Compilation: Êtes-vous atteint par le "Syndrome des Micro-Ondes? " par Paul-Raymond Doyon.

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NEXT-UP – Traduction Berthe Lefebvre.

Le_Syndrome_des_micro_ondes_version_03_2010

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Source :  http://www.next-up.org/pdf/CompilationEtesVousAtteintParLeSyndromeDesMicroOndesPaulRaymondDoyon032008.pdf

Beaucoup de gens ont de la difficulté à comprendre quelque chose qu’ils ne peuvent voir, toucher, sentir, goûter ou entendre et qui peut leur nuire à ce point. Mais si les gens connaissaient vraiment les faits concernant les dangers des téléphones cellulaires, de la technologie sans fil ainsi que des antennes relais qui émettent un niveau nocif et constant de d’irradiations micro-ondes, seraient-ils toujours disposés à les utiliser ? Seraient-ils toujours disposés à permettre l’érection d’antennes à relais à proximité de leurs maisons, de leurs lieux de travail, de leurs écoles et de leurs hôpitaux ?
Le Dr. George Carlo, qui dirigeait un programme de recherche de plusieurs dizaines de millions de dollars financé par l’industrie de téléphones cellulaires et qui publiquement a dénoncé les dangers posés par ces mêmes téléphones cellulaires dans les conclusions des l’étude de recherche emploie l’analogie de « la grenouille dans l’eau bouillante ». Si vous mettez une grenouille dans une casserole d’eau bouillante, elle sautera immédiatement vers l’extérieur. Cependant, si vous mettez une grenouille dans l’eau froide et chauffez graduellement l’eau, vous pouvez faire cuire la grenouille parce que le corps de la grenouille s’ajustera graduellement aux légers changements de la température et elle ne se rendra pas compte qu’elle est en train de cuire.» Et bien, la même chose pourrait arriver à un public confiant, un public qui n’a pas été informé au sujet des vrais dangers des irradiations par les micro-ondes émanant des téléphones cellulaires, des technologies sans fil et de tout autre émission à haute fréquence émise par ces dispositifs et antennes.
1. – Symptômes connus provoqués par l’exposition aux irradiations par les micro-ondes : l’insomnie et autres perturbations du sommeil, maux de tête, syndrome lympho-cutanéo-muqueux, dépression [vidéo: “les CEM qui soignent” ], inquiétude, stress, perte d’appétit, hypoxie (manque d’oxygène vers vos cellules), incapacité de se concentrer, manque de mémoire, vertiges, irritabilité, nausée, hyperactivité, fatigue, problèmes de vision, yeux secs, inflammation d’oeil, affaiblissement du système immunitaire, allergies, urination fréquente, sueurs nocturnes, soif, saignements de nez, etc. . . Ces symptômes apparaissent très souvent soudainement chez les personnes qui résident dans une zone proche d’antennes relais de téléphones cellulaires ou une zone polluée par les CEM.
2. – L’exposition aux irradiations des micro-ondes induit des dommages d’oxydation menant à l’épuisement de la quantité normale d’antioxydants dans le corps comme : le Super Oxy- Dismutase (SOD), la catalase, la glutathion, le CoQ10, et la Mélatonine. Quand le corps manque d’antioxydants, c’est le vieillissement prématuré, les infections accrues et le Syndrome des antiphospholipides (sang adhérent) en sont justes quelques-unes des conséquences. [Mécanismes interactions cellulaires]
Avec un niveau d’antioxydants diminué dans le sang, par exemple, les lipoprotéines à haute densité (HDL) ou le bon cholestérol se lieront avec les radicaux libres (oxydants) transformant le bon cholestérol en mauvais cholestérol ou lipoprotéines à basse densité (LDL). Ceci crée un sang plus visqueux qui alternativement peut créer des caillots de sang menant aux crises cardiaques.
3. – Les irradiations par les micro-ondes sont reconnues pour produire un afflux anormal de calcium dans les mastocytes. Quand il y a un afflux anormal de calcium dans les mastocytes, par exemple, elles produisent l’histamine. C’est une des résultantes à l’exposition des micro-ondes reconnue pour
déclencher ou aggraver toutes sortes de réactions allergiques. [ Dossier Dermathologie ]
4. – L’exposition de micro-ondes a été reconnue pour induire le dysfonctionnement de mitochondries. Les mitochondries sont la centrale électrique de la cellule. Les mitochondries dysfonctionnelles
interféreront sur la capacité des cellules à produire l’énergie et peuvent donc être liées à la fatigue et probablement même à l’obésité.
5. – Il a été démontré que les micro-ondes dépolarisent les globules rouges du corps. Ceci cause l’agglomération des globules rouges et quand ceci se produit, la quantité d’oxygène allant aux cellules du cerveau et aux cellules des autres organes du corps est diminuée sensiblement, menant à l’hypoxie. Ceci peut causer des symptômes semblables au mal aigu des montagnes (MAM): nausée, vertige,
incapacité de se concentrer et ainsi de suite.
6. – Il a été démontré dans des études que l’exposition aux micro-ondes induit une diminution des nombres de “cellules tueuses naturelles” lymphocytes (NK). Ce sont les cellules de l’immunité qui sont la première ligne de défense du corps contre des microbes pathogènes.
Ceci mène à l’affaiblissement de la capacité du corps à récupérer contre les infections virales et autres types d’infections. Par conséquent, les gens exposés aux radiations de micro-ondes prendraient
plus longtemps que la normale pour récupérer.
7. – L’exposition aux irradiations à long terme des micro-ondes a démontré un changement dans le ratio des lymphocytes – connu sous le nom de ratio de cellules de T-helper/T-suppressor (T4/T8) – de normal à anormal. Des anomalies dans ce ratio de T-lymphocytes ont démontré une susceptibilité accrue aux infections virales, fongiques, et bactériennes. Les symptômes incluent les gorges irritées, les petites fièvres, la faiblesse, la fatigue persistante et les glandes de lymphes enflées. [ Dossiers Cancers des Glandes Salivaires (Parotide) ]
8. – En fait, la recherche a démontré que l’exposition aux irradiations des micro-ondes et à tout autre irradiation électromagnétique favorise une augmentation dans le sang humain de virus, bactéries, moisissure, parasites et levure.
9. – Au cours des recherches sur l’exposition aux micro-ondes, il a été démontré qu’ils produisent une réaction connue en tant que stress “subliminal” (puisque le corps ne sait pas qu’on le soumet à un
stress) faisant excréter par les glandes adrénalines une quantité anormalement plus grande de cortisol et d’adrénaline. L’excrétion de l’adrénaline, d’une part, peut mener à l’irritabilité et à un sentiment de l’hyperactivité. Ce dernier effet très commun chez les enfants avec le (TDAH) ou trouble du déficit de l’attention/hyperactivité .Si on maintient cet état chez l’enfant ceci mènera, d’autre part, à l’épuisement adrénalique, c’est à dire que les glandes adrénalines cesseront de fonctionner.
10. – Il a été démontré que l’exposition aux micro-ondes cause une diminution du 5-HT dans le sang. Le 5-HT est un initiateur de la production de l’hormone du cerveau, la sérotonine. Des niveaux bas de la sérotonine ont été liés à l’inquiétude et à la dépression. Une augmentation de l’inquiétude et de la dépression peut alternativement être liée à une augmentation du nombre de suicides.
11. – Il a été démontré que l’exposition aux irradiations par les micro-ondes induit une diminution des niveaux de la production de l’hormone du cerveau, la nopépinéphrine. Cette hormone est essentielle pour la commande du système nerveux autonome et le manque peut mener aux désordres du
système nerveux autonome. Par exemple, si le système nerveux autonome ne fonctionne pas correctement, le corps aura de la difficulté à régulariser sa température, c’est à dire se refroidir quand il fait chaud et se réchauffer quand il fait froid. Ceci pourrait amener une sensation de plus grand froid ou de plus grande chaleur que normalement. Une diminution anormale des niveaux de nopépinéphrine a été également reliée aux perturbations de la mémoire à court terme et à la dépression.
