Foix. Quelle est la puissance des ondes sur la ville ?


   Publié le 03/11/2009 09:19 | E.D

Courant octobre, la ville a demandé au CRIIREM d’analyser la puissance des ondes sur certains secteurs de la ville.

Les résultats de l'étude seront connus fin décembre-début janvier. Photo DDM, Florent Raoul.

Les résultats de l'étude seront connus fin décembre-début janvier. Photo DDM, Florent Raoul.
DDM

Avec toutes ses antennes, la ville de Foix est un lieu où les ondes (diverses et variées) sont très présentes. Mais quel est leur impact sur la santé des Fuxéens ? Pour le savoir, il faut d’abord mesurer leur force.

Depuis longtemps, le groupe des Verts au sein du conseil municipal demandait qu’une étude soit lancée sur le sujet. Comme s’y était engagé le maire, elle a été réalisée le 15 octobre. C’est le Centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM) qui a été chargé du dossier.

Basé au Mans, cet organisme indépendant, qui existe depuis 2005, pratique des analyses sur toute la France. Le bureau du CRIIREM réunit des scientifiques, des experts des pollutions de l’environnement. Il est accompagné d’un conseil scientifique, le « comité des sages », composé de médecins et d’universitaires reconnus, spécialistes de l’électromagnétisme naturel, biologique et artificiel.

Le 15 octobre, un ingénieur d’Angers, accompagné de Danielle Delavergne, adjointe au maire, a effectué plusieurs mesures à différents points de la ville exposés aux champs magnétiques. Une première a été réalisée dans le centre culturel, une seconde sur le site de la future piscine, la troisième aux Bruilhols et la quatrième au Capitany.

Dans un premier temps, l’ingénieur a mesuré la densité des champs magnétiques grâce à une sonde. Puis à l’aide d’un spectre, il a déterminé d’où provenaient ces ondes. Grâce à ces différentes mesures, il sera capable de donner la puissance maximale d’ondes reçues par une personne à un endroit donné et en fonction de l’heure.

Les résultats vont être maintenant analysés par le CRIIREM. Ils seront communiqués à la municipalité fin décembre ou début janvier. Le rapport ne fera aucune préconisation de santé publique. Il se contente de donner la puissance maximale des ondes. « Après, les particuliers ou les mairies en font ce qu’ils veulent », indique le centre.

« Je suis très contente que les mesures aient été effectuées. C’était une priorité pour le groupe des Verts. Depuis très longtemps, on sait que le portable émet des ondes qui ont un impact sur la santé. Pour les antennes, c’est plus compliqué. On avance petit à petit. Mais, il vaut mieux prévenir que guérir », assure l’adjointe au maire.

Reste maintenant à connaître le résultat des analyses et quelle sera la décision de la mairie s’il y a un éventuel impact sur la santé ?

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Périgeux : Un quartier se mobilise contre une antenne-relais

   
                  Jeudi 29 Octobre 2009
Un physicien de l'association Priartem, Daniel Oberhausen, est venu hier pour estimer les nuisances avec son polluomètre. (Photo Jean-Christophe Sounalet)

Un physicien de l’association Priartem, Daniel Oberhausen, est venu hier pour estimer les nuisances avec son polluomètre. (Photo Jean-Christophe Sounalet)

Le sujet, sensible, soulève interrogations et inquiétudes. Les habitants d’un quartier de la périphérie de Périgueux, Gay-Lussac, partent en guerre contre une antenne-relais de téléphonie mobile, implantée juste derrière des immeubles HLM. Ils entreprennent une action pour la faire déplacer.

« Ça dure depuis quatre ans. On a vu monter l’antenne, mais on ne nous a jamais donné d’explication. On ignore toujours qui est l’opérateur. On a envoyé des pétitions à la municipalité précédente, on s’est adressé à la préfecture, mais on n’a pas eu de réponse. On se sentait isolés, on ne savait pas quoi faire », rappelle Lionel Juste, président de l’amicale des locataires.

