Les antennes-relais leur font entendre des voix

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 11/02/2010 03:51 | Cyril Doumergue

Santé. Les riverains de la rue Henri-Ebelot disent souffrir de graves troubles dans leur vie quotidienne.

Un collectif s'est crée pour demander le retrait de l'antenne, installée en 2003. Photo DDM, Nathalie Saint-Affre

Les habitants des lotissements Hélios et Pétunias de la rue Henri-Ebelot vont très bien. Loin de chez eux. Dans les petits immeubles récents de trois étages, quartier Borderouge, ils implosent. Florilège des sensations qu’ils disent éprouver, assis dans leur canapé ou le matin au réveil: « De très forts maux de têtes, un état de surexcitation et d’énervement permanent ». « Des acouphènes, des tintements, des bourdonnements, des sifflements dans la tête ». « C’est comme si quelqu’un parlait dans ma tête ». « Une douleur tellement intense que je pars de chez moi en courant. »

La mairie et le bailleur réagissent

Tout cela, selon eux, à cause d’une antenne-relais de téléphonie mobile, placée sur le toit de la résidence Hélios. Le collectif qu’ils forment à écrit à la mairie de Toulouse et à leur bailleur, la société HLM Les Chalets. Pour l’instant, leurs demandes sont restées lettre morte. « La situation est pourtant très grave », témoigne Joëlle Veauvy, porte-parole du collectif.

Depuis août 2009, la mairie annonce la signature d’une charte de bonne conduite pour l’implantation d’antennes-relais. Une signature sans cesse retardée. « Le dossier avance moins vite que ce que je souhaiterais, concède Elisabeth Belaubre, l’élue du Capitole en charge de la santé. Toutefois, nous proposons d’ores et déjà d’expérimenter la valeur d’émission de 0,6 volt/mètre, établie par des experts indépendants, sur 30 sites à Toulouse. » Suivant les recommandations de l’OMS, la France a fixé les valeurs limites d’exposition du public aux antennes-relais entre 41 et 61volts/mètre. Dans l’immédiat, Elisabeth Belaubre conseille aux riverains de contacter la mairie « afin de faire réaliser une mesure du champ électromagnétique ».

La société Les Chalets, elle aussi, annonce sa volonté de rencontrer les riverains, dont elle dit avoir reçu un courrier le 4 février. Selon Les Chalets, l’antenne-relais est en place depuis 1992. À proximité de l’antenne, à moins de 80 m à vol d’oiseau, se trouve la crèche Clair de Lune. Sa directrice ne connaissait pas l’existence de l’antenne-relais, jusqu’à hier. « Nous allons nous rapprocher du collectif », souffle-t-elle.

Contact: Joëlle Veauvy, 05 61 48 71 44.

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/11/774353-Les-antennes-relais-leur-font-entendre-des-voix.html

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Portable : peut-on s’en passer ?

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 06/02/2010 08:00 | Philippe Rioux

Télécoms. Alors que les Français sont de plus en plus équipés, les dixièmes « Journées mondiales sans mobile » se déroulent ce week-end.

Portable : peut-on s'en passer ?
Il y a dix ans, l’écrivain Phil Marso lançait les premières Journées mondiales sans mobile, un 6 février, jour de la saint Gaston, en clin d’œil à la chanson de Nino Ferrer « Gaston y’a l’téléphon’qui son’et y a jamais person’qui y répond. »

Sauf que depuis dix ans, c’est de moins en moins vrai tant le portable a envahi notre quotidien. Selon les derniers chiffres de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dévoilés jeudi soir, la France comptait, au 31 décembre 2009, 61,46 millions d’abonnements au téléphone portable. Face à cet éclatant succès, certains s’interrogent sur l’impact qu’ont sur nos vies ces compagnons électroniques toujours plus sophistiqués. Au-delà du débat de santé publique sur la nocivité des ondes et des antennes relais – toujours en cours – il s’agit là de réfléchir à la place qu’occupe le portable dans notre quotidien. Le portable est si pratique mais aussi si agaçant quand les sonneries intempestives se déclenchent en pleine séance de cinéma ; quand des individus sans-gêne vocifèrent dans leur appareil au milieu d’un bus ; que des élèves passent des appels en plein cours ; ou encore quand le conjoint consulte compulsivement son Blackberry ou son iPhone à tout moment pour répondre à ses e-mails.

