Antennes-relais : le bras de fer se durcit entre Paris et les opérateurs

ZDNet.fr   Publié le 18 octobre 2011

Réglementation – Suite à la non-reconduction de la Charte parisienne de la téléphonie mobile, la Mairie a décidé de suspendre l’implantation d’antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux. La 4G menacée ?

Le torchon brûle à nouveau entre la Mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. En jeu : le problème des antennes relais et leur émission d’ondes.

Leurs relations s’étaient pourtant normalisées depuis 2003 avec la signature de la Charte de la téléphonie mobile qui permettait à chacun de protéger ses intérêts. Les opérateurs pouvaient continuer à installer des antennes dans la capitale à la condition de ne pas dépasser un certain seuil d’émission (de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé) afin de calmer les multiples associations luttant contre leur prolifération.

Pression 

Mais lors de la renégociation de cette charte, les opérateurs ont visiblement été trop gourmands. « A l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération Française des Télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables : augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m (protocole ANFR), caractère consultatif des décisions de la CCTM, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes ou encore non communication de la date d’activation des antennes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la règlementation nationale existante », tonne la Mairie de Paris qui a considéré que la Charte était rompue.

Et de « condamner l’attitude de la Fédération Française des Télécoms qui constitue un recul dans le dialogue que la Ville a toujours tenu à maintenir, sur une question qui préoccupe une grande partie de nos concitoyens ».

Si les opérateurs se disent « surpris » de ces déclarations, la Mairie de Paris a décidé d’augmenter encore la pression afin de parvenir à un accord. Elle vient en effet de suspendre l’implantation d’antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux.

Une interdiction qui tombe au plus mal. Les opérateurs doivent en effet déployer de nouvelles antennes pour la 4G dont les licences viennent d’être attribuées. Quant à Free, ses déploiements en cours dans la capitale pourraient être freinés par cette décision.

Le FAI doit également s’appuyer sur des bâtiments municipaux pour tenir ses engagements de couverture. Rappelons néanmoins que l’opérateur n’appartient pas à la FFT.

Par ailleurs, la Mairie va lancer une étude juridique sur la situation des installations actuelles et travailler sur la proposition d’une charte unilatérale qui serait proposée aux opérateurs. 

Bref, la Mairie de Paris est dans une position de force. Les opérateurs ont besoin d’autorisations nouvelles pour leurs réseaux et cette suspension pourrait s’avérer très pénalisante. Il faudra donc repasser par la case négociations et accepter de réduire leurs ambitions quant à une augmentation des émissions.

Reste que les opérateurs se sont trouvés un allié de poids en la personne d’Eric Besson, ministre chargé de l’Economie numérique. Ce dernier explique que « suspendre le déploiement des réseaux mobiles dans la capitale à l’issue de cette première réunion est une décision précipitée et disproportionnée ». 

« Alors que le Gouvernement s’apprête à délivrer les premières licences 4G pour le très haut débit mobile, il est regrettable que la Mairie de Paris décide unilatéralement de bloquer le déploiement des réseaux numériques mobiles. J’invite la Mairie de Paris à reprendre rapidement la discussion avec les opérateurs, afin que les parisiens ne soient pas privés des avantages du très haut débit mobile », ajoute le ministre.

Une réaction qui a ulcéré le maire de Paris : « Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie Numérique s’est cru ce mardi dans l’obligation de s’ingérer dans les relations entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Bien mal informé, Eric Besson déforme la réalité ».

Et de poursuivre : « La réaction intempestive d’Éric Besson est en réalité une tentative de masquer l’immobilisme du gouvernement, qui n’a pris aucune décision deux mois après les conclusions du comité opérationnel sur l’exposition aux ondes radios (COMOP) et trois ans après le Grenelle des Ondes. Les citoyens doivent se contenter d’un communiqué de presse et de la création du COPIC (Comité Opérationnel Issu du Comop) ».

