TOULOUSE : Antennes relais : de l’électricité dans l’air

    PUBLIÉ LE 04/06/2012 08:47 | SILVANA GRASSO

Un projet d'antenne-relais Orange au 81, rue Jules-Verne en plein carrefour./Photo DDM-SG

Un projet d’antenne-relais Orange au 81, rue Jules-Verne en plein carrefour./Photo DDM-SG

Les antennes relais se multiplient en ville. Et avec elles, la colère des riverains qui ne voient pas d’un bon œil ces installations près de chez eux, faites souvent sans concertation.

À Toulouse, les antennes relais se multiplient et « l’atmosphère devient électrique », ironisent certains riverains qui n’hésitent pas à monter au créneau.

Après le projet d’une antenne relais Orange d’une hauteur de 27 mètres prévue en plein carrefour au 81, rue Jules Verne à la Barrière de Paris, c’est au tour des riverains de l’avenue Jules-Julien de découvrir que trois antennes Free s’installeront prochainement sur le toit du 69 de l’avenue : « Alors que trois antennes (Free et SFR) sont déjà installées au numéro 66 de la même avenue ! », s’insurge Catherine Weber, riveraine. « On a découvert le panneau des travaux complètement par hasard derrière un immeuble. Sans aucune concertation préalable ». Elle ajoute : « Des installations situées tout près d’écoles et d’immeubles sans que nous ayons la moindre information sur les risques sanitaires. D’habitude la mairie annonce ces travaux ».

Une pétition a été lancée et déjà 500 signatures ont été recueillies. Enfin une autre antenne relais Freemobile est aussi prévue rue Claude Forbin, derrière l’avenue de Rangueil.

500 SIGNATURES

« Dans le quartier, les relations ont changé, poursuit Catherine Weber, les gens sont inquiets. Ils s’interrogent. C’est normal. Les familles craignent pour leur santé et celle de leurs enfants. Nous ne sommes pas opposés aux antennes relais. Nous nous posons simplement la question de leur intensité et comment celle-ci est contrôlée. Les antennes relais ont tout de même été classées en mai 2011 par l’OMS 31, (organisation mondiale de la santé) dans le groupe 2 B, potentiellement cancérigènes. Notre inquiétude est justifiée ».

Un spécialiste du dossier à la mairie de Toulouse décortique le problème : « Il faut d’abord savoir que moins il y a d’antennes et plus l’intensité de chacune est élevée. Il faut aussi savoir que ces installations d’antenne sont intrinsèquement liées à la demande des usagers ».

Une demande multipliée par dix entre 2006 et 2010 ! Selon ce spécialiste, le danger serait davantage lié à l’abus d’utilisation du téléphone portable qu’à l’antenne elle-même : « En France, le taux d’émission des champs électromagnétiques est de 40 volts par mètres. Des scientifiques indépendants et des associations veulent limiter ce taux à 0,6 volt/mètres ». Selon ce spécialiste, Toulouse serait en dessous.

Pour Élisabeth Belaubre, adjointe au maire de Toulouse, en charge de l’environnement et de la santé : « Chacun peut demander à la mairie la mesure par u n opérateur de l’intensité du champ magnétique des antennes relais ». Un simple outil pour les mairies qui, en l’absence de décision nationale, disent n’avoir aucune liberté de décision.

Le 9 juin, une manifestation du collectif Antennes 31 se déroule place du Capitole. Infos : contact@antennes31.org


Le manque de liberté des maires

Toulouse aurait pu être exemplaire en matière d’antennes relais. Jusqu’à fin 2011, les élus ont souvent demandé au gouvernement d’accorder aux maires la liberté de réguler l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile : « Nous avons notre mot à dire », lançait alors Régis Godec, élu vert à la mairie. Durant trois ans, la mairie a enchaîné les réunions avec les riverains et les opérateurs pour finaliser une charte, au final abandonnée. Avec une fin de non-recevoir de la part des opérateurs. « Nous n’avons aucune marge de manœuvre », déplore Élisabeth Belaubre.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/04/1369156-antennes-relais-de-l-electricite-dans-l-air.html


Facebooktwitterlinkedinmail

Le logiciel de téléphonie mobile qui défie le contrôle des Etats

lemondefr_pet.gif             LE MONDE | 21.04.2012 à 10h10 • Mis à jour le 21.04.2012 à 10h10

Avec Serval, les mobiles pourront se passer de carte SIM et d'antenne relais.