Alors certains ont envie de dire stop et de faire une pause, comme Phil Marso. « Cet outil de communication à distance empiète petit à petit sur notre vie privée. Vous n’avez plus aucun répit pour votre intimité, puisque vous devez être connecté 24 heures sur 24 avec ce fil à la patte : pour la connexion avec internet et ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter), l’attrait de la téléréalité en buzz continu (You Tube, Dailymotion) et les applications de plus en plus oppressantes sous couvert d’indispensable », explique Phil Marso. Pour la 10e édition qui se tient pendant trois jours à partir d’aujourd’hui avec pour sous-titre « Captez pas ma vie privée ! », Phil Marso propose à chacun de tester sa dépendance avec trois tests : couper 24 heures son mobile, privilégier les SMS dans les lieux publics, et éteindre son mobile de 6 à 10 heures et de 17 à 21 heures quand on est au volant. Alors, chiche ?


Comment c’était avant ?

Vivre sans portable ? Si certains trouvent aujourd’hui l’idée impensable, il suffit pourtant de remonter à une dizaine d’années pour retrouver une France où le diktat « être joignable partout » était inconnu. Sans tomber dans le « 22 à Asnières », les Français communiquaient alors avec les seules lignes fixes, soit à leur domicile, soit avec un réseau de cabines publiques qui était bien plus étoffé qu’aujourd’hui ; puisque 60 % des cabines ont disparu depuis 1997 car n’étant utilisées que moins de 5 minutes par jour.

Trouver à l’époque une ces cabines puis un peu de monnaie (ou une télécarte) devenait parfois un vrai casse-tête. Les Français qui n’étaient pas encore entrés dans la société de la communication, faisaient montre de patience pour joindre leur interlocuteur ; au mieux laissaient un message sur un répondeur à cassette… Avoir un téléphone « transportable » comme le vénérable Radiocom 2 000 était le luxe des décideurs. Ironie de l’histoire, aujourd’hui, le vrai luxe pour ces derniers, c’est justement de n’avoir pas de mobile… Ph. R.


Le débat fait rage sur internet.

Avec ou sans, de gré ou de force

15 jours sans. J’ai 29 ans, et ça va bientôt faire 15 jours que je n’ai plus de portable. Et ça se passe bien. Et quelle économie de textos en ce moment. Avec mes mails et le téléphone fixe en illimité à la maison, le portable n’est plus nécessaire. Vous allez me dire « Et si tu es en panne de voiture ? » Eh bien, comment faisait-on avant ?

c’est un fléau. ça file des cancers, c’est utile réellement que 10 % du temps, à la limite dans le cadre professionnel… ça fait pousser des antennes toutes moches et des ondes super-dangereuses et en plus ça te massacre ton budget du mois… Et les sonneries… sans compter les gens qui gueulent dans leur téléphone. Je l’utilise de moins en moins, genre 3 fois par semaine maxi.

Je suis heureux sans. Je n’en ai pas et survis quand même… Je vis même ! Bien sûr que l’on peut se passer du portable. ça rendrait même les rapports entre les gens beaucoup plus francs. Plutôt que de guetter son portable du coin de l’œil toute la journée en stressant « m’appellera ? m’appellera pas ? », plutôt que de dépenser ses économies (ou celles de ses parents), plutôt que de manquer de respect à n’importe qui sous prétexte qu’« il faut absolument que je réponde », plutôt que de devenir franchement insupportable en sonnant à n’importe quelle heure, plutôt que de pouvoir vous faire joindre à n’importe quelle heure par votre patron pour « une petite heure un samedi matin », plutôt que de devoir prévenir votre maman que vous rentrerez un peu tard, plutôt que de vous faire agresser par la pub sur votre mobile… Alors oui, il paraît que l’on peut vivre sans et que l’on pourrait même être heureux sans.

Pas équipé mais prêt à craquer. Je n’ai pas de téléphone mobile… simplement parce que je n’en ai pas besoin. Mais je suis à deux doigts de craquer, pour un iPhone. Pas pour le téléphone, mais pour tout le reste…


Zoom

Ceux qui en ont plusieurs…

L’analyse des derniers chiffres de l’Arcep montre que dans certaines régions, le taux de pénétration dépasse 100 % : 102,9 % en Corse, 107,4 % en PACA et 138,9 % en Ile-de-France. C’est-à-dire qu’il y a plus de mobiles que d’habitants. Un phénomène qui s’explique notamment par ceux qui disposent de plusieurs mobiles. Une ligne fixe et une ligne professionnelle ; ou alors deux opérateurs différents en raison de la couverture de l’un ou l’autre. Certains modèles de portables ont d’ailleurs prévu 2 emplacements pour carte SIM.