Le déclic est venu au moment du repas de quartier d’Immeubles en fête, au printemps dernier. Les habitants ont rencontré Olivier Desmesure, conseiller municipal et membre de Périgord Écologie. Les deux associations décident d’unir leurs efforts.

Des troubles du sommeil

Hier après-midi, Daniel Oberhausen, physicien de l’association Priartem (Pour une réglementation des implantations des antennes-relais de téléphonie mobile), s’est rendu sur place. Muni d’un polluomètre, un appareil qui estime l’exposition aux ondes electromagnétiques, il a fait le point de la situation sur le terrain.

« Il y a bien des nuisances », a-t-il constaté. L’appareil a révélé qu’elles étaient plus fortes dans un appartement au cinquième étage, juste en face de l’antenne que dans la cour des immeubles.

« C’est une pollution invisible. » Pour les habitants, cela se traduit par des troubles divers. « Je n’arrive pas à m’endormir. Mais quand je quitte ma chambre, qui est en face de l’antenne, pour aller m’allonger sur le canapé du séjour, de l’autre côté, ça va mieux », poursuit Lionel Juste.

« Mon épouse souffre de migraines. Ma fille a vu ses allergies augmenter ». Il cite aussi le cas d’une voisine qui se réveille toutes les nuits en proie à des maux de tête ou d’un bébé qui pleure beaucoup.

Retirer l’antenne

Une réunion d’information était organisée hier soir. Elle avait pour objectif de mettre en lumière les risques pour la santé que font courir de telles installations : « Des tribunaux donnent désormais raison aux comités de locataires pour faire retirer des antennes, voire annuler l’implantation de celles-ci », ont souligné les animateurs.

L’association des locataires de Gay-Lussac va demander à la Ville de faire réaliser une expertise par un organisme agréé. Puis un contact sera pris avec l’opérateur pour lui demander de retirer l’antenne.

Auteur : Chantal Gibert

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TOULOUSE : Des antennes relais installées à grand bruit


   Publié le 23/10/2009 03:48 | Philippe Rioux

Téléphone mobile. A Toulouse, Béziers et Rennes, SFR a lancé une solide campagne de communication et d’explication.

Intégrer les antennes à l'environnement, une des nouvelles contraintes pour les opérateurs.

Intégrer les antennes à l'environnement, une des nouvelles contraintes pour les opérateurs.
DDM

Si les études scientifiques sur la nocivité des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile restent contradictoires, l’exigence légitime de transparence de la population ne cesse de croître. C’est pour répondre à cette demande, notamment exprimée lors du « Grenelle des ondes » par les associations, que SFR, deuxième opérateur télécoms en France, a décidé d’organiser une opération de communication inédite et unique en France pour l’installation de trois nouvelles antennes à Toulouse, Béziers et Rennes.

« On a souvent reproché aux opérateurs un manque d’informations, un manque de transparence. Nous avons décidé de répondre à cela en faisant mieux alors que rien ne nous y oblige, puisque nous avons bien sûr toutes les autorisations à l’installation de nos antennes », explique Patrick Caméo, chargé de communication de SFR Région Sud-Ouest. À Toulouse justement, dans le quartier Saint-Cyprien, les personnes habitant dans un rayon de 100 mètres autour de l’emplacement de la future antenne ont reçu en début de semaine dans leur boîte à lettres un courrier de Philippe Cometti, responsable environnement de SFR. Un millier de courriers a ainsi été distribué, accompagné d’un dépliant expliquant le fonctionnement d’une antenne. Mieux, un site internet a été réalisé entièrement dédié à l’antenne toulousaine (www.antennerelaisSFR-toulousesaintcyprien.fr). Le dossier de présentation du projet, qui est habituellement consultable en mairie, est téléchargeable sur le site. « Pourquoi une nouvelle antenne ? Comment sera-t-elle intégrée à l’architecture existante ? Quel est son fonctionnement ? Que va-t-elle permettre ? » sont quelques-unes des questions qui seront abordées sur le site. SFR a également ouvert une adresse e-mail (relations-regionales.sudouest@sfr.com) pour recueillir les questions des riverains. Enfin, l’opérateur va tenir deux permanences d’information mardi 27 et mercredi 28 octobre.

