TOULOUSE – Linky : la panne électrique qui fâche…

SI CELA VOUS ARRIVE N’ATTENDEZ PAS INFORMEZ NOUS.

C’est dommage qu’une information de cette importance soit resté ignorée pendant 2 mois! Plus ce genre d’information est diffusée et plus vite nos concitoyens comprendrons les risques liés au Linky.

Signalez les pannes, les incendies, les dysfonctionnements en tout genre, les problèmes de facturation, les troubles de santé. Il est important de communiquer ces informations au plus grand nombre ce n’est certainement pas ENEDIS qui va s’en charger !

Robin des Toits Midi-Pyrénées

Linky : la panne électrique qui fâche…

Valérie attend réparation depuis trois mois. Tous ses appareils ménagers ont sauté./ DDM, Sarah Thuault-Nay

Les nouveaux compteurs électriques Linky, dits intelligents, n’ont pas forcément bonne presse et suscitent nombre de réactions négatives chez des usagers qui craignent la pollution des ondes magnétiques. L’incident, qui s’est produit dans un immeuble flambant neuf de la rue de la Charente, la résidence de l’Éveil, dans le quartier Bagatelle, à Toulouse, n’a pas arrangé les choses. Le 29 avril dernier, un technicien mandaté par Enédis (ex-EDF) a tout fait sauter lors de l’installation d’un de ses fameux compteurs. 22 logements sur les 48 de la copropriété ont été touchés par une subite surtension électrique : carte mère de l’ascenseur grillée (5 000 € de facture), chaudière à gaz et cumulus d’eau chaude hors service, sans parler de l’électroménager, lave-linge ou lave-vaisselle en carafe… Vérification faite, ce n’est pas le compteur Linky qui a été directement mis en cause… mais le technicien qui avait bêtement oublié de brancher la phase neutre. À l’arrivée, le problème est le même pour les résidents qui, à ce jour, n’ont toujours pas eu le moindre signe pour le remboursement des dégâts occasionnés. «Enédis a effectivement reconnu sa responsabilité, explique Valérie Joly, une propriétaire, en nous disant que sa police d’assurance allait jouer, mais depuis trois mois, rien n’a avancé». Comme toujours dans ces circonstances, certains résidents ont aussi eu toutes les peines du monde à retrouver les factures justifiant l’achat de leurs appareils d’électroménager endommagés, mais Valérie Joly, elle, n’a pas lâché l’affaire en alertant syndic, assurances et office HLM. «Heureusement que Toulouse Métropole Habitat, est partie prenante, reconnaît-elle. Ce qui n’empêche pas l’expert d’Enédis de traîner des pieds. Il ne s’est même pas déplacé au rendez-vous contradictoire, s’insurge-t-elle. Et le sous-traitant INSIEMA, qui a procédé à l’intervention litigieuse, nous a expliqué, en gros, qu’il s’en lavait les mains». On en est là aujourd’hui, les victimes de cette panne intempestive n’ont toujours pas été dédommagées et le temps passe. «Si cela s’était produit dans les beaux quartiers, j’imagine que ce serait réglé depuis longtemps», peste Valérie Joly. Qui a finalement reçu, hier, ce qui devrait être une bonne nouvelle. «Mon assurance, la BPCE de la Caisse d’Épargne, m’a fait savoir qu’elle allait me rembourser en avançant l’argent et se retourner contre le responsable». Seul petit problème, Valérie attend toujours que les 3 000 € soient versés sur son compte. Vous avez dit patience ?

Gilles-R. Souillés.

http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/29/2619868-linky-la-panne-electrique-qui-fache.html

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Les électrosensibles se rebellent contre le wifi dans les trains

Depuis décembre 2016, 19 rames de TGV proposent la connexion internet sur la ligne Paris-Lyon. Mais cette installation est jugée dangereuse par les personnes électrosensibles. Elles revendiquent « le droit de voyager dans des wagons sans wifi et sans ondes ».

Lire la suite de l’article sur Reporterre

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Aussonne (31): les antennes-relais occupent toujours illégalement le château d’eau

A Aussonne (31), deux opérateurs de téléphonie mobile occupent illégalement le château d’eau depuis 2014. Dans un courrier à la mairie d’Aussonne, Toulouse Métropole annonce un démantèlement des antennes-relais en… 2018.

Communiqué de l’association Aussonne Environnement

L’objectif de l’association Aussonne Environnement qui relaie la demande citoyenne, reste le déplacement des antennes relais hors d’une zone urbanisée. Un emplacement a été proposé Chemin de La Planos Loungos, une zone éloignée de 500 m de toute habitation pour réduire le niveau d’exposition et sécaussonne-occupation-illegale-antennes-relais-orange-sfr-24-10-2016uriser le site du château d’eau.

Après un long combat mené par l’association Aussonne Environnement, les conventions autorisant les installations des opérateurs Orange et SFR ont été résiliées depuis le 01/05/2014 pour SFR et depuis le 13/08/2014 pour Orange.

Les problèmes sécuritaires sont toujours à résoudre. Le périmètre clôturé de sécurité obligatoire sur le site des armoires techniques est absent. La circulaire DGS/ VS4 N° 98-05 du 06/01/1998 relative aux recommandations du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France vis-à-vis de l’installation d’antennes sur les réservoirs aériens n’est pas respectée.