À votre avis

Télé, internet, portable : de quoi vous passeriez-vous ?

Kévin Feral, 15 ans, lycéen, à Lescure (Tarn)
De la télé. Je me passerais plus facilement de la télévision que du portable et d’Internet car il n’y a rien de bien sur les programmes TV. En moyenne, c’est sur le portable que je passe le plus de temps pour communiquer avec mes amis. Internet me permet aussi d’avoir des communications. Quand on regarde la télévision, on se renferme.

Ilse Luthold, 73 ans, retraitée, Toulouse (Haute-Garonne)
D’Internet. Parfois j’ai surfé sur le net. J’envoie des e-mails… mais c’est pas du tout mon truc. Avec la télé et le portable c’est plus compliqué.
J’aime beaucoup regarder les émissions de divertissement. Et le portable c’est très utile pour pouvoir communiquer avec ses proches, même si on est dans la rue.

Jean-Claude Sincholle, éleveur de vaches laitières à Montrozier (Aveyron)
De la télé. La télévision est l’outil dont je me passerais le plus facilement car je ne regarde pratiquement que les infos, que l’on peut retrouver sur Internet. Des trois, c’est le portable qui m’est le plus indispensable ; j’aurai sdu mal à travailler sans.
Il permet de faire les démarches dans l’instant et avec lui, rien ne s’accumule.

Colette Reungoat, 55 ans, commerçante à Agen (Lot-et-Garonne)
De la télé. Des trois, je me passerais bien volontiers de la télé. Elle dramatise tout, elle permet d’oublier les soucis du quotidien. C’est du bourrage de crâne. J’aurais du mal à me priver d’Internet, c’est un outil de communication avec mes proches. Et j’aurais encore plus de mal à me priver de portable. C’est un outil de travail, comme la voiture.

Maxime Marhuenda, 18 ans, sans emploi, à Foix (Ariège).
De la télé. De la télé, je m’en passerais sans difficulté. Le portable, je m’en sers, mais le moins possible, à cause du prix des communications. C’est en cas d’urgence.
Par contre, internet, c’est vraiment indispensable pour communiquer, s’informer, regarder la télé justement. C’est le plus important pour moi. 

Visiter le site de l’écrivain Phil Marso

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/06/771254-Portable-peut-on-s-en-passer.html


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Blagnac. Antennes relais :une étude des zones à risques lancée

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 02/02/2010 03:46 | Aurélie Alric

Environnement Mairie et collectifs travaillent ensemble pour faire baisser le seuil des ondes électromagnétiques.

Les collectifs et la municipalité se sont réunis pour décider des futeurs actions à mener.Photo DDM, A.A

Malgré le rejet de la candidature de Blagnac au Grenelle des ondes, la ville et les collectifs travaillent ensemble à l’abaissement du seuil des ondes électromagnétiques.

Une réunion entre la mairie et les collectifs blagnacais hostiles aux antennes-relais a été organisée pour faire le point sur la candidature de la ville au Grenelle des ondes. « Nous avons été très déçus de ne pas figurer dans la liste des villes retenues pour l’expérimentation initiée par le Grenelle des ondes, mais il est vrai que la commission ad hoc n’a choisi que 5 % des dossiers déposés », a regretté Pascal Boureau, adjoint au maire délégué à l’environnement et au cadre de vie.

« Comme nous nous y étions engagés, nous allons cependant initier une démarche similaire au niveau de notre commune, en essayant de concilier les impératifs de santé publique et de bon fonctionnement des systèmes utilisant les ondes électromagnétiques. Notre objectif est d’organiser une table ronde tripartite (mairie/collectifs/opérateurs) afin d’aboutir à un compromis qui garantisse l’intérêt général et la santé de nos concitoyens. »

Une étude sur les zones à risque

Une feuille de route des diverses actions à mener a donc été adoptée en accord avec les collectifs. « L’objectif est d’étudier la faisabilité d’un abaissement du seuil à 0,6 V/M. avec un périmètre de sécurité de 300 m autour des établissements scolaires et des crèches », se réjouit Caroline Cambon, du collectif de l’aérogare. « Nous allons, avec l’association Antennes 31, faire un état des lieux des zones qui posent problème dans la commune. Des mesures seront réalisées par des organismes accrédités et par le Criirem. »

« Pour les sites où le seuil serait problématique, des solutions seront alors débattues avec les opérateurs, en prenant également en compte l’évolution des besoins liés aux nouvelles technologies », a rappelé Pascal Boureau.