« C’est vraiment une première, un test. S’il est concluant, cette méthode de communication sera mise en place pour l’installation de chaque nouvelle antenne », précise Patrick Caméo.

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Ondes électromagnétiques : un rapport prône la réduction des expositions


   Publié le 15/10/2009 08:47 – Modifié le 15/10/2009 à 11:29 | © 2009 AFP

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail se prononce jeudi dans un nouvel avis pour une réduction des expositions, estimant qu'”il n’est plus temps de ne rien faire”, malgré l’absence de preuves formelles sur la nocivité des ondes électromagnétiques.

“N’attendons pas que les signaux deviennent des pathologies pour avancer dans la réduction des expositions”, a déclaré Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset, pour qui “il faut se poser les bonnes questions dès aujourd’hui”, sans attendre des certitudes.

Téléphones portables, Wifi, Wimax, téléphones sans fil, radios, micro-ondes, antennes-relais, radars… nous baignons en permanence, à la maison, au bureau et même dans les espaces publics dans les radiofréquences. Il s’agit des technologies utilisant des champs électromagnétiques dont la gamme de fréquences (nombre d’oscillations en une seconde) est comprise entre 9 kHz et 300GHz.

Face au développement de la téléphonie mobile et à la montée des inquiétudes, le gouvernement a demandé en 2007 à l’Afsset une “mise à jour” d’un précédent avis de 2005, qui concluait à l’absence de risque avéré des téléphones mobiles et des antennes-relais. L’Afsset a élargi son expertise à l’ensemble des radiofréquences.

Son nouveau rapport, réalisé par un groupe de travail incluant des experts en sciences humaines et sociales et un observateur représentant les associations, va beaucoup plus loin.

Les experts ont examiné un millier d’études publiées depuis 2005, y compris le rapport BioInitiative souvent cité par les associations. Le groupe de travail a conduit aussi une trentaine d’auditions.

Les experts ont constaté que si une majorité des études ne constataient pas d’effets des ondes, un petit nombre évoquaient tout de même des effets biologiques possibles tels que l’auto-destruction de cellules ou la modification du débit sanguin cérébral.

Martin Guespéreau a fait valoir qu’on avait seulement “dix grosses années de recul” et qu’on ne pouvait donc savoir si les “signaux” qui émergent constituaient un simple “biais statistique” ou une vraie “tendance”.

Dans cette incertitude, l’Afsset a estimé qu’il fallait creuser davantage avec de nouvelles études plus précises et approfondies, et en attendant, prendre des mesures. “Dès lors qu’une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée”, tranche l’avis.

“On est loin de l’idée : +on n’a rien prouvé donc on ne fait rien+”, remarquait-on jeudi à l’Afsset, où l’on évoquait le principe de prudence ALARA (As Low As Reasonnably Achievable, aussi bas que raisonnablement possible) défendu dans le domaine environnemental, notamment en matière de radioactivité.

Pour le téléphone portable, à l’origine des niveaux d’exposition les plus élevés, l’Agence suggère notamment l’utilisation de téléphones mobiles à faible débit d?absorption spécifique (DAS), qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable.

Pour les antennes-relais, elle demande une cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes (où se croisent des faisceaux d’ondes) et une réduction des niveaux d’exposition dans ces zones, ainsi que la mutualisation des émetteurs. En revanche, elle met en doute l’opportunité de réduire le niveau d’émission de toutes les antennes, comme le souhaiteraient les associations.

Et faute de “pouvoir prouver l’inexistence d’un risque”, l’agence suggère aussi, plus globalement, “l’usage modéré des technologies sans fil”.

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TOULOUSE : le contrôle des émissions laisse les opérateurs sans voix


  Publié le mardi 13 octoble par B. dv.

Toulouse candidate pour limiter les émissions d’ondes électromagnétiques à 0,6 Volts/m.

