Fleur Pellerin : "Il n’y a pas de consensus scientifique" sur la dangerosité des ondes

Clubic.com

La ministre déléguée à l’Economie numérique a présenté les points que le gouvernent mettra en avant lors du débat portant sur la proposition de loi sur les ondes électromagnétiques. Fleur Pellerin insiste sur le fait que l’implantation des antennes-relais ne doit pas être remise en cause et invite les utilisateurs à se protéger des impacts éventuels de ces ondes en se munissant de kits mains libres ou d’oreillettes Bluetooth.

Fleur Pellerin ANFR

« Au sujet de la dangerosité des ondes, il n’y a pas de consensus scientifique. A l’heure actuelle, la dangerosité n’est pas avérée ni contredite », explique Fleur Pellerin. A l’occasion d’une mesure des ondes à Paris, organisée conjointement avec l’Agence Nationale des Fréquences ce mercredi, la ministre a ainsi tenu à expliquer que l’attention des pouvoirs publics et des utilisateurs devait être portée non pas vers les antennes-relais mais vers les terminaux eux-mêmes.

L’objectif de la présentation était de faire suite aux réunions entamées en 2009 dans le cadre du Grenelle des ondes. Un comité d’expérimentation (Copic) a ainsi été mis sur pied pour mener des simulations sur l’exposition au public. Les observations de ce comité ont ensuite permis la rédaction d’une proposition de loi portant sur les ondes électromagnétiques, déposée par la député écologiste Laurence Abeille.

Fleur Pellerin précise : « Il ne faut pas se tromper de débat mais le plus gros point atypique est le téléphone dans votre sac. C’est pourquoi nous allons proposer la mise en place de campagnes de prévention afin que les utilisateurs se munissent de kits mains-libres ou d’oreillettes Bluetooth. Je note également que certains accessoires ne sont pas adaptés à la morphologie des plus jeunes ».

La ministre souhaite également que des bandeaux incitant à l’achat d’oreillettes Bluetooth figurent sous les publicités pour des téléphones mobiles. « Cette campagne de sensibilisation qui serait similaire au Manger-bouger en matière d’alimentation, ferait ainsi figurer des recommandations afin que les utilisateurs ne soient pas trop exposés aux ondes », ajoute-t-elle.

Vers de meilleurs consensus dans l’installation d’antennes-relais ?

Le ministère entend donc axer son travail sur les terminaux, plutôt que les antennes-relais elles-mêmes. Le gouvernement indique toutefois souhaiter introduire plus de concertation entre les collectivités locales et les opérateurs pour les nouveaux projets d’implantation d’antennes. Depuis une décision du Conseil d’Etat, les maires ont en effet été dépouillés de leur pouvoir de réglementer, sur le territoire de leur commune, ces nouvelles installations.

Désormais, seules les autorités comme le ministère chargé des communications électroniques, l’Arcep ou encore l’ANFR sont compétentes pour réglementer de façon générale l’implantation d’antennes.

La question de l’installation de nouvelles antennes ainsi que la puissance d’émission de ces dernières reste en effet centrale. Deux positions s’affrontent sur le sujet entre d’un côté, ceux qui souhaitent que les antennes soient moins nombreuses mais dotées d’une plus grande puissance et, de l’autre, ceux désirant que le nombre de ces émetteurs soit augmenté. Toutefois, chaque antenne ne couvrirait qu’une petite partie de territoire.

ANFR

Interrogée par nos soins à ce sujet, Fleur Pellerin précise que : « si on abaisse les seuils d’émission (la puissance d’émission d’une antenne, ndr), le nombre d’antennes va logiquement croître, ce qui mécaniquement va également augmenter les ondes produites par les terminaux ».

De son côté, Xavier Moussu, responsable auprès de l’ANFR précise : « le principal écueil dans le fait de réduire la puissance des antennes se situe au niveau de la réception à l’intérieur des bâtiments. Nous avons ainsi constaté des pertes significatives de couverture. De même, si le nombre d’antennes augmente, la facture risque d’être plus importante pour les clients et les opérateurs ».