Durée des contrats d’occupation du domaine public des antennes de téléphonie mobile : Bouygues Télécom : reconduction jusqu’au 15 juillet 2010. Orange : reconduction jusqu’au 28 février 2011.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/02/767825-Blagnac-Antennes-relais-une-etude-des-zones-a-risques-lancee.html

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AVEYRON : Sainte-Radegonde. Le grand pin est une antenne SFR

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 25/01/2010 10:23 – Modifié le 25/01/2010 à 11:47 | LaDepeche.fr

Curieux mât de téléphonie à Sainte-Radegonde.

Les apparences sont trompeuses : ce grand pin est une antenne-relais de téléphonie mobile. Photo DDM, L.M.

Il s’agit sans doute d’une première en Aveyron. Un opérateur de téléphonie mobile, SFR pour ne pas le nommer, vient de dresser un grand résineux, imitation d’arbre qui abrite en réalité une antenne de téléphonie mobile. C’est sur le site privé de l’ancienne scierie, sur la route d’Agen-d’Aveyron (1), que cette antenne pas comme les autres a été implantée à quelque trois cents mètres des premières maisons.

L’opérateur, en optant pour cette verte tenue de camouflage, espérait-il cacher l’antenne aux habitants de cette commune proche de Rodez ? On ne peut pas sérieusement le croire.

Il faut plutôt évoquer un souci d’intégration paysagère, souci qui peut indirectement calmer les protestations, désormais systématiques, de riverains qui, ici et là, dénoncent et craignent les nuisances réelles ou supposées de ces mâts indispensables aux très nombreux utilisateurs de portables. Des protestations qui commencent à fuser à Sainte-Radegonde.

(1) Nous avons en vain tenté, hier, de joindre le maire de la commune de l’agglomération ruthénoise.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/25/761926-Sainte-Radegonde-Le-grand-pin-est-une-antenne-SFR.html

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Sainte-Foy de Peyrolières. Antennes téléphoniques sur le château d’eau : le ton monte

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 22/01/2010 14:54 | Jean-Pierre Roland

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La contestation monte d’un cran à Sainte-Foy de Peyrolières au sujet du projet d’installation de trois antennes de téléphonie mobile du groupe Orange. Elles seraient fixées contre le château d’eau, au centre du village ; à moins de 200 mètres des écoles. Un collectif de riverains et de parents d’élèves s’est créé, a fait circuler une pétition qui « pour l ‘heure a obtenu 300 signatures » nous apprend Nadine Kircher, porte-parole de ce mouvement .

Le collectif ne comprend pas la position du maire François Vives. « Jusque fin décembre -nous l’avons rencontré à plusieurs reprises dont le 21 novembre- nous avions le sentiment qu’il partageait notre préoccupation ; d’autant qu’une décision des élus avait gelé le projet » affirme le collectif (1).

Le 11 janvier, le maire a reçu de nouveau les membres du collectif avec un représentant d’Orange. « Le ton s’est modifié. Nous ne sommes plus dans le compromis. Ce représentant nous a expliqué que les antennes ne pouvaient pas être installées ailleurs que sur l’ouvrage et que le maire soutenait ce projet ».

D’où l’inquiétude et la colère du collectif qui a décidé de passer à l’action. Il mobilise la population à se réunir à la mairie samedi 23 janvier à 11 heures pour «faire pression sur le maire afin d’obtenir une réunion publique sur ce dossier.».

(1) Le château d’eau est propriété du syndicat des eaux des coteaux du Touch.


Le projet Orange

Le projet Orange consiste :à la pose de trois antennes fixées contre le château d’eau ; elles sont peintes de couleurs identique à l’ouvrage; à la création d’une zone technique de 5 m2 à l’arrière du château d’eau.