Source : http://www.businessmobile.fr/actualites/antennes-relais-le-bras-de-fer-se-durcit-entre-paris-et-les-operateurs-39764913.htm


Voir aussi : http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://www.robindestoits.org/Rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes-AFP-13-10-2011_a1337.html

http://www.priartem.fr/Charte-parisienne-sur-les-antennes,929.html

http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-les-operateurs-affichent-leur-irresponsabilite-la-Ville-doit-geler-l-occupation-des-sites-municipaux_a1336.html

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Mondonville. Le projet d’antenne relais inquiète les riverains

  Mardi 18 Oct – 13:18 – Saint Luc

Le collectif contre l'installation de l'antenne relais a exposé ses arguments samedi sur le marché./ photo DDM, G. D.

Le collectif contre l’installation de l’antenne relais a exposé ses arguments samedi sur le marché./ photo DDM, G. D.

Le projet d’installation d’une antenne relais pour la téléphonie mobile sur la zone Monge-Gazan trouble la quiétude des habitants de la zone concernée. Le projet a été dévoilé le 17 juin dernier par un panneau de déclaration de travaux en bordure de la piste cyclable. Aucune réunion d’information n’ayant été tenue, les habitants du quartier ont réagi, tourmentés par l’annonce. Ce samedi sur le marché, ils étaient nombreux à exposer leurs préoccupations. C’est en se basant sur des études scientifiques suggérant un danger pour la santé humaine qu’ils ont développé leur campagne d’information.

Une pétition circule

Une représentante du collectif explique : « Nous ne sommes pas opposés à la technologie mais nous pensons à notre santé et à celle de nos enfants et nous demandons que le seuil d’émission d’ondes électromagnétiques de 0,6 voltmètre soit respecté, selon la directive européenne, comme dans la plupart des pays européens ». Selon elle « l’antenne envisagée émettrait , sur un périmètre de 7oo mètres considéré comme sensible pour la santé, c’est bien au-delà de l’acceptable alors que la couverture de Mondonville est déjà assurée ». Elle ajoute : « les maisons vont perdre de la valeur, de plus, l’antenne ne sera pas esthétique et le paysage gâché ». Une pétition circule pour demander la suppression de l’autorisation de déclaration de travaux au nom du principe de précaution. Le domaine d’Ariane, situé à proximité, accueille des enfants et des adolescents pour des séjours éducatifs. Un recours gracieux a été déposé le 16 août dernier.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/11/1189037-mondonville-le-projet-d-antenne-relais-inquiete-les-riverains.html


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Gaz de schiste en Pennsylvanie, « leurs constats sont inquiétants »

Québec • Un groupe d’élus municipaux et de 55 citoyens québécois sont revenus de Pennsylvanie. Ils ont constaté l’enfer auquel s’attend le Québec dans 15 ans si les gazières foraient les 20 000 puits prévus dans leur plan d’exploitation du gaz de schiste.

Les participants et participantes tiennent à partager leurs commentaires et impressions1 au retour de ce périple. Plusieurs ont été surpris de la gravité de la situation, particulièrement dans les régions rurales de la Pennsylvanie, qui ont de nombreuses similitudes avec la vallée du Saint-Laurent.

Ils ont constaté que les infrastructures des régions rurales ne sont pas adaptées à un tel changement de vocation, créant des embouteillages, un trafic routier accru, des bris de routes et de ponts et l’abandon de fermes.

Les problèmes sociaux habituellement retrouvés dans les milieux urbains surgissent maintenant dans ces milieux ruraux qui ne sont pas préparés à y faire face.

Sur le plan de l’économie locale, leurs craintes quant à la diminution radicale de la valeur des propriétés lorsque l’industrie des gaz de schiste s’installe ont été confirmées.

L’augmentation du coût de la vie est présente dans le quotidien, une réalité dont ils ont été témoins. Cette situation peut certainement mener une partie de la population à un seuil critique de pauvreté.

Leurs pires craintes ont été confirmées concernant les dommages environnementaux sur l’approvisionnement en eau potable et sur la qualité de l’air.