12. – Il a été démontré que l’exposition aux irradiations des micro-ondes altère la production d’une hormone du cerveau, la mélatonine. Cette hormone antioxydant du cerveau est nécessaire pour un bon sommeil. 42 millions (approximativement un sur cinq) Américains prennent maintenant un
médicament contre l’insomnie tandis que d’autres éprouvent souvent des perturbations de sommeil dues à l’exposition aux rayonnements électromagnétiques (REM). Une baisse des niveaux de mélatonine a été également reliée aux augmentations du cancer du sein.
13. – Une baisse aux niveaux d’une autre hormone du cerveau, la dopamine, a été également reliée à l’exposition aux irradiations par les micro-ondes. Une baisse dans le niveau de dopamine peut mener à la dépression. [ Dossier Parkinson / Dopamine ]
14. – Il a été démontré que l’exposition aux micro-ondes a pour effet de créer une baisse anormale aux niveaux de l’acétylcholine. L’Acétylcholine est un neuromédiateur impliqué dans la transmission des signaux d’une cellule cérébrale à une autre. Une baisse aux niveaux de ce neuromédiateur a été liée à un certain nombre de désordres neurologiques et neuromusculaires comprenant la maladie d’Alzheimer.
15. – Certaines fréquences électromagnétiques ont été reconnues pour induire d’autres perturbations comme l’agitation et par conséquent elles peuvent très bien également être responsables ou co-responsables d’un syndrome appelé le syndrome des jambes sans repos.
16. – Des irradiations électromagnétiques, comme celles émises par les téléphones cellulaires, sont reconnues pour affecter la circulation sanguine dans la région cérébrale. Dans des conditions comme l’
autisme et le Syndrome Fatigue Chronique (SFC), on a démontré par l’intermédiaire des balayages au SPECT –TEMP (Émission Tomographie Monophotonique) qu’il y a une circulation sanguine largement diminuée au cerveau.
17. – De nombreuses études ont relié les irradiations aux micro-ondes et tout autre exposition aux irradiations électromagnétiques à une augmentation des allergies. L’exposition aux micro-ondes stimule les mastocytes pour produire plus d’histamine – le produit chimique responsable des réactions allergiques – et d’autres radiations électromagnétiques ont été reconnues pour augmenter réellement le nombre de mastocytes dans le corps. Les micro-ondes se sont également avérées un facteur d’augmentation des anticorps d’immunoglobuline dans le corps. Les anticorps d’immunoglobuline sont responsables du déclenchement d’une réaction allergique à une substance ou à une protéine particulière.
Beaucoup de chercheurs et scientifiques étaient intrigués – et le sont toujours – par le fait que la population est-allemande avait peu d’allergies par rapport à la population ouest-allemande au moment de l’unification des deux pays. Mais ce qu’ils n’ont pas examiné est le simple fait que l’Allemagne de l’Est avait des règlements beaucoup plus stricts concernant les niveaux ambiants d’irradiations
électromagnétiques que la République Fédérale Allemande (RFA). Depuis que l’ex. Allemagne de l’Est (RDA) a adopté les normes de la République Fédérale Allemande, les allergies dans l’ex. Allemagne de l’Est ont depuis lors atteint le même niveau que celui de la RFA. 18. – L’exposition aux irradiations des micro-ondes a également démontré qu’elle peut affecter le coeur et pourrait très bien être liée aux irrégularités du coeur et responsable de déclencher des crises cardiaques.
19. – L’exposition aux irradiations des micro-ondes a également démontré qu’elle peut provoquer une augmentation anormale d’oxyde nitrique (NO). Une étude soutient qu’une augmentation anormale en calcium cellulaire mènera également à une augmentation anormale de l’oxyde nitrique cellulaire (NO) qui, en plus, produit un radical libre ou un oxydant appelé la peroxynitrite.
20. – Il a été démontré que l’exposition aux irradiations des micro-ondes a pour effet d’ouvrir la Barrière Hémato-Encéphalique filtre vital du cerveau (BHE). La BHE protège le cerveau contre les substances étrangères comme les virus, les bactéries, et les toxines chimiques du sang qui peuvent endommager le cerveau. Ainsi, l’exposition aux irradiations des micro-ondes pourrait très bien exposer des personnes aux infections virales et bactériennes du cerveau auxquelles elles ne seraient pas
soumises dans un environnement sans exposition. [ Dossier BHE et Pandémie silencieuse ]
21. – Il y a eu une augmentation drastique des tumeurs de cerveau et d’autres cancers – pour ne pas mentionner les maladies telles que l’autisme, le trouble déficit de l’attention / hyperactivité) (TDAH),
le Syndrome de la Fatigue Chronique (SFC), la fibromyalgie et l’Alzheimer – avec l’arrivée du téléphone cellulaire. En particulier, après 1984 (l’année où les premiers réseaux téléphoniques cellulaires
ont été installés dans la plupart des villes principales aux Etats-Unis) il y a eu une recrudescence notable de tumeurs au cerveau chez les enfants selon l’institut national de Cancer (NCI). Les tumeurs du cerveau sont maintenant la cause numéro deux de la mort chez les enfants, suivis de la leucémie. L’année dernière, sept personnes à Melbourne, Australie, qui travaillaient sur les deux étages directement placés sous un site d’antennes relais de téléphone cellulaire de l’université
de RMIT, ont été curieusement diagnostiquées avec des tumeurs au cerveau. [ Dossier Oncologie ] Il y a également une augmentation exponentielle continue d’autisme depuis l’introduction et l’augmentation des utilisateurs de téléphone cellulaire dans le monde entier. [ Dossier Autisme ]
22. – Il y a eu de nombreux cas confirmés de déformation chez les animaux et les plantes près des sites d’antennes relais de téléphone cellulaire. [ vidéo reportage La réalité des efftes des CEM sur les Animaux ]
Maintenant, au Japon, pays hyper électro-pollué il est très commun chez les femmes enceintes de faire une fausse couche dans le dernier trimestre de grossesse. Habituellement, le foetus est déformé. L’utilisation du téléphone cellulaire a également été récemment reliée au compte inférieur de spermatozoïdes chez les hommes. [ Dossier CEM et Infertilité ]
L’industrie du téléphone cellulaire fait des centaines de milliards de dollars de profit chaque année. Ils industriels des télécommunication ont l’argent et la puissance pour influencer les politiciens, les médias, et même la recherche. Des chercheurs sans scrupules reçoivent un financement massif venant de l’industrie et on fait pression sur eux pour qu’ils disent qu’elle est sûre tandis que les chercheurs qui nous informent de ses dangers ont régulièrement vu leur financement coupé. Plus de 6000 médecins allemands ont signé “l’appel de Fribourg” et des milliers d’autres appels en Allemagne après l’identification d’un lien entre plusieurs des symptômes énumérés ci-dessus et l’exposition aux radiations de micro-ondes et à tout autres irradiation par les rayonnements électromagnétique (REM) et ce, après que le gouvernement allemand n’ait pas réagi pour protéger l’ensemble des habitants.
La seule manière pour l’industrie de la téléphonie mobile d’obtenir sa puissance se réalise par le biais des consommateurs qui lui procurent de confortables revenus.
Elle a créé un besoin ou plutôt une compulsion. Mais si vous tenez compte de l’information ci-dessus, alors vous vous rendrez compte que
vous n’avez pas besoin de ce “mal inutile” – ou plutôt vous en avez besoin comme une tumeur au cerveau. Car en tant que consommateur, vous avez le pouvoir de changer les choses. Par conséquent, vous êtes une partie du problème ou une partie de la solution ! Vous pouvez décider.
Vous avez le choix à moins que vous soyez totalement inconscient !

