Justice: la réforme pénale pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique

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logo_lexpress.gif   Par AFP, publié le 19/03/2010 à 09:27 – mis à jour le 19/03/2010 à 09:24

PARIS – Des voix s’élèvent dans le monde judiciaire pour dénoncer la refonte des délais de prescription, prévue par la réforme de la procédure pénale, qui pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique, des dossiers complexes qui éclatent souvent des années après les faits.

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AFP/Jacques Demarthon
Des proches de victimes de l’hormone de croissance rassemblés le 6 février 2008 devant le Palais de Justice à Paris

Les futurs délais de prescription risquent d’enterrer certaines affaires financières, mais ils sont encore plus dangereux pour les victimes de scandales sanitaires. Ce n’est pas parce que l’on est puissant que l’on doit être amnistié“, s’emporte Jeanne Goerrian, présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance.

L’avant-projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit notamment la suppression du juge d’instruction, allonge les délais de prescription de 10 à 15 ans en matière criminelle et de trois à six ans pour des délits passibles de peines d’au moins trois ans de prison.

Mais, prévient l’avant-projet, “la prescription de l’action publique court à compter du jour où l’infraction a été commise, quelle que soit la date à laquelle elle a été constatée“.

Or, actuellement et en vertu d’une jurisprudence de la Cour de cassation de juillet 2005, pour certains délits dissimulés, les délais de prescription courent à partir du moment où l’infraction a été mise au jour.

Cet arrêt a eu une incidence particulière en matière de santé publique puisqu’il permet à des personnes, qui découvrent 10 ou 15 ans après les faits présumés qu’elles sont contaminées ou intoxiquées, d’engager une action en justice. Désormais, elles devront se manifester six ans au maximum après les faits alors que certaines maladies, comme celle de Creutzfeldt-Jakob, ont des délais d’incubation de plus de dix ans.

Cette réforme concernerait quasiment toutes les affaires liées à la sécurité sanitaire et alimentaire dans lesquelles la tromperie aggravée, instrument majeur de poursuite pénale, est souvent le moyen d’aboutir à un procès puisque l’homicide involontaire est difficile à établir“, prévient Me Bernard Fau, avocat spécialisé en santé publique.

Selon lui, ce projet est le résultat du “lobbying de certains groupes” et d’un “politiquement correct français qui rechigne à remettre en cause les professionnels de santé ou les entrepreneurs qui évoluent dans la santé“.

Pour le ministère de la Justice, “rien n’est figé“.

Ce que nous voulons éviter c’est le statu quo. Mais dans le cadre de la concertation qui doit être menée pendant deux mois, tous les sujets, en particulier liés à la prescription, peuvent être discutés“, assure-t-on à la Chancellerie.

Ces dossiers vont passer à la trappe“, prévient Me Karim Felissi, avocat de la Fnath (accidentés de la vie). “Cela montre l’absence totale de réflexion sur la responsabilité pénale des grands groupes industriels et dans le même temps, on va dire aux victimes +vous avez effectivement une pathologie, qui a mis du temps à incuber, mais vous l’avez contractée il y a trop longtemps, circulez il n’y a rien à voir!” s’alarme l’avocat.

La juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy “confirme que cette modification de la prescription toucherait immédiatement et de plein fouet les dossiers comme le nuage de Tchernobyl ou l’hormone de croissance dans lesquels la tromperie aggravée a été utilisée“.

Favorable au justiciable, cette réforme serait en effet d’application immédiate.

Cela peut aussi malheureusement toucher à l’avenir des dossiers potentiels comme les antennes-relais, les pesticides ou les nano-technologies“, ajoute la magistrate. “Ces dossiers seraient, qui plus est, – si le juge d’instruction est réellement supprimé – traités par un parquet qui n’est pas indépendant“.

Source :  http://www.lexpress.fr/actualites/1/justice-la-reforme-penale-pourrait-sonner-le-glas-d-affaires-de-sante-publique_856467.html

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LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 20/03/2010 08:36 | LaDepeche.fr

Scandales de santé étouffés demain ?

Justice. Réforme pénale et délais de prescription.

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Les délais de prescription vont être révisés. Photo DDM, archives

Des voix s’élèvent dans le monde judiciaire pour dénoncer la refonte des délais de prescription, prévue par la réforme de la procédure pénale, qui pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique, des dossiers complexes qui éclatent souvent des années après les faits.

