WIMAX et/ou WIFI : Lettre ouverte de l’association Robin des Toits à Monsieur Martin MALVY Président du CONSEIL REGIONAL DE MIDI-PYRENEES

robin-copie-10.jpg   Paris, le 24 Décembre 2010

Monsieur Martin MALVY
Président
CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES

Monsieur le Président,

Des responsables politiques acceptent l’installation et la mise en
service de réseaux WIMAX et/ou WIFI – WIFI (Internet, jeux et
télécommunications sans fil – faible portée) – WIMAX (équivalent au
WIFI mais rayonnant sur environ 50 km de rayon) – Le WIFI et le WIMAX
ne permettent pas le très haut débit et ne permettent pas d’échanges
de données Internet sécurisés.

Pour expliquer de telles décisions, il y a lieu de supposer que nombre
d’informations leur font défaut.

On passe trop souvent sous silence les risques sanitaires associés à
ces technologies de télécommunications sans fil.
Cette absence de risques n’est d’ailleurs jamais garantie par les
industriels. En revanche, ils sont soulignés par les plus grandes
Compagnies d’assurances et de ré-assurances mondiales qui ne couvrent
pas, ou plus, les risques sanitaires liés aux émissions de champs et
ondes électromagnétiques.

La vraie solution pour réduire la fracture numérique est déjà
développée sur la majeure partie du territoire  (mais il est très
difficile d’en connaître la couverture exacte), et a déjà été financée
par les contribuables. Cette solution est la fibre optique.

Le WIFI comme le WIMAX n’autorisent que des transmissions haut débit
aléatoires et non sécurisées, contrairement à la fibre optique qui
permet le très haut débit sécurisé et qui seule sera à même d’intégrer
toutes les nouvelles applications technologiques. En outre, la fibre
optique ne présente aucun risque sanitaire.

Mettre en place le WIFI et/ou le WIMAX, c’est faire payer 2 fois le
contribuable pour un service déficient. C’est en fait concrètement
pérenniser la fracture numérique en instaurant un accès multimédia à 2
vitesses.
Le bon pour les endroits rentables, comme les grandes villes ; celui
de seconde zone à forts risques sanitaires pour les endroits moins
rentables, comme les zones rurales.
Que penser d’une telle conception de l’égalité républicaine et
d’aménagement du territoire ?
Il ne s’agit pas, bien sûr, d’un usage très judicieux de ce qu’on
nomme argent public à des fins essentiellement privées.

Certains décideurs politiques se sont informés et ont déjà pris la
mesure du problème. Le WIMAX est aujourd’hui abandonné dans 1 Région
et 6 Départements. Le tout filaire est décidé dans 1 Région et 2
Départements. Exemple Région PACA qui a abandonné la dorsale WIMAX
bien que celle-ci ait déjà été votée (voir pièce jointe : La Trousse).

Par ailleurs, un nombre croissant de nos concitoyens est touché par
l’électrohypersensibilité (EHS), ou encore SICEM (Syndrome
d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques).
La mise en place du WIFI et/ou WIMAX leur rend la vie insupportable,
et nombre d’entre eux sont contraints d’abandonner leur lieu de vie,
voire leur travail et leur famille.  Ils deviennent des « réfugiés
environnementaux » réduits au nomadisme et à des conditions de vie
terriblement précaires.

Aucune politique, aucun développement économique ne peuvent excuser
cela. D’autant que des solutions réellement pérennes et sans danger
existent et sont, pour la majeure partie, opérationnelles.

Nous restons à votre disposition pour toute information
supplémentaire, ainsi que pour toute initiative que vous souhaiteriez
prendre pour assurer une réelle disparition de la fracture numérique,
tout en évitant des conséquences sanitaires lourdes aux plus
vulnérables de vos concitoyens dont vous avez la responsabilité.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre
parfaite considération.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole National

P.J. :
Synthèse de l’information générale actuelle intitulée La Trousse 2010

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 12 rue Lucien Sampaix  75010 Paris
Tél. : 33 1 43 55 96 08
E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Voir la lettre au format PDF

Facebooktwitterlinkedinmail

Le Wimax dans le collimateur des Robin des toits

  • Post category:Non classé

 

Après les antennes relais de la téléphonie mobile, des associations dénoncent les dangers pour la santé du Wimax, l’Internet sans fil à haut débit qui emprunte les ondes hertziennes. Une première plainte a été déposée en Bourgogne. D’autres pourraient suivre.

