart des réels risques liés au nucléaire. »

« C’est la première fois qu’une échéance de prescription n’est pas respectée, indique Grégoire Deyirmendjian. Au lendemain du 15 mai, l’ASN sera sur place pour vérifier la réalisation des travaux. L’élu d’EELV le promet également.

par Myriam KARSENTY le 23/03/2013

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Tests de résistance nucléaire: des améliorations de sûreté doivent être mise en œuvre, insiste le Parlement Session plénière Energie − 14-03-2013 – 13:12

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Toutes les améliorations de sûreté recommandées, suite aux tests de résistance des réacteurs nucléaires de l’UE, doivent être mises en œuvre de manière urgente, estiment les députés dans une résolution adoptée ce jeudi. Ils insistent également pour que les exploitants des centrales nucléaires prennent en charge ces améliorations ainsi que les coûts dont ils sont responsables en cas d’accidents.

Amalia Sartori (PPE, IT), présidente de la commission de l’énergie et auteur de la question orale à la Commission débattue ce lundi, a demandé quelles conclusions des tests de résistance seront intégrées dans la révision prochaine de la directive sur la sûreté des installations nucléaires. Elle a également demandé des indications claires sur le calendrier et le contenu des propositions contraignantes en matière d’assurance et de responsabilité.

Mise en œuvre urgente d’améliorations en matière de sûreté

“Les tests ont révélé que la quasi-totalité des centrales doivent faire l’objet d’améliorations de sûreté propre à chaque site”, estime le Parlement, qui demande avec insistance une mise en œuvre urgente des mesures de mise à niveau.

Les députés souhaitent que le groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG) ait un rôle prédominant dans le contrôle de la mise en œuvre des recommandations, tout en soulignant que “le coût de ces améliorations, quel qu’il soit, doit être pris en charge totalement par les exploitants des centrales nucléaires et non par le contribuable”.

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Nucléaire : un accident majeur en France pourrait coûter 5 800 milliards d’euros

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Le Dauphiné Libéré

L’usine nucléaire de Catternom en Moselle. Photo AFP/Jean-Christophe VERHAEGEN

L’usine nucléaire de Catternom en Moselle. Photo AFP/Jean-Christophe VERHAEGEN

Un accident nucléaire majeur en France pourrait coûter jusqu’à 5 800 milliards d’euros, selon un rapport confidentiel de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) cité dimanche par le Journal du dimanche (JDD).

Selon ce rapport, le coût d’un accident majeur pourrait aller de 760 milliards d’euros pour un «cas de base» à 5 800 milliards d’euros, soit l’équivalent de trois années de PIB, dans le cas d’une situation particulièrement catastrophique.

Dans une étude rendue publique il y a un mois, l’IRSN avait évalué le coût d’un accident nucléaire similaire à celui survenu en mars 2011 à Fukushima à environ 430 milliards d’euros.

L’économiste Patrick Momal, qui a travaillé sur les deux rapports, a expliqué au JDD que le chiffre de 430 milliards correspondait à un «cas médian» de rejets radioactifs comme ce fut le cas à Fukushima.

L’estimation de 760 milliards correspondrait en revanche plus au modèle de la catastrophe de Tchernobyl, où les rejets avaient été plus nombreux. En incluant l’impact sur les exportations et le tourisme, le chiffre pourrait même selon lui, atteindre 1 000 milliards d’euros.

Le pire des scénarios évoque l’évacuation de 5 millions de personnes

La facture pourrait même s’élever jusqu’à 5 800 milliards dans le pire des scénarios nécessitant l’évacuation de 5 millions de personnes. Le plus lourd tribut découlerait dans ce cas de l’impact économique sur la zone contaminée au césium, avec des coûts environnementaux et de santé explosant à 4 400 milliards d’euros.

Le rapport reconnait également que l’ampleur de la contamination et donc son coût pourraient varier fortement en fonction des conditions météorologiques, des vents dirigés vers les zones habitées constituant clairement le pire des scénarios.

Greenpeace a réagi en demandant à la ministre de l’Ecologie Delphine Batho de publier immédiatement l’intégralité du rapport «afin de le verser au débat en cours sur la transition énergétique».

«Il est irresponsable de cacher une telle situation aux Français qui auraient à payer les conséquences d’un accident grave pendant des décennies» ajoute Greenpeace dans un communiqué.

par AFP le 10/03/2013 à 11:41 
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