Toulouse saura fin octobre si elle est élue ville pilote pour le contrôle des émissions radio. Photo DDM archives

Toulouse saura fin octobre si elle est élue ville pilote pour le contrôle des émissions radio. Photo DDM archives
Toulouse saura fin octobre si elle est élue ville pilote pour le contrôle des émissions radio. Photo DDM archives

Toulouse, vient d’officialiser sa candidature au projet de limitation des émissions d’ondes électromagnétiques lancé par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du développement durable et de la mer. Si son dossier est accepté, la ville deviendra pilote d’un test grandeur nature qui consiste à vérifier si le téléphone portable peut fonctionner dans une cité où le volume des ondes émises par les antennes relais est limité à 0,6 volt par mètre. Pour Élisabeth Belaubre, cette candidature officielle de Toulouse au côté d’une centaine d’autres villes Française est déjà une victoire en soi. Car « elle confirme l’engagement de notre collectivité dans un domaine qui suscite des inquiétudes grandissantes et légitimes chez nos concitoyens », se félicite l’adjointe en charge de l’environnement et de la santé. Celle-ci voit dans ce projet la suite logique du moratoire à l’implantation de nouvelles antennes relais sur le domaine public imposé par le Capitole, et de l’élaboration d’une charte de bonne conduite en concertation avec les opérateurs et les associations concernées actuellement en cours de rédaction. Mais côté opérateurs, la perspective de limiter le volume des émissions crée un profond malaise. Chez Bouygues Télécom, Orange et SFR, le mot d’ordre est rigoureusement le même : on ne communique pas sur ce sujet. Et lorsqu’ils se laissent aller à quelques commentaires sous le sceau de l’anonymat, les opérateurs de téléphonie redéfinissent à leur convenance les termes de l’expérimentation qui aurait pour objectif « de valider la pertinence d’une baisse des seuils d’émission, sans pour autant déterminer des valeurs prédéfinies. » D’ailleurs « cette norme de 0,6 volt par mètre mise en avant par les associations ne repose sur aucune expérience ou bilan scientifique. » Quant à la future charte de bonne conduite « elle doit aboutir à un accord sur le déploiement harmonieux de la téléphonie mobile qui prenne en compte les besoins d’information des riverains et les besoins des consommateurs. » La langue de bois passe aussi par le téléphone.


La Charte a pris du retard

La rédaction de la charte de bonne conduite qui doit être signée entre les opérateurs de téléphonie mobile, les riverains des antennes relais et la mairie de Toulouse a pris du retard.

Après deux réunions de travail qui se sont tenues en début d’été, la troisième rencontre, au cours de laquelle le texte devait être signé, et qui était programmée pour le 7 septembre ne s’est pas encore tenue. Et selon une des parties prenante au débat : « la prochaine réunion n’est pas encore planifiée. »

Lire l’article de la dépêche en PDF:

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Pradines. Antenne-relais : un face à face pacifique avec la police


   Publié le 07/10/2009 09:50 | Jean-Michel Fabre.

les négociation entre l'officier de police et les habitants du Pech Poutary. Photo DDM,Marc Salvet

les négociation entre l'officier de police et les habitants du Pech Poutary. Photo DDM,Marc Salvet
les négociation entre l’officier de police et les habitants du Pech Poutary. Photo DDM,Marc Salvet

Hier, au hameau de Pech Poutary, sur les hauteurs de Pradines, les opposants à l’antenne -relais de téléphonie mobile qu’Orange compte ériger à côté du château d’eau étaient sur le pied de guerre dès le début de la matinée. Sur le chemin des Giganties menant au site, une table de camping a été mise en travers, une banderole déroulée au milieu de la route pour faire barrage aux véhicules chargés de transporter le matériel de construction. Souriant mais décidés, les riverains vont t obliger les responsables du chantier à différer l’acheminement du mat d’antenne. « Nous ne bougerons pas « annonçait tranquillement un manifestant en précisant que l’association de défense constituait un nouveau dossier pour ester en justice devant le tribunal administratif.