Le Wimax dangereux pour la santé ? Une plainte collective contre X a en tous cas été déposée fin décembre auprès du procureur de la République de Dijon concernant cette technologie d’internet sans fil à haut débit développée en Bourgogne comme dans d’autres régions, indique l’association Robin des Toits sur son site.
Cette plainte, “la première de cette ampleur”, selon l’association, rassemble plusieurs dizaines de personnes et a été initiée par le “Collectif Pour la Vie”, une association locale.

Depuis la mise en service du Wimax, “les attaques de notre santé, déjà importantes du fait de la téléphonie mobile, se sont encore aggravées”, indique la plainte.

“Graves troubles du sommeil”
” Affaiblissement général, perturbations des fonctions physiologiques et cognitives, douleurs fréquentes et parfois continues, fortes et invalidantes, graves troubles du sommeil”, sont les maux dénoncés dans la plainte.

Robin des toits, qui lutte “pour la sécurité sanitaire des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil”, a été le fer de lance d’actions en jutice contre l’installation d’antennes-relais de téléphonie mobile. Ses campagnes ont conduit à organiser un Grenelle des ondes, en 2009. Sur son site internet, l’association incite aujourd’hui les visiteurs “vivement, à monter la même action dans votre Région pour que la plainte [contre le wimax] devienne nationale”

Faire cesser les émissions Wimax
Les plaignants demandent “que toutes dispositions soient prises d’urgence pour en faire cesser la cause, c’est-à dire les émissions Wimax”, notamment par “le remplacement de la distribution aérienne par la distribution filaire”, déjà réalisée sur le territoire “à 98%”.

Comme le Wifi, le Wimax, qui fonctionne par voies hertziennes, garantit un accès sans fil à internet, mais à des débits plus élevés et avec une portée plus grande, de l’ordre de plusieurs kilomètres. Quasi absent dans les zones urbaines, le Wimax se répand néanmoins dans les régions rurales et enclavées, grâce au soutien des pouvoirs publics.

latribune.fr – 30/12/2010, 19:22  |

Source :   http://www.latribune.fr/technos-medias/20101230trib000587560/le-wimax-dans-le-collimateur-des-robin-des-toits.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Labastide. Contre les antennes Wimax

  • Post category:Non classé

   PUBLIÉ LE 23/11/2010 10:22 | LADEPECHE.FR

Réagissant aux propos de M. Touabi, directeur général d’Axione, parues dans nos éditions du 27 octobre dernier, l’association Sauvons nos enfants 65 – qui s’oppose à l’installation d’antenne relais Wimax dans le cadre du plan de couverture départemental pour l’accès à Internet – nous prie d’insérer ce communiqué :

« Nous voulons rappeler que notre association n’a aucune origine politique ni économique. Aujourd’hui, nous ne sommes plus seuls, plus de 5.000 personnes sont en ordre de bataille contre la Wimax dans notre département.

Nous développons 5 thèses :

1. Application pour notre département du principe de précaution comme indiqué dans notre constitution.

2. L’ouverture d’une table ronde avec des scientifiques avertis, au conseil général, avec la presse.

3. Un audit financier sur le choix de 49 antennes wimax sur notre département, alors qu’un satellite Kasat sera actif en mars pour le même service, sans aucun coût pour notre département.

4. Une étude d’impact sur les déflations immobilières à côté des antennes Wimax.

5. Un respect des règles éthiques de notre démocratie.

Pour l’ensemble de la population des Hautes Pyrénées, nous voulons expliquer certains éléments graves que nous possédons afin de faire la lumière sur cette affaire lors de nos prochaines réunions à Tarbes, Lourdes, Bagnères, Lannemezan.

Nous allons envoyer à chaque conseiller général, à chaque maire, un courrier recommandé, accompagné d’une photocopie de la lettre du Premier ministre rappelant les orientations relatives aux implantations des antennes Wimax, engageant ainsi leur responsabilité civile et pénale en cas de non-respect de celles-ci.