« Les futurs délais de prescription risquent d’enterrer certaines affaires financières, mais ils sont encore plus dangereux pour les victimes de scandales sanitaires. Ce n’est pas parce que l’on est puissant que l’on doit être amnistié », s’emporte Jeanne Goerrian, présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance.

L’avant-projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit notamment la suppression du juge d’instruction, allonge les délais de prescription de 10 à 15 ans en matière criminelle et de trois à six ans pour des délits passibles de peines d’au moins trois ans de prison. Mais, prévient l’avant-projet, « la prescription de l’action publique court à compter du jour où l’infraction a été commise, quelle que soit la date à laquelle elle a été constatée ».

Or, actuellement et en vertu d’une jurisprudence de la Cour de cassation de juillet 2005, pour certains délits dissimulés, les délais de prescription courent à partir du moment où l’infraction a été mise au jour.

Cet arrêt a eu une incidence particulière en matière de santé publique puisqu’il permet à des personnes, qui découvrent 10 ou 15 ans après les faits présumés qu’elles sont contaminées ou intoxiquées, d’engager une action en justice. Désormais, elles devront se manifester six ans au maximum après les faits alors que certaines maladies, comme celle de Creutzfeldt-Jakob, ont des délais d’incubation de plus de dix ans.

La juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy « confirme que cette modification de la prescription toucherait immédiatement et de plein fouet les dossiers comme le nuage de Tchernobyl ou l’hormone de croissance dans lesquels la tromperie aggravée a été utilisée ». « Cela peut aussi malheureusement toucher à l’avenir des dossiers potentiels comme les antennes-relais, les pesticides ou les nano-technologies », ajoute la magistrate.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/20/801262-Scandales-de-sante-etouffes-demain.html

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Voir le tableau des derniers scandales sanitaires

Lire “La santé publique malade de la justice” en cliquant ici.

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Beziers. PortablesAntennes relais : plaintes contre X à la chaîne

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accueil midilibre.com   Édition du jeudi 18 mars 2010
Antennes relais : plaintes contre X à la chaîne Tous les coups sont permis. Les coups judiciaires, s’entend. Dans la ligne de mire : les antennes de téléphonie mobile. Après avoir multiplié les plaintes nominatives devant le tribunal de grande instance, au nom souvent du principe de précaution pour trouble anormal de voisinage, voilà les associations environnementales lancées dans une “campagne” de plaintes contre X auprès des procureurs de la République.
Fin janvier, la coordination Robin des toits Cévennes avait ouvert le tir auprès du parquet d’Alès, contestant l’implantation d’antennes relais pour l’internet haut débit. Et concernant la téléphonie mobile, alors qu’un couple de retraités nîmois avait déjà déposé une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui en fin d’année dernière, c’est aujourd’hui du côté de Béziers que la contestation prend de l’ampleur. Plusieurs comités de quartier, agissant dans le cadre d’une “coordination pour une téléphonie mobile respectueuse de la santé publique”, avaient déjà engagé une partie de bras de fer avec les opérateurs privés et la municipalité.
Dernière trouvaille en date, donc, pour combattre par tous les moyens l’extension des antennes relais et obtenir une réduction des ondes électromagnétiques sur chaque antenne… La plainte contre X.
Avantage en l’occurrence de ce type de recours judiciaire pour les associations concernées, même si le risque est un classement sans suite : elles n’ont rien à débourser. Il ne s’agit pas d’une demande de démontage d’antennes mais plutôt, via une demande d’enquête, une façon de faire évoluer le rapport de force.
C’est l’Omesc (organisme de médiation en environnement, santé et consommation) qui porte cette plainte, au nom de plusieurs associations et du parti des Verts. « On veut faire des petits », assure Bruno Goupille, l’une des chevilles ouvrières du mouvement biterrois. D’autres plaintes pourraient être déposées dans le Gard, l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
« Il faut décider de tout ça par concertation, et ne pas laisser les opérateurs et les associations négocier entre elles, sinon c’est le pot de terre contre le pot de fer », insiste Patrice Pollet, conseiller municipal Verts à Béziers.
Au niveau local, l’écologiste est en tout cas tombé sur un os en termes de concertation. Si le maire de Béziers, Raymond Couderc, avait bien convenu d’un moratoire pour ne plus installer provisoirement d’antennes relais, il a semble-t-il désormais mûri la question au point d’estimer qu’il n’y avait pas de risques pour la santé : « Il semble qu’il ne s’agisse pas d’une question d’ordre sanitaire mais plutôt d’acceptation sociale. » Et le maire de fustiger récemment en conseil municipal « les théoriciens de la décroissance » partis en croisade contre le progrès.

