Décoration : gare aux traverses de chemin de fer

lefigaro.fr.gif   Par Marielle Court  le 16/07/2010 | Mise à jour : 12:12

Les professionnels s’engagent à organiser une filière de recyclage de ces vieux bois toxiques. 

Les vieilles traverses de chemin de fer tout comme les poteaux de France Télécom et d’ERDF (Électricité réseau distribution France) ne devraient plus finir leur vie en bordure de potager, comme barrière de jardin, en décoration autour des piscines ou encore en plancher de cuisine… Jeudi, les professionnels ont signé une charte avec Chantal Jouanno, la secrétaire d’État à l’Écologie, dans laquelle ils s’engagent à proscrire la réutilisation de ces vieux bois toxiques par les particuliers, à organiser leur traçabilité et enfin, à mettre en place une filière de collecte et d’élimination.

Il était temps. Toutes ces poutres pseudo-écolos sont traitées à la créosote et parfois avec des sels de cuivre-chrome-arsenic. Des produits (créosote et arsenic) classés cancérigènes, respectivement de classe 2 et 1, et qui perdurent indéfiniment dans le bois. «Pour traiter une traverse en chêne ou en hêtre, il faut entre douze et quinze litres de créosote. Cinquante ans plus tard, le bois est toujours imbibé avec six ou sept litres », rappelle Jacky Bonnemains, le responsable de l’association Robin des bois, à l’origine de l’alerte et signataire de la charte.

Chaque année, ce sont près de 80.000 tonnes de bois traités usagés qui sont retirés des réseaux d’infrastructures de ces opérateurs. France Télécom a pris les devants dès 2000 en développant une filière industrielle, notamment avec une cimenterie, ce qui suppose en amont une unité de broyage et en aval des installations pour récupérer les fumées toxiques. Pour RFF (Réseau ferré de France) l’enjeu reste entier. À lui seul, ce sont plus de 800 000 traverses qu’il va devoir recycler chaque année. «On évalue à six euros le coût de recyclage d’une traverse», explique Hubert du Mesnil, le président de RFF. Une question d’autant plus importante que la créosote est toujours utilisée faute de disposer d’un produit de substitution aussi efficace. «Pour cela il faudra encore attendre au moins dix ans», reconnaît-on dans l’entreprise.

Quant aux particuliers qui ont par le passé choisi d’investir dans ce genre de décoration, il est recommandé d’éviter les contacts cutanés répétés et surtout de brûler ce bois en raison de la grande toxicité des fumées.

Source : http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/07/15/01029-20100715ARTFIG00597-decoration-gare-aux-traverses-de-chemin-de-fer.php

En savoir plus :  http://www.lelotenaction.org/rubrique,lot-pollution-a-la-creosote,491342.html

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Pose d’une antenne relais, rue de l’Yser : Orange échoue dans sa deuxième tentative

lavoixdunord.gif   eudi 08.07.2010, 05:12 – La Voix du Nord

LES VISAGES DE L’ACTUALITÉ |

« Ils sont arrivés en catimini. Heureusement, une voisine a vu le camion sur place en ouvrant ses persiennes ! » Hier, la mobilisation d’une vingtaine de riverains de la rue de l’Yser leur a permis d’empêcher l’installation d’une antenne relais par l’opérateur Orange. Récit d’une matinée de tension, avec épilogue heureux pour les protestataires… « Mais il faut continuer le combat ! »

PAR BRUNO DERAM

tourcoing@lavoixdunord.fr PHOTOS « LA VOIX »