Contactez-nous sur www.protegeonsnosenfants65.com ou au 07.77.07.28.85 ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/23/954299-Labastide-Contre-les-antennes-Wimax.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Un collectif en lutte contre les antennes relais Wimax

  • Post category:Non classé
SUDOUEST.COM   Lundi 15 Mars 2010

HAUT DÉBIT. Un collectif demande l’arrêt des implantations en Charente

O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)
O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)

De la fibre optique plutôt que les antennes relais Wimax et Wi-Fi pour développer le haut débit. C’est l’option que va défendre ce matin le collectif SSTOP 16 (Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées) auprès du président du Conseil général Michel Boutant. La présidente de ce collectif, Danièle Chevrel, est directement concernée puisqu’une antenne relais doit être installée dans sa commune, à Saint-Sornin, en juillet.

« Nous constatons que l’efficacité du Wimax est discutable. Beaucoup se plaignent de son efficacité. De plus, les antennes relais sont dangereuses pour la santé. Elles émettent des ondes pulsées en hautes fréquences irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles chez des personnes sensibles comme de l’hypertension, des accidents vasculaires, des céphalées, des problèmes auditifs… Il faut se référer aux recherches du professeur Belpomme sur l’intolérance clinique aux champs électromagnétiques », encourage Danièle Chevrel qui recueille chez elle ce qu’elle appelle « des réfugiés environnementaux ».

Olivier Hahn, membre de l’association Robin des toits et parisien, en fait partie. « Je viens me ressourcer en Charente. J’habite au dernier étage d’un immeuble dans la capitale. J’avais constamment trois volts dans mon appartement, ce qui a entraîné chez moi une fatigue chronique. Lorsque je me suis rendu compte de ce qui se passait, j’ai repeint mon logement avec de la peinture au carbone et au graphite pour bloquer les ondes. Je suis passé à 0,01 volt et la fatigue a cessé », constate-t-il.

L’option satellite

Le collectif SSTOP16 réclame en Charente le maintien des quelques zones blanches qui subsistent et donc l’arrêt du Wimax. « On sait que dans cinq ans, cette technique sera dépassée par la fibre optique bien plus puissante et inoffensive. Ce n’est pas plus cher que le Wimax, qui permet, par antenne, la connexion de peu de personnes. Cette dernière technique coûte entre 12 000 et 15 000 euros par abonné », assure Olivier Hahn.

La présidente du collectif souligne quant à elle que le président du Conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a pris la décision de limiter les sites d’émission hertzienne et d’arrêter le déploiement des antennes Wimax et Wi-Fi « après avoir pris connaissance des évolutions technologiques et économiques et en tenant compte des craintes d’une partie de la population ».

Danièle Chevrel ajoute que « l’opérateur Alsatis propose le Wimax ou le satellite, mais personne n’est jamais au courant de cette deuxième possibilité. » Elle espère convaincre Michel Boutant de se rallier à l’avis de son homologue de la Drôme.

Auteur : Stéphane Durand

Source :   http://www.sudouest.com/charente/actualite/article/895812/mil/5820988.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Pays Basque : ils veulent la fibre optique

  • Post category:Non classé
sudouest   Publié dans le journal Sud-Ouest, le 1er février 2010

Ils menaient leurs actions chacun de leur côté ou presque, même si les Basques étaient déjà quelque peu organisés. Réunis samedi à Mauléon, les représentants des collectifs anti Wimax du département ont décidé de passer à la vitesse supérieure, en créant leur fédération.

Celle-ci ne verra le jour que lors de leur prochaine réunion, le samedi 13 février (toujours à Mauléon, à 10 heures) mais cette première rencontre a déjà permis de dresser un tableau de la situation. L’Intercollectif 64 contre la prolifération des ondes électromagnétiques et pour la prolifération de la fibre optique entend agir en masse. « Les opérateurs ne comprennent que les rapports de force », déplore ce membre d’un collectif béarnais.

De tout le département

Arthez-de-Béarn, Monein, Etsaut, Aydius, Verdets, Garazi-Baigorry, Oztibarre-Amikuze, Ayherre-Hasparren, Itxassou : la liste (non exhaustive) est longue de ces militants qui ne veulent pas du Wimax (le haut débit par ondes hertziennes) déployé par le Conseil général. « Ce sont des technologies obsolètes et néfastes pour la santé », dénoncent-ils.

