Toulouse : Les antennes relais sous haute surveillance

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 19/05/2010 03:51 – Modifié le 19/05/2010 à 09:58 | B. dv

Antennes-relais - DDM 

Antennes-relais – DDM

Chose promise chose due. Le 6 juillet dernier, les trois opérateurs de téléphonie mobile SFR, Bouygues Télécom et Orange s’étaient engagés auprès des élus toulousains et des associations de riverains à constituer un fond souverain destiné à financer la mesure des niveaux d’émission des antennes relais. Ce fond qui est géré par la mairie permet à toute personne qui le souhaite de faire procéder à ces mesures sans en référer à l’opérateur.

Depuis le début de la semaine, trente antennes relais désignées par les associations de riverains, et réparties sur l’ensemble du territoire communal font l’objet de ces mesures. Les résultas de cette campagne de contrôle seront rendus publics dans le courant du mois de juin.

Mais en dépit de ce premier pas, la charte de bonne conduite que riverains, élus toulousains, et opérateurs s’étaient engagés à rédiger et qui limitait notamment à 0,6 volt par mètre le niveau des émissions n’est toujours pas écrite en dépit d’un programme établi au printemps 2009 qui prévoyait de finaliser l’engagement des opérateurs lors de la signature de cette charte qui devait avoir lieu le en septembre 2009.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/19/837927-Les-antennes-relais-sous-haute-surveillance.html

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Commentaire du Collectif Antennes 31

De plus en plus de personnes informées commencent à prendre en considération l’éventuel risque sanitaire que font courir aux riverains d’antennes les CEM. Cela se traduit par le refus des co-propriétaires d’immeubles de renouveler leur bail ou par le refus de redéploiement ou d’ajout d’antennes. Cette crainte qui nous semble justifiée va poser à terme un problème aux opérateurs, ceux-ci pourtant refusent de s’engager dans la signature de la charte à Toulouse Il serait sûrement plus productif pour eux de mettre en place une technologie qui ne fasse pas courir de risques à la population et qui serait de ce fait mieux acceptée.

Le Collectif antennes 31 milite depuis sa création pour que le seuil de 0.6 V/m devienne la norme et que chacun d’entre nous, en tous lieux de vie, ne soit pas exposé à des CEM supérieurs à ce seuil.

Nous alertons les personnes concernées, des municipalités nous invitent à participer aux débats autour du problème que pose l’implantation des antennes-relais de tel.

Ceux qui pourraient faire évoluer rapidement la situation nous font défaut ;  il suffirait en effet que nos élus et notamment nos députés se mobilisent pour que le Parlement légifère. Il faut savoir qu’en Hte Gar, sur les 8 députés et 5 sénateurs interpellés à ce sujet seuls trois ont répondu, leur réponse est visible sur notre blog, et le moins que l’on puisse dire c’est que leur réaction n’est pas enthousiasmante. Les présidents de communauté de communes de la Hte Gar ont été aussi interpellés ; aucun n’a répondu, votre santé ne serait-elle  pas leur problème ? Heureusement nos élus sont électo-sensibles…. s’ils sentent que leur électorat est mobilisé ils réagiront; vous voyez ce qu’il vous reste à faire.

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Toulouse : des mesures pour capter les effets des antennes-rElais

logo20minutes-copie-1.jpg   Créé le 17.05.10 à 07h10
Mis à jour le 17.05.10 à 07h10 

Au total, 30 sites doivent être analysés.

Au total, 30 sites doivent être analysés./ F. Scheiber / 20 minutes

 

L’opération permettra peut-être de mettre riverains et opérateurs sur la même longueur d’onde. La mairie lance cette semaine son plan de mesures destiné à évaluer la puissance dégagée par les antennes-relais. Trente « points noirs » vont être ainsi analysés.

Tous sont des sites ou les riverains soupçonnent des champs électromagnétiques anormalement élevés et qui, théoriquement, présenteraient un risque pour la santé des populations environnantes. Pour l’instant, dix-sept adresses ont été fournies à la municipalité par des associations de riverains.
La campagne, financée par SFR, Bouygues et Orange, va se dérouler jusqu’à fin mai. Ses résultats seront connus courant juin. « À l’issue de ce plan de mesures, on va étudier les valeurs. Si certaines sont anormalement élevées, on se mettra autour d’une table avec les opérateurs pour chercher des solutions techniques afin de faire baisser les champs électromagnétiques », explique la municipalité qui n’a pour l’heure fixé aucun seuil. Les associations de riverains réclament un seuil de puissance limité à 0,6 volt par mètre. Sur 150 mesures effectuées à Toulouse depuis 2001, la moyenne des valeurs relevée est de 0,8 volt par mètre.
Cette campagne se fait en parallèle du projet de charte sur l’implantation des antennes-relais qui va associer riverains, opérateurs et mairie.E. D.

