ONDES ET SANTE : PARIS A PEUR ! – Communiqué Supap-FSU – 19/10/2009

    

Après le Pr Belpomme, Etienne Cendrier censuré à son tour.

La Mairie de Paris a décidé d’interdire la présence d’Etienne Cendrier, membre du Comité de Suivi du Grenelle des Ondes et de la commission des mesures d’exposition, sous l’égide des Ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Economie Numérique, au Comité Hygiène et Sécurité (CHS) de la Direction des Affaires Culturelles prévu le 23 octobre 2009.

Parmi les points mis à l’ordre du jour de cette instance figurent les mesures et installations des bornes Wi-fi dans les bibliothèques et musées parisiens.

La présence d’Etienne Cendrier avait été demandée par le syndicat Supap-FSU et soutenue par les élus CHS de la CGT, FO et UNSA.

Au début de l’année, le Maire de Paris avait également interdit la présence au CHS de la DAC du Pr. Dominique Belpomme qui devait informer les membres de ce comité sur les symptômes de l’intolérance aux champs électromagnétiques. Dans la foulée toutes les questions sur les effets des ondes electromagnetiques avaient été assujetties à la tenue d’une conférence de citoyens et à ses recommandations.

Cette Conférence Citoyenne a depuis rendu un avis très sévère sur la question des ondes électromagnétiques sur la santé, préconisant notamment le remplacement du Wi-fi dans les bâtiments municipaux lorsque des installations filaires étaient possibles.

Malgré le grenelle des ondes ou les récents travaux redus par l’AFSSET, qui prennent très sérieusement en compte l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé, la Ville de Paris, ses élus et l’administration refusent d’aborder cette question par peur de remettre en cause leur idéologie sur les technologies sans fils.

Il est vrai que sur les questions de santé, la Ville de Paris a un gros problème avec la loi puisqu’elle ne respecte pas même les textes réglementaires notamment en matière d’amiante.

Le secteur privé semble avoir plus d’audace que le Maire de Paris, puisque Etienne Cendrier (par ailleurs porte parole de l’association Robin des toits), et des membres du Supap-FSU ont été auditionnés dans des CHSCT qui osent débattre de ce problème de santé dans le cadre du travail..

Ajoutons que la technologie Wi-fi est déjà obsolète et que seul le Très Haut Débit offre une alternative (c’est la fibre optique qui est nécessaire). A ce rythme Paris va devenir « Ville numérique archaïque »

Le syndicat Supap-FSU, à l’instar des parisiens, demande au Maire de Paris, le remplacement du Wi-fi par des connexions filaires dans tous les bâtiments publics et de réellement prendre en compte les questions de santé de ses agents.

Contact presse :

Agnès Dutrevis 01 44 70 12 82

Bertrand Pieri 01 44 70 12 80

Marie Claude Sémel 06 63 56 11 33

Lire l’article sur le site de Robin des toits

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Nord Loire : Orange attaque la commune

  

mardi 27 octobre 2009 Sainte-Luce. L’arrêté du maire devant la justice

L’opérateur conteste l’arrêté du maire stoppant l’implantation d’une antenne relais rue de la Gare.

Bernard Aunette n’est pas vraiment surpris. « Je m’attendais à être convoqué devant le tribunal administratif », souligne-t-il. Non, en fait, le maire de Sainte-Luce serait plutôt très en colère.