Yves Clément est le président de l’association « Risquons Tout pour l’environnement », mobilisée contre l’installation de cette antenne, rue de l’Yser, près de la Belgique, face à la petite rue du Gallodrome. Ce mercredi matin, avec deux bonnes dizaines de riverains aussi sympathiques que résolus, il est bien déterminé à faire obstacle à cette implantation… « C’est la santé de nos enfants et la nôtre que nous défendons par rapport aux ondes électromagnétiques, s’indigne-t-il. Regardez, vous avez un groupe scolaire (Camille-Claudel à Neuville) à moins de 100 m. Et l’hôpital pas loin, de même qu’une structure de l’EPSM. Sans oublier les habitants… » C’est sur un terrain privé accueillant des garages que l’entreprise missionnée par Orange s’apprête à installer le mât de 14 m de haut. Yves Clément revient sur le combat de son association. « Il y a presque deux ans, déjà, ils avaient prévu d’installer cette antenne sans en informer les riverains. Et voilà qu’ils recommencent. Ils agissent sans même avoir d’autorisation de voirie pour installer le camion-grue sur le trottoir, le temps de la manoeuvre ». À l’origine, la mobilisation des habitants avait trouvé plus qu’un écho favorable auprès de la municipalité tourquennoise. Un conseil était programmé le soir-même de leur action, le 19 novembre 2008. Comme un seul homme, les élus y adoptaient un moratoire, décidant de surseoir à toute installation d’antenne de radiotéléphonie mobile pour une durée d’un an. Mais le tribunal administratif avait ensuite annulé ce moratoire, en novembre 2009. Dès lors, l’opérateur, avec l’autorisation de travaux obtenue en 2008, pouvait décider à nouveau d’installer l’antenne. Toujours sans concertation avec les riverains… « Alors, surpris ? Nous aussi ! », a lancé Bernard Despierre adjoint au maire, lors de son arrivée (à vélo, ça va de soi !) sur les lieux du litige, hier matin. L’élu Vert a aussitôt contacté le responsable régional développement d’Orange. « J’ai argué du fait que nous avons vécu la même situation, il y a presque deux ans, avec l’absence de concertation et d’information des riverains sur l’installation du mât.

 » Bernard Despierre reconnaît n’avoir guère de latitude, le tribunal administratif ayant rejeté le moratoire de la Ville. « Nous avons, regrette-t-il, assez peu de moyens d’empêcher l’implantation. Mais on se dirige, d’ici la fin de la matinée, sur une suspension.

 » Quels ont été les termes de la négociation téléphonique avec Orange ? On ne le saura pas, mais en fin de matinée, l’adjoint, resté toujours très calme, a pu annoncer que l’opérateur avait décidé de surseoir à l’installation. Fin août, les deux parties reprendront contact pour une « mise à plat de ce dossier », avec les riverains et l’association « Risquons Tout pour l’environnement ». D’ici là, son président va préparer une action judiciaire au civil, avec l’association Robin des Toits… •

Source :  http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Secteur_Tourcoing/2010/07/08/article_pose-d-une-antenne-relais-rue-de-l-yser.shtml

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WiMax : Bolloré Télécom remporte le grand chelem

Le Figaro.fr   Par Marie-Cécile Renault le 07/01/2010 | Mise à jour : 17:53 

Bolloré Télécom rachète à Altitude deux licences WiMax, l’une en Alsace, l’autre en Bourgogne.

INFO FIGARO – Alors que le trafic data explose sur les mobiles, Bolloré Télécom, chantre du WiMax, croit plus que jamais à l’avenir de l’Internet haut débit sans fil. Selon nos informations, l’entreprise, filiale du groupe Bolloré, vient de racheter à l’opérateur Altitude les licences WiMax des régions Alsace et Bourgogne. Grâce à cet investissement, Bolloré Télécom, présidée par Dominique Roux et dirigée par Marc Taïeb, détient désormais des licences WiMax sur l’ensemble du territoire national.

En 2006, l’entreprise avait déjà remporté 12 licences régionales pour 78 millions d’euros au terme d’un vaste appel d’offres. Puis, en juin 2008, elle avait racheté à TDF ses licences WiMax sur 8 régions. Avec les deux licences qu’il vient de racheter à Altitude, Bolloré Télécom réalise le grand chelem : il est désormais le seul opérateur, avec Free, à avoir une couverture nationale.

En 2006, le régulateur des télécoms (Arcep) avait attribué deux licences WiMax par région. A côté de Bolloré Télécom, SFR détient également des licences WiMax dans deux grandes régions : l’Île de France et Paca, Altitude en a toujours une dizaine, et plusieurs conseils régionaux ont la leur comme en Bourgogne, Corse, Bretagne ou Poitou Charente.