Une position que ne partage pas l’association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, Robin des Toits. En signe de mécontentement face aux conclusions du COPIC, le groupement a décidé de quitter ce comité d’expérimentation. Son porte-parole, Etienne Cendrier précise qu’il est, à ce jour, possible d’abaisser l’exposition du public à 0,6 V/m, à condition de multiplier le nombre d’antennes-relais par trois dans certains quartiers de Paris ou par 1,6 à Grenoble, par exemple.

Robin des Toits rappelle également que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme potentiellement cancérigènes (notamment pour le cerveau). Un point sur lequel Fleur Pellerin a tenu à préciser que ce risque restait « potentiel ».

Du principe de précaution à celui d’ALARA

Lors de l’examen de la proposition de loi sur les ondes électromagnétiques à l’Assemblée nationale dès ce jeudi, la ministre soutiendra donc une forme du principe de précaution. Fleur Pellerin milite en effet pour que soit pris en compte le principe d’ALARA (pour As Low As Reasonably Achievable) que l’on peut traduire par « Aussi bas que raisonnablement possible ».

Un amendement tentera ainsi d’introduire cette obligation de moyen précisant que les autorités ont pris et prendront à l’avenir des dispositions afin de réduire l’exposition des utilisateurs. Il n’est toutefois pas certain que l’inscription de ce principe dans la loi fasse taire les critiques.

Source :

http://www.clubic.com/mobilite-et-telephonie/actualite-538274-fleur-pellerin-antennes-relais-ondes-4g.html

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Ondes électromagnétiques : "Ne pas reproduire les erreurs de l’amiante"

Terrafemina

Proposition de loi des écologistes, campagne de sensibilisation à l’utilisation du kit mains libres, étude du comportement des ados face à leur téléphone portable : les ondes électromagnétiques inquiètent les professionnels de santé comme les politiques, qui cherchent des solutions. Le Dr Pierre Souvet, président de l’Association santé-environnement France (ASEF), apporte son analyse.

Ondes électromagnétiques : Ne pas reproduire les erreurs de l'amiante

Terrafemina : Est-il prouvé scientifiquement que les ondes électromagnétiques sont un danger pour la santé humaine ?

Dr Pierre Souvet : Il y a eu une évolution sur le sujet. Désormais elles sont considérées commecancérigènes puisque le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a prouvé que les ondes électromagnétiques multipliaient les risques de tumeurs du cerveau. Et puis il ne faut pas non plus oublier leur incidence sur l’électro-sensibilité des personnes : elles sont à l’origine d’acouphènes (bourdonnements ou sifflements persistants dans les oreilles qui ne sont pas dus à des bruits extérieurs), de troubles du sommeil ou de la concentration.

Tf : Laurence Abeille, une députée écologiste, a déposé une proposition de loi pour réduire la propagation de ces ondes électromagnétiques. Mais ces deux principales mesures, suppression du wifi dans les écoles et obligation pour les opérateurs d’installer des antennes à niveaux d’ondes les plus bas possibles, ont été retoquées. Pourquoi, selon vous ?

Dr P. Souvet : La puissance du lobby des opérateurs est un obstacle insurmontable pour la gauche comme pour la droite. En 2005, Nathalie Kosciusko-Morizet a été la première à déposer une proposition de loi en ce sens. Et depuis, il y en a eu plusieurs. Mais à chaque fois, elles ont été abandonnées. Lors de la conférence environnementale à laquelle j’ai assisté en septembre dernier, le Medef a clairement dit à la ministre de la Santé : on ne touche pas à la 4G. Et elle a acquiescé. 

Actuellement, alors qu’en Chine, la norme est à 6V/m et en Belgique à 3V/m, elle est toujours à 41V/m en France pour les GSM (norme numérique 2G). Et c’est pareil pour la 3G et la 4G. Elles sont obsolètes et devraient être revues. L’Union européenne se bat pour que la France abaisse ses limites. Mais c’est un long combat qui avance très doucement, voire trop doucement.Tf : Quelles sont les solutions pratiques pour réduire l’exposition aux ondes ?

