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Castres. Le danger des ondes en question

   PUBLIÉ LE 25/05/2012 07:28 | PATRICK GUERRIER

Le collectif 81 met en garde contre les risques sanitaires liés aux antennes relais./ Photo DDM,Florient Raoul

Le collectif 81 met en garde contre les risques sanitaires liés aux antennes relais./ Photo DDM,Florient Raoul

Le collectif 81 antennes relais se mobilise samedi avec un rendez-vous à Castres puis à Rivières avec la venue de Marc Cendrier, conseiller technique de Robin des toits.

Sur la carte du département publiée sur le site internet de l’agence nationale des fréquences (www.anfr.fr), des dizaines de petits points bleus parsèment les villes et la campagne tarnaise. Ils représentent les lieux d’implantation des stations de radiotéléphonie. Installées sur des bâtiments privés ou publics, au sommet d’un pylône qui peut atteindre parfois 30 m de hauteur, elles permettent notamment à tout un chacun de pouvoir utiliser son précieux portable à peu prêt partout. Le progrès est passé par là.

Risques sanitaires

Mais des citoyens veulent aussi alerter sur le revers de la médaille et le risque sanitaire engendré par les ondes électromagnétiques générées par ces antennes. Au plan national comme international, il y a querelle d’expert sur la dangerosité de ces antennes. Au sein du collectif 81 Antennes Relais, on veut jouer les donneurs d’alertes pour une prise en compte de cette éventuelle dangerosité au nom du principe de précaution.

Un peu partout, des citoyens s’interrogent et font appel au collectif. C’est le cas à Dourgne, à Castres, Carmaux ou Sainte-Croix. À Albi, un copropriétaire aimerait faire intervenir le collectif avant que la copropriété n’accepte l’installation d’une antenne sur le toit de l’immeuble. Samedi, ils organisent une rencontre en présence de Marc Cendrier, membre fondateur de l’association Robin des Toits. Une réunion de travail est prévue le matin à Castres. Ensuite, le collectif et Marc Cendrier se rendront à Rivières pour un débat public à 16 heures à la mairie. La municipalité de ce petit village, près de Gaillac a tenté de faire de la résistance face au projet d’installation par l’opérateur SFR d’une antenne de 30 m de haut. Attendue depuis un an, elle n’est pas encore réalisée. Mais Christophe Herrin, le maire, ne se fait guère d’illusion. Son action devant le tribunal administratif s’est soldée par un échec. Comme Brens et Briatexte par le passé. Il n’est pas opposé à l’implantation mais Christophe Herrin estime que le maire doit pouvoir intervenir sur le lieu d’implantation.

« Depuis la décision du conseil d’État en 2011, nous n’avons plus aucun pouvoir si l’opérateur s’implante sur un terrain privé. Je suis pour l’utilisation de ces moyens de communication moderne mais que cela se fasse en concertation. »

Baisser le seuil d’intensité

La commune a voté une motion de principe pour abaisser le seuil d’intensité de ces antennes à 0,6V/m. Brens, la commune voisine en a fait de même. À Montans, les élus en discutent tout en sachant que cette motion n’a aucune valeur juridique. « Le seuil de 0,6V/m est une valeur limite fixée par de nombreux scientifiques indépendants, indique Gilbert Barthe et Daniel Giessner du collectif. Mais en France la limite est à 61V/m. »

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361513-le-danger-des-ondes-en-question.html

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