Le déploiement du Wimax a pris du retard, comme c’est souvent le cas avec les nouvelles technologies dans les télécoms. Mais de nombreux opérateurs restent convaincus de son utilité. Tout d’abord pour couvrir des zones où on ne peut pas mettre de la fibre optique. Le WiMax permet d’apporter le signal haut débit sans fil à des institutions (gares, aéroports, ports de plaisance, universités…). Il permet déjà le nomadisme et peut être plus tard la mobilité. Cette technologie servira aussi certainement comme complément des bandes de fréquences mobiles classiques (3G, 4G…) qui, compte tenu de l’explosion du trafic data, arrivent presque a saturation dans certains villes. Enfin, cette technologie de l’Internet sans fil est extrêmement utile dans les pays émergents : alors que ces derniers ne possèdent pas ou peu de réseau filaire, le WiMax s’affirme être le meilleur moyen pour y apporter Internet.

Par Marie-Cécile Renault

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2010/01/08/04002-20100108ARTFIG00001-wimax-bollore-telecom-remporte-le-grand-chelem-.php

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Rignac. L’antenne relais fait du grabuge

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 06/07/2010 08:10 | ANAÏS ARNAL

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l'école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l’école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Alors que la puissance de l’antenne relais située en plein cœur de Rignac vient d’être augmentée, le collectif de riverains « Association antenne relais santé publique » revient à la charge pour convaincre la municipalité de faire déplacer ce mât.

Ca fait plus de trois ans que ça dure cette histoire », lance Michel Mirabel, agacé. Le président de l’Association antenne relais santé publique rappelle en quelques dates la genèse du dossier : « Nous avons présenté le problème aux élus en janvier 2007, avons fait circuler une pétition qui a recueilli 850 signatures en octobre 2008, avons écrit plusieurs courriers au maire et au conseiller général qui sont restés sans réponse ».

L’objet de la mobilisation de ce collectif de riverains ? L’antenne relais installée avenue de Rodez, à côté d’un magasin de meuble, d’un supermarché et des établissements scolaires (écoles et collège). « Un permis de construire a été accordé à France Télécom en 1985 ce qui rend légitime la position actuelle du pylône », reconnaît Michel Mirabel. « Après notre pétition, la mairie s’était engagé à prendre un arrêté municipal contre France Télécom Orange mais rien n’a été fait ».

Selon l’association, ces 4 antennes pour téléphones fixes et mobiles et accès Internet causerait des nuisances. « Les plus proches riverains souffrent de troubles du sommeil, d’acouphènes et d’hypertension artérielle ». Des maux qui disparaîtraient lorsque ces personnes s’éloignent quelques jours de leur domicile et réapparaîtraient lorsqu’elles reviennent. Les inquiétudes des habitants sur les conséquences néfastes de la promiscuité avec cette antenne relais ont été confortées en mai dernier lors de la conférence de Pierre Le Ruz, expert et cofondateur du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur le rayonnement électromagnétique). « Il a pris des mesures au portail de l’école primaire et sur le parking de Marché U : les puissances sont bien supérieures à la norme ».

Mais une nouvelle étape a été franchie début juin lorsque des techniciens sont venus augmenter la puissance des antennes de 900 MHz à 2 100 MHz soit de 41 v/m à 61 v/m. « Que les élus ne se réfugient pas derrière la politisation de cette affaire, on défend la santé et notre association sera dissoute sitôt que l’antenne sera déplacée à plus de 400 mètres de toute habitation », explique le président du collectif qui n’exclue pas une action auprès du procureur de la République si le dialogue de sourds continue. « On ne favorise pas France Télécom Orange, ils sont là ! Quand Bouygues et SFR ont demandé à s’installer, on a retoqué leur projet », se défend le maire Jean-Marc Calvet, ajoutant qu’il s’est adressé à un cabinet d’avocats spécialisés en droit de l’environnement pour convaincre l’opérateur de déplacer ses antennes à l’extérieur du village.


Le chiffre : 1

Lettre >Le maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, se dit aux côtés de l’association et a envoyé une lettre à France Télécom suite aux derniers travaux d’augmentation de puissance réalisés pour signifier qu’aucune autorisation n’avait été délivrée par la Ville.

