Antennes: l’ASEF répond à l’Académie de Médecine

Écrit par L. Ferrer Créé le jeudi 10 janvier 2013 16:32

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Hier, l’Académie de médecine réaffirmait l’absence de risque des antennes relais. Une affirmation pour le moins remise en cause par les médecins de l’ASEF, qui ne décolèrent pas de voir les études se multiplier et l’Académie s’embourber dans le déni… Explications.

Combler le vide juridique. Dans un communiqué daté d’hier, l’Académie réagit à la proposition de loi sur la réglementation des antennes relais, faite par le député PS d’Aix-en-Provence, Jean-David Ciot. Cette proposition de loi, basée sur les recommandations de l’Association Santé Environnement France, a pour but de garantir l’égalité de chaque citoyen face au risque que représente les antennes relais. « Nous sommes d’accord sur un point avec l’Académie, la nocivité des antennes relais n’a pas encore été confirmée. Mais, il ne s’agit pas pour nous de trancher la question scientifique, ni d’interdire les antennes relais. Cependant, comme elles présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face à celui-ci. Or, la loi est la seule à pouvoir garantir cette égalité. A la cité HLM de La Pinette à Aix-en-Provence, nous comptons encore et toujours 14 antennes relais sur le même toit ! A Aubagne, 17 ! Peut-on se permettre d’imposer cela à une population en lui expliquant que nous en saurons plus dans 20 ans lorsque la science aura tranché?» explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF, à l’origine d’un appel pour une loi sur l’implantation des antennes relais envoyé à tous les sénateurs et députés de la République. Son appel en septembre dernier avait d’ailleurs été soutenu par 3 000 citoyens.

Peut-être cancérigène…. Dans son communiqué, l’Académie évoque le fait que seuls les portables et non les antennes relais seraient reconnus comme des “cancérogènes possibles” par le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC). Mais l’Académie n’a pas dû mettre ses fichiers à jour, puisqu’un rapport du CIRC a classé le 31 mai 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme «peut être cancérigènes» (http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf). «En début de semaine le rapport Bionitiative, basé sur 1 800 nouvelles études scientifiques, montrait que les ondes électromagnétiques pouvaient altérer la santé des utilisateurs de téléphones portables, des futurs parents, des jeunes enfants ou encore des femmes enceintes. Risque de tumeur maligne du cerveau, risque pour les spermatozoïdes des hommes, risque d’autisme pour les enfants à naître, risque pour le développement cérébral du fœtus : la liste est longue et inquiétante» affirme le Dr Pierre Souvet, Président de l’ASEF.

La déni Académie. « Faire comme si les problèmes n’existaient pas ne contribue pas à les résoudre, ni à les faire oublier de la population qui les vit et les subit au quotidien… L’Académie a eu beau affirmer en 1996, que l’amiante n’était pas vraiment problématique si on l’utilisait avec précaution…. Le produit, déjà classé cancérigène depuis 20 ans, a tout de même été interdit en France l’année suivante ….» conclut le Dr Patrice Halimi, qui se bat au quotidien pour que le doute légitime en cas de débat scientifique profite aux patients.

Contact presse: Ludivine Ferrer ( ludivine.ferrer@asef-asso.fr) 04 88 05 36 15

L’Association Santé Environnement France, qui rassemble aujourd’hui près de 2 500 médecins en France, est devenue incontournable sur les questions de santé-environnement. Elle travaille sur tous les sujets en lien avec la santé et l’environnement: qualité de l’air, ondes électromagnétiques, biodiversité, alimentation, etc. Dans sa démarche d’information, l’ASEF publie des petits guides bio-thématiques à télécharger gratuitement sur son site Internet www.asef-asso.fr.

Lire l’article sur le site de l’ASEF cliquez ICI

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Ondes: "Le rapport de l’Afsset ne mérite qu’un 7/20" – METRO – 15/10/2009

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Etienne Cendrier, porte-parole de l’Association “Robin des Toits”, qui lutte contre la prolifération des ondes électromagnétiques, réagit au dernier rapport de l’Afsset. Que pensez vous du rapport de l’AFSSET sur les ondes électromagnétiques ? Avec ce rapport, l’AFSSET contribue à ralentir la recherche scientifique en matière d’ondes. Ce document est à mille lieux de la réalité. Il est urgent d’appliquer le principe de précaution….