« Plus de 1 500 études scientifiques ont été faites au sujet des ondes électromagnétiques. Elles aboutissent toutes au même résultat. Nous demandons l’application du principe de précaution qui est dans les textes », souligne Alain Caudine-Ayerdi, militant souletin à la pointe de ce combat. Pour ces collectifs, un travail de fond reste à faire, afin de sensibiliser les gens à ce danger.

Le NRA zones d’ombres

L’Internet haut débit filaire par la fibre optique, voilà ce que demandent ces collectifs. « La fibre optique déployée par le Conseil général ne couvre pas tout. On veut un traitement égalitaire pour les zones blanches : la même chose pour tous », affirment-ils.

Les collectifs le rappellent, d’autres alternatives existent. Notamment le NRA ZO ou noeud de raccordement abonné pour zones d’ombres. « Il s’agit d’un local technique intermédiaire, construit entre le central téléphonique et les abonnés qui ont des affaiblissements trop importants de leurs lignes trop longues. » Avec cette technique, l’équipement ADSL ou DSLAM est placé dans ce local, à proximité des abonnés lésés. L’affaiblissement des lignes est ainsi diminué et passe en dessous du seuil fatidique de 78 décibels.

Pour la future fédération, qui a recensé 31 communes oubliées par la fibre optique dans ce département (13 en Béarn, 11 en Basse-Navarre et 7 en Soule), chacune de ces communes devrait être équipée de ces sous-répartiteurs NRA ZO. « Dans les marchés attribués par les nombreuses collectivités qui l’ont adopté en France, un NRA ZO en liaison fibre optique coûte en moyenne 150 000 euros. On estime qu’il en faudrait une quarantaine pour couvrir les zones d’ombres du département, ce qui représenterait un investissement de 6 millions d’euros », souligne le Souletin Pierre Etcheberry. « Or, les médias disent que le déploiement du Wimax coûtera 8 millions d’euros au département. Qu’on ne nous dise pas que le Wimax est la technologie la moins onéreuse ! », conclut-il.

Facebooktwitterlinkedinmail

Quand les habitants des zones blanches refusent le WiMAX

  • Post category:Non classé
La carte de localisation du WIMAX en Haute-Garonne.

La liste des 141 communes couvertes par le WIMAX en Haute-GARONNE.

PRIARTEM-copie-1.jpg   23 janvier 2009par Priartem

Pas facile de convaincre les habitants des zones blanches de l’intérêt des liaisons WiMAX ! Il faut dire que chacun sait que les communications du XXIe siècle, celles qui apporteront le très haut débit, passeront par la fibre optique, le Japon a déjà fait ce choix et on voit mal émerger aujourd’hui une solution concurrente. Pourtant nos industriels s’obstinent à promouvoir une technologie de second rang qui sera obsolète dans 10 ans au plus…

Une telle situation amène les entreprises à jouer de grosses pièces et ce sont leurs dirigeants eux-mêmes qui bravent les intempéries pour tenter de vendre le projet, le Directeur Général de Prosystel et le Président de SDNum sont ainsi venus dans nos régions. Comme souvent les élus ont été débordés et des collectifs se sont organisés autour de pétitions.

L’argument avancé par les opérateurs repose sur une prétendue innocuité de la transmission hertzienne dès lors que le niveau de 0,6 V/m n’est pas dépassé et Priartém a pu participer à des débats contradictoires pour apporter les éclaircissements nécessaires.

Ce niveau de 0,6 V/m pour le champ électrique total des bandes concernées n’est pas une valeur de sécurité obtenu au terme d’études épidémiologiques poussées mais un simple nombre rond énoncé dans des pays où la nuisance est mesurée par la densité de puissance : 0,6 V/m correspond à 1 mW/m², c’est tout ! Bien entendu nous demandons que cette valeur soit substituée à celles du décret du 3 mai 2002 car elle a été reconnue comme peu génératrice de symptômes mais nul ne peut affirmer aujourd’hui que cette valeur constitue « un seuil de sécurité sanitaire » à long terme. Tel habitant de Paris qui supporte 10 V/m aujourd’hui verrait ainsi sa situation sérieusement améliorée mais des zones rurales où on mesure 0,15 V/m extrapolé n’ont guère envie de voir se dégrader leur environnement, surtout quand le téléphone mobile et l’ADSL filaire y donnent entière satisfaction et que la fibre optique passe à 5 km du lieu.