« Les élus doivent assurer la sécurité publique de leurs administrés. On demande le déplacement de l’antenne au nom du principe de précaution » Michel Mirabel, président du collectif de riverains.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/06/869016-Rignac-L-antenne-relais-fait-du-grabuge.html

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Qu’est-ce que votre téléphone mobile permet de savoir de vous ?

lemondefr_pet-copie-1.gif   LEMONDE.FR | 06.07.10 | 14h35  •  Mis à jour le 06.07.10 | 15h20

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a mis à jour, fin juin, son son son guide de conseils pratiques

à destination des utilisateurs de smartphones, ces téléphones disposant d’un accès à Internet et d’applications évoluées.

Près d’un téléphone sur quatre vendu en France appartient à cette catégorie, d’après les derniers chiffres de l’institut GFK. Tous constructeurs et systèmes d’exploitation confondus, ces mobiles proposent notamment des fonctions de géolocalisation poussées, via un GPS, comme des cartes interactives ou des applications permettant de retrouver un téléphone perdu.

LES DONNÉES GÉOGRAPHIQUES

Comment sont utilisées ces données sensiblesconcernant vos déplacements, qui peuvent notamment être utilisées pour vous proposer de la publicité ciblée ? Tout dépend des applications utilisées, mais aussi du constructeur de l’appareil. Une application comme Foursquare, un réseau social basé sur les endroits que vous fréquentez, peut ainsi utiliser les données concernant vos déplacements de diverses manières, à moins que vous ne vous y opposiez. La politique de respect de la vie privée de l’éditeur, très détaillée, dresse une liste extensive des informations qui peuvent être transmises à des tiers, sur plusieurs pages.

Du côté des constructeurs et éditeurs de systèmes d’exploitation, les règles varient. Pour le lancement de l’OS4, la dernière version du système d’exploitation des téléphones iPhones d’Apple, l’entreprise basée à Cupertino a procédé à une modification de sa politique de confidentialité. La nouvelle version précise désormais que « pour fournir des services de géolocalisation sur les produits Apple, Apple et ses partenaires et licenciés peuvent collecter, utiliser et partager des données de localisation précises, y compris la localisation géographique en temps réel de votre ordinateur ou appareil Apple. Ces données de localisation sont collectées anonymement dans un format ne permettant pas de vous identifier. »

Apple n’a pas précisé quels partenaires de l’entreprise pourraient avoir accès aux informations de géolocalisation, ni leur durée de conservation. Elle n’explique pas non plus si ces données seront utilisées par son système de distribution de publicité, iAds, pour proposer des publicités ciblées. La modification de la politique de vie privée s’est accompagnée de l’ajout d’un nouveau menu d’options sur les produits Apple, permettant de bloquer la collecte des informations géographiques par des éditeurs tiers. Il ne permet cependant pas de bloquer la collecte par Apple de ces données.

Google, qui édite le système d’exploitation Android, collecte également des données de géolocalisation, « si vous utilisez des produits et des services associés à une zone géographique, tels que Google Maps pour mobile ». Le moteur de recherche assure toutefois ne pas stocker les données de ses services « Latitude » ou « Ma position » sur Google Maps. Ces informations sont simplement transmises au travers des relais de l’opérateur téléphonique, qui est seul à détenir ces données.

LES APPLICATIONS ESPIONNES

Tout comme les ordinateurs, les smartphones peuvent également être la cible de virus et de logiciels-espions, qui peuvent transmettre des données personnelles à des tiers. L’éditeur d’antivirus chinois NetQin a ainsi révélé cette semaine l’existence d’un vaste réseau de téléphones contrôlés par un virus s’attaquant aux mobiles utilisant le système d’exploitation Symbian de Nokia. Le virus se propage par le téléchargement d’applications et des envois par mail ou SMS.

Les applications malveillantes peuvent exister sur toutes les plates-formes : fin juin, Google a utilisé une fonction de suppression à distance d’applications sur ses terminaux Android pour retirer deux logiciels créés par un spécialiste de la sécurité informatique, qui voulait démontrer qu’il était aisé d’introduire des applications potentiellement dangereuses sur l’Android Market de Google. Un grand nombre d’applications pour ces smartphones demandent l’accès à des données personnelles de l’utilisateur, même si celui-ci est libre de leur refuser l’accès, note une étude de SMobile Systems.