Ils ont reçu à plusieurs reprises des mises en garde de scientifiques et de citoyens concernés. Ils se sont adressés aux Québécois afin que ceux-ci évitent de se lancer dans le développement de cette énergie fossile non conventionnelle et tournent plutôt le regard vers les énergies renouvelables. Comme leur a dit monsieur Calvin Tillman, ex-maire de Dish au Texas, « lorsqu’on sait, on ne peut plus ignorer ».

Le Parti libéral du Québec sait aussi tout ça, mais il l’ignore. En fait, le PLQ vous ignore nonchalamment. Le Parti québécois lui réclame un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. « Avec tout ce qu’on apprend depuis un an, il faut, nous aussi, comme en France, interdire la fracturation hydraulique. Le gouvernement Charest doit, d’ici l’ajournement des travaux parlementaires en décembre, présenter un projet de loi en ce sens », a déclaré Martine Ouellet.

L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) appuie les citoyens qui répètent au gouvernement la non-réceptivité du projet par la population. L’AQLPA est l’organisme à l’origine du soulèvement populaire actuel contre le gaz de schiste. Elle dénonce depuis deux ans cette filière et la façon dont elle a été mise en place.

 

Compte-rendu sur le voyage du groupe de citoyens au pays des gaz de schiste en Pennsylvanie

Source : http://depeches.ameriquebec.net/2011/10/18-gaz-de-schiste-en-pennsylvanie-leurs-constats-sont-inquietants.qc


Mardi 18 Oct     – 10:30     – Saint Luc

Caraman. Conférence sur les dangers du gaz de schiste

Caraman. Conférence sur les dangers du gaz de schiste

Le 4 octobre, le gouvernement a annoncé, avec fracas, l’abrogation des permis d’exploration du gaz de schiste. En fait, il ne s’agit que des 3 permis autour de la zone de visite du Président de la République. 61 autres permis sont toujours en vigueur dont plusieurs en Midi-Pyrénées et l’Assemblée Nationale vient de refuser un projet de loi interdisant l’exploration et l’exploitation du Gaz de schiste. Pour comprendre les enjeux et les risques de l’exploitation du gaz de schiste, en particulier pour les terres agricoles, Europe Ecologie-Les verts Lauragais organise un débat public autour de la projection du film « Gasland ».

Aujourd’hui mardi 18 octobre à 20 h 30, -Halle centrale de Caraman. Entrée gratuite.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/18/1194959-caraman-conference-sur-les-dangers-du-gaz-de-schiste.html


Voir aussi : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/gaz-de-schiste-le-permis-dexploration-de-chateau-thierry-maintenu

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WIMAX : Les opposants ne lâchent pas l’affaire

  • Post category:Non classé

   PUBLIÉ LE 15/10/2011 03:49 | AR. P.

Les opposants au wimax réunis autour de Jean Adoue et Daniel Jannel pour affirmer leur détermination./Photo Laurent Dard.

Les opposants au wimax réunis autour de Jean Adoue et Daniel Jannel pour affirmer leur détermination./Photo Laurent Dard.

Ils ne lâcheront pas le morceau. C’est, en substance, le message que les opposants au wimax, cette technologie d’internet haut débit sans fil, ont voulu faire passer au cours d’une conférence de presse une semaine avant la présentation du rapport de la mission d’information créée par le conseil général, après le changement de présidence. Fédérant 16 associations locales, le front du refus campe sur ses positions. Ses tenants pointent le risque sanitaire que fait peser, selon eux, le wimax sur les populations vivant à proximité des antennes. Ils contestent également le montage juridique du partenariat public-privé pour porter le déploiement du plan haut débit. à ce jour, « les 30 pylônes en exploitation desservent environ 60 abonnés (NDLR : 68 à ce jour) ! Les contribuables des Hautes-Pyrénées vont apprécier », constate Jean Adoue, l’un des porte-parole du collectif d’associations qui juge « positive » la suspension, jusqu’au 31 octobre, de l’implantation de 17 nouvelles antennes depuis le changement de présidence au conseil général. Il est également satisfait de la création de la mission d’information. « Nous avons été les premiers reçus. Nous avons pu développer nos arguments pendant deux heures et avons eu une bonne écoute, détaille-t-il. Nous espérons avoir été entendus et qu’on arrêtera le déploiement du wimax. Le contrat que nous avons eu beaucoup de mal à obtenir le prévoit : « En cas d’opposition systématique des habitants et/ou des élus et sur demande du département, une couverture terrestre sera effectuée aux frais et risques du titulaire