Les ingénieurs d’Orange ont argumenté qu ‘il n’existait aucun risque. Ils ont justifié le choix du château d ‘eau comme le plus performant afin d’assurer le maillage complet de la couverture en GSM sur la commune et de fournir le service UMTS (visiophonie, video, télévision, internet haut débit sur mobile) au public. Les antennes orange ne peuvent être installées sur le pylône SFR existant car il y aurait des problèmes d’interférences. Le représentant de l’opérateur a expliqué que les antennes du projet ne sont pas plus puissantes que celles installées au centre ville. « Des arguments peu convaincants » estime le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/22/760576-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-sur-le-chateau-d-eau-le-ton-monte.html

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Cobaye consentant du casse-tête des antennes

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ANTENNES RELAIS. Bayonne est ville pilote pour tenter de trouver un mode de concertation dans ce débat controversé


L'adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)
L’adjointe Martine Bisauta mène la concertation. (photo B. Lapègue)

Les antennes relais qui saillent sur tout le territoire et hérissent leurs riverains : une épineuse question qui n’épargne pas Bayonne. Au total, 23 sites accueillent des émetteurs d’ondes controversés. Sont-elles dangereuses ? Personne ne peut affirmer cela, pas plus que son contraire. Le dossier est à ce point sensible que l’État tente de trouver un modus vivendi entre collectivités, opérateurs et habitants. Le chantier du « mode de concertation » avant création de nouvelle antenne est ouvert. Bayonne compte parmi les onze villes françaises pilotes en la matière.

Autant dire que Martine Bisauta et ses services sont les cobayes consentants d’un joli casse-tête. « Les opérateurs ont une obligation de couverture du territoire et les riverains s’opposent à ce développement. Nous, mairie, nous sommes entre le marteau et l’enclume », résume l’adjointe au développement durable.

Vaines procédures


Bayonne n’a pas attendu l’initiative du ministère de l’Environnement dresser des constats. Notamment celui-ci : la marge de manoeuvre municipale est mince et l’affrontement procédural ne mène à rien. « Pour les antennes qui ne dépassent pas 12 mètres, les opérateurs font ce qu’ils veulent. Au delà, il n’y a que des règles d’urbanisme pour les freiner. Comme tout le monde, nous avons essayé mais c’est en vain. » Les opérateurs finissent par trouver le bon amendement à leur projet et la juridiction administrative leur donne systématiquement raison. Bayonne a ainsi perdu six fois en justice.

Manifestement, le principe de précaution, souvent poussé jusqu’à l’absurde depuis les années « vache folle », ne s’applique pas ici. Avec un rien de perplexité, Martine Bisauta en prend acte et mise sur « le dialogue entre les parties ». Une gageure quand on connaît leurs positions.

Une charte sur papier mais…


Il y a les associations, convaincues de la nocivité des ondes. Une nouvelle pathologie est officiellement nommée : « L’électrosensibilité ». Elles veulent un plafond de puissance abaissé à 0,6 volt par mètre. Notons que, depuis 1999, la norme européenne fixe une fourchette de 41 à 61 volts par mètre. Proportions exubérantes, jamais atteintes en pratique. Un récent diagnostic sur l’ensemble des antennes bayonnaises fait état d’un maximum de 3,6 volts, sur une installation. La majorité oscille entre 1 et 2. « On est même allé chez des particuliers qui nous sollicitaient », détaille l’adjointe.

Mais il y a aussi les opérateurs, tous concurrents. Ils rechignent à s’engager sur les exigences associatives. Et à Bayonne, traînent les pieds pour signer la charte rédigée récemment, au sein d’un organe de concertation spécial. « Nous avons mis en place une instance avec les acteurs, y compris les associations comme Agir pour l’environnement et Priartem. La charte est rédigée, nous l’avons soumise aux opérateurs, mais ils ne l’ont pas encore signée. »

Que prévoit-elle ? En substance que les professionnels prouvent au préalable la nécessité de toute nouvelle antenne. Qu’ils financent le contrôle d’un cabinet indépendant : mesures des ondes avant et après installation. De plus, l’instance communale de concertation émettra un avis, certes consultatif, avant toute nouvelle implantation. « Même en deçà de douze mètres. »

Sous un regard sceptique, cette « concertation » peut avoir des airs de bras de fer. Et dans le rapport de force, la jurisprudence donne clairement l’avantage aux opérateurs. Et la question se complique encore quand on sait que l’antenne est devenue un marché : un propriétaire privé peut percevoir des opérateurs jusqu’à 15 000 euros par an pour accueillir une installation…

Il reste à la collectivité la maîtrise de l’espace public. Bayonne a d’ailleurs décidé qu’il n’y aurait plus d’antenne sur ses châteaux d’eau.