Source :  http://www.20minutes.fr/article/404710/Toulouse-Des-mesures-pour-capter-les-effets-des-antennes-rElais.php

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Tournefeuille. Projet d’antenne relais : « On a peur »

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 12/05/2010 15:34 | Claire Lagadic

L'antenne pourrait être construite au n°4 de la rue Daudet./Photo DDM, C.L.

L’antenne pourrait être construite au n°4 de la rue Daudet./Photo DDM, C.L.

Un simple panneau apposé sur le grillage au numéro 4 de la rue Alphonse-Daudet de Tournefeuille annonce la construction d’une cheminée. Les riverains passent, s’arrêtent, lisent et poursuivent leur chemin. « Jusqu’au jour où on a appris qu’un opérateur veut mettre une antenne relais dans cette cheminée, relate le couple Ruelle dont la maison est située juste en face de la future installation. On ne va pas y faire passer le Père Noël ! L’antenne sera juste devant la fenêtre de notre chambre, à tout juste 10 mètres. On va être arrosés. »

Depuis, tout le quartier se mobilise. Une délégation d’une quinzaine de personnes a d’ailleurs été reçue, lundi, par Bernard Bensoussan, adjoint à l’urbanisme. « Il s’est engagé à négocier pour que l’antenne soit mise à ailleurs. » La hauteur de l’antenne relais inquiète particulièrement les riverains. « La cheminée ne mesurera qu’un mètre quatre-vingt, c’est très bas. »

Et le couple d’avouer : « On a peur. On s’est renseigné sur internet et on a trouvé un tas de risques comme Alzheimer. Certains parlent même de cancers. »

Bernard Bensoussan a entendu les habitants du quartier : « Bien sûr, nous sommes derrière nos administrés. Il s’agit là d’une demande de travaux qui n’est pas soumise à autorisation. À l’origine, ça ne nous paraissait pas exagéré. Désormais, notre but est d’apaiser les inquiétudes des riverains et de négocier avec l’opérateur pour qu’il l’installe ailleurs et que les antennes ne poussent pas à la hussarde à Tournefeuille ».

Mais de concéder : « On a peu de pouvoir car ils sont sur leur terrain en terme de droit. Il faut négocier. »

La commune a signé, en 2003, une charte avec l’ensemble des opérateurs afin que chaque projet soit porté à sa connaissance.

Riverains et commune ont jusqu’au 23 juin pour faire changer d’avis l’opérateur faute de quoi l’antenne sera montée à moins d’un recours en contentieux.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/12/833570-Projet-d-antenne-relais-On-a-peur.html

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Sainte-Foy-de-Peyrolières. Pas d’antennes-relais sur le château d’eau

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 10/04/2010 03:47 | Michel Couralet

Le château d'eau au cœur du village. /Photo DDM MC

Le conseil municipal s’est réuni le mardi 6 avril . L’ordre du jour était le suivant: budget assainissement, budget commune, vote des taux d’imposition; SDEHG: éclairage route de Saint-Thomas, remplacement luminaires au centre du village, installation de prises Marché place de la poste; demande de subvention auprès de l’agence de l’eau pour le schéma d’assainissement, projet d’installation d’antennes-relais sur le château d’eau.

Devant une assistance d’une vingtaine de personnes, le conseil municipal a adopté toutes les délibérations à l’unanimité à l’exception de la délibération concernant l’installation d’antennes-relais sur le château d’eau.

Pas de nouvelle imposition

Les finances de la commune sont sous contrôle avec pour la troisième année consécutive une stabilisation des dépenses de fonctionnement. La rigueur reste cependant d’actualité. Les effets de la crise ont aussi conduit le conseil à ne pas augmenter les taux d’imposition. La subvention dédiée au CCAS a été complétée significativement pour répondre aux besoins croissants d’aide au quotidien. Les projets d’investissements seront conformes aux prévisions et resteront raisonnables compte tenu de l’endettement de la commune.