[…] », peut-on lire dans l’article IV.13 », ajoute Jean Adoue. « J’espère que cette mission n’a pas été créée juste histoire de gagner du temps pour permettre la fin du déploiement », lance Jean-Luc Laplagne. « Nous serons très attentifs aux recommandations de la mission », avance Daniel Jannel. « Que va-t-il se passer après le 31 octobre ? Nous avons demandé audience au président Pélieu pour le savoir », explique Jean Adoue qui réaffirme la détermination des opposants : « Si le déploiement du wimax se poursuit, nous contesterons la forme juridique du PPP, demanderons pourquoi le haut débit coûte 5 à 6 fois plus cher qu’une DSP dans la Nièvre, le Maine-et-Loire, la Charente-Maritime ou le Limousin. On utilisera tous les moyens légaux pour en sortir ».

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Figeac. Téléphonie : fronde contre les antennes

   PUBLIÉ LE 14/10/2011 07:57 | PROPOS RECUEILLIS PAR LAËTITIA BERTONI

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Des Figeacois ont assisté à l’installation d’une antenne SFR à quelques mètres de leurs maisons. Ils s’organisent pour faire entendre leur colère.

Réveillés un matin par le bruit des travaux, ils ont vu se dresser à quelques mètres de leurs habitations une antenne de téléphonie mobile. Un mat de 12 m, implanté à Bel Air (près d’Emmaüs), qui va permettre à l’opérateur SFR de mieux couvrir le centre ville de Figeac. Ces Figeacois ont confié leur colère et leur inquiétude à La Dépêche du Midi.

Comment réagissez-vous ?

Nous sommes inquiets. Il n’y a pas de position unanime sur la nocivité de ces antennes sur la santé. Nous n’en voulons pas ici. En plus, alors que ces antennes font débat, qu’on en enlève ici et là par précaution pour les enfants, à Figeac, ce relais de téléphonie a été installé en catimini.

N’avez-vous pas été prévenus ?

Il y a 15 jours, nous avons été réveillés par le bruit d’engins. Ils barraient l’accès à notre maison, pour décharger les éléments de la structure et ils se trouvaient sur notre propriété, sans autorisation. Des voisins sont formels, l’affichage public a été mis en place quelques jours avant leur intervention, et non deux mois, comme les y oblige la loi. La mairie, qui avait les dossiers, aurait au moins pu avoir la délicatesse de nous prévenir. C’est un sujet sensible, sur lequel la précaution doit s’imposer.

Comment allez-vous vous défendre ?

Nous avons épluché le dossier de déclaration préalable de travaux, récupéré en mairie, ces jours-ci. Nous essayons de comprendre les termes techniques et de nous documenter en parallèle. Nous avons également sollicité un rendez-vous auprès du maire de Figeac (voir encadré). Une pétition circule qui a déjà recueilli 60 signatures en 4 jours. Nous allons prévenir les quartiers les plus proches et constituer un collectif. Nous voulons que des mesures soient réalisées avant l’entrée en service de l’antenne et après. Nous irons au tribunal s’il le faut. Nous ne voulons pas de cette antenne au-dessus de nos têtes.


« Pas de solution »

Pour André Mellinger, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du développement durable : « La préfecture a été alertée, mais a priori, l’entreprise SFR est dans son droit et nous n’avons pas de solution. Nous regardons si un recours juridique est possible. SFR a installé son antenne sur le domaine de Réseau ferré de France, à des fins de sécurisation des communications avec les trains et leurs personnels. Une première demande de l’opérateur de téléphonie mobile avait été faite sur un immeuble du centre ville historique, il y a 2 ans, elle avait été refusée par les Bâtiments de France ».