Depuis quelques semaines, les propriétaires d’un téléphone mobile équipé du système Android peuvent télécharger gratuitement un logiciel baptisé Serval. Malgré une arrivée discrète, celui-ci pourrait bouleverser le marché de la téléphonie et remettre en cause le contrôle étatique des réseaux. Pour l’installer, il faut d’abord « rooter » son téléphone, c’est-à-dire désactiver les verrouillages imposés par les opérateurs. Dès lors, Serval permet à un groupe de mobiles de se connecter directement, sans carte SIM ni antenne relais. Il fonctionne selon le principe d’un maillage (« mesh ») consistant à créer des réseaux temporaires et mouvants, entièrement décentralisés. Lorsque deux appareils sont proches l’un de l’autre (quelques centaines de mètres), ils se parlent en direct. S’ils sont trop éloignés, les autres téléphones Serval se trouvant dans la même zone captent automatiquement la communication et la retransmettent, de proche en proche – sans que leurs propriétaires aient à faire quoi que ce soit.

Serval a été inventé par Paul Gardner-Stephen, un chercheur australien de l’université Flinders d’Adelaïde, avec l’aide d’étudiants de l’Institut national desciences appliquées de Lyon (INSA). Selon lui, son invention restaure les vraies potentialités des téléphones mobiles : « Dans les années 1980, les ingénieurs travaillant sur les premiers prototypes avaient imaginé des réseaux mesh, simples et bon marché. Mais les compagnies de téléphone les avaient empêchés de travailler dans cette direction, parce qu’elles voulaient préserver leur modèle pyramidal contrôlé par le haut, hérité du téléphone filaire – techniquement caduc mais commercialement très profitable. Aujourd’hui encore, si les mobiles ne peuvent pas se parler directement au niveau local, c’est parce qu’ils sont verrouillés par les opérateurs, qui obligent les usagers à passer par leurs relais et donc par leurs systèmes de facturation. »

Dans sa première mouture, Serval se sert des émetteurs Wi-Fi des téléphones et, en cas de besoin, des bornes Wi-Fi alentour. Mais la prochaine version utilisera directement leur émetteur principal, sur les fréquences GSM – ce qui, en Europe, pourra poser des problèmes juridiques. Encore difficilement mesurables, les répercussions géopolitiques d’une telle invention sont potentiellement importantes. M. Gardner-Stephen souhaite ainsi la déployer en priorité dans des régions du tiers-monde délaissées par les opérateurs de téléphonie, et dans des zones où les réseaux ont été détruits par des catastrophes naturelles. Dans les grandes métropoles, où tout le monde possède un mobile, Serval pourrait aisément créer des réseaux denses et efficaces, échappant à tout contrôle, commercial ou administratif, au grand dam des Etats.

L’équipe de M. Gardner-Stephen a même imaginé un système encore plus puissant : certains téléphones seront spécialement configurés pour servir de relais à tous les autres, y compris ceux qui ne sont pas équipés du logiciel. En novembre 2011, Serval a été primé lors d’un concours de logiciels innovants organisé à Séoul (Corée du Sud). Déjà, des fabricants de mobiles chinois s’y intéressent.

Yves Eudes

SOURCE : http://www.lemonde.fr/international/article/2012/04/21/le-logiciel-de-telephonie-mobile-qui-defie-le-controle-des-etats_1688852_3210.html

VOIR AUSSI :

http://www.journaldugeek.com/2012/04/23/serval-et-si-nous-pouvions-nous-passer-des-operateurs-mobiles/

http://www.linformaticien.com/actualites/id/24621/serval-un-logiciel-pour-telephoner-sans-utiliser-de-reseau.aspx

http://www.android-zone.fr/the-serval-mesh-un-logiciel-de-communication-independant

Facebooktwitterlinkedinmail

Castres. Le danger des ondes en question

   PUBLIÉ LE 25/05/2012 07:28 | PATRICK GUERRIER

Le collectif 81 met en garde contre les risques sanitaires liés aux antennes relais./ Photo DDM,Florient Raoul

Le collectif 81 met en garde contre les risques sanitaires liés aux antennes relais./ Photo DDM,Florient Raoul

Le collectif 81 antennes relais se mobilise samedi avec un rendez-vous à Castres puis à Rivières avec la venue de Marc Cendrier, conseiller technique de Robin des toits.

Sur la carte du département publiée sur le site internet de l’agence nationale des fréquences (www.anfr.fr), des dizaines de petits points bleus parsèment les villes et la campagne tarnaise. Ils représentent les lieux d’implantation des stations de radiotéléphonie. Installées sur des bâtiments privés ou publics, au sommet d’un pylône qui peut atteindre parfois 30 m de hauteur, elles permettent notamment à tout un chacun de pouvoir utiliser son précieux portable à peu prêt partout. Le progrès est passé par là.