Source :  http://www.next-up.org/pdf/CompilationEtesVousAtteintParLeSyndromeDesMicroOndesPaulRaymondDoyon032008.pdf

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‘Antennes-relais : faut-il encore en avoir peur ?’ – Revu et Corrigé – 20/03/2010

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France5-copie-1  

Paul Amar revient avec Etienne Cendirer (Robin des Toits), Anne Perrin (AFSSET) et Jean-Marie Danjou (AFOM) sur l’après Grenelle des ondes pourvoir comment réconcilier différents intérêts sur le sujet des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile…


20100320_revu-corrige

Source origine : http://www.france5.fr/revuetcorrige/index-fr.php?page=emission&datediff=20100320#theme1481
Source : http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-faut-il-encore-en-avoir-peur-Revu-et-Corrige-20-03-2010_a1072.html

Jean-Marie Danjou affirme que les champs électromagnétiques des ampoules basses consommation sont les mêmes ondes que celles de la téléphonie mobile, ce qui est faux.
La ressemblance est le fait que les ampoules basses consommation et les plaques à induction émettent des basses fréquences à plusieurs volts par mètre. En cela, elles sont également toxiques. Cependant, il n’y a pas de micro-ondes dans ces dernières, contrairement aux ondes de la téléphonie mobile (et du Wifi).

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Commentaire antennes31.

Au sujet de l’impact économique d’une telle mesure,  abordé dans l’émission, l’interlocuteur parle de 10 à 20 milliards ce qui parait évidemment conséquent.  Que dit cette étude ? Tout d’abord il faut préciser que cette étude a été faite par le cabinet privé SIA CONSEIL et qu’elle a été critiquée par certaines associations pour des soupçons de surestimation.

Cette étude indique que le coût serait de 3.6 milliards si l’on devait multiplier les antennes de façon à ce que l’on ait 0.6V/m maximum en tout lieux de vie,  et de 7 milliards s’il s’agissait d’obtenir 0.6V/m en sortie de l’antenne. Hors les associations n’ont jamais demandé d’avoir 0.6V/m en sortie d’antenne, seule l’exposition maximale de 0.6V/m maximum en tous lieux de vie est à retenir,  une limite de 0.6V/m en sortie d’antenne parait difficile à obtenir  mais surtout elle sert aux opérateurs qui s’en gargarisent  et font l’amalgame pour dire que le seuil de 0.6V/m est irréalisable (les non initiés ne faisant pas la différence) sans préciser de quoi il s’agit réellement. Le coût donc à retenir est bien 3.6 milliards, mais pour savoir de quoi on parle il faut mettre en face les revenus de la téléphonie mobile en France qui sont pour 2008 de 18.6 milliards soit 19 % des revenus sur une année (les revenus de 2009 n’étant pas encore publiés par l’ARCEP mais attendus avec une croissance importante due au trafic data très juteux et en explosion. Sachant  qu’une telle mise aux normes peut prendre entre 3  et cinq ans il suffirait  de trouver  700 à 800 millions d’euros par an c’est-à-dire 3 à 4% des revenus de la TM en France.

Face à ce constat la santé de soixante millions de citoyens ne ferait pas le poids ?