Des applications ciblées, dont le but est d’espionner le téléphone de ses proches, sont égalementcommercialisées illégalement depuis plusieurs années. Dans ce cas, c’est une personne qui a eu physiquement accès au téléphone qui installe le mouchard, sans passer par les catalogues d’applications en ligne que proposent la plupart des éditeurs.

LE CAS BLACKBERRY

Dans ses recommandations, la CNIL pointe également un problème particulier touchant les Blackberry, construits par RIM. Ces téléphones, très utilisés notamment dans le monde des grandes entreprises, ont la particuliarité de faire transiter leurs informations par le réseau de RIM.

Le statut des données transmises aux Blackberry pose problème, pour certains experts de la sécurité informatique : les serveurs de RIM pour l’Europe étant situés en Angleterre, ils craignent que les données ne puissent être interceptées par les services de renseignement américains. Depuis 2007, le chef de l’Etat, les ministres ou encore les militaires de haut rang ont d’ailleurs étéenjoints d’abandonner les terminaux du constructeur canadien, qui assure de son côté que l’encryptage des données qu’il pratique met ses clients à l’abri des interceptions.


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Le témoignage bouleversant et les combats de James Collet

Midilibre.gif  Edition du jeudi 1 juillet 2010

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Candidat aux cantonales de 2004 puis aux municipales en 2008, ce kiné-ostéopathe atteint d’un cancer généralisé lutte contre la mort. Préparé au pire, épaulé par sa soeur Krysthel, il évoque ses combats contre les antennes, pour le don d’organe. SAINT-GENIS-DES-FONTAINES
 

Il y a quelques jours, à l’agence de l’Indépendant d’Argelès nous recevions un mail intitulé : « le dernier message de James Collet ». En quelques phrases, l’ancien kiné de Saint-Genis décrivait son état « dans le rouge », avec un ultime traitement et une chance infime de s’en sortir. Hospitalisé dans un service spécialisé à Marseille, c’est par l’intermédiaire de sa soeur Krysthel que James a accepté, avec fierté et courage, de répondre à nos questions. James, quand et comment s’est déclarée la maladie ?
C’était le 13 décembre 2008, foudroyant ! Tout a commencé avec des symptômes sur des organes périphériques : rate, plèvre, mediastin, amygdales, rhynopharynx et moelle osseuse. Dans mon cas, les symptômes étaient très particuliers car la tumeur médiastinale, située entre les deux poumons,me comprimait le coeur, la veine cave supérieure et l’artère aorte, il y avait urgence médicale.

Selon vous, il y a des éléments troublants, quels sont-ils ?
J’avais une hygiène de vie très stricte sur le plan alimentaire et physique (course à pied, marathon, VTT…). J’ai toujours été un gros consommateur de téléphonie mobile et j’étais exposé 12 h sur 24 h, sur mon lieu de travail à des champs électro magnétiques supérieurs à 1 voltmètre. Les antennes de différents opérateurs de téléphonie mobile étaient implantées à 50 m de mon lieu de travail à Saint-Genis-des-Fontaines.

Pensez-vous vraiment que ces antennes sont à l’origine de votre maladie ?
L’origine des leucémies n’est pas clairement définie, mais l’exposition à des radiations ionisantes et électromagnétiques, ainsi qu’aux pesticides, sont mis en cause par de nombreux experts indépendants comme le professeur Belpomme, président de l’Association de recherche sur les thérapies anti cancéreuses. La chose la plus troublante c’est que nous sommes plusieurs voisins très proches des antennes, à être atteints ou décédés, exactement de la même pathologie cancéreuse. Dans ma rue, une voisine a déclenché un cancer du sein, dans la maison à côté du centre médical, les trois occupants ont fait une leucémie, deux d’entre eux sont aujourd’hui décédés. Et nous avons relevé une vingtaine de cancers dans le périmètre de ces antennes. Troublant, non !