Le conseil s’est prononcé contre le projet d’antennes-relais sur château d’eau par 11 voix contre 6. L’information va être transmise au président du Syndicat Intercommunal des eaux des côteaux du Touch, propriétaire du château d’eau. La convention ne sera pas signée avec l’opérateur comme entendu entre Jean Aycaguer, président du SIECT et François Vives maire de Sainte-Foy de Peyrolières.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/10/813797-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Pas-d-antennes-relais-sur-le-chateau-d-eau.html

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Les Massatois contre l’antenne SFR

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/04/2010 11:14 | J.M.

Les manifestants ont fait la fête sur la place du village avant de se rendre sur le site où devrait être implanté la future antenne SFR / Photo DDM

Manifestation hier à Massat : les habitants ne veulent pas d’une antenne de téléphonie mobile près du village ; ils disent qu’il y en a déjà suffisamment.

Hier après-midi, une centaine de personnes ont manifesté à Massat contre la future implantation d’une antenne relais SFR de téléphonie mobile, à proximité du village. Un collectif nommé « Opidom » (opposants à la prolifération incontrôlée des ondes électromagnétiques), avec le soutien du maire, Léon-Pierre Galy-Gasparrou, a déjà recueilli 500 signatures contre ce projet ; un recours a été également déposé à la sous-préfecture de Saint-Girons qui n’y voit rien d’illégal. La préfecture a délivré le permis de construire, contre l’avis du maire et du conseil municipal. Les opposants reprochent aux antennes d’envahir le paysage et la vallée de Massat serait déjà suffisamment couverte (pylônes à Biert et Boussenac). Ils préconisent que les opérateurs SFR et Orange, mutualisent leurs moyens pour éviter la prolifération, génératrice de pollution visuelle. Enfin, l’argument choc, c’est que le principe de précaution s’impose alors qu’un débat fait rage en ce moment sur les effets des ondes électromagnétiques sur la santé. Ils remarquent que la nouvelle antenne serait trop proche du village (moins de 50 mètres des maisons, et moins de 300 mètres de l’école selon, leurs estimations). Le maire trouve particulièrement singulier que l’architecte des bâtiments de France et le Syndicat départemental des collectivités électrifiées aient pu donner un avis favorable à ce projet avant même qu’il soit déposé en mairie. « C’est aussi le rôle des élus que de donner leur avis. La population avait attiré mon attention sur la problématique de l’antenne et, pour la première fois à Massat, les autochtones comme les néoruraux sont du même avis ; pas de clivage. Des procédures sont lancées et j’aimerais que le conseil municipal puisse être écouté par le préfet. » En tout cas le maire serait en mesure, d’après « Opidom », de bloquer le passage de la ligne électrique du pylône.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/04/810370-Les-Massatois-contre-SFR.html

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PREIGNAC : Zizanie autour de l’antenne relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Lundi 29 Mars 2010
Orange a décidé de différer l'implantation d'une nouvelle antenne, le temps que les esprits se calment. (Archives « S.0 »)
Orange a décidé de différer l’implantation d’une nouvelle antenne, le temps que les esprits se calment. (Archives « S.0 »)

L’antenne relais de Bigardoy, qui a fait couler beaucoup d’encre et de « larmes », et avait soulevé un tollé de tout le quartier, ne sera pas implantée. Orange a décidé d’annuler ce projet et de rechercher un emplacement plus éloigné de toutes habitations.

« La famille Roulet chassée de chez elle », « Nous allons être obligés de quitter notre maison » et un appel au secours : « Aidez-nous ! Nous avons besoin de vous », c’est en ces quelques termes alarmistes que ce cri de détresse s’est répandu dans la région sous forme de mails. Le 17 janvier, les habitants de Bigardoy, petit quartier de Preignac, apprenaient qu’une antenne relais Orange allait être érigée à quelque 100 mètres de la maison de la famille Roulet.

Beaucoup de bruit pour rien

Malgré des « menaces » non dissimulées, Jean-Pierre Manceau avait demandé à Orange la possibilité de déplacer cette antenne, afin de faire retomber les tensions créées. Mésentente ? Énervement ? Alarmisme ? Autour d’un projet qui devait amener une meilleure réception téléphonique pour les abonnés et qui n’a amené que la zizanie. Orange a donc préféré différer cette implantation, en attendant de trouver un emplacement près de l’autoroute, qui ne gênera personne.

Jean-Pierre Manceau devrait très prochainement proposer un terrain qui conviendrait à tout le monde, mais, malgré tout, une association de soutien a été créée. Elle continuera d’exister sous forme « conviviale », mais restera vigilante autour du quartier Bigardoy.