Quelques remarques :  les  opérateurs ont d’autres revenus que la TM ?  ainsi pour 2008 les revenus cumulés  de le téléphonie fixe plus internet et la téléphonie mobile sont de 44 milliards en France soit pour donner un ordre d’idée,  80 % des impôts sur le revenu des Français.

Selon  les opérateurs c’est le consommateur qui supporterait le coût  de cette mesure,  en augmentant les tarifs entre 9 et 17%, histoire de faire réfléchir ces mêmes consommateurs  afin qu’ils désapprouvent une telle mesure. Il faut dire qu’ils sont déjà au hit parade selon les chiffres publiés par l’ARCEP ou L’OCDE des  consommateurs les plus ponctionnés. En effet les tarifs des communications de la TM en France sont  parmi les plus élevés  d’Europe.

Cette mesure aurait également plusieurs  vertus  qui ne sont  pas négligeables car elle donnerait un emploi à plusieurs milliers de personnes et donc participerait à la croissance du pays tant recherchée par les temps qui courent. Mais aussi et surtout  elle participerait à régler  un problème de santé publique qui risque de peser très lourd humainement et financièrement dans les années futures. D’autre part elle participerait à l’amélioration des relations entre les trois protagonistes : les opérateurs, les élus et les citoyens.

 

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Nanotechnologies : tout ça pour des chaussettes qui ne puent pas !

rue89_logo-copie-1.gif    Par Le Yéti | yetiblog.org | 29/03/2010 | 11H46

L’honorable Afsset vient de publier un rapport d’expertise sur les risques éventuels, pour la santé et l’environnement, liés à certains nanomatériaux manufacturés. Parmi les nombreux produits suspectés, les inénarrables et emblématiques chaussettes qui ne voulaient plus puer des pieds.

C’est bien des humains, ça ! Connaissez-vous une espèce animale qui exècre à ce point schizophrénique TOUT ce qui lui sort du corps : sueur, sang, urine, odeurs diverses… ? Et jusqu’au corps lui-même, souilleur d’âmes immortelles.

Au point de s’intoxiquer de désodorisants remplis de saloperies chimiques, de se dissimuler sous des couches de produits maquillants (des « effaceurs de gueule », disent mes filles). Ou de s’inventer des chaussettes inodores !

La quête frénétique de pureté et d’immortalité

Voici nos malheureux humains lancés dans une ruée frénétique (scientifique disent-ils) vers tout ce qui peut mettre à raison cette nature malodorante et poisseuse, si épouvantablement éphémère et imparfaite.

Ainsi de ces fameuses nanotechnologies, produit de notre génie allumée, qui visent ni plus ni moins qu’à faire la nique aux règles naturelles élémentaires. Pire, à se substituer carrément à elles.

Seulement voilà, ces tentatives de domination ne marchent pas à tous les coups. Et même pas souvent, et beaucoup moins longtemps qu’on voudrait l’espérer.

Qu’une vulgaire tempête Xynthia passe par là et notre volatile humain se retrouve cul par dessus tête à se demander ce qui lui arrive. Certains des produits qu’il croyait miracles (l’amiante, par exemple) l’envoient presto six pieds sous terre plutôt qu’au septième ciel.

Or l’expertise de l’Afsset fait ressortir que nos fiers nanoproduits contiendraient des substances dangereuses et hautement toxiques :

  • nanoparticules de dioxyde de titane (ciment autonettoyant et lait solaire)
  • silice alimentaire à l’état nanométrique dans certains aliments
  • nanoparticules d’argent (chaussettes antibactériennes)

Une tentative glauque et dérisoire de transgresser les règles naturelles

Foutus de s’empoisonner pour des bricoles aussi insignifiantes que des pieds qui s’obstinent à vouloir faire sentir leur existence, les pauvres petits !

Oh, rien encore de totalement probant dans ces constats. L’Afsset n’en est encore qu’au stade du principe de précaution, juste des soupçons de plus en plus prégnants. Mais j’entends déjà nos sceptiques patentés hurler à la régression et au complot antiscientifique.

Loin pourtant de moi l’idée de dénoncer la recherche scientifique. Juste de rappeler que celle-ci vaut lorsqu’elle vise à améliorer, à conforter et à sécuriser notre humaine condition.

Mais qu’elle apparaît rapidement plus glauque, dérisoire et un rien péteuse, quand elle se met en tête et en éprouvettes de s’en passer et de la transgresser.

Brisons-là avec cette lamentable histoire de chaussettes insipides. Et rappelons à nos congénères que c’est bien l’odeur humide et forte des corps qui nous enivre quand nous baisons, et que nous croquons sans plus de chichis les doigts de pieds frémissants de nos partenaires.

Source :  http://www.rue89.com/le-yeti-voyageur-a-domicile/2010/03/29/nanotechnologies-tout-ca-pour-des-chaussettes-qui-ne-peut-pas

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PREIGNAC : Zizanie autour de l’antenne relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Lundi 29 Mars 2010
Orange a décidé de différer l'implantation d'une nouvelle antenne, le temps que les esprits se calment. (Archives « S.0 »)
Orange a décidé de différer l’implantation d’une nouvelle antenne, le temps que les esprits se calment. (Archives « S.0 »)

L’antenne relais de Bigardoy, qui a fait couler beaucoup d’encre et de « larmes », et avait soulevé un tollé de tout le quartier, ne sera pas implantée. Orange a décidé d’annuler ce projet et de rechercher un emplacement plus éloigné de toutes habitations.

« La famille Roulet chassée de chez elle », « Nous allons être obligés de quitter notre maison » et un appel au secours : « Aidez-nous ! Nous avons besoin de vous », c’est en ces quelques termes alarmistes que ce cri de détresse s’est répandu dans la région sous forme de mails. Le 17 janvier, les habitants de Bigardoy, petit quartier de Preignac, apprenaient qu’une antenne relais Orange allait être érigée à quelque 100 mètres de la maison de la famille Roulet.

Beaucoup de bruit pour rien

Malgré des « menaces » non dissimulées, Jean-Pierre Manceau avait demandé à Orange la possibilité de déplacer cette antenne, afin de faire retomber les tensions créées. Mésentente ? Énervement ? Alarmisme ? Autour d’un projet qui devait amener une meilleure réception téléphonique pour les abonnés et qui n’a amené que la zizanie. Orange a donc préféré différer cette implantation, en attendant de trouver un emplacement près de l’autoroute, qui ne gênera personne.