Vous avez assisté l’été dernier à une réunion publique contre l’installation d’une antenne de téléphonie mobile à Montesquieu, votre témoignage a été bouleversant, pourtant les opposants à ce projet ont perdu devant la justice, qu’en pensez-vous ?
Aujourd’hui les règles d’installation des antennes relais de téléphonie mobile sont conformes à des données qui n’ont jamais été scientifiquement démontrées. Certaines antennes émettent jusqu’à 51 volts / mètre alors que tous les experts indépendants et notamment le rapport américain « bio initiative » préconisent un maximum d’exposition à 0.6 volts / mètre. C’est pourquoi, avec l’Association pour une réglementation sur l’implantation des antennes de téléphonie mobile, nous réclamons des pouvoirs publics qu’ils appliquent le plus rapidement possible le principe de précaution pour tous. Surtout pour les enfants, avec interdiction d’installer des antennes près des écoles. Les leucémies chez les enfants sont en pleine explosion.

Aujourd’hui, avec votre énergie est exceptionnelle, un second combat est engagé : celui du don de moelle osseuse ?
Pour mon combat personnel je sais que la partie sera très difficile, j’ai le courage, la Foi, les meilleurs spécialistes me suivent mais je sais que cela ne servira à rien si on ne trouve pas de donneur de moelle osseuse compatible. Il faut savoir qu’aujourd’hui ce don de moelle osseuse, comme le don du sang, est indispensable dans les mala dies hématologiques pour maintenir en vie les malades, voire les guérir définitivement. La demande a explosé ces 10 dernières années, également chez les enfants, tout le monde aujourd’hui doit savoir qu’il peut, sur simple décision personnelle, sauver une personne. Pour cela, il faut prendre contact avec l’hôpital ou le centre de transfusion sanguine ou demander conseil à son médecin traitant .

A la veille d’une nouvelle échéance pour vous quels messages souhaitez-vous faire passer ?
Nous sommes en train de faire de ce paradis qu’est notre environnement, notre propre enfer. Nous avons perturbé le s équilibres de la vie, aujourd’hui, nous sommes des millions confronté au cancer. Il est plus qu’urgent de réagir et de rétablir les équilibres, faire enfin preuve de bon sens et d’empathie. Le problème est à la fois de santé publique, mais également social, économique et politique .

Où puisez-vous cette force… pour la vie ?
La vie est un cadeau, elle est merveilleuse et personne n’a le droit, même dans les moments les plus difficiles, de renoncer. La force que l’on trouve en soi, est consolidée par toutes les pensées et les prières de ceux qui nous soutiennent et qui tissent tous les jours un cocon protecteur et rassurant autour des malades.

Pour conclure ?

J e ne sais pas où je serai demain mais je voudrais que la vie soit une priorité, que les principes de précaution s’appliquent systématiquement le temps de démontrer scientifiquement les choses. Je remercie toutes les personnes qui comprennent ce message et qui se chargeront de le transmettre. Je veux dire à mes enfants que je suis en eux pour l’Eternité, que la vie est belle quand on en défend les valeurs.

Véronique Parayre



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Pour dire non aux ondes

sudouest.jpg   28 juin 2010 06h00 | Par M. L.-L.

 Jean Lassalle a rencontré Jean-Marc Aubry à Oloron mercredi dernier. photo m. l.-l.

Jean Lassalle a rencontré Jean-Marc Aubry à Oloron mercredi dernier. photo m. l.-l.

Vendredi s’est achevée la semaine d’actions de l’Intercollectif 64, qui demande l’arrêt de l’implantation des antennes émettant des ondes électromagnétiques, au profit des liaisons filaires, les seules selon eux qui sont compétitives et inoffensives.

Ce jour-là, deux membres du collectif ainsi que Daniel Oberhausen, de Priartem, ont été reçus au Conseil général à Pau par Francis Courrouau, en charge du dossier Wimax. Il leur aurait annoncé l’abandon de la pose de dix antennes supplémentaires. Il leur a également expliqué qu’il n’est pas envisagé de créer des NRAZO (nœuds de raccordements des abonnés en zone d’ombre) car trop lourds financièrement, et que les émissions Wimax seront surveillées dans le respect des normes.