Dr P. Souvet : Il faut d’abord s’appuyer sur une stratégie collective en réduisant au maximum l’exposition des populations. Il est impensable d’attendre et de reproduire ainsi les mêmes erreurs qu’avec l’amiante. Actuellement, le problème ne vient pas des appareils dont la norme de compatibilité électromagnétique est limitée à 3V/m, comme les pacemakers, mais bien des antennes. Leur puissance doit absolument être réduite puis il faudra les redéployer pour une couverture optimale du territoire.

Ensuite, la responsabilisation individuelle est très importante, surtout chez les jeunes sujets puisque chez eux, les ondes pénètrent plus profondément dans la boîte crânienne. Un code de bonne conduite du téléphone portable est indispensable : plus le portable est loin de la tête, moins le cerveau est exposé aux ondes. Il faut également, comme le préconise l’Association santé-environnement France (ASEF), favoriser le kit piéton, favoriser les SMS et se méfier des téléphones sans fil à la maison. En effet, l’étude de l’ASEF a conclu que seul un tiers des jeunes interrogés avait un téléphone filaire chez eux. Enfin, il ne faut plus que les jeunes dorment avec leur portable sous l’oreiller et qu’ils évitent de le ranger dans leurs poches ou leur soutien-gorge.

Source : http://www.terrafemina.com/vie-privee/sante/articles/22100-ondes-electromagnetiques-ne-pas-reproduire-les-erreurs-de-lamiante.html

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Ondes électromagnétiques : comment protéger sa maison ?

Réponse à Tout !   Le 25/01/2013 à 11:07:17

Classés cancérogènes possibles par l’OMS, les champs électromagnétiques de radiofréquences font l’objet de centaines d’études contradictoires

Au coeur d’une controverse sur leur nocivité, les ondes électromagnétiques sont partout. Certains y voient la source d’une nouvelle maladie : l’électrohypersensibilité. À tort ou raison. Reste qu’il est possible de limiter son exposition.

Les Anglo-Saxons appellent ça l’electrosmog, un brouillard d’ondes électromagnétiques dans lesquelles on baigne de manière plus ou moins continue. Celles des antennes relais ou du wi-fi en passant par celles des micro-ondes ou des lampes de chevet.

Les ondes électromagnétiques ? Ce sont les ondes électriques et magnétiques émanant de tout appareil ou câble électrique. Certaines sources dégagent davantage de champs électriques, et d’autres, davantage de champs magnétiques. Les premiers dépendent de la tension qui se mesure en volt par mètre (V/m), les seconds de l’intensité qui se mesure en milligauss (mG).

Si les champs électriques peuvent être modifiés et leurs rayonnements, diminués par les murs, les arbres ou toute autre cloison, les champs magnétiques, eux, traversent tous les corps, solides ou liquides. Simplement, plus on s’éloigne de la source, moins ils rayonnent.
L’électrohypersensibilité : c’est dans la tête ?

Classés cancérogènes possibles par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2011, les champs électromagnétiques de radiofréquences font l’objet de centaines d’études contradictoires qui inquiètent un certain nombre de personnes. En premier lieu, celles qui manifestent des troubles tels que de forts maux de tête, des problèmes de concentration ou de mémoire et qui se disent électrohypersensibles. Comment être sûr que leurs maux sont réellement liés aux ondes électromagnétiques ? Pour le Pr Belpomme, cancérologue à l’université Paris-Descartes (PARIS V) et président de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (ARTAC), dans de nombreux cas cela fait peu de doutes, des modifications physiologiques étant observées.

Mais pour de nombreux médecins comme pour les agences sanitaires, il s’agit là d’un problème psychologique apparenté à une sorte de phobie. Les pouvoirs publics ont confié à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) le soin de procéder à une grande étude sur le sujet. Pilotée par le Pr Choudat, chef de l’unité Pathologies professionnelles de l’hôpital Cochin, elle doit rendre ses conclusions dans trois ans. Problème : le Pr Choudat pencherait a priori pour l’explication psychologique, ce qui, aux yeux des adeptes des causes électromagnétiques, suffit à discréditer l’enquête
CHOISIR LE BON ORDI

Écrans, unités centrales et autres périphériques émettent des champs électromagnétiques. Bonne nouvelle, la plupart des écrans d’ordinateur aujourd’hui sont labellisés du sigle TCO indiquant une plus faible émission de champs électromagnétiques que les anciens estampillés MPR. On vérifie donc que l’écran est bien TCO. On préfère l’écran plat à un tube cathodique.