Jean-Pierre Manceau devrait très prochainement proposer un terrain qui conviendrait à tout le monde, mais, malgré tout, une association de soutien a été créée. Elle continuera d’exister sous forme « conviviale », mais restera vigilante autour du quartier Bigardoy.

Auteur : Michel Laville

Source :   http://www.sudouest.com/gironde/actualite/langonnais/article/911025/mil/5875688.html

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Montbrun-Bocage. Pour ou contre l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 25/03/2010 03:51 | LaDepeche.fr

En parallèle du 1er tour des élections régionales, les Montbrunais se sont prononcés pour ou contre l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile sur la commune de Montbrun-Bocage. Christian Seneclauze, le Maire a souhaité organiser cette consultation pour permettre à ses administrés de s’exprimer clairement par oui ou par non face à l’implantation d’une l’antenne relais car Montbrun-bocage est situé dans une zone blanche.

En 2004, le gouvernement a pris l’initiative de résorber les zones non couvertes par la téléphonie mobile et le haut débit, et a proposé aux communes non couvertes, dont Montbrun fait partie, d’y installer une antenne relais.

A l’initiative du maire, une réunion d’information, regroupant un opérateur de téléphonie mobile, un représentant de « Robin des Toits », et des techniciens du Conseil Général, maître d’ouvrage, a été organisée en vue de donner une information aux habitants sur les ondes électromagnétiques, les ondes des portables. La municipalité s’est même dotée d’un outil pour mesurer les ondes. Les divers essais réalisés près d’une antenne relais similaire ont permis d’établir qu’au-delà d’une distance de 150 mètres, les ondes émises par l’antenne étaient insignifiantes.

Comme l’exigeait la municipalité, le lieu d’implantation prévu de l’antenne est situé à 150 m de la première maison et à 1 km du village, au-dessus du hameau de Massat.

Le conseil municipal n’avait donné aucune consigne de vote pour cette consultation dont la participation a été importante dimanche dernier : 247 votants sur 355 inscrits sur les listes électorales et européennes. Le résultat : 141 oui, 103 non et 3 nuls. Les Montbrunais ont émis un avis favorable à l’implantation de l’antenne relais. Comme il s’y était engagé, le conseil municipal prendra une délibération conforme à l’avis majoritaire de la population.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/25/804245-Montbrun-Bocage-Pour-ou-contre-l-implantation-d-une-antenne-de-telephonie-mobile.html

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Amiante : Chronologie: du « magic mineral » à la pierre tombale

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Le drame de l’amiante en France : comprendre, mieux réparer, en tirer des leçons pour l’avenir (rapport)

REPÈRES CHRONOLOGIQUES SUR L’AMIANTE

Du « magic mineral » à la pierre tombale

5500 (av. JC) : – en Carélie, nos ancêtres du néolithique utilisent déjà des fibres d’amiante, ajoutées à un mélange d’argile et de limon, pour fabriquer des poteries servant à la cuisson des aliments ;

1er siècle : – Pline l’Ancien mentionne les dangers de l’amiante chez les esclaves romains ;

9e siècle : – Charlemagne intrigue ses invités de marque en faisant jeter les nappes d’amiante au feu pour les nettoyer ;

13e siècle : – Marco Polo rapporte la même scène dans le récit de son voyage en Sibérie orientale ;

1826 : – le chevalier Aldini, colonel des pompiers de Rome, professeur à l’université de Bologne, imagine d’utiliser l’amiante dans la confection d’un vêtement propre à faciliter l’attaque des incendies ;

1829 : – le physicien et chimiste anglais Faraday, lors d’une démonstration à l’Institut royal de Londres, encourage chaleureusement son homologue italien ;

1862 : – l’amiante canadien est présenté à l’Exposition internationale de Londres ;

1865 : – le dictionnaire Larousse présente l’amiante comme un gadget : « On en fait des tissus, des mèches, des dentelles, du papier et du coton incombustibles, mais les objets ainsi obtenus n’ont jamais été que des curiosités » ;

1868 : – l’Italie extrait déjà 200 tonnes d’amiante ;

1877 : – l’exploitation des gisements d’amiante débute au Québec après la découverte de Fecteau ;

1879 : – John Bell présente les applications de l’amiante pour le confinement des machines, qui sont rapidement adoptées par les marines anglaise et allemande : le « magic mineral » devient le « compagnon de route du capitalisme industriel » ;

1883 : – l’extraction de l’amiante commence dans la province du Cap ;
– le journal « The Engineer » traite de l’amiante et de ses applications, notamment le calorifugeage ;

1884 : – 100 tonnes d’amiante canadien sont livrées à la fabrique de Rochdale en Angleterre qui donnera naissance à la société Turner and Newhall, l’un des quatre grands trusts mondiaux de l’amiante ;

1885 : – les gisements de l’Oural commencent à être exploités ;

1899 : – le Dr Henri Montagne Murray à Londres fait la première observation d’un décès lié à l’amiante : il diagnostique une fibrose pulmonaire d’origine mystérieuse chez un ouvrier ayant travaillé pendant quatorze ans dans l’atelier de cardage d’une filature d’amiante ;

1900 : – l’Autrichien Ludwig Hatschek dépose un brevet relatif à la fabrication de produits en fibrociment, qui sera utilisé notamment par Eternit et Saint-Gobain ;

1906 : – le ministère du travail est créé ;

– le Sénat vote le 10 juillet le principe du repos hebdomadaire ;
– le 10 mars, un coup de grisou à Courrières, dans le Nord, fait 1.200 victimes ;
– Denis Auribault, inspecteur du travail à Caen, rédige un rapport sur la surmortalité des ouvriers d’une usine de textile de Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, utilisant l’amiante. Cette note publiée dans le Bulletin de l’inspection du travail est classée par l’administration et reste lettre morte ;

1918 : – les compagnies d’assurances américaines refusent d’assurer les travailleurs de l’amiante ;

1922 : – la société Eternit France est créée par l’industriel Georges Cuvelier ;

1924 : – Nellie Kershaw, entrée comme bobineuse en 1917 à la filature d’une fabrique d’amiante, ultérieurement reprise par la Turner and Newhall, meurt par étouffement à 33 ans d’une « fibrose pulmonaire causée par l’inhalation de particules minérales » ; dix ans après la mort de Nellie, la Grande-Bretagne fera entrer l’asbestose dans le champ des maladies professionnelles indemnisables ;