Une résistance pacifique s’est, donc, organisée sous le regard des policiers. Attendant que la voie soit libre, le semi-remorque transportant le tronc de pin long d’une vingtaine de mètres qui servira d’antenne patientait au bas de la côte. Puis vers 11 heures, la tension a grimpé de quelques degrés lorsque le camion s’est avancé sur le chemin. Les opposants ont répliqué par un sit-in sur la voie de circulation.

Une négociation et un référé d’urgence

Une heure plus tard, des consignes d’évacuation sont données par la préfecture. Le capitaine Calmejane mène la négociation : « En bloquant la circulation vous êtes dans l’illégalité totale, je me dois d’intervenir. la société Orange peut aussi se retourner contre vous ».

La possibilité offerte aux manifestants de déposer un référé au tribunal de Cahors qui suspendrait les travaux convainc les plus réticents à lever le blocus. « À 12 contre 12 policiers on ne va pas quand même aller à l’affrontement ! ».

Quelques minutes de tractations plus tard, la voie est libre, le camion et son chargement plus encombrant que lourd (le mat pèse 900 kg) peuvent accéder à la zone du château d’eau, un mamelon situé à une cinquantaine de mètres environ de la première maison.

Dans l’après-midi, les représentants de l’association Pech Poutary se sont rendus au palais de justice pour déposer le référé. Ils mettent tous leurs espoirs dans le deuxième recours porté devant le tribunal administratif arguant du principe de précaution.


Pradines. Election des commissions permanentes au conseil municipal

Lors du dernier conseil municipal de Pradines du 28 septembre, ont eu lieu les élections des représentants des commissions permanentes à la mairie. Commissions des finances : l’ensemble du conseil. Commissions agenda 21 : Mmes Andraud, Debba, Duppi, Bergougnoux, Couraud, Messieurs Martinez, Brouqui, Couraud. Commissions Urbanisme : l’ensemble du conseil. Commission affaires scolaires : Mes Dalbarade, Andraud, Couderc, Randrianiaina Mac, Messieurs Feraud, Cavalier, Della Nora. Commission Culture – communication : Mesdames Sevrin Cancé, Andraud, Couderc, Duppi, Randrianiaina Mac, Mademoiselle Couraud, Messieurs Royer, Feraud, Cavalier, Couraud, Della Nora, Martinez. Commission ressources humaines : Messieurs Liauzun, Martinez, Feraud, Royer, Cavalier, Alazard, Della Nora, Vignes. Commissions patrimoine, travaux et Voirie : Mesdames Randrianiaina Mac, Andraud, Messieurs Brouqui, Feraud, Alazard, Royer, Garrigues. Commission associations, sports : Mesdames Andraud, Bergougnoux, Couderc, Duppi, Randrianiaina Mac, Messieurs Vignes, Cavalier, Alazard, Couraud, Feraud, Royer, Della Nora. L’ensemble des commissions ont été votées et approuvées par la majorité des votants.

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Manif devant la mairie : « Non aux antennes relais »

 
Publié le 06/10/2009 08:52 | B.-H. Saint-Paul

L’association Pech Poutary a déposé un recours contre une délibération municipale. Orange doit débuter ses travaux aujourd’hui.

Les habitants du hameau du Pech Poutary craignent pour leur santé. Photo DDM, Marc Salvet.

Les habitants du hameau du Pech Poutary craignent pour leur santé. Photo DDM, Marc Salvet.
Les habitants du hameau du Pech Poutary craignent pour leur santé. Photo DDM, Marc Salvet.

« Nous voulons montrer qu’on est toujours là et que le combat continue », martèle Laetitia Ousset, présidente de l’association Pech Poutary. Une quinzaine de membres ont manifesté hier après-midi devant la mairie de Pradines. Leur combat : empêcher l’installation d’un mât de 15 mètres de haut, devant accueillir trois antennes relais GSM et UMTS de la société Orange, près du château d’eau de Pradines. Justement, des travaux de rénovation du château d’eau ont débuté et l’association est bien décidée à empêcher le déroulement du chantier de l’antenne.