Risques sanitaires

Mais des citoyens veulent aussi alerter sur le revers de la médaille et le risque sanitaire engendré par les ondes électromagnétiques générées par ces antennes. Au plan national comme international, il y a querelle d’expert sur la dangerosité de ces antennes. Au sein du collectif 81 Antennes Relais, on veut jouer les donneurs d’alertes pour une prise en compte de cette éventuelle dangerosité au nom du principe de précaution.

Un peu partout, des citoyens s’interrogent et font appel au collectif. C’est le cas à Dourgne, à Castres, Carmaux ou Sainte-Croix. À Albi, un copropriétaire aimerait faire intervenir le collectif avant que la copropriété n’accepte l’installation d’une antenne sur le toit de l’immeuble. Samedi, ils organisent une rencontre en présence de Marc Cendrier, membre fondateur de l’association Robin des Toits. Une réunion de travail est prévue le matin à Castres. Ensuite, le collectif et Marc Cendrier se rendront à Rivières pour un débat public à 16 heures à la mairie. La municipalité de ce petit village, près de Gaillac a tenté de faire de la résistance face au projet d’installation par l’opérateur SFR d’une antenne de 30 m de haut. Attendue depuis un an, elle n’est pas encore réalisée. Mais Christophe Herrin, le maire, ne se fait guère d’illusion. Son action devant le tribunal administratif s’est soldée par un échec. Comme Brens et Briatexte par le passé. Il n’est pas opposé à l’implantation mais Christophe Herrin estime que le maire doit pouvoir intervenir sur le lieu d’implantation.

« Depuis la décision du conseil d’État en 2011, nous n’avons plus aucun pouvoir si l’opérateur s’implante sur un terrain privé. Je suis pour l’utilisation de ces moyens de communication moderne mais que cela se fasse en concertation. »

Baisser le seuil d’intensité

La commune a voté une motion de principe pour abaisser le seuil d’intensité de ces antennes à 0,6V/m. Brens, la commune voisine en a fait de même. À Montans, les élus en discutent tout en sachant que cette motion n’a aucune valeur juridique. « Le seuil de 0,6V/m est une valeur limite fixée par de nombreux scientifiques indépendants, indique Gilbert Barthe et Daniel Giessner du collectif. Mais en France la limite est à 61V/m. »

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361513-le-danger-des-ondes-en-question.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Rivières. Les Robin des toits à la mairie

   PUBLIÉ LE 23/05/2012 03:48 | J.R

Marc Cendrier, fondateu de l’association des «Robin des Toits», qui lutte contre l’implantation sans précaution des antennes relais de téléphonie, se déplacera dans le Tarn samedi 26 mai. Antennes 81 a retenu son attention: le contenu de son manifeste, vigoureux et très argumenté peut servir de référence à toutes les communes semi-rurales et rurales de France. Il a d’ailleurs été transmis à tous les candidats aux législatives du Tarn. Marc Cendrier présidera une réunion de travail à Castres en matinée, en présence d’ organisations départementales liées à l’environnement et de quelques «politiques». Il ne quittera pas le Tarn sans passer rendre hommage au conseil municipal de Rivières et à Christophe Hérin, le maire , pour leur action exemplaire dirigée contre la règlementation mise en place en 2002. Règlementation qui demeure inchangée malgré l’inscription dans la constitution du «principe de précaution». Rivières fut la 2e commune de France après Varade(44) à voter à l’unanimité la baisse limitative d’exposition aux ondes électromagnétiques. Brens lui a emboité le pas trois mois plus tard et la dynamique s’étend,en Midi-Pyrénées et ailleurs.

Rassemblement samedi 26 Mai à 16 h à la mairie. Contact:collectif.antennes81@gmail.com

SOURCE :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/23/1360150-rivieres-les-robin-des-toits-a-la-mairie.html

 
Facebooktwitterlinkedinmail

4G à Paris : le bras de fer continue

metro-logo.gif   Mis à jour 21-05-2012 14:24

4 G à Paris : le bras de fer continue

Actuellement, la capitale compte près de 1 100 antennes-relais. Photo : Capman/ Sipa

Afin de développer le très haut débit pour téléphones portables, les opérateurs souhaitent implanter de nouvelles antennes-relais. Mais ils se heurtent aux normes parisiennes et à l’opposition des Verts qui aimeraient abaisser les seuils d’émissions.