Son arrêté interdisant l’implantation d’une antenne relais au nom du principe de précaution et du maintien de l’ordre public fait l’objet d’une requête en annulation déposée par l’opérateur Orange. « En tant que maire, je soutiens la population et je comprends l’inquiétude des riverains des Charmilles. Maintenant, Orange a un cabinet d’avocat qui ne fait que ça. Sur 100 dossiers plaidés, ils gagnent 90 affaires. Et là, je me pose une question : le gouvernement va-t-il laisser longtemps les maires aller au casse-pipe comme ça ? Où va-t-on avec France Télécom et Orange ? »

Et de regretter aussi que l’opérateur aie refusé toute négociation pour en arriver ainsi au bras de fer. « Les riverains demandaient juste à ce qu’on déplace cette antenne, placée à 30 mètres des premières habitations… Maintenant, je leur souhaite bien du courage pour implanter leur antenne là où ils le souhaitent ! »

En attendant, le maire a confié le dossier au service juridique de la commune et n’exclut pas, en cas de défaite, de faire appel

Sophie Trébern

sophie.trebern@presse-ocean.com

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– Enquête Européenne sur les Symptômes Biologiques et Sanitaires ressentis par les Riverains d’antennes relais.

Face à l’accroissement sans précédent de l’irradiation artificielle micro-ondes dans l’environnement, il est nécessaire
et vital d’avoir de nouvelles données pour une évaluation globale de l’impact des ondes sur la santé des humains.
Ce questionnaire enquête anonyme grand public se veut simple. Pour qu’il soit crédible et représentatif il est essentiel
qu’il obtienne une large diffusion en Europe et dans le monde pour engranger le maximum de données statistiques.
Élaboré à l’origine en version papier par le Dr Roger Santini, il a été actualisé afin d’être au plus près de la réalité
du vécu des riverains d’antennes relais.
Après traitement informatique des données, les statistiques seront transmises anonymement aux scientifiques et
organismes d’états afin d’analyses et publications.
Merci de votre aide pour la diffusion de cette enquête européenne.

Accéder à l’enquête sur le site de Next-up.

 
 
   
 
 
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Radiofréquences, santé, environnement : installation du Comité de suivi

   Mis à jour le 19/10/2009

La ministre de la Santé et des Sports, la secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique et la secrétaire d’État chargée de l’Ecologie ont installé vendredi 16 octobre 2009 le comité de suivi de la table ronde « radiofréquences, santé, environnement ».

Lors de cette première séance du comité, l’AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a présenté les principales conclusions de son rapport relatif aux radiofréquences.

Les ministres ont relevé que l’analyse des études les plus récentes confirme que l’exposition du public due aux antennes relais de téléphonie mobile n’engendre pas de risques sanitaires identifiés pour la population riveraine

D’autre part, s’agissant des risques liés à l’exposition individuelle aux champs émis par les téléphones mobiles et sur la base de la synthèse réalisée, les études biologiques, cliniques et épidémiologiques, montrent que ces risques ne sont pas avérés. Pour autant ils ne peuvent être à ce stade totalement exclus, confortant l’intérêt de poursuivre la recherche dans ce domaine et de conserver l’attitude de précaution actuellement recommandée par le Gouvernement, en particulier s’agissant des enfants.

Au vu notamment du nouvel éclairage scientifique apporté par l’AFSSET, et des travaux conduits jusqu’ici, les ministres ont souhaité souligner quatre axes d’action :

  • dans le domaine de la recherche et de la mesure des champs

Le Gouvernement estime qu’il faut refonder les modes de financement et d’organisation de la recherche sur les effets des radiofréquences.

Les ministres ont réaffirmé la nécessité d’assurer un financement transparent et indépendant de la recherche.
Concernant l’organisation, le Gouvernement arrêtera sa
position, dans les prochaines semaines, sur la base des propositions qui seront arrêtées par le groupe de travail sur la recherche, mis en place à la suite de la table-ronde.

S’agissant des mesures et des contrôles, il conviendra de retenir un mode de financement répondant aux mêmes principes de transparence et d’indépendance destiné à financer les mesures réalisées par des sociétés accréditées, sous l’égide de l’ANFr.