Initialement, cette dernière devait être installée sur l’église de Labéraudie, mais suite au déplacement à Cahors de l’antenne de Lamothe sur le toit du conseil général (depuis cet été, pour une durée de deux ans. Le conseil général a fait procéder avant et après l’installation à des mesures d’émission), Orange a souhaité installer son antenne de Pradines sur les hauteurs.

« Nous ne sommes pas contre une antenne, mais contre son installation là. Pourquoi ne la met-on pas avec celle de Bouygues ? Ou entre le château d’eau et le lotissement ? », poursuit Laetitia Ousset, dont l’association reçoit le soutien de l’association nationale Priartem et dénonce un manque de dialogue de la part de la mairie. Elle met aussi en doute les engagements d’Orange sur la puissance d’émission.

Le maire réfute…

Le maire, Didier Mercereau, s’inscrit en faux : « J’ai reçu l’association plusieurs fois, y compris avec Orange. Nous avons proposé qu’il y ait des mesures de puissance d’émission, prises avant et après l’installation. L’association ne m’a jamais répondu.

Toutes les délibérations municipales ont été affichées à la mairie. Orange a par ailleurs, affiché sur le site sa déclaration des travaux, en présence d’un huissier, il y a plusieurs semaines.

Je comprends qu’on ne soit pas d’accord mais on voit que comme souvent, on n’est pas contre les antennes du moment que c’est chez le voisin… Au Pech Poutary on est contre une antenne de téléphonie mobile – alors qu’il y a celles de Cahors juste en face -, et en même temps, au hameau de Flottes, on me demande une antenne wi-fi pour avoir l’ADSL ! ».

Le Lot compte plusieurs dizaines d’antennes relais de téléphonie mobile, dont neuf situées à Cahors. Des oppositions se sont fait jour, notamment à Gindou, Lauresses, et donc Pradines, où le bras de fer s’est engagé.

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Pradines. Mobilisation contre l’antenne relais lundi


   Publié le 03/10/2009 03:52 | LaDepeche.fr

Une partie des membres de l'association « Pech de Poutary ».

Une partie des membres de l'association « Pech de Poutary ».
Une partie des membres de l’association « Pech de Poutary ».

« Non à l’implantation d’une antenne relais au « Pech Poutary » (château d’eau) à Pradines » : c’est le cri qu’avaient lancé en février dernier, les membres de l’association « Pech de Poutary », très déterminés à s’opposer à cette installation trop près des habitations (50 à 80 mètres) de ce secteur de Pradines. Ce projet n’avait pas fait l’unanimité au sein de l’équipe municipale lors d’un vote qui avait recueilli 9 pour, 7 contre et 7 abstentions.

À l’époque une pétition avait recueilli plus de 500 signatures de riverains et de Pradinois. Ils avaient dénoncé la non-information et avaient demandé à la mairie d’appliquer le principe de précaution, à cause des conséquences néfastes des ondes électromagnétiques. Parmi leurs requêtes également, le choix d’un autre site pour cette antenne, plus éloigné des habitations. L’association avait demandé au maire et à ses conseillers de tenir leurs engagements électoraux.

En février Lætitia Ousset, vice-présidente de l’association, rappelait : « Durant la campagne et sur le bulletin municipal, le maire n’a cessé de dire qu’il souhaitait développer l’écologie, plus de dialogue, de transparence avec la population. Or du dialogue il n’y en a point eu et on nous a mis devant le fait accompli ». Le maire de Pradines les avait ensuite reçus et allait voir ce qui pourrait être fait.

Mais il semble que les travaux de l’antenne vont bientôt débuter. Aussi, l’association « Pech Poutary », n’ayant pas été mise au courant de la suite que donnait la mairie à cette affaire, invite tous les citoyens de la commune à venir les soutenir. Un rassemblement est prévu lundi 5 octobre, sur le parvis de la mairie de Pradines de 16 heures à 18 heures.

Si vous souhaitez soutenir cette action, contactez : Abder Jaballah au 05 65 23 26 30, président de l’association, ou Lætitia Ousset au 05 65 35 33 05, vice-présidente.

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