TÉLÉPHONIE – Depuis l’été dernier, l’implantation desantennes-relais sur les bâtiments publics est gelée à Paris. Ce blocage retarde d’autant l’arrivée de la 4G (très haut débit mobile) dans la capitale. Faute de consensus sur le seuil d’exposition des habitants aux ondes, voilà plus d’un an que la charte de bonne conduite, conclue en 2005 entre lesopérateurs téléphoniques et la Ville de Paris, traîne sur la table des (re)négociations. 

En 2003, SFR, Bouygues et Orange s’étaient engagés à contenir à 2 volts par mètre (v/m) le niveau moyen d’exposition des Parisiens en intérieur. Mais dans une lettre datée du 11 avril dernier, les opérateurs proposaient à la Ville un nouveau seuil maximal de 7,5 v/m pour prendre en compte l’arrivée de la 4G. Et ce, alors que le Conseil de Paris avait décidé d’orienter les négociations vers le « seuil de précaution » préconisé par le groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV), soit 0,6 v/m au plus.

« Sans fondement sanitaire »
« Les études indépendantes vont toutes dans le même sens, estime Célia Blauel, élue Vert du XIVe. A partir de 0,6 v/m, les effets sont néfastes sur le corps humain. » De son côté, laFédération française des télécoms assure que ce seuil « ne trouve aucun fondement sanitaire. EELV est dans la surenchère électorale ». La fédération rappelle que la loi française s’est alignée sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé lorsqu’elle a fixé le seuil d’exposition maximale entre 41 et 61 v/m. Bien au-dessus de la limitation inscrite dans la charte parisienne de 2003. 

La fédération précise que les négociations avec la Ville avancent, mais que « le seuil de 0,6 v/m n’a jamais été mis sur la table ». A un tel niveau d’exposition, des simulations réalisées dans le XIVe arrondissement ont démontré une perte moyenne de 82 % de la couverture réseau téléphonique en intérieur.

Source :  http://www.metrofrance.com/paris/4-g-a-paris-le-bras-de-fer-continue/mleu!UU78KuyqgVKMg/

Facebooktwitterlinkedinmail

Antenne relais: des tensions sur la ligne

    PUBLIÉ LE 21/05/2012 08:28 | SILVANA GRASSO

Les membres de l'association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

Les membres de l’association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

« Cette pétition a déjà récolté près de 700 signatures, se réjouit Vidian Autofage, membre du bureau de l’association Quartier Nord Minimes. Nous attendons aussi la réponse de Monsieur Cohen à notre courrier du 7 mai ». Le 12 avril, ce responsable de secteur a eu la désagréable surprise de découvrir par hasard à quelques mètres de son domicile, en pleine zone pavillonnaire, un panneau stipulant l’installation prochaine d’une antenne relais de 27 mètres, (équivalent d’un immeuble de 10 étages), au 81 rue Jules Verne à la Barrière de Paris. Prévue sans aucune concertation, cette antenne relais Orange fait hurler l’association de riverains et le Collectif qui « demandent son annulation. Tant par souci environnemental que de santé publique ». Ils ont jusqu’au 31 mai 2012 pour faire opposition. « À la fois étonné par la hauteur de cette antenne à moins de 10 mètres des premières habitations mais aussi par la proximité d’un carrefour très dangereux et surtout par les risques sanitaires du fait de plusieurs établissements scolaires dans un rayon de 400 mètres, nous sommes allés consulter le dossier à l’urbanisme, poursuit France Monribot, membre de l’association. Le peu d’informations nous a surpris ». En effet depuis février 2012, l’installation d’antenne relais est possible sans permis de construire : « Seule une déclaration de travaux est exigée. Il est désormais plus difficile administrativement d’installer une fenêtre pour un particulier que d’implanter une antenne pour un opérateur ! Nous sommes dans un deux poids, deux mesures », ironise Danielle Burguion, membre de l’association. Pourtant, plusieurs études internationales prouvent la nocivité de ces antennes : « Plus elles sont proches d’une zone d’habitat, plus le risque de symptôme est élevé. Des zones devraient être réservées », s’insurge France Monribot précisant que le taux d’émission en France, (6 volts par mètre) est déjà l’un des plus élevé d’Europe. Pour l’opérateur Orange, ces installations d’antennes relais sont justifiées : « Cela répond à la demande toujours plus forte des usagers, rappelle Annie Algranti, directrice pour Orange, des relations avec les collectivités locales en Midi-Pyrénées. Entre 2006 et 2010, la téléphonie mobile a été multipliée par dix. Vous imaginez ! On ne peut pas décemment demander aux opérateurs de répondre à une telle exigence sans créer de nouvelles installations ».

Le 9 juin, à 10 h 30, manifestation place du Capitole du Collectif Antennes 31.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/21/1357949-antenne-relais-des-tensions-sur-la-ligne.html

 
Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphonie. Antennes bientôt mises en commun ?