- À Sérignac-Péboudou (47) l’opérateur a décidé d’implanter son relais sur un château d’eau, mais a eu la mauvaise idée de creuser les fondations à un autre endroit que celui décrit dans la déclaration préalable. Comme la majorité des habitants se sont retrouvés sur une pétition (110 signatures) dénonçant le choix du site et l’absence de concertation, le projet a été sérieusement contesté lors de la réunion publique du 8 janvier. Les opérateurs ont présenté les offres WiMAX lequelles ont été déclarées unanimement sans intérêt compte tenu des services actuellement disponibles sur la commune, et Priartém a précisé sa position ce que les opérateurs ont très peu apprécié. Cette question de l’équité numérique en Lot et Garonne est largement démagogique et sert à imposer à la va-vite une prestation chère, non respectueuse de l’environnement et qui sera totalement dépassée quand arriveront les applications à très haut débit : télévision haute définition, vidéo-conversations…

- A Monclar (47) ce sont plus de 70 personnes qui ont assisté à la présentation contradictoire de Priartém et des opérateurs du 15 janvier, les militants de Sérignac-Péboudou étaient venus nombreux pour soutenir l’action de leurs voisins de Monclar pour le démontage d’une station WiMAX en place depuis la mi-septembre 2008 sur le château d’eau au centre du village. Mais il est bien plus difficile d’obtenir un démontage que de repenser un projet et les riverains qui perdent un peu espoir pensent demander simplement une modification du tilt des antennes afin que le rayonnement destiné à des clients lointains leur soit épargné. Ce serait une avancée mais il conviendrai de sortir de ces situations en privilégiant systématiquement des solutions alternatives dépourvues de nocivité.

- A Moncayole (64), Priartém était invitée le 10 janvier par le « Collectif pour le haut débit par la fibre optique », autant dire que les habitants de cette petite ville du Pays Basque se projettent résolument vers l’avenir et refusent massivement le WiMAX. Là encore la réunion a rassemblé quelque 70 personnes comptant parmi elles de nombreux élus locaux soucieux de s’informer sur les perspectives des télécommunications ainsi que sur les risques potentiels liés à la mise en oeuvre de certaines techniques. Comme toujours, les citoyens sont amenés à se regrouper pour protester face à une volonté acharnée de passer en force en refusant tout débat avant une implantation. Tant que l’ensemble des solutions possibles ne sera pas présenté à la population de manière transparente et discuté démocratiquement, des groupes de protestation se formeront et nous serons à leurs côtés.

 

Source :  http://www.priartem.fr/Quand-les-habitants-des-zones,488.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Internet : la Gironde à l’assaut des zones blanches

  • Post category:Non classé
sudouest.jpg   Mardi 26 Janvier 2010

HAUT DEBIT. Environ 17 000 foyers n’ont toujours pas accès au haut débit : le Conseil général vise le maillage intégral du département d’ici la fin de l’année

Le Département place beaucoup d'espoir, à long terme, dans la fibre optique. (Photo archives jean-daniel chopin)

Le Département place beaucoup d’espoir, à long terme, dans la fibre optique. (Photo archives jean-daniel chopin)

L’Internet évoque l’immédiateté, la gratuité, l’immatériel… un réseau souple, ouvert à tous. Et pourtant, « l’Internet, c’est aussi du dur ! La fibre optique, ce sont des tranchées et des tractopelles, tout un chantier… Il faut un peu de temps. Or, les attentes des gens en haut débit ont explosé ces cinq dernières années », observe Yann Breton, directeur de Gironde numérique.

Ce syndicat mixte, créé en 2007 sous l’impulsion du Conseil général, s’est vu confier deux missions : gommer les dernières « zones blanches » du département (ces îlots non desservis par le haut débit) et résorber les « zones grises », qui ont du haut débit… en version molle – moins de 2 mégabits / seconde.