Un peu plus tôt dans la semaine, le mercredi, Jean Lassalle avait reçu à Oloron une délégation anti-Wimax d’une douzaine de personnes. Parmi elles se trouvait Jean-Marc Aubry, d’Arthez-de-Béarn, qui a occupé le mât d’antenne placé à côté de chez lui. Ce professionnel dans le domaine de la sécurité a montré par des cas concrets l’impact des ondes pulsées sur le corps humain. « Vous dîtes : après le sang contaminé et l’ESB folle, c’est la future catastrophe sanitaire programmée ? » a réfléchi à haute voix le député-conseiller général d’Accous. D’ores et déjà, date est prise en octobre 2010 pour le suivi de la démarche, sachant que le député, muni du rapport Bio-initiative et des constats scientifiques sur les effets des ondes électro-magnétiques sur le vivant, envisagerait une intervention à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, les élus de Montory, Bedous, Verdets, Arthez-de-Béarn, Monein et Parbayse ont déjà rencontré l’Intercollectif ; Hervé Lucbéreilh, conseiller général Oloron-Ouest, et Georges Labazée doivent le recevoir prochainement. Mais le collectif déplore l’absence de réponse de la part d’autres élus sollicités : Hasparren, Mauléon, Moncayolle, Aydïus, Oloron.

« Les opérateurs disent : nous sommes la continuité des services publics. Alors, qu’ils participent au financement des NRAZO pour réduire les zones blanches plutôt que de laisser leur imputation à France Télécom (60 000 euros) et aux communes (80 000 euros) » a déclaré Odile de Monein, présidente de l’Intercollectif 64. En tout cas, « nous ne lâcherons pas », ont affirmé les membres du collectif.

Oloron-Sainte-Marie · Jean Lassalle · Pau · Pyrénées-Atlantiques

Source :  http://www.sudouest.fr/2010/06/28/pour-dire-non-aux-ondes-127349-4321.php

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Toulouse : Soupetard. Antenne-relais : la tension monte

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 26/06/2010 09:05

Alphonse, Marie-Thérèse Rigon et Jean-Michel Mathieu, membres du Collectif, dénoncent le projet d'antennes./Photo DDM, G. F.

Alphonse, Marie-Thérèse Rigon et Jean-Michel Mathieu, membres du Collectif, dénoncent le projet d’antennes./Photo DDM, G. F.

Depuis des décennies, les habitants de Soupetard avaient l’habitude de vivre en bonne harmonie avec le personnel et les équipements de France Telecom, nombreux dans ce quartier de l’est toulousain. Pourtant fin mars, une autorisation d’installation de trois antennes sur le toit du bâtiment d’Orange, au 45 rue de Soupetard, à l’entête de la mairie de Toulouse et apposée à l’entrée du site, a sonné la révolte de riverains.

Membres de l’association Antennes 31, ils ont pris l’affaire au sérieux et ont créé le Collectif Soupetard. Ce dernier demande l’annulation du projet au maire de Toulouse et à Orange. Le 17 mai, ce collectif a adressé au maire Pierre Cohen une demande d’annulation du permis de construire de ces antennes de téléphonie mobile. Dans ce courrier, le Collectif Soupetard met en avant le secteur fortement peuplé dans lequel se trouveraient ces antennes, les cinq établissements scolaires voisins, la crèche municipale située à moins de 100 m et le nombreux personnel Orange qui, de fait, serait soumis à longueur de journée aux risques potentiels.

Une pétition circule

Par lettre recommandée en date du 21 mai, le Collectif Soupetard s’est également adressé à la direction d’Orange pour lui demander de reconsidérer son projet et lui faire part de sa demande de recours gracieux déposée auprès du député maire de Toulouse.

Actuellement toujours dans l’attente d’une réponse de la mairie et de l’opérateur Orange, le Collectif Soupetard poursuit sa collecte de signature dans une pétition intitulée « Soupetard : santé en danger » et entend bien, au nom du principe de précaution, obtenir le retrait de ce projet. Inutile de dire que les pétitionnaires reçoivent un accueil très favorable de la population du quartier. Affaire à suivre.

Contact: collectif.soupetard@gmail.com

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/26/862694-Soupetard-Antenne-relais-la-tension-monte.html

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