Malgré cela, un ordinateur branché à une prise de courant dépourvue de borne de terre émet pas mal d’ondes, on installe donc l’unité centrale à 60 cm de l’utilisateur.

La mode est aux ordinateurs portables. Tant mieux. Leur écran plat ne pose pas de souci particulier, les claviers rayonnent de 5 à 20 cm… On évite juste d’utiliser son ordinateur portable directement sur les genoux pour ne pas exposer le bas-ventre.
SE TENIR À DISTANCE

L’intensité des champs électromagnétiques est maximale à faible distance. Plus on s’éloigne de la source d’émission, moins on s’expose. On écarte notamment du lit, où l’on passe plusieurs heures, les transformateurs en tout genre, la base du téléphone sans fil, le baby phone et autres appareils électriques. On se tient également à distance du wi-fi des voisins en tirant le lit de 20 cm
BIEN BRANCHER LES LAMPES

On l’ignore mais les lampes branchées sur la prise dans le mauvais sens dégagent, même éteintes, une vraie pollution électrique. À l’aide d’un testeur de phase électrique ou d’un tournevis testeur, on vérifie donc qu’elles sont branchées dans le bon sens. Si ce n’est pas le cas, le testeur s’allume. Il suffit alors de retourner la fiche dans la prise.

On peut aussi remplacer les interrupteurs classiques par un interrupteur bipolaire qui assure la coupure de courant même si le branchement à la prise est inversé. On évite aussi de poser les lampes sur un meuble doté de métal. Ce dernier, agissant comme une antenne, rayonne fortement, sauf s’il est relié à la terre.
ZAPPER LE SANS-FIL

La base des téléphones sans fil digitaux de type DECT rayonnerait autant que les téléphones mobiles, et serait nettement plus puissante que les antennes relais… On installe donc la base dans un lieu où l‘on ne vit pas, en évitant la chambre et le séjour.

Le mieux ? Se passer de sans-fil et renouer avec les bons vieux téléphones filaires. Autre chose, on connecte son ordinateur à Internet par un câble et non via le wi-fi, moins fort que le mobile, mais permanent ! Si votre box ne permet pas de désactiver le wi-fi en appuyant simplement sur un bouton, demandez à votre opérateur comment faire.
ÉVITER LES PLAQUES À INDUCTION

Les plaques à induction dégagent l’un des plus forts champs électromagnétiques parmi les équipements de la maison. Il est recommandé de se tenir à 1,50 mètre de distance de l’appareil… Pas pratique pour cuisiner. À l’occasion, on leur préférera donc des plaques vitrocéramiques ou de simples plaques électriques. On évite aussi de se tenir près des lampes basse consommation qui rayonnent autant que les plaques à induction.
INVESTIR DANS LE BLINDÉ

Il existe des fils, câbles et gaines blindés. Un fil blindé est composé, comme un fil traditionnel, d’un conducteur en cuivre recouvert d’un isolant qui protège du risque d’électrocution, mais aussi d’un drain de blindage, recouvert d’un deuxième isolant. Ce blindage permet d’éliminer les champs électriques. On peut remplacer le fil de ses équipements électriques par ces câbles blindés.

Certains vont plus loin : lorsqu’ils refont leur électricité, ils choisissent des fils électriques blindés, notamment pour les pièces où l’on séjourne comme les chambres.
OPTER POUR UN INTERRUPTEUR DE CHAMPS

L’interrupteur automatique de champs est un boîtier que l’on installe sur le tableau de répartition électrique sur le circuit des prises et éclairages.
À quoi ça sert ?