Les opérateurs ne sont pas autorisés à réinstaller les équipements de téléphonie mobile sur le château d’eau.

L’occupation illégale du domaine public se prolonge en toute impunité, malgré l’existence d’un site adapté selon le CRIIREM[1] et une pétition de plus de 500 signatures soutenue par la plupart des médecins de l’agglomération et sans prendre en compte l’ajout récent des antennes Orange Chemin Fourtanier (sur la commune d’Aussonne)!

Les riverains sont exposés à des risques physio-pathologiques croissants et le seuil de compatibilité électromagnétique de 3 V/m est dépassé. La Directive européenne 2004/108/CE [2] et les Normes NF-EN 61000 ne sont pas respectées. Certains appareils (pacemakers, lecteurs de glycémie…) peuvent dysfonctionner.

La dernière lettre de Toulouse Métropole en date du 14/10/2016 annonçant des travaux de sécurisation du château d’eau qui devraient être entrepris en 2018, n’a pas convaincu. Nous ne comprenons pas pourquoi il serait nécessaire d’attendre « cette occasion » pour que les opérateurs démantèlent leurs matériels. D’autant que ces travaux n’auraient pas encore été budgétisés.

La phrase : « Très prochainement, un courrier leur rappelant leurs obligations en les invitant à se relocaliser ailleurs leur sera adressé. » a plutôt inquiété.
En effet, cette lettre ne prévoit, encore une fois, aucune contrainte envers les opérateurs de téléphonie mobile. L’avocat n’y voit aucun engagement juridique. Nous craignons même qu’un blanc seing vienne d’être accordé aux opérateurs (en copie du courrier) pour continuer à occuper illégalement le domaine public pour une durée non définie et trop incertaine.

aussonne-chateau-d-eau-antennes-relais-tagsEnfin il est à noter que le site du château d’eau, comme nous l’avons signalé à plusieurs reprises, est fréquenté régulièrement de manière anarchique. Les tags qui s’additionnent et prennent même de la hauteur ainsi que les déchets déposés sur le site, en témoignent.

Suite à la plainte déposée en avril 2016 auprès du Procureur, une enquête est en cours.
La collectivité se devrait d’agir sans plus tarder.

Devant de telles carences, l’association envisage une action juridique dans cette affaire pour qu’il soit mis fin à cette occupation illégale.

Association Aussonne Environnement
http://www.aussonneadea.org/

[1] Rapport d’expertise référencé du CRIIREM Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques

[2] Décret N° 2006-1278 du 18/10/2006.

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Lire la suite à propos de l’article Aussonne (31840) : occupation illégale du domaine public par les opérateurs
Antennes-relais sur le château d'eau d'Aussonne (31)

Aussonne (31840) : occupation illégale du domaine public par les opérateurs

L’association agréée Aussonne Environnement communique:

Antennes relais implantées sur le château d’eau

L’objectif de l’association, qui relaie la demande citoyenne, reste le déplacement des antennes-relais hors d’une zone urbanisée. Un emplacement a été proposé Chemin de Las Planos Loungos, une zone éloignée de 500 m de toute habitation pour réduire le niveau d’exposition et sécuriser le site sans effet notable sur la couverture selon le CRIIREM [1] et de plus sans prendre en compte l’ajout récent d’antennes sur un autre site de la commune, Chemin Fourtanier !

Après un long combat mené par l’association Aussonne Environnement, les baux des opérateurs Orange et SFR ont été résiliés depuis le 01/05/2014 pour SFR et depuis le 13/08/2014 pour Orange.  

Depuis, l’occupation illégale du domaine public se prolonge en toute impunité.

Les risques pathologiques et des non conformités perdurent. Les mesures officielles faites en mars 2012 avaient déjà montré de très fortes valeurs d’exposition (3,41 V/m en intérieur  à 120 m de distance) comparées à celles relevées sur d’autres communes proches et au niveau national.

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Communiqué de Robin des Toits sur l’électrohypersensibilité !

 

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris

Tél. : 33 1 47 00 96 33

Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrohypersensibilité !

Une étude de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse – www.artac.info) a pu (enfin!) détecter des marqueurs biologiques communs entre électrohypersensibilité et sensibilité chimique multiple pour établir le diagnostic objectif et la caractérisation d’une même pathologie. L’une et l’autre affection ont une origine environnementale, et qu’elles soient liées aux champs électromagnétiques et/ou aux produits chimiques est hautement probable.  
Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying electrohypersensitivity and Multiple Chemical Sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1;30(4):251-71

La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. Depuis 2009, l’ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.

les données de l’étude révèlent qu’EHS (électrosensibilité) et MCS (chimico -sensibilité) peuvent être objectivement caractérisées et diagnostiquées par des tests simples. Chacune des deux affections implique en effet une hyperhistaminémie et un stress oxydant liés à une inflammation, une réponse auto-immune, une hypoperfusion dans la région capsulotalamique, une ouverture de la BHE (barrière hémato-encéphalique), ainsi qu’un déficit en mélatonine.

L’ensemble de ces éléments démontrent donc que les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.  

En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladies neurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales.

Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumière des biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme des industriels au détriment de la santé publique. J’appelle les pouvoirs publics à mettre en place de toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop longtemps.”

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national
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