Lire la suite sur le site de Robin des toits.

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Rapport de l’AFSSET sur les ondes des antennes-relais et des téléphones mobiles – JT TF1 – France 2 et France 3 – 15/10/2009

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Les antennes-relais et les téléphones portables : dangereux ou pas ?
L’Afsset dit qu’il faut appliquer le principe de précaution car de nombreux éléments scientifiques indiquent un risque potentiel minime.

Robin des Toits trouve que cet avis est plus que timoré et prône toujours :
– l’interdiction du mobile pour les enfants de moins de douze ans
– la non-utilisation du portable non équipé d’une oreillette et l’éloignement du ventre du téléphone portable ou DECT chez les femmes enceintes
– l’utilisation systématique de l’oreillette filaire
– la baisse des puissances des antennes relais à 0,6V/m


Télécharger le rapport complet de l’AFSSET (467 pages).
 Consulter ou télécharger l´AVIS de l´Afsset.
Consulter ou télécharger la NOTE DE SYNTHESE de l´Afsset .
Voir comment a été traitée l’information au journal télévisé des diverses chaînes sur le site de Robin des toits.

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Les experts demandent une réduction de l’exposition aux ondes

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NOUVELOBS.COM | 15.10.2009 | 18:20

L’Afsset a rendu son rapport d’expertise collective sur les radiofréquences. Elle surprend en recommandant de réduire les expositions du public.

(sipa)

Après deux ans de travail et l’analyse de près de 1000 articles scientifiques et d’une douzaine de rapports internationaux, le groupe d’experts de Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a rendu ses conclusions et ses recommandations ce jeudi 15 octobre. “Oui, il y a des effets biologiques et épidémiologiques des radiofréquences”, a constaté Martin Guespereau, le directeur général de l’Afsset lors de la présentation à la presse. Ce constat tranche quelque peu par rapport aux positions antérieures.

Plus précisément, sur une centaine d’études montrant des effets biologiques, seules neuf ont été considérées comme pertinentes par les experts. Ces articles pointent par exemple l’expression de protéines de stress, des phénomènes d’apoptose (mort cellulaire) ou des modifications du débit sanguin. En revanche, avec la même méthode d’analyse, 69 articles ne montrant pas d’effets ont été retenus.

“La science ne se fait pas au poids”, a rappelé Martin Guespereau pour expliquer que ces rares effets justifient la position de l’Afsset de recommander la réduction de l’exposition du public, qu’elle soit liée au téléphone portable lui-même ou aux antennes. “C’est novateur ! Si on peut baisser l’exposition, on doit le faire”, a même précisé son directeur.

Cartographier les points noirs électromagnétiques

Concrètement, l’agence plaide pour que soient privilégiés les appareils peu rayonnants (mesuré par le fameux DAS, débit d’absorption spécifique, qui varie du simple au double selon les modèles). Elle demande aussi que soient cartographiés les points noirs électromagnétiques, c’est-à-dire les lieux où l’exposition est très forte. Son directeur a jugé favorablement aussi la proposition des sénateurs d’interdire les portables dans les écoles et collèges.

L’Afsset souhaiterait aussi que les dispositifs vendus comme “anti-ondes” soient évalués. En revanche, comme aucune preuve formelle d’un effet sanitaire des ondes n’a été établie, l’Afsset se refuse à édicter des normes ou des seuils d’exposition. En particulier, le chiffre souvent proposé de 0.6 V/m n’est pas évoqué dans le rapport.

Bien entendu, devant les incertitudes l’agence invite aussi à poursuivre les études scientifiques. Mais elle y met des conditions assez originales également, tenant compte sans doute des critiques antérieures: “collaboration étroite entre physiciens et biologistes”, “financement pérenne par une structure indépendante et transparente”, “suivi des préoccupations des Français”…

Les électro-sensibles

Parmi les autres annonces quelques peu inattendues, l’Afsset demande des efforts particuliers vis à vis des personnes se déclarant électrohypersensibles, bien qu’ «aucune preuve d’une relation de causalité entre l’exposition et l’hypersensibilité n’a pu être apportée». Elle plaide pour une meilleure formation des équipes médicales pour l’accueil de ces personnes, pour le développement d’outils de diagnostic et pour la définition de protocoles d’études rigoureux.