Arnaud BOUCOMONT
Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/03/18/BEZIERS-Antennes-relais-plaintes-contre-X-a-la-chaine-1152496.php5

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Victoire des riverains contre les antennes relais

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LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 18/03/2010 03:53 | Cyril Doumergue

Télécom. Un jugement du tribunal administratif met le pylône TDF de Bonhoure dans l’illégalité.

Élus et riverains se mobilisent depuis de longs mois pour obtenir le départ des antennes de Bonhoure. Photo DDM, archives

Deux décennies de combat viennent de prendre fin. TDF va être obligé de démonter son antenne de Bonhoure. La chambre d’appel du tribunal administratif de Bordeaux a autorisé mardi la ville de Toulouse à ne pas renouveler le contrat d’occupation de Télédiffusion de France. Sur la colline de Bonhoure (nord-est de Toulouse) se trouve un pylône accueillant des émetteurs radio, télévision et téléphonie mobile. Le contrat d’occupation ayant pris fin le 31 décembre 2009, TDF se retrouve dans l’illégalité.

Le maire de Toulouse s’est immédiatement félicité de cette décision. « Nous allons rapidement engager la concertation avec TDF et les autres opérateurs pour que soit trouvée, pour Toulouse et l’agglomération, une solution qui assure le service public de radio et télévision, tout en évitant la concentration en un seul site de toutes les sources d’émission », déclare Pierre Cohen.

« C’est l’une des plus grandes victoires depuis le début de notre mandat, en 2008 », s’enthousiasme Élisabeth Belaubre, adjointe (Verts) chargée de l’environnement et de la santé.

Nouveau site envisagé

Depuis plus de 20 ans, des associations de riverains du quartier de Bonhoure se battent pour obtenir le démantèlement du très controversé pylône. Ils ont subi de nombreux désagréments : appareils électroménagers et électroniques détraqués, insomnies, maux de tête, problèmes dermatologiques.

Un nouveau site d’accueil des antennes est déjà à l’étude. « Isolé au milieu des champs et loin des habitations », selon la mairie, son impact visuel serait réduit « car il est masqué par une forêt ». À moins que les négociations avec les collectivités concernées n’échouent. Dans ce cas, une solution de repli existe : installer les antennes TV sur la colline de Pech David, et trouver d’autres sites pour accueillir la FM.

Pour le directeur de TDF Sud, la solution d’un déménagement total des antennes du site pose un certain nombre de problèmes. Mais il n’exclut pas de quitter Bonhoure. « Plusieurs dizaines de milliers de personnes reçoivent la télévision par l’intermédiaire de cette antenne, explique Éric Famy. Il faudra plusieurs semaines pour étudier les impacts techniques, juridiques et sociaux d’un tel projet. Nous allons nous pencher sur le sujet avec la mairie. Notre but est de trouver une solution pérenne, qui satisfera tout le monde. »

Source :  

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/18/799367-Victoire-des-riverains-contre-les-antennes-relais.html

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Catastrophe de Buizingen : la justice belge suit la piste des champs magnétiques

lemondefr_pet.gif   LEMONDE.FR avec AFP | 16.03.10 | 12h40  •  Mis à jour le 16.03.10 | 12h49

Les services de secours sur les lieux de la catastrophe ferroviaire à Buizingen, en Belgique.
AP/Yves Logghe
Les services de secours sur les lieux de la catastrophe ferroviaire à Buizingen, en Belgique.

La perturbation magnétique d’un feu de signalisation par des TGV est l’une des pistes suivies par la justice belge pour expliquer la catastrophe ferroviaire du 15 février en Belgique dans la commune de Hal, en grande banlieue sud-ouest de Bruxelles. Le feu de signalisation situé à Buizingen, dans la commune de Hal, est tombé en panne lundi, pour la seconde fois en quatre jours, passant au rouge sans raison apparente. Ces dysfonctionnements font s’interroger sur les raisons de ces incidents à répétition sur les lieux mêmes de la collision qui avait fait 18 morts il y a un mois.
L’une des causes possibles de l’accident citées par la presse au lendemain du drame était le non-respect d’un feu rouge par l’un des deux conducteurs du train. Le journal néerlandophone Het Laatste Nieuws assure mardi que le parquet de Bruxelles, chargé de l’enquête sur la catastrophe, va étudier la possibilité d’expliquer les pannes du feu de signalisation par “un champ magnétique fantôme”. Le Syndicat indépendant des cheminots (SIC, minoritaire) pencherait également pour cette piste. “Il semble que le conducteur de train n’ait finalement pas commis de faute ce fameux 15 février, mais que le signal soit brusquement tombé en panne en raison du champ électromagnétique causé par le passage d’autres trains”, indique un responsable du syndicat, Luc Pauwels, cité par le journal. Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge, reconnaît que le feu est perturbé “par quelque chose”. “Il s’agit peut-être d’un champ magnétique, mais selon nous, la chance est mince. Lors du dernier incident lundi, il n’y avait pas de TGV à proximité. Il est possible qu’un champ magnétique vienne d’ailleurs, cela reste à examiner”, a déclaré un porte-parole.