  • dans le domaine des études :
    Le Gouvernement demande à l’AFSSET de poursuivre son travail d’expertise par une veille scientifique concernant les études sur les radiofréquences et l’ensemble des ondes électromagnétiques.
  • dans le domaine de la prise en charge de l’électrohypersensibilité :
    La prise en charge médicale des personnes souffrant d’électrohypersensibilité est une impérieuse nécessité. Le partenariat entre la direction générale de la santé, l’institut national de l’environnement industriel et des risques et l’hôpital Cochin doit aboutir à un protocole de prise en charge de ces patients dans les prochains mois.
    Le Gouvernement demande, dès que possible, la diffusion large de ce protocole auprès des professionnels de santé et la mise en place d’un dispositif de retours d’expérience.
  • dans le domaine de l’exposition du public :
    Le rapport de l’AFSSET confirme que l’exposition du public due aux antennes relais de téléphonie mobile n’engendre pas de risques sanitaires identifiés pour la population riveraine. Cependant, dans un cadre plus général d’exposition à de multiples sources, et en accord avec les recommandations de l’AFSSET, le Gouvernement considère que, dès lors que l’exposition globale peut être réduite, sans dégradation de la couverture ou de la qualité des services, et à des coûts économiquement acceptables, cette réduction doit être envisagée.

Dans cette perspective, les travaux du comité opérationnel dans le domaine de la téléphonie mobile dans 10 à 20 communes devront permettre de valider une méthodologie d’évaluation des conséquences de l’abaissement des champs émis par les antennes relais sur le nombre d’antennes, sur la couverture, sur la qualité du service et sur l’exposition du public aux champs émis par les terminaux.

L’avis de l’AFSSET préconise d’étudier le cas des lieux présentant des valeurs sensiblement plus élevées que le niveau moyen ambiant. Le Gouvernement souhaite donc qu’à
l’occasion de ses travaux, le comité opérationnel se penche particulièrement sur cette question.


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Communiqué du collectif Antennes31

Le collectif Antennes 31 milite depuis sa création pour qu’une nouvelle réglementation de l’exposition des populations aux champs électromagnétiques soit mise en place : seuil de 0.6V/m max. en tout lieu de vie.

L’action du collectif a déclenché la mise en place de rencontres tripartites avec la municipalité et les opérateurs.  Au cours de ces rencontres, le collectif a vivement encouragé le Maire de Toulouse à répondre à l’Appel à candidatures à destination des communes, émis par le Comité opérationnel issu de la table ronde nationale sur les radiofréquences.

Cet appel à candidatures a pour but de sélectionner des quartiers ou villes pilotes où sera menée une « expérimentation » en trois phases:

Phase d’étude de la faisabilité technique d’un abaissement de l’exposition aux radiofréquences (grâce à des simulations et modélisations des conséquences liées à cet abaissement : abaissement de la qualité du service ? augmentation du nombre d’antennes ?, complexification du réseau de téléphonie ?, …).

Phase de bilan des résultats.

Phase d’expérimentation terrain en grandeur nature.

Le collectif souhaite que Toulouse soit sélectionnée pour qu’y soit réalisée une expérimentation complète (incluant la phase expérimentation terrain en grandeur nature).

Bien que supportant totalement cette expérimentation, le collectif rappelle son attachement  primordial au respect du seuil maximal de 0.6 V/m en tout lieu de vie.

Le collectif continuera donc en parallèle à oeuvrer pour exiger l’abaissement des niveaux d’émission radiofréquences  dans tous les endroits ou ce seuil maximal ne serait pas respecté.
A ce jour, après les deux réunions tripartites organisées par la Mairie auxquelles nous avons participé,  les opérateurs ont clairement signifié qu’ils n’étaient pas prêts à s’engager dans la voie d’abaissement des seuils d’exposition.


Le Collectif Antennes 31 reste soucieux d’agir pour contribuer à éviter une catastrophe sanitaire déjà amorcée (cf le professeur Belpomme, cancérologue).

Il appelle tous les habitants qui se sentent concernés à l’aider dans sa démarche.

