Robin des Toits dépose plainte auprès du procureur contre les hyperfréquences

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accueil midilibre.com Édition du jeudi 24 mars 2011

Et de deux ! Après avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance d’Alès (c’était le 16 février dernier), l’association Robin des Toits vient de remettre ça. Et ce, pas plus tard qu’hier après-midi, dans les bureaux du parquet montpelliérain. But de ces actions en justice ?   « Il s’agit de porter plainte contre X pour demander le démantèlement des antennes relais », détaille Nathalie Ouzoulias, la présidente nationale de l’association Robin des Toits. Mais attention, pas de confusion ! Il ne s’agit pas ici des mâts servant de relais à la téléphonie mobile mais de ceux dédiés à l’internet sans fil (wifi, wimax…). Dont, estiment nombre de chercheurs et médecins, les hyperfréquences provoqueraient des troubles graves et avérés chez certaines personnes. Mais pas seulement.

Dans le secteur de l’aéronautique civile, ces hyperfréquences pourraient être la cause de brouillages de certains systèmes de l’avionique. Boeing vient ainsi d’arrêter pour le moment des tests à bord de B 737 équipés de bornes wifi : les hyperfréquences y auraient en effet provoqué des   ‘blanking’   (des coupures) sur certains des écrans plats équipant le cockpit. Fâcheux.

Sur le plancher des vaches, Robin des Toits dénonce les réseaux déjà mis en place à Nîmes, dans les Cévennes et le Montpelliérain (dispositif Num’Hér@ult).

  « Nous voulons alerter, sensibiliser et mobiliser avec cette intervention auprès du pouvoir judiciaire. D’autant que cette technologie n’est absolument pas indispensable et c’est un problème d’inégalité de traitement suivant les zones où l’on se trouve. On nous dit que la nocivité n’est pas avérée mais ces mêmes personnes admettent aussi qu’il y a un doute. Alors à qui profite-t-il ? Aux gens, aux malades ou aux opérateurs ? », poursuit Nathalie Ouzoulias.

Du côté des élus :   « Je ne sais pas pourquoi, ‘ils’ ne veulent pas nous recevoir. »

Outre les plaintes régionales, deux précédents existent déjà, à Dijon et Tarbes. Une procédure vis-à-vis de laquelle le parquet a deux mois pour faire connaître sa position.

 
JEAN-FRANÇOIS CODOMIÉ

Archives J.-M. M.

Source : http://www.midilibre.com/articles/2011/03/24/MONTPELLIER-Robin-des-Toits-depose-plainte-aupres-du-procureur-contre-les-hyperfrequences-1573287.php5

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