1927 : – le filon d’amiante de Canari, au Cap corse, découvert par le géologue suisse Eggenberger, est mis en exploitation par l’industriel Georges Cuvelier, fondateur d’Eternit France ;

1930 : – l’amiante est enfin inscrit à l’ordre du jour de la conférence internationale consacrée à la santé des mineurs ; depuis 1910, la production mondiale d’amiante est passée de 128.000 à 339.000 tonnes ;

1931 : – la Grande-Bretagne édicte une première réglementation limitant l’empoussièrement dans les usines ; deux Britanniques, Klemperer et Rabin, découvrent le mésothéliome ou cancer de la plèvre ;

1943 : – la Turner and Newhall et huit autres industriels de l’amiante confient une première étude expérimentale sur les pathologies de l’amiante à un laboratoire américain : 80 % des souris testées développent un cancer du poumon en moins de trois ans. Les résultats de cette étude resteront secrets ;

1945 : – l’ordonnance du 2 août crée le tableau n° 25 des maladies professionnelles reconnaissant les fibroses pulmonaires consécutives à l’inhalation de poussières renfermant de la silice ou de l’amiante ; la revue « Archives des maladies professionnelles » signale déjà deux cas de cancer lié à l’asbestose ;

1946 : – les États-Unis édictent une réglementation limitant l’empoussièrement dans les usines ;

1950 : – le décret du 31 août crée le tableau n° 30 qui reconnaît l’asbestose comme maladie professionnelle ;

1954 : – John Knox, médecin du travail de l’usine Turner and Newhall de Leeds, confie à l’épidémiologiste Richard Doll une étude sur les ravages du « magic mineral » ;

1955 : – en dépit des pressions des industriels, l’étude épidémiologique de Richard Doll est publiée dans le « British Journal of Industrial Medecine », prouvant le lien entre amiante et cancer du poumon ;

1956 : – un courrier entre les responsables de la Turner and Newhall et la société « L’amiante et ses applications » (Ferodo) évoque les dangers pour les populations vivant aux abords des usines, lors du choix d’un site français de transformation des fibres ;

1960 : – l’étude du docteur Wagner confirme que l’amiante est à l’origine du mésothéliome qui touche les mineurs en Afrique du Sud et révèle que le cancer de la plèvre atteint aussi les riverains des usines ; elle dénombre 33 cas de mésothéliomes dans la population des mineurs d’amiante dans la province du Cap ;

1962 : – dans une réponse adressée à la Présidence de la République, Raymond Barre, directeur de cabinet du ministre de l’industrie, plaide la cause des industriels concernant les problèmes de pollution nés de l’activité de la société minière de l’amiante à Canari, en Corse ;

1964 : – la conférence internationale sur les risques liés à l’amiante se réunit à New-York sous l’égide de l’académie des sciences ; les actes de cette conférence sont consultables dès 1965 à la bibliothèque de la faculté de médecine de Paris ;

– le pneumologue Irving Selikoff, directeur de la division de médecine expérimentale du Mount Sinaï Hospital de New-York, publie la première grande étude épidémiologique, à la demande du syndicat des ouvriers de l’isolation ;

– le Sud-Africain J.G. Thomson retrouve des corps asbestosiques dans les poumons d’un habitant sur quatre autopsié dans la province de Captown ;
– le docteur Muriel L. Newhouse, du département de médecine professionnelle britannique, fait état de 76 cas de mésothéliomes, dont 31 ouvriers de l’amiante, 11 cas vivant à proximité d’usines, 9 femmes et enfants d’ouvriers ;

1965 : – le premier cas de mésothéliome pleural, diagnostiqué par le Français Jean Turiaf, est décrit dans le bulletin de l’Académie de médecine ;

1968 : – deux chercheurs britanniques, Morris Greenberg et T.A. Lloyd Davis, étudient les cas recensés dans le registre anglais des mésothéliomes et dénombrent 38 cas sans exposition à l’amiante, mais ayant habité au voisinage des sites de transformation (voisins, femmes et enfants d’ouvriers de l’amiante contaminés notamment par un contact avec des vêtements de travail) ;

1971 : – les industriels anglo-saxons et européens de l’amiante se réunissent à Londres pour bâtir une stratégie qui leur permettra de continuer à utiliser le minerai ;

– le Comité français d’étude sur les effets biologiques de l’amiante (COFREBA), premier lobby de « l’or blanc », est créé ;

1973 : – les premiers procès ont lieu aux États-Unis ;

1974 : – quatre trusts contrôlent 50 % de la production et 25 % de la transformation de l’amiante dans les pays occidentaux : John-Manville (États-Unis), Turner and Newhall (Grande-Bretagne), Cape Ltd (Grande-Bretagne), Eternit (Belgique) ;

1975 : – les chercheurs du campus de Jussieu découvrent que leurs locaux universitaires sont pour une large part isolés à l’amiante et révèlent la situation des usines de transformation ; le collectif inter-syndical sécurité des universités Jussieu est créé (CFDT, CGT, FEN) ;

1976 : – le tableau n° 30 des maladies professionnelles est modifié et prend en compte le cancer du poumon et le mésothéliome ;

1977 : – le professeur Jean Bignon adresse au Premier ministre, Raymond Barre, une lettre dévoilant l’ampleur de l’hécatombe attendue : la chambre syndicale de l’amiante et le syndicat de l’amiante-ciment l’accusent dans un livre blanc de vouloir faire fermer les portes des industries de l’amiante, du bâtiment, de la mécanique, de l’automobile et de la construction navale ;

– l’arrêté du 29 juin interdit le flocage dans les immeubles d’habitation et le décret du 17 août réduit la concentration d’amiante à laquelle les salariés peuvent être exposés dans les entreprises (deux fibres par cm3) ;

1978 : – le décret du 20 mars interdit les flocages contenant plus de 1 % d’amiante pour l’ensemble des bâtiments ;

– selon une résolution européenne, « l’amiante est un produit cancérigène et toutes les variétés utilisées dans le marché commun présentent un danger pour la santé humaine » ;

1980 : – la chambre syndicale de l’amiante devient l’association française de l’amiante ;

– l’acteur Steve Mac Queen meurt d’un mésothéliome à l’âge de 50 ans ;

1982 : – la société américaine Johns-Manville, plus importante entreprise mondiale dans le secteur de l’amiante, invoque l’article 11 de la loi sur les faillites pour se protéger des centaines de milliers de procès qui lui sont intentés ;