Source :   http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/03/16/catastrophe-de-buizingen-la-justice-belge-suit-la-piste-des-champs-magnetiques_1319934_3214.html

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Mardi 16 Mars 2010 – FRANCE 5 – 08 heures 54, durée 1h05, émission les Maternelles

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Présentateur : Elizabeth Tchoungui
Sommaire : Destiné aussi bien aux parents qu’aux professionnels de l’enfance, ce magazine est constitué de chroniques, dossiers, débats et séries documentaires permettant d’aborder les thèmes riches et variés liés au monde des enfants.
Elizabeth Tchoungui prend les rênes du magazine des relations parents-enfants, et du développement du jeune enfant. L’émission se décline en  six rubriques : ‘ L’actu ‘ ; ‘ La grande discussion ‘, un débat avec deux témoins et deux spécialistes ; ‘ Le bonus des Maternelles ‘,  Elizabeth Tchoungui et Nathalie Le Breton complètent ‘ La grande 
discussion ‘ ; ‘ La chronique du jour ‘ ; ‘ Que font-ils loin de 
nous ? ‘, la série sur la vie des enfants sans leurs parents ; ‘  Questions de parents ‘ : Elizabeth Tchoungui et un spécialiste  répondent aux téléspectateurs.
L’actu.
La grande discussion : wifi, portables, antennes, ces ondes sont-elles dangereuses ?. avec la participation d’André BONNIN, responsable réseau EHS de  l’Association Nationale Robin des Toits

Rappel :

Samedi 20 Mars 2010 – FRANCE 5 – 19 heures

REVU ET CORRIGE
animée par Paul AMAR
avec la participation d’Etienne CENDRIER
et Jean-Marie DANJOU, Délégué Général de l’AFOM

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Un collectif en lutte contre les antennes relais Wimax

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SUDOUEST.COM   Lundi 15 Mars 2010

HAUT DÉBIT. Un collectif demande l’arrêt des implantations en Charente

O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)
O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)

De la fibre optique plutôt que les antennes relais Wimax et Wi-Fi pour développer le haut débit. C’est l’option que va défendre ce matin le collectif SSTOP 16 (Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées) auprès du président du Conseil général Michel Boutant. La présidente de ce collectif, Danièle Chevrel, est directement concernée puisqu’une antenne relais doit être installée dans sa commune, à Saint-Sornin, en juillet.

« Nous constatons que l’efficacité du Wimax est discutable. Beaucoup se plaignent de son efficacité. De plus, les antennes relais sont dangereuses pour la santé. Elles émettent des ondes pulsées en hautes fréquences irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles chez des personnes sensibles comme de l’hypertension, des accidents vasculaires, des céphalées, des problèmes auditifs… Il faut se référer aux recherches du professeur Belpomme sur l’intolérance clinique aux champs électromagnétiques », encourage Danièle Chevrel qui recueille chez elle ce qu’elle appelle « des réfugiés environnementaux ».

Olivier Hahn, membre de l’association Robin des toits et parisien, en fait partie. « Je viens me ressourcer en Charente. J’habite au dernier étage d’un immeuble dans la capitale. J’avais constamment trois volts dans mon appartement, ce qui a entraîné chez moi une fatigue chronique. Lorsque je me suis rendu compte de ce qui se passait, j’ai repeint mon logement avec de la peinture au carbone et au graphite pour bloquer les ondes. Je suis passé à 0,01 volt et la fatigue a cessé », constate-t-il.

L’option satellite

Le collectif SSTOP16 réclame en Charente le maintien des quelques zones blanches qui subsistent et donc l’arrêt du Wimax. « On sait que dans cinq ans, cette technique sera dépassée par la fibre optique bien plus puissante et inoffensive. Ce n’est pas plus cher que le Wimax, qui permet, par antenne, la connexion de peu de personnes. Cette dernière technique coûte entre 12 000 et 15 000 euros par abonné », assure Olivier Hahn.