Mesurer l’exposition électromagnétique

Philippe Cometti, responsable Environnement chez SFR Sud-Ouest. « Nous avons choisi d’implanter une 2e antenne à Figeac (l’autre étant au Cingle-Haut), pour couvrir le centre ville, une zone mal desservie. La difficulté que nous rencontrons est de trouver des terrains publics ou privés pour les installer. À Figeac, le problème s’est posé. Contrairement aux idées reçues, ces antennes relais ont une faible puissance et donc une faible portée : 800 m en moyenne. À Toulouse, chaque opérateur de téléphonie en a 150 environs. Nous respectons les normes et les procédures. D’ailleurs, les Figeacois peuvent tout à fait nous solliciter directement ou en passant par la mairie, pour qu’un cabinet indépendant et spécialisé vienne mesurer les champs électromagnétiques, avant et après la mise en service de l’antenne. Nous prenons à notre charge tous les frais, comme le prévoit la convention passée avec l’Association des Maires de France. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/14/1192471-figeac-telephonie-fronde-contre-les-antennes.html

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Rupture d’une charte parisienne de la téléphonie mobile qui réduisait les ondes

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A picture taken on April 7, 2011 in Paris shows telecommunication antennas on rooftops. AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON ( © AFP Jacques Demarthon)

PARIS (AFP) – La mairie de Paris a condamné jeudi l’attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui a eu, selon elle, des « exigences inacceptables » pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.

« Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les 4 opérateurs était unique en France. Elle comportait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé », a déclaré la mairie dans un communiqué.

Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l’initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne « Ondes, santé, société » présentées le 18 juin 2009.

De même, le Conseil de Paris avait adopté en juillet un voeu présenté par le groupe EELV recommandant de limiter à 0,6 V/m le seuil d’émission des champs électromagnétiques.

Mais « à l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables: augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la réglementation nationale existante », a déploré la ville.

Selon elle, à compter de ce jeudi, « les Parisiennes et les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte ».

Dans un autre communiqué, les élus écologistes du Conseil de Paris (EELV) ont exprimé jeudi leur « consternation » après la rupture des négociations entre la Ville et la FFT: « En refusant tout progrès, Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free témoignent de leur conservatisme et prennent la santé des Parisiens en otage », ont-ils dit.

Ils ont appelé la mairie à « agir »: « La Ville a le droit de dénoncer l’occupation de 180 sites municipaux par les antennes-relais des opérateurs » et EELV demande « le démontage de ces antennes dans les plus brefs délais ».

© 2011 AFP

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012365655-rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes

Voir aussi :  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2986_Paris_antenne_relais.php

  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/16/01016-20111016ARTFIG00253-la-guerre-des-antennes-relais-est-declaree.php

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Le Bisphénol A sera enfin interdit dans les emballages alimentaires!

Association Santé Environnement France

Jeudi, 13 Octobre 2011 10:15 J.Maherou

BPA

Après les biberons en 2010, c’est maintenant au tour des emballages alimentaires contenant du Bisphénol A (BPA) d’être interdits !

Hier, mercredi 12 octobre 2011, l’Assemblée Nationale a voté quasi unanimement une proposition de loi interdisant la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché des emballages alimentaires contenant du BPA dès 2014 et dès 2013 dans les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Ce texte intervient deux semaines après la publication d’un rapport de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) sur les effets du BPA et sur son utilisation en France. Ce rapport a conclu que cette substance omniprésente avait des effets suspectés sur la reproduction, le métabolisme des sucres et des graisses, ainsi que sur le système cardiovasculaire.

L’Anses avait alors demandé la substitution du BPA dans de nombreux articles en plastique, notamment les matériaux au contact de denrées alimentaires, en ayant recours à des substances dont l’innocuité a été démontrée.

Après la publication de ce rapport, les professionnels de l’agroalimentaire, de la chimie et du conditionnement ont redoublé d’efforts pour faire valoir qu’un produit de substitution est loin de s’imposer, et qu’il est nécessaire d’avoir plus de temps pour mener recherches et adaptations technologiques.