À interrompre automatiquement l’alimentation électrique d’une pièce dès lors qu’il n’y a plus de demande de courant, ce qui supprime les champs électriques sur l’ensemble du circuit concerné. Lorsque l’on allume un appareil électrique, l’interrupteur automatique de champs réenclenche l’arrivée du courant. Comptez 150 € minimum.

Par Alexandra Da Rocha

Source : http://www.reponseatout.com/pratique/maison-deco/ondes-electromagnetiques-comment-proteger-sa-maison-a109181



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Les antennes radios de Jolimont transférées cet été

   PUBLIÉ LE 22/01/2013 09:1

Un riverain du pylône de Bonhoure en 2005. / Photo archives DDM ()

Un riverain du pylône de Bonhoure en 2005. / Photo archives DDM

Les habitants de Jolimont satisfaits après l’annonce par la mairie du démantèlement des antennes radio des pylônes de Bonhoure et Château d’Eau.

«C’est une victoire.» L’association de quartier Bonhoure-Guilhemery-Moscou le claironne : «On est très content. ça a mis du temps, mais on y est arrivé.» Les antennes radio et télévision de Bonhoure et du Château d’Eau de Moscou vont être déplacées cet été à Pech-David et à Ramonville. Ainsi, elles ne seront plus collées aux habitations.

Élisabeth Belaubre, adjointe au maire de Toulouse en charge de l’environnement et de la santé, exprime également sa satisfaction. «Ces antennes représentent un grave problème de santé et d’environnement reconnus par tous. Il a fallu que le bras de fer aille jusqu’au procès contre TDF mais maintenant, soyons positifs, nous allons pouvoir rendre un service public sans sacrifier une partie de la population.»

En effet, selon les riverains, la concentration des émetteurs sur les hauteurs de la ville et leur puissance d’émission (80 kW à Bonhoure) sont très polluantes. Elles seraient à l’origine de dysfonctionnements d’appareils et des interférences diverses mais surtout des insomnies, fatigues, migraines, voire des maladies graves à long terme.

Par ailleurs, les radios associatives qui émettent depuis l’Observatoire, la rue d’Assalit et le Lycée Saint-Joseph, «se verront également proposer» une installation à Pech-David. La mairie de Toulouse précise que d’ici la fin 2013, plus d’une vingtaine d’émetteurs radios FM quitteront la colline Est de Jolimont. L’association Bonhoure-Guilhemery-Moscou s’interroge : «Qu’est-ce qui sera proposé aux stations de radio et quelles sont les dates précises ? En tout cas, nous restons mobilisés.»

Que va devenir «la Tour Eiffel de Jolimont ?»

Restent des incertitudes. «Les antennes vont être transférées, mais que va devenir le pylône de Bonhoure ? Cette structure de 60 mètres de haut, va-t-elle rester là ?», se demande l’association de quartier. «Je pense qu’elle va disparaître», estime pour sa part l’élue à l’environnement, sans plus de précision.

Parfois appelé la «Tour Eiffel de Jolimont», toujours décrié, le pylône est un véritable symbole… mais pas le seul problème en matière de champs électromagnétique.

Pour l’association environnementale Antenne 31, qui lutte contre la pollution électromagnétique, la présence d’un émetteur de téléphonie mobile sur le pylône constitue une ultime menace pour la santé des riverains.


Ramonville en colère

Une partie des antennes de Bonhoure va être transférée à Ramonville, près de 300 logements. La mairie, les associations et les habitants se mobilisent et vont écrire au CSA et aux élus. Ils demandent que le transfert ait lieu en totalité dans une zone peu habitée comme Pech David.

Camille Lavoix

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/22/1541968-les-antennes-radios-de-jolimont-transferees-cet-ete.html

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Rennes. Antennes-relais : trois arrêtés municipaux annulés

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Environnementlundi 14 janvier 2013

Le tribunal administratif de Rennes vient d’annuler trois arrêtés municipaux, qui ne s’opposaient pas à l’implantation d’antennes-relais à Rennes.

Le tribunal administratif avait été saisi par des riverains, les associations Mieux vivre à la Poterie et Bien vivre à la Binquenais, ainsi que par la crèche Les petits potes, également à la Binquenais, pour des projets d’implantation de pylônes et d’antennes-relais par les opérateurs Orange et SFR.