– une convention relative au dépistage des flocages d’amiante dans les établissements scolaires est passée entre le BGRM et le ministère de l’éducation nationale ;

– le Comité permanent amiante (CPA) est créé en France, ce lobby étant mis en place à l’initiative du directeur général de l’INRS ; outre les industriels, il réunit des scientifiques, des fonctionnaires des ministères concernés, des représentants d’organismes publics comme l’INC, l’INRS et des syndicats ;

– un « Symposium mondial sur l’amiante » se réunit à Montréal ;

1986 : – la Chase Manhattan Bank poursuit la société Turner and Newhall en lui réclamant une indemnisation de 185 millions de dollars pour le flocage à l’amiante de ses locaux ;

– le conseil d’administration de l’INRS se propose d’octroyer une subvention au CPA dans la perspective d’un nouveau colloque à Montréal : le délégué de FO, dont l’organisation ne participe pas aux travaux du CPA, s’y oppose ;

1989 : – Marcel Valtat, secrétaire général du CPA, envoie une lettre au Premier ministre Michel Rocard, ainsi qu’à sept ministres, sous l’intitulé : « Usage contrôlé de l’amiante : utopie ou réalité ? »

1991 : – la sécurité sociale n’indemnise que 492 victimes de l’amiante, dont 56 cas de mésothéliome : sur 10 000 cancers professionnels annuels, moins de 2 % sont indemnisés ;

– l’Inserm recense 902 cas de mésothéliome, contre 300 en 1968 ;
– en Grande-Bretagne, 183 travailleurs des usines transformatrices de l’amiante sont décédés depuis 1971 ; 10 985 autres décès dus à l’amiante sont enregistrés durant la même période ;

1994 : – l’association française de l’amiante verse 700 000 F au cabinet Europaxis ;

– le comité anti-amiante de Jussieu organise en mars une conférence à l’université de Paris VII, en présence d’experts étrangers, dont Julian Peto ;

– Jean Bignon et Patrick Brochard publient en novembre une étude sur le campus de Jussieu ; le CPA organise une conférence de presse ;

– les veuves de plusieurs enseignants du lycée professionnel de Gérardmer, décédés d’un cancer, déposent une plainte ;

– les experts français se réunissent en décembre au ministère du travail et confirment les dangers de l’amiante ;

1995 : – le Lancet publie en mars l’étude de l’épidémiologiste Julian Peto qui révèle que le nombre de mésothéliomes est très élevé en Grande-Bretagne et aussi que ceux-ci se sont répandus bien au-delà des seuls salariés des usines de transformation de l’amiante, notamment chez les ouvriers du bâtiment ;

– l’enquête de « Sciences et avenir » est publiée en mai ;

– le CPA cesse de se réunir en septembre ;

– le reportage d’Envoyé spécial, « Mortel amiante », est diffusé ;

1996 : – l’association nationale des victimes de l’amiante (ANDEVA) est créée en février ; le décret du 7 février oblige les propriétaires de bâtiments à réaliser un diagnostic sur la présence d’amiante ;

– cinq malades, membres de l’ANDEVA, se portent partie civile et déposent une plainte contre X, le 25 juin ;

– le rapport de l’Inserm, « Effets sur la santé des principaux types d’exposition à l’amiante », est rendu public le 2 juillet lors d’une conférence de presse ;

– le ministre du travail et des affaires sociales, Jacques Barrot, annonce le 3 juillet l’interdiction de « la fabrication, l’importation et la mise en vente de produits contenant de l’amiante », à compter du 1er janvier 1997 ;

– le Président de la République Jacques Chirac annonce dans son intervention télévisée du 14 juillet, qu’ « il n’y aura plus d’étudiants à Jussieu avant la fin de l’année » ;

– le parquet de Paris ouvre le 6 septembre une information judiciaire contre X pour « blessures volontaires » à la suite d’une plainte déposée par un électricien atteint d’un mésothéliome de la plèvre : l’instruction débouche sur un non-lieu ;

– l’amiante est interdit par un décret du 26 décembre : son utilisation est proscrite en France à partir du 1er janvier 1997 ; après l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Norvège et la Suisse, la France est le huitième pays à interdire totalement l’amiante ;

1997 : – pour la première fois une entreprise, la société Eternit, est condamnée pour faute inexcusable, à la suite d’une plainte d’un salarié de l’usine de Vitry-en-Charollais ;

1998 : – le Canada dépose une plainte contre la France devant l’OMC pour avoir interdit l’amiante ; le 19 décembre, la France met en place la retraite à 50 ans pour les salariés exposés au moins 30 ans dans des entreprises où l’amiante a été utilisé ;

 l’Institut de veille sanitaire (InVS) est créé ;

1999 : – l’Union européenne interdit l’amiante ;

2000 : – le tribunal administratif de Marseille reconnaît la faute de l’État ; l’OMC donne raison à la France ;

2001 : – le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) est créé ; les premiers procès contre la filiale américaine de Saint-Gobain (Certain Teed) s’engagent aux États-Unis ;

2002 : – dans plusieurs arrêts du 28 février, la Cour de cassation reconnaît la faute inexcusable de l’employeur pour les cas de maladie professionnelle : l’employeur a désormais une obligation de résultat concernant la prévention dans le cas des risques qu’il fait courir à ses salariés ;

2004 : – le Conseil d’État confirme la responsabilité de l’État dans l’affaire de l’amiante ;

2005 : – l’interdiction de l’amiante au niveau communautaire devient effective au 1er janvier ;

– le Sénat crée une mission d’information commune sur le bilan et les conséquences de la contamination par l’amiante.

Voir l’information sur le site du sénat

Voir le rapport :

LES TRAVAUX DE LA MISSION COMMUNE D’INFORMATION

Source : Sénat.

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"Ne revivons pas le scandale de l’amiante avec les nanotechnologies"

logo_lexpress.gif   Par Vincent Olivier, publié le 24/03/2010 à 12:26 – mis à jour le 24/03/2010 à 14:58

Pour Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset qui publie un nouvau rapport sur les nanotechnologies, il faut faire la lumière sur les risques des “nanos”.

Martin Guespereau, directeur général de l'Afsset.

DR Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset.

Pourquoi l’agence n’est-elle pas en mesure de quantifier les risques réels?