Selon le Syndicat national des fabricants de boîtes métalliques (SNFBM), l’évaluation et la validation des solutions alternatives nécessiteront un délai de plusieurs années, indispensable pour garantir la sécurité des consommateurs.

Pour en savoir plus

– Consulter notre article sur le rapport de l’Anses

– Consulter notre Synthèse ASEF pour tout savoir sur le BPA

Mis à jour ( Jeudi, 13 Octobre 2011 10:26 )

Souce : http://www.asef-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=972:le-bisphenol-a-sera-enfin-interdit-dans-les-emballage-alimentaires-&catid=85:air-interieur-&Itemid=233


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Ondes électromagnétiques : vers une harmonisation européenne des normes d’exposition ?

novethic  Publié le 13-10-2011

Le 10 octobre dernier, à Bruxelles, un atelier de travail au Parlement Européen a invité la Commission Européenne à réviser ses recommandations en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques. Des recommandations qui datent de 1999.

La Commission Européenne a une nouvelle fois été très critiquée : « non-application du principe de précaution, recommandations obsolètes et ségrégation scientifique… » Telles sont les trois critiques majeures qui ont émergé de l’atelier organisé par les parlementaires Michèle Rivasi, Kriton Arsenis et Frédérique Ries, un atelier qui réunissait scientifiques, politiques, acteurs associatifs et citoyens  autour de la question de la téléphonie mobile. Avec l’appui des scientifiques présents, l’atelier -« Early warnings The case of Mobile phone & Head Tumors » (Signauxd’alerte précoces : le cas du téléphone mobile et des tumeurs cérébrales)- était d’abord l’occasion de rappeler, que   la nocivité des ondes de la téléphonie mobile, mais aussi des téléphones  sans fil , et du wifi, ne fait aujourd’hui plus de doute.

Un risque bien établi 

Ainsi, le Dr. David Gee, de l’Agence Européenne pour l’Environnement, s’est étonné qu’à l’instar de ce qui s’est passé  pour l’amiante,  et alors qu’aucun scientifique ne conteste plus que l’ exposition  aux ondes électromagnétiques a des effets délétères sur les tissus du corps humain , la société semble toujours incapable de prendre les mesures adéquates pour protéger le public. Il a notamment rappelé que le délai d’apparition d’un cancer à la suite d’ une exposition à des radiations ionisantes, telles que les bombes nucléaires japonaises, s’étendait de 15 à 50 ans. Et qu’ainsi, même si les conclusions de l’étude Interphone pouvaient sembler rassurantes, pondérées qu’elles sont par une grande  prudence scientifique, personne ne pouvait affirmer aujourd’hui qu’il n’y avait aucun  risque. 
Le Dr. Lennart Hardell, Professeur au Département d’oncologie de l’hôpital Örebro en Suède, a présenté les résultats de ses études, qui portent sur plus de 4000 individus : le risque de tumeurs cérébrales malignes et de neuromes acoustiques liés à l’usage des mobiles ou téléphones sans fil DECT, augmente avec le temps de latence et le nombre d’heures de téléphonie cumulées. L’élu socialiste grec, Kriton Arsenis, a présenté pour sa part deux études scientifiques indépendantes sur les effets cancérigènes avérés de l’utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.
Quant à l’eurodéputée verte française Michèle Rivasi, également fondatrice du CRIIREM, elle a précisé qu’outre le cancer ou la leucémie infantile, l’exposition aux ondes électromagnétiques était aussi désormais évoquée dans bien d’autres  pathologies comme la maladie d’Alzheimer, les  troubles du sommeil et certains  problèmes psychologiques.

« Inexcusable silence »


« Nous sommes au-delà de la phase d’alerte concernant l’utilisation abusive de la téléphonie mobile », a-elle affirmé.

Lire la suite sur le site de Novethic

 Source de l’article :  http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sante,ondes_electromagnetiques_vers_harmonisation_europeenne_normes_exposition,135620.jsp

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