Un permis de construire obligatoire

Le tribunal administratif n’a pas statué sur le principe sur la dangerosité des antennes-relais, mais sur le non-respect du code de l’urbanisme. Les projets n’avaient pas fait l’objet d’un permis de construire, obligatoire pour les antennes-relais et pylônes mesurant plus de12 m de haut, notamment, depuis une jurisprudence du Conseil d’État datant du 20 juin 2012. Jurisprudence qui n’existait pas lorsque la Ville avait pris les arrêtés, en 2010 et en 2011.

SOURCE : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Rennes.-Antennes-relais-trois-arretes-municipaux-annules_40771-2153195-pere-bre_filDMA.Htm

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Téléphones portables : des eurodéputées veulent avertir les utilisateurs des dangers

   PUBLIÉ LE 05/12/2012 15:01

Les téléphones portables et notre santé : incompatible ? ()

Les téléphones portables et notre santé : incompatible ?

Deux eurodéputées ont demandé ce mercredi une législation européenne obligeant les fabricants de téléphones portables à indiquer les risques encourus par les utilisateurs, comme cela se fait pour les cigarettes.

“Comme pour le tabac ou pour l’amiante, il faut de toute urgence légiférer sur les dangers de l’utilisation intensive du téléphone portable. (…) C’est une catastrophe sanitaire d’ampleur qui nous attend d’ici à quelques années si nous ne faisons rien”, a estimé Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts. “Combien d’années faudra-t-il pour qu’on réalise qu’il était temps d’agir”, a renchéri la Libérale belge Frédérique Ries.

Le cas Marcolini

Les deux élus ont cité en exemple le cas d’Innocento Marcolini, un cadre d’entrerpise italien déclaré invalide à 80% le 12 octobre dernier par la Cour de cassation de son pays en raison de son utilisation intensive du téléphone portable. L’homme vivait avec son téléphone collé à l’oreille, ce qu’il n’aurait pas fait s’il avait été averti des dangers, a estimé Michèle Rivasi. Selon elle, avec cette décision de justice, “le risque de tumeurs au cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n’est plus le principe de précaution qui s’applique, mais le principe de prévention”. “Nous savons maintenant qu’il existe un risque élevé de tumeur des nerfs crâniens pour les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Il faut que cela se sache, par le biais de campagnes d’information officielles émanant des responsables de santé publique de tous les Etats membres de l’Union européenne”, assure-t-elle.

Les deux élues ont donc réclamé à la Commission européenne qu’elle s’attache désormais sans délai à rédiger un projet de loi obligeant les fabricants de téléphones potables à placer sur leur emballage des avertissements sur les dangers potentiels des ondes émises par ces objets, à l’instar des messages que l’on retrouve sur les paquets de cigarettes. Pour le moment “la Commission est quasiment autiste sur cette question” dont “les enjeux financiers sont tels que les arguments de précaution ont extrêmement de mal à porter” face à des industriels et à des autorités sanitaires qui affirment que les portables ne sont pas nocifs, faute de preuve du contraire, a déploré Frédérique Ries.

SOURCE :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/05/1506706-telephones-portables-des-eurodeputees-veulent-avertir-les-utilisateurs-des-dangers.html

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Communiqué de presse (29 octobre 2012) – Le RES soutient les revendications des grévistes de la faim de l’association E3M.

Lire le communiqué de presse au format pdf : http://www.electrosensible.org/documents/presse/Communique_de_presse_E3M_29112012.pdf


Certains vaccins seraient des promoteurs de la Myofasciite à Macrophages
– Témoignage d’une victime du vaccin hépatite B

Autre témoignage : http://lebiolavie.activebb.net/t1065-temoignage-sur-le-vaccin-de-l-hepatite-b

Voir le film d’initiative cytoyenne :  “H1N1 ou le réveil salutaire du citoyen”



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Fertilité masculine : les dangers avérés des perturbateurs endocriniens

lemondefr_pet-copie-4.gif   LE MONDE | 05.12.2012 à 14h50 • Mis à jour le 05.12.2012 à 15h12 
Par Stéphane Foucart

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l'usine Cereplast, aux Etats-Unis.