La présidente du collectif souligne quant à elle que le président du Conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a pris la décision de limiter les sites d’émission hertzienne et d’arrêter le déploiement des antennes Wimax et Wi-Fi « après avoir pris connaissance des évolutions technologiques et économiques et en tenant compte des craintes d’une partie de la population ».

Danièle Chevrel ajoute que « l’opérateur Alsatis propose le Wimax ou le satellite, mais personne n’est jamais au courant de cette deuxième possibilité. » Elle espère convaincre Michel Boutant de se rallier à l’avis de son homologue de la Drôme.

Auteur : Stéphane Durand

Source :   http://www.sudouest.com/charente/actualite/article/895812/mil/5820988.html

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Saint-Gaudens. « Tout n’est pas perdu »

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 13/03/2010 03:53 | LaDepeche.fr

L'antenne relais installée aux Caussades fait toujours débat. Photo DDM, Jal.

La mise en place de l’antenne-relais de téléphonie mobile Orange, pendant les vacances de Noël, avait surpris tout le monde. Riverains et parents d’élèves des écoles maternelle et primaire toutes proches des Caussades qui avaient alerté la municipalité, six mois auparavant, ne baissent pas les bras. Réunis jeudi soir à la salle du Belvédère, ils ont invité l’association Antennes 31, qui compte maintenant un collectif saint-gaudinois, à venir informer le public des dangers de cette nouvelle antenne, mais aussi des actions à mener. Etait également présente l’association Ondes Santé Environnement, créée il y a trois ans au quartier des Gavastous.

Des actions en justice

« Tout n’est pas perdu, il reste encore des possibilités pour la faire démonter », a expliqué un représentant toulousain du Collectif Antennes 31. Venue présenter un diaporama sur les dangers pour la santé des antennes-relais, notamment près des écoles, l’association toulousaine se veut également « être un moteur pour aider le collectif local à se faire entendre et agir ». Des actions qui passent le plus souvent par le recours à la justice. « Il y a déjà eu des condamnations de démontage d’antennes suite à des plaintes de riverains pour trouble anormal au voisinage, et un procès en cours concernant une plainte de riverains à Marquefave », soulignent les Toulousains. Pour l’association Antennes 31, ce sont surtout les risques pour la santé qui demandent de la vigilance, le seuil d’exposition de 0,6 volt par mètre devant être respecté pour être certain de ne subir aucun effet néfaste de ces ondes. « Mais ce risque pour la santé n’est pas encore reconnu par les tribunaux, donc inutile à mettre en avant pour le collectif. Tandis que le trouble du voisinage a déjà fait ses preuves dans certains procès, où des sociétés de téléphonie mobile ont été condamnées au démontage des antennes trop proches de maisons ou de structures comme les écoles ». Des solutions existent donc, que le collectif saint-gaudinois des Caussades compte bien mettre en œuvre.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/13/796091-Saint-Gaudens-Tout-n-est-pas-perdu.html

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Les 4 vérités d’un citoyen à son maire.

  • Post category:Information
                                                                    www.next-up.org
URVILLERS, le 20 janvier 2010.
OUTREQUIN Gérard
Lieutenant (der) Honoraire de Gendarmerie
Président des A.C. d’surveilleras
Médaille Militaire
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Croix de Guerre T.O.E.*
Croix du Combattant, TRN …
2 rue du Mont goulot prolongée
02690 URVILLERS Tél. 09 63 xx xx xx
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                                                                                                   Monsieur Luc POTTERIE,
                                                                                                   Maire
                                                                                                   02690 URVILLERS
OBJET : Antennes relais de téléphone mobile

                                               Monsieur le Maire, .