106 boîtiers d’ici octobre

La chasse aux zones blanches est la priorité de cette année 2010. Il reste encore sur le département, hors Communauté urbaine de Bordeaux, environ 7 000 foyers privés de haut débit. Ils sont disséminés un peu partout. Surtout là où l’habitat se raréfie, puisque ces ménages sont souvent éloignés d’un répartiteur de France Télécom : ces petites poches sans ADSL sont assez nombreuses dans le Médoc et en Sud-Gironde.

Pour connecter les oubliés de la toile, Gironde numérique privilégie deux solutions. La principale consiste à dresser des NRA-zones d’ombre, petites commodes de rue qui font le lien entre les centraux téléphoniques et les connexions à domicile. Le premier de ces postes a été inauguré en décembre à Louchats. 105 autres devraient émerger d’ici octobre : selon Gironde numérique, le maillage devrait être bouclé à la fin de cette année. « Avec ce dispositif, nous aurons eu raison d’une large partie des dernières zones blanches », estime la conseillère générale Anne-Marie Keiser, présidente de Gironde numérique (1).

La seconde arme anti-zones blanches, plus marginale, c’est le satellite : les ultimes recalés de l’ADSL sont invités à s’équiper d’une parabole, le Conseil général cofinançant cet équipement. Cette solution est celle de la dernière chance : « Les transmissions par satellite ne fonctionnent pas toujours parfaitement », note Anne-Marie Keiser.

Quant au WiMax, le Conseil général n’en veut pas (lire ci-contre). Aux ondes hertziennes, le Département préfère, pour le long terme et le très haut débit, une technologie sou- terraine : la fibre optique. 25 kilo- mètres de réseau sont prévus entre Biganos et Marcheprime. Gironde numérique projette un réseau de 1 060 kilomètres : le petit fil lumineux, « colonne vertébrale du futur numérique », reliera collèges, lycées, hôpitaux…

Toute la Gironde, sauf la CUB

Reste le cas de l’agglomération bordelaise, seule intercommunalité du département à n’avoir pas délégué sa compétence numérique au syndicat mixte. Pourquoi ? Parce que la CUB n’était pas forcément convaincue par la méthode retenue par le syndicat (1). Mais aussi et surtout car la CUB n’a pas la compétence numérique restée, sur le Grand Bordeaux, à l’échelle des communes. Et si elle a pu aménager un réseau de fibre optique, Inolia, pour desservir les zones d’activité et les sites publics… ce fut au titre de sa compétence pour le développement économique.

Or, il reste des mini-zones blanches sur l’agglomération. Surtout à sa périphérie : au Taillan, à Gradignan… ou encore à Beutre, quartier mérignacais dont les habitants se plaignent souvent, en conseil de quartier, d’être coupés de l’ADSL.

Opérateurs et collectivités locales ne font pas toujours preuve de célérité quand il s’agit de financer ces petits bouts de ligne épars. Des extensions peu rentables, par exemple, en zones pavillonnaires. Dommage, car le besoin est là : selon une étude de la CUB, encore 10 000 abonnés, sur les 400 000 que compte l’agglomération, ont un débit inférieur à 1 mégabit / seconde.

(1) Le Conseil général injecte 50 millions d’euros dans ce déploiement, rendu possible à la faveur d’un partenariat public-privé avec France Télécom, retenu après appel d’offres. Le Département devrait récupérer une partie de cette somme grâce aux recettes générées par le réseau, mais sur le long terme, c’est France Télécom qui sera propriétaire du réseau.

Glossaire

Débit Quantité de données transmises pendant une unité de temps. Il s’exprime en bits par seconde, ou en octet (8 bits). En France, on parle de haut débit à partir de 512 kbits / seconde minimum (en fait, plutôt 1 mégabit). Le haut débit permet une navigation correcte. Le très haut débit (20 à 100 mégabits) est nécessaire pour une parfaite circulation du son ou de la vidéo.

Fibre optique Un fil en verre ou en plastique très fin dans lequel transite de la lumière qui transporte des informations numériques. Permet un très haut débit d’information (données informatiques, vidéos, téléphone…)

NRA-Zone d’ombre L’équipement ADSL, normalement situé dans le central téléphonique, est délocalisé dans cette petite armoire installée dans la rue, à proximité des abonnés lésés. 106 de ces NRA-ZO vont être dressés en Gironde.