Auteur : pierre penin
p.penin@sudouest.com

Source : http://www.sudouest.com/pays-basque/actualite/bayonne/article/841421/mil/5614806.html

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Argelès Les antennes de téléphonie mobile ont été transférées au mas Reig

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© L'independant

BANYULS-SUR-MER
Depuis juillet 2005 et après confirmation en juillet 2007 suite à l’assemblée générale des bâtiments A 7 et A 8, la société Bouygues était informée que le contrat de bail pour la station relais de téléphone mobile, installé illégalement en 1999 sur le toit terrasse des Roches blanches, ne serait pas renouvelé fin 2009. Les raisons du non-renouvellement du bail par les copropriétaires des terrasses concernées sont les risques de trouble à la santé à cause de l’exposition au rayonnement des ondes électromagnétiques provoquées par les antennes relais. Une note des résidents

adressée aux candidats lors des dernières élections municipales indiquait « qu’aucune information n’a pu être obtenue de l’opérateur sur le matériel installé, ni sur la puissance du rayonnement ». Aussi, plusieurs actions ont été menées par les résidents. Elles ont finalement abouti à la suppression de ces installations en 2009. Aujourd’hui, les antennes Bouygues ont déménagé du toit terrasse des Roches blanches et ont trouvé un nouveau lieu d’implantation sur les hauteurs du mas Reig. « Après dix ans d’un bail juridiquement illégal, un conflit de cinq ans avec Bouygues Télécom, trois ans avec le syndic, les résidents concernés des Roches blanches ont le plaisir d’informer du déménagement définitif de la station d’émission de téléphonie mobile installée sur leur terrasse, précise un communiqué des résidents . Toutefois le problème de la pollution électromagnétique n’est pas résolu, mais déplacé ». Une recommandation qui s’adresse aux personnes concernées par la nouvelle implantation des stations relais de téléphonie mobile.
R. J.

Source : http://www.lindependant.com/articles/2010-01-05/les-antennes-de-telephonie-mobile-ont-ete-transferees-au-mas-reig-105418.php

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Aigrefeuille. Catherine Grèze, députée européenne, contre les antennes-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives
Catherine Grèze, ici avec José Bové, soutient les riverains opposés aux antennes-relais. Photo DDM, archives

Catherine Grèze, députée verte européenne, nous communique :

« En tant que députée européenne, je souhaite faire part de mon opposition à l’installation d’antennes-relais de type UMTS sur les communes d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage, par ailleurs déjà couvertes par un réseau performant. En outre, ces deux antennes se trouveraient, après implantation, à environ 500 à 600 m l’une de l’autre, sur le même site. Déjà mobilisée contre ce type de projets dans le passé, notamment contre l’antenne de Bonhoure à Toulouse, je serai aux côtés des riverains dans leur lutte pour le respect de leurs droits, de leur santé.

La manière dont ce projet a été décidé révèle un total manque de transparence notamment à travers la désinformation totale des riverains. De même, on ne peut que regretter le déséquilibre entre les opérateurs, qui ont aujourd’hui tous les droits, et les riverains.

La technologie de la téléphonie mobile a été développée en fonction d’intérêts exclusivement économiques, sans réelle considération des conséquences sanitaires. Or, les experts indépendants démontrent aujourd’hui la nocivité d’une trop forte exposition à des ondes électromagnétiques. Les normes actuellement en vigueur apparaissent alors comme particulièrement laxistes et il est de notre devoir de faire appliquer le principe constitutionnel de précaution.

Au niveau communautaire, le Parlement européen a décidé d’adopter en avril dernier un rapport de la députée Frédérique Ries sur les effets pour la santé des champs électromagnétiques. L’objectif de ce rapport est de limiter dans l’ensemble de l’Europe les champs électriques, le seuil conseillé devant être désormais proche des 3 volts par mètre, une valeur déjà appliquée dans neuf pays membres, dont la Grèce, la Pologne ou encore la Belgique. Les autres pays de l’Union ont une limite actuelle de 40 volts par mètre. À travers ce rapport, le Parlement européen invite donc les pouvoirs publics nationaux à adopter l’approche la plus prudente en ce qui concerne ce type de projets.

Je soutiens donc la mobilisation des riverains d’Aigrefeuille et de Drémil-Lafage ainsi que de l’ensemble des citoyens convaincus de l’inutilité et de la nocivité de ce type d’installation. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748157-Aigrefeuille-Catherine-Greze-deputee-europeenne-contre-les-antennes-relais.html

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