Il faut parfois reconnaître qu’on ne sait pas – surtout quand cette ignorance est en partie due au manque de transparence des fabricants… Mais nous sommes favorables au principe de précaution, surtout en matière de risques professionnels pour les salariés exposés. Ne revivons pas le scandale de l’amiante.

Que reprochez-vous aux industriels?

Prenons l’exemple de la silice, utilisée depuis des dizaines d’années dans l’agroalimentaire. De nombreuses entreprises la commercialisent, mais, curieusement, personne n’en achète officiellement! Le plus choquant dans cette affaire, c’est l’attitude de déni des responsables.

Autoriser, interdire, suspendre: quelle est la bonne solution?

La France est aujourd’hui parvenue à maturité pour poser les premières règles. Premier principe: si une substitution est possible avec un autre produit, il faut privilégier cette solution. Pour le reste, l’autorisation a priori devrait être réservée aux usages strictement nécessaires, ainsi qu’aux produits qui ne sont pas “émissifs” [non susceptibles de se répandre] et à ceux pour lesquels la balance bénéfice-risque penche indubitablement en faveur du bénéfice.

Source :  http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/ne-revivons-pas-le-scandale-de-l-amiante-avec-les-nanotechnologies_857802.html

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Terre 24/03/2010 à 18h14

Nanotechnologies: l’Afsset recommande le principe de précaution

Poudre de titane contenant des nanoparticules d'or.
Poudre de titane contenant des nanoparticules d’or. (AFP photo AFP)

Face aux incertitudes concernant les nanomatériaux présents dans des centaines de produits de consommation, «le principe de précaution s’impose», selon l’Agence santé et environnement (Afsset) qui recommande un étiquetage clair, voire des interdictions.

«Les nanos sont maintenant présents dans tout notre quotidien», a déclaré mercredi le directeur général de l’Afsset Martin Guespéreau, en présentant devant la presse un rapport sur les risques liés aux nanomatériaux pour la population et pour l’environnement.

Informer les consommateurs grâce à un étiquetage clair, assurer la traçabilité des nanomatériaux figurent parmi les principales recommandations de l’Afsset à l’issue de cette mission confiée en 2008.

Les effets mal connus

Plus de mille produits de consommation courante (raquettes de tennis, crèmes solaires, sel de cuisine, emballages alimentaires, vêtements) contiennent des nanomatériaux. Entre autres, des nanoparticules d’argent dont les propriétés antimicrobiennes sont exploitées pour des applications très diverses: chaussettes sans odeur, ustensiles de cuisine, pansements, tissus pour les grands brûlés, produits d’hygiène…

Les effets sur la santé et l’environnement des nanoparticules restent mal connus. D’abord, parce qu’à cette échelle, la matière acquiert des propriétés nouvelles qui compliquent toute analyse de toxicité.

Il faut «accélérer la recherche», indique Martin Guespéreau, relevant que seulement 2% des études publiées sur les nanomatériaux concernent leurs risques éventuels, alors que tout le reste est consacré à leur développement.

«Faire une évaluation sanitaire complète» prendrait «50 ans», dit-il, insistant sur la nécessité «de définir des méthodes simplifiées». L’Afsset devrait, d’ici deux ans, établir une «grille d’évaluation» permettant un premier classement en fonction des risques.

«Il faudra envisager des interdictions»

Dans certains cas, «il faudra envisager des interdictions», selon M. Guespéreau qui recommande une «réponse graduée» en tenant compte des risques, mais aussi de l’utilité des nanomatériaux et de la possibilité de leur trouver des produits de substitution.

L’Afsset a passé au crible 4 des 246 produits de consommation avec nanos identifiés sur le marché français: chaussettes «antibactériennes», lait solaire contenant des nanoparticules de dioxyde de titane (Ti02) pour mieux protéger contre les UV, ciment auto-nettoyant au Ti02 pouvant présenter des risques pour les bricoleurs ou professionnels, silice alimentaire nanométrique pour éviter que sel ou sucre en poudre s’agglomère.

Le jugement final est «plutôt sévère pour les chaussettes» qui peuvent avoir «un impact sur l’environnement absolument majeur» à cause du nanoargent disparaissant dans l’eau de lavage et risquant de perturber les stations d’épuration ou certains poissons, selon M. Guespéreau, qui recommande leur interdiction.

Si 10% des chaussettes vendues en France contenaient du nanoargent, «18 tonnes d’argent seraient rejetées chaque année dans les eaux superficielles», selon Dominique Gombert, chef du département d’expertise de l’Afsset.

(Source AFP)

Source : 

http://www.liberation.fr/terre/0101626470-nanotechnologies-l-afsset-recommande-le-principe-de-precaution

 

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« Il existe un vrai danger pour la population »

L'Est-Eclair


Marc Cendrier, venu spécialement de Paris, a décidé de prendre à bras-le-corps la problématique des antennes relais à Romilly

Il n’a pas hésité à quitter la capitale pour rejoindre, lundi soir, Romilly. Marc Cendrier, l’un des responsables de l’association Robin des toits ne tergiverse pas quand on lui demande son opinion sur les antennes relais. « Le rapport Bio-Initiatives 2007 qui a été réalisé par un groupe de scientifiques indépendants des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile, appelle les autorités publiques de chaque pays à revoir les normes d’exposition aux champs électromagnétiques, explique Marc Cendrier. Ce rapport a été validé et soutenu par la haute autorité européenne et il n’a jamais été contesté. »
L’association ne mâche pas ses mots et parle d’un « scandale sanitaire » met en garde Marc Cendrier. « Il faut se méfier de la désinformation, parfois institutionnelle mais le plus souvent industrielle qui consiste à dire que les antennes relais, par exemple, ne sont pas nocives parce qu’elles génèrent des émissions 100 000 fois inférieures à celles des téléphones portables. C’est faux ! »
Et Marc Cendrier d’expliquer « qu’un téléphone portable émet environ 15 volts par mètre (V/m) en moyenne en conversation tandis qu’une antenne émet généralement entre 0,05 et 20 V/m environ en fonction de sa proximité, de son orientation et de l’heure de la journée. 2V/m n’ont jamais été 100 000 fois inférieurs à 15V/m ! »
Robin des Toits revendique une réglementation avec un seuil maximal de 0,6 V/m d’exposition du public par les antennes relais.
Source :  http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/434599/__Il_existe_un_vrai_danger_pour_la_population__

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