WImax Haut débit sans fil, il est transmis par des ondes radio à partir d’émetteurs comparables à des antennes relais. Un peu comme le Wifi, mais sur des surfaces importantes.

Bordeaux veut son WiMax

La Ville de Bordeaux veut développer le WiMax. Ce réseau sans fil et à haut débit permet en effet de piloter de nombreux équipements à distance : radiateurs, chaudières, arroseurs… « Cela sera un outil majeur de développement durable, observe Michel Duchène, adjoint en charge du projet numérique. Le WiMax présente aussi un intérêt sur le plan de la sécurité. Il permet d’activer les bornes du contrôle d’accès, les caméras… » Enfin, le WiMax donne la possibilité à tout passant muni d’un ordinateur de se connecter depuis l’espace public.

Un bémol tout de même : le WiMax rayonne à partir d’antennes relais. « Nous avons bien envisagé ce problème, mais les puissances émises sont très faibles et on n’en mettra pas partout », répond l’adjoint. Pour déployer du WiMax, la Ville doit obtenir une licence auprès de l’Arcep, autorité de régulation des communications électroniques. Laquelle Arcep avait jusqu’ici attribué cette licence au Conseil général, qui a choisi de renoncer à cette technologie, jugée pertinente en centre urbain, mais peu à la campagne.

Auteur : Julien rousset
j.rousset@sudouest.com
Facebooktwitterlinkedinmail

Saône-et-loire : Ondes. L’implantation du WiMax dans le département continue de faire débat.

  • Post category:Non classé
Le journal de Saône-et-Loire  

Publié le 19/01/2010

Table ronde sur le WiMax

Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.
Marianne Lacot, à Mâcon, comme B. Michel et sa sœur V. Perrault à Rancy, souffre des ondes électromagnétiques.

Arnaud Montebourg, sous la pression de Robin des Toits, propose une table ronde sur l’implantation du WiMax en Saône-et-Loire.

On les appelle des EHS, autrement dit électro hypersensibles : les micro-ondes pulsées leur font vivre un calvaire. Et depuis plusieurs années, elles se battent contre les téléphones portables, les antennes relais, les box et autres diffuseurs d’ondes électromagnétiques, notamment les systèmes WiFi.

Elles sont soutenues par l’association Robin des Toits et sont terrorisées à l’idée de voir le Conseil régional développer une couverture WiMax sur toute la Bourgogne (inter à haut débit sans fil par des antennes relais).

Et à force de bombarder les hommes politiques de courriers les accusant de mettre en danger la vie d’autrui, elles ont fini par attirer l’attention.

Président du Conseil général, Arnaud Montebourg vient de recevoir l’association Robin des Toits et communique aujourd’hui : « Fidèle à ses engagements et soucieux de la séparation des pouvoirs et des missions entre les opérateurs et les contrôleurs, Arnaud Montebourg s’est engagé à provoquer prochainement une table ronde entre le Conseil régional, l’État, le Département et l’Association afin de dégager les conditions dans lesquelles une expertise indépendante, et reconnue comme telle par tous les partenaires, pourrait être mise en œuvre pour mesurer la couverture du réseau WiMax en Saône-et-Loire. »

Mesurer les ondes pour vérifier qu’elles ne dépassent pas les seuils légaux, c’est ce que réclament les EHS depuis longtemps. C’est donc un premier pas. Dire que cela sera suffisant pour apaiser les souffrances serait aller un peu vite. Affaire à suivre.

Denis Wuyam

0,6 volt par mètre c’est la puissance maximum que réclament les associations qui affirment qu’aujourd’hui elle se situerait entre 41 et 61 V/m sur les antennes relais de téléphonie mobile. Qu’en sera-t-il avec le WiMax, annoncé comme plus puissant encore ? En Saône-et-Loire sont prévues 30 stations WiMax longue portée, 4 de courte portée et un pylône rebond (au sud de Mâcon).

Source : http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/2595129,1293/Table-ronde-sur-le-WiMax.html

Facebooktwitterlinkedinmail