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l’usine Cereplast, aux Etats-Unis. | AFP/MARK RALSTON

La concentration du sperme des Français en spermatozoïdes a chuté d’environ 32 % entre 1989 et 2005. Les résultats des travaux conduits par l’épidémiologisteMatthieu Rolland, de l’Institut de veille sanitaire (InVS), et publiés mercredi 5 décembre dans la revue Human Reproduction, sont interprétés par leurs auteurs comme “pouvant être liés à des facteurs environnementaux, dont les perturbateurs endocriniens”.

L’altération de la fertilité masculine est l’un des effets attendus de l’exposition à ces molécules de synthèse, qui interfèrent avec le système hormonal. “Ce peut être des molécules qui miment l’action de certaines hormones ou qui au contraire en sont des antagonistes”, explique l’endocrinologue Ana Soto – de la Tufts University à Boston, aux Etats-Unis –, l’une des premières biologistes à avoir mis en évidence, dans les années 1990, les effets de ces molécules, qui entrent dans la composition de plastiques alimentaires (bisphénol A), d’insecticides, de retardateurs de flamme, de cosmétiques, etc. Un grand nombre d’autrespathologies leur sont associées.

En particulier, l’augmentation de l’incidence des cancers hormono-dépendants (prostate, sein, testicule, thyroïde) constatée depuis une trentaine d’années, est probablement, en partie au moins, liée à ces substances. Certaines – comme le bisphénol A – imprègnent l’ensemble de la population.

Selon les données de l’InVS, citées dans un récent rapport de l’Académie demédecine, l’incidence du cancer de la prostate en France a ainsi plus que quintuplé entre 1978 et 2008, avec un déplacement du pic d’incidence vers des catégories plus jeunes de la population. Au cours de la même période, les incidences des cancers du sein et du testicule ont doublé.

Dans ces tendances à la hausse, les effets de sur-diagnostic liés aux campagnes de dépistage sont impossibles à mesurer précisément. Mais, souligne Mme Soto,”les dégâts de perturbateurs endocriniens sur l’appareil reproducteur mâle ont été montrés sur l’animal, de longue date”.

Les premiers travaux en ce sens ont été publiés en 1998 par le biologiste américain Frederick vom Saal, de l’université du Missouri. Ils mettaient en évidence une altération du système reproducteur et une baisse de la production de sperme chez les rats qui avaient été exposés in utero à de faibles doses de bisphénol A.

AGE DE LA PUBERTÉ

La baisse de la fertilité, l’augmentation d’incidence des cancers hormono-dépendants ne sont pourtant pas tout. Depuis quelques années, le perturbateur endocrinien le plus étudié, le bisphénol A, est, par exemple, suspecté d’être impliqué dans un vaste registre d’effets délétères, désormais bien documentés sur l’animal, en laboratoire : obésité, troubles du comportement (hyperactivité, déficit d’attention, anxiété) et surtout avancement de l’âge de la puberté chez les femelles. Mais ils sont, dans la population humaine, moins facilement mesurables que la qualité du sperme. L’avancement de la puberté chez les filles devrait ainsifaire l’objet d’une attention particulière, en 2013, de l’Institut de veille sanitaire.

La régulation des perturbateurs endocriniens est au centre de nombreuses discussions au niveau européen depuis une décennie. En France, le bisphénol A doit être banni, dès 2015, des contenants alimentaires. Mais de nombreuses agences de sécurité sanitaire, comme la Food and Drug Administrationaméricaine ou encore l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) le considèrent toujours comme sans danger aux niveaux d’imprégnation mesurés dans la population générale.

Stéphane Foucart

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/05/fertilite-masculine-les-dangers-averes-des-perturbateurs-endocriniens_1800127_3244.html


VOIR AUSSI : http://www.robindestoits.org/Pour-quelles-raisons-le-sperme-fait-il-grise-mine-FranceTvInfo-06-12-2012_a1849.html

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