Auteur : Michel Laville

Source :   http://www.sudouest.com/gironde/actualite/langonnais/article/911025/mil/5875688.html

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Montbrun-Bocage. Pour ou contre l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 25/03/2010 03:51 | LaDepeche.fr

En parallèle du 1er tour des élections régionales, les Montbrunais se sont prononcés pour ou contre l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile sur la commune de Montbrun-Bocage. Christian Seneclauze, le Maire a souhaité organiser cette consultation pour permettre à ses administrés de s’exprimer clairement par oui ou par non face à l’implantation d’une l’antenne relais car Montbrun-bocage est situé dans une zone blanche.

En 2004, le gouvernement a pris l’initiative de résorber les zones non couvertes par la téléphonie mobile et le haut débit, et a proposé aux communes non couvertes, dont Montbrun fait partie, d’y installer une antenne relais.

A l’initiative du maire, une réunion d’information, regroupant un opérateur de téléphonie mobile, un représentant de « Robin des Toits », et des techniciens du Conseil Général, maître d’ouvrage, a été organisée en vue de donner une information aux habitants sur les ondes électromagnétiques, les ondes des portables. La municipalité s’est même dotée d’un outil pour mesurer les ondes. Les divers essais réalisés près d’une antenne relais similaire ont permis d’établir qu’au-delà d’une distance de 150 mètres, les ondes émises par l’antenne étaient insignifiantes.

Comme l’exigeait la municipalité, le lieu d’implantation prévu de l’antenne est situé à 150 m de la première maison et à 1 km du village, au-dessus du hameau de Massat.

Le conseil municipal n’avait donné aucune consigne de vote pour cette consultation dont la participation a été importante dimanche dernier : 247 votants sur 355 inscrits sur les listes électorales et européennes. Le résultat : 141 oui, 103 non et 3 nuls. Les Montbrunais ont émis un avis favorable à l’implantation de l’antenne relais. Comme il s’y était engagé, le conseil municipal prendra une délibération conforme à l’avis majoritaire de la population.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/25/804245-Montbrun-Bocage-Pour-ou-contre-l-implantation-d-une-antenne-de-telephonie-mobile.html

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Saint-Gaudens. « Tout n’est pas perdu »

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 13/03/2010 03:53 | LaDepeche.fr

L'antenne relais installée aux Caussades fait toujours débat. Photo DDM, Jal.

La mise en place de l’antenne-relais de téléphonie mobile Orange, pendant les vacances de Noël, avait surpris tout le monde. Riverains et parents d’élèves des écoles maternelle et primaire toutes proches des Caussades qui avaient alerté la municipalité, six mois auparavant, ne baissent pas les bras. Réunis jeudi soir à la salle du Belvédère, ils ont invité l’association Antennes 31, qui compte maintenant un collectif saint-gaudinois, à venir informer le public des dangers de cette nouvelle antenne, mais aussi des actions à mener. Etait également présente l’association Ondes Santé Environnement, créée il y a trois ans au quartier des Gavastous.

Des actions en justice

« Tout n’est pas perdu, il reste encore des possibilités pour la faire démonter », a expliqué un représentant toulousain du Collectif Antennes 31. Venue présenter un diaporama sur les dangers pour la santé des antennes-relais, notamment près des écoles, l’association toulousaine se veut également « être un moteur pour aider le collectif local à se faire entendre et agir ». Des actions qui passent le plus souvent par le recours à la justice. « Il y a déjà eu des condamnations de démontage d’antennes suite à des plaintes de riverains pour trouble anormal au voisinage, et un procès en cours concernant une plainte de riverains à Marquefave », soulignent les Toulousains. Pour l’association Antennes 31, ce sont surtout les risques pour la santé qui demandent de la vigilance, le seuil d’exposition de 0,6 volt par mètre devant être respecté pour être certain de ne subir aucun effet néfaste de ces ondes. « Mais ce risque pour la santé n’est pas encore reconnu par les tribunaux, donc inutile à mettre en avant pour le collectif. Tandis que le trouble du voisinage a déjà fait ses preuves dans certains procès, où des sociétés de téléphonie mobile ont été condamnées au démontage des antennes trop proches de maisons ou de structures comme les écoles ». Des solutions existent donc, que le collectif saint-gaudinois des Caussades compte bien mettre en œuvre.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/13/796091-Saint-Gaudens-Tout-n-est-pas-perdu.html

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