Je désire attirer votre attention sur un dossier relatif à la nécessité d’ application du Principe constitutionnel de précaution rejeté par votre prédécesseur, concernant l’autorisation d’installer des antennes relais sur le château d’ eau communal sis rue du Mont goulot prolongée près des embranchements des rue de Mézières, de belle vue, du Moulin et du Mont goulot.
Un Arrêt de la Cour d’ Appel de Versailles, en date du 4 février 2009 apporte une reconnaissance juridique aux risques que font courir les antennes relais de téléphonie mobile pour la santé humaine, qui peuvent notamment se traduire par des troubles extrêmement graves comme des cancers.
Je ne doute pas que vous devez recevoir de temps à autre des Rapports de mesures parmi lesquelles on trouve à plusieurs reprises le chiffre de 0,00V/m. Ces Rapports sont dénués de toute validité parce que bien souvent entachés de manipulations, le contrôleur se trouvant généralement mandaté par le contrôlé.
J’attire votre attention sur le fait que l’accord d’implantation signé par le Maire engage la responsabilité personnelle du Maire, seul responsable politique communal, sous trois formes :
– Vous, Maire, n’avez en mains aucune garantie écrite d’innocuité sanitaire ;
C’est donc en aveugle que vous mettez en danger la santé de vos concitoyens. .
– Vous, Maire, n’avez aucun engagement écrit des opérateurs de respecter la légalité, c’est-à-dire le seuil maximal légal d’exposition du public, fixé par les textes européens et français à 3 V/m (ndlr : Compatibilité ElectroMagnétique CE, valeur seuil immunité).
Vous prenez ainsi le risque d’être recherché en complicité d’illégalité.
– Vous, Maire, n’avez pas en mains la liste d’exclusion des polices d’assurances Responsabilité Civile des Opérateurs.
Vous, responsable de la gestion communale, n’avez donc aucune précision sur l’étendue de la couverture.
Je vous signale que dans les polices d’assurances courantes obligatoires RC, les risques liés aux champs électromagnétiques font partie des exclusions. (ndlr : Cette exclusion est stipulée noir sur blanc dans le contact de RC de la commune d’Urvilliers, comme dans ceux de toutes les communes de France, exclusion faite des employés communaux et intervenants professionnels, il y a donc illégalité puisque les riverains sont exclus de couverture obligatoire, de plus les communes engagent leurs co-responsabilités).
Tout ceci pour vous inviter à rouvrir le dossier et vous pencher sur le mauvais état sanitaire des habitants des 35 maisons sises dans un rayon d’environ 200 mètres autour du château d’eau.
Depuis l’installation de ces antennes relais, à ma connaissance, je note :
– 3 décès par cancers : 1 rue de Bellevue, 1 rue du Mont Guyot prolongée et 1 rue du Mont Guyot ;
– 5 personnes en traitement par radiothérapie ou chimiothérapie : 1 rue du Moulin, 1 rue de Mézières, 3 rue du Mont Guyot prolongée dont l’auteur de la présente requête et son épouse;
Notons également rue de Bellevue 2 personnes ayant subi un AVC ainsi qu’une 3ème personne ayant
dû subir l’ablation d’un rein dont la cause pourrait être en rapport avec l’émission des ondes électromagnétiques artificielles émises par la technologie de la téléphonie mobile, dixit un Professeur de l’Hôpital de Lille, d’après la personne concernée.
Je ne retiens pas la dépréciation immobilière : 1 pavillon voisin, distant d’une dizaine de mètres du château d’eau, en vente depuis plusieurs années ne trouve pas d’acquéreurs. Ces derniers, lors de la visite des lieux, ne tiennent pas à acheter un logement sous des antennes relais.
Aucun autre quartier de la localité n’est confronté à une densité aussi importante
d’insécurité sanitaire, ce qui prouve que la cause émane bien de cette installation.
Je veux donc faire appel à votre sagesse et à celle de tout le Conseil Municipal pour délibérer favorablement sur le démontage de ces antennes relais avant d’ être obligé de constituer un Comité pour demander en Justice ce démontage et faire valoir nos droits avant de disparaître.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire l’expression de mes sentiments distingués.
Gérard OUTREQUIN
Copies pour suivi ou information à :
– Monsieur le Préfet de l’Aisne à LAON ;
– Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales à LAON ;
– Monsieur le Sous-Préfet de l’Arrondissement de SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Pierre ANDRE, Sénateur-Maire à SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Xavier BERTRAND, Député, ex-Ministre de la Santé, à St. QUENTIN ;
– Madame Pascale GRUNY, Députée Européenne, à SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Frédéric MARTIN, Conseiller Général du Canton à MOY- de l’AISNE ;
– Les Familles des personnes concernées ainsi que les habitants des autres habitations incluses dans le périmètre décrit ci-dessus ;
– La Presse locale et régionale

Next-up organisation, références :
Dossier Jugements (ndlr : Jugement Cour Appel de Versailles, instruction en Cassation en cours). – –  – – Dossiers Assurances RC et RC Bailleurs (Collectivités locales, Co-propriétaires, CHU, EN, etc …). – – – – – -Dossier Bailleurs Syndics co-propriétaires “Mode d’emploi non renouvellement de bail” – Dossier – – – –Dévalorisation du patrimoine et Taxes Foncières

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