   PUBLIÉ LE 09/05/2012 08:36 | PIERRE VINCENOT

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

«Nous sommes prêts à partager notre futur réseau 4G avec SFR et/ou Bouygues ». Cette déclaration de Stéphane Richard, le PDG d’Orange, présage peut-être d’une révolution dans les ondes.

Le PDG expliquait lundi dans une interview à l’Express.fr qu’Orange partage déjà son réseau avec d’autres opérateurs « en Pologne, en Grande-Bretagne et bientôt en Roumanie et en Espagne ».

Une telle mutualisation des réseaux serait assez pertinente pour les opérateurs qui ont de plus en plus de difficultés à implanter de nouvelles antennes, dans les grandes villes notamment. En effet, par crainte des nuisances des ondes, les riverains se regroupent souvent en association pour s’opposer à ces implantations.

Cette solution permettrait également d’alléger le coût des investissements pour faire évoluer les antennes qui peuvent l’être et en installer de nouvelles.

Mais aussi intéressante qu’elle soit sur le papier, la mutualisation des réseaux ne semble pas convaincre les autres opérateurs. De l’aveu même de Stéphane Richard, SFR et Bouygues « semblent réticents ». Quant à Free, avec qui Orange partage déjà son réseau, Stéphane Richard n’envisage pas de partenariat plus poussé…

À CHACUN SON RÉSEAU

Depuis quelques mois, SFR, Bouygues et Orange se sont en effet lancés dans une course à la 4G, pour se différencier du dernier entrant, Free. En février, l’ancien PDG de SFR avait d’ailleurs douté de la capacité de Free à financer un réseau 4G avec ses forfaits à petit prix.

Alors, pour accélérer le débit sur les téléphones portables, et regagner des clients, les trois opérateurs historiques ont commencé à déployer, chacun de leur côté, des antennes 4G. SFR teste déjà cette technologie à Marseille, et la déploie à Lyon et Montpellier. Bouygues aussi met son réseau à niveau à Lyon et espère lancer des offres 4G sur toute la France fin 2012. Dans cette course des ondes, la proposition d’Orange de mutualiser les réseaux arrive peut-être un peu tard.


Free Mobile tient ses engagements

C’est peut-être la fin d’une polémique. L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a rendu son rapport définitif sur la couverture de Free Mobile au ministre de l’Industrie. Ses conclusions sont claires : l’opérateur couvre 30,8 % de la population métropolitaine là où son obligation de couverture était fixée à 27 %. L’ANFR note cependant que l’essentiel des communications passe par le réseau d’Orange.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1349010-telephonie-antennes-bientot-mises-en-commun.html

Voir aussi : http://www.dslvalley.com/sfr+bouygues+tdf+mutualiser+antennes+mobiles-11-04-2012.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Gaz de schiste : le permis de Cahors validé, la Dordogne inquiète !

sudouest.jpg  Par Thierry Dumas

La Dreal vient de terminer l’instruction du permis de Cahors et l’a validé. C’est l’information révélée par l’association anti-gaz de schiste « Vigilance Périgord »

Germinal Peiro, maire de Castelnaud à dénoncé une

Germinal Peiro, maire de Castelnaud à dénoncé une « supercherie » (Loic Mazarley)

La Dreal vient de terminer l’instruction du permis de Cahors et l’a validé. C’est l’information révélée par l’association anti-gaz de schiste « Vigilance Périgord », par le biais de sa coprésidente Dominique Pouyer-Hue.

« La loi interdit la technique de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter le gaz de schiste, mais les pétitionnaires ont usé d’une sémantique adaptée pour arriver à leur fin. Ils n’ont donc pas employé ce terme, mais la technique décrite correspond totalement à la définition d’une fracturation hydraulique. »

De son côté, le député Germinal Peiro, par ailleurs maire de Castelnaud qui se situe sur la zone du permis de Cahors, a dénoncé « une supercherie », s’en prenant ouvertement au gouvernement. « On avait des craintes sur la position du gouvernement, elles étaient malheureusement justifiées. »

Le permis de Cahors est désormais sur le bureau de François Fillon, qui a désormais la charge du Ministère de l’Ecologie. « S’il signe ce permis, alors les sociétés américaines pourront commencer leur forage comme dans l’Ain », souffle Dominique Pouyer-Hue.

SOURCE : http://www.sudouest.fr/2012/05/03/gaz-de-schiste-le-permis-de-cahors-valide-la-dordogne-inquiete-704871-4625.php

Facebooktwitterlinkedinmail