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Onet-le-Château. Vent de révolte contre une antenne relais


   Publié le 23/10/2009 09:05 | Denis Slagmulder

Téléphonie mobile. Les habitants du quartier Canaguet protestent contre l’installation d’un émetteur à moins de 200 m de deux établissements scolaires.

« Nos maisons sont là, à moins de deux cents mètres. De l'autre coté il y a l'école. Et malgré le principe de précaution, Orange installe une antenne relais en catimini. C'est inadmissible », disent les habitants de Canaguet, à Onet-le-Château. Photo DDM,

« Nos maisons sont là, à moins de deux cents mètres. De l'autre coté il y a l'école. Et malgré le principe de précaution, Orange installe une antenne relais en catimini. C'est inadmissible », disent les habitants de Canaguet, à Onet-le-Château. Photo DDM,
DDM

Depuis mardi, outre les rafales automnales, c’est un vent de fronde qui souffle sur le quartier de Canaguet, à Onet-le-Château. Les riverains ont vu, « en une paire d’heures », se dresser une antenne relais. Sans, expliquent-ils, avoir été informés de cette installation de téléphonie mobile. Renseignements pris auprès de la mairie, ils ont appris, avec stupeur, qu’ils ne pouvaient rien faire pour empêcher l’érection de ce pylône. Et que la mairie, elle aussi, ne possédait aucun moyen légal d’agir contre cette installation (lire encadré).

Au-delà de cette action menée « en catimini » par l’opérateur Orange, ces Castonétois dénoncent l’installation de ce dispositif dans l’environnement quasi-immédiat de leurs habitations et de deux établissements scolaires privés – l’école Saint-Viateur et le collège du Sacré-Cœur – alors qu’à ce jour, il n’existe aucune étude prouvant avec certitude la non-dangerosité de ces antennes relais. « Même les dernières enquêtes scientifiques invitent à respecter le principe de précaution », rappellent ces habitants.

L’opérateur paraît être dans son droit

Lesquels, dès mercredi matin, ont tenté de trouver une faille qui imposerait à l’entreprise de démonter son appareil. Mais l’antenne mesurant moins de 12 mètres de haut – « Nous avons trouvé 11,70 m avec un appareil laser mais cela reste tout de même à vérifier » – et ne dépassant pas le seuil d’émission d’ondes fixé par la loi, Orange paraît être dans son droit. D’autant que la société loue une partie d’un terrain privé.

Pour autant, ces riverains ne baissent pas les bras. Ce jeudi matin, ils se sont assurés de plusieurs soutiens. Celui, d’une part, d’Onet encore en vie, association opposée à l’installation d’antenne relais et qui, a-t-elle promis par la voix de son « technicien » Jean Barrié, va se saisir du dossier. Et de celui des responsables des deux établissements scolaires. Lesquels ont déjà eu à faire face à la colère de parents. Trois ou quatre familles, selon Brigitte Ginestet, présidente de l’association des parents d’élèves du collège, ont ainsi fait part de leur volonté de scolariser leurs enfants ailleurs si l’antenne restait là.

À quelques mois du lancement des travaux de construction des nouveaux bâtiments pour le Sacré-Cœur, voilà qui ferait mauvais genre.

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TOULOUSE : Des antennes relais installées à grand bruit


   Publié le 23/10/2009 03:48 | Philippe Rioux

Téléphone mobile. A Toulouse, Béziers et Rennes, SFR a lancé une solide campagne de communication et d’explication.

Intégrer les antennes à l'environnement, une des nouvelles contraintes pour les opérateurs.

Intégrer les antennes à l'environnement, une des nouvelles contraintes pour les opérateurs.
DDM

Si les études scientifiques sur la nocivité des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile restent contradictoires, l’exigence légitime de transparence de la population ne cesse de croître. C’est pour répondre à cette demande, notamment exprimée lors du « Grenelle des ondes » par les associations, que SFR, deuxième opérateur télécoms en France, a décidé d’organiser une opération de communication inédite et unique en