Enfin, l’Afsset a fait montre d’une audace qui l’a surpris elle même: l’ouverture de l’expertise scientifique à la société civile. Pour la première fois, un membre d’une association a pu assister aux différents travaux (mais n’a pas pris part aux discussions). “C’était une première !”, a souligné Martin Guespereau, satisfait de l’innovation. Dans la même veine, deux des treize experts étaient issus des sciences humaines. L’Afsset entend poursuivre cette initiative: “la controverse actuelle (…) nécessite que soient menées de plus amples réflexions sur l’ouverture de l’expertises scientifique à la société ainsi que sur les procédures permettant d’organiser un débat public sur les enjeux scientifiques et techniques”. Si cette idée était suivie d’effet, ce serait une petite révolution dans le monde de l’expertise.

David Larousserie
Sciences-et-Avenir.com

15/10/09

 

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L’AFSSE ou AFSSET dénoncée sur France 2

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Journal télévisé de France 2 de 20 h du 13 juillet 2006

Mais tout d’abord ce qu’est l’AFSSE ou l’AFSSET selon wikipédia.

Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset)

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail ; (ancienne AFSSE devenue Afsset en 2005 avec élargissement des missions de l’Agence au champ de la santé au travail) est un établissement public administratif de l’État placé sous la tutelle des ministres chargés de la santé, de l’écologie et du travail implanté également à Maisons-Alfort.

Pour assurer la protection de la santé humaine, l’agence :

contribue à assurer la sécurité sanitaire dans le domaine de l’environnement ;
évalue les risques sanitaires liés à l’environnement ;
coordonne l’expertise en santé environnement ;
fournit au Gouvernement, par tout moyen, l’expertise et l’appui scientifique et technique nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre des dispositions législatives et réglementaires, des règles communautaires et des accords internationaux relevant de son domaine de compétence ;
informe le public, et contribue au débat public.
L’Afsset coordonne l’expertise d’évaluation des risques liés aux produits chimiques, avec plus d’une vingtaine d’organismes partenaires disposant des capacités d’expertise dans ses domaines de compétence (INRS, INERIS, CSTB, INSERM, AFSSA, etc. ). L’AFSSET est une Agence « tête de réseau », qui doit rassembler l’expertise en santé environnement et en santé au travail, aujourd’hui encore dispersée et hétérogène.

Suite à des propos publics[7] tenus par le Président de l’Afsset en octobre 2005 au Sénat, mettant en cause l’indépendance de l’expertise que l’Agence a menée sur la téléphonie mobile, l’Inspection Générale de l’Environnement et celle des Affaires sociales ont remis un rapport[8] extrêmement sévère dénonçant certains liens directs entretenus entre les scientifiques sollicités par l’Agence et les opérateurs de téléphonie mobile.

L’Agence a aussi une mission d’information sur ses thèmes. Disposant de crédits incitatifs pour la production de connaissances, elle travaille de concert avec la communauté scientifique française et internationale, pour notamment appuyer la mise en oeuvre du PNSE (plan national santé environnement), du plan santé travail et du règlement REACh. Ses travaux, avis et recommandations sont rendus publics, consultables sur son site Internet[9]. Le personnel est passé de 12 agents en 2002 à 84 début 2007, dont 20 nouveaux postes pour pour le Département Santé au travail créé fin 2005. 10 postes supplémentaires sont attendus pour 2007, afin de répondre aux recommandations des inspections générales des affaires sociales et de l’environnement de septembre 2006 et la démission du Professeur Denis Zmirou[10],[11]. Son conseil d’administration[12].

Reportage : le scandale de l’AFSSE. On apprend que les experts sur la téléphonie mobile de l’AFSSE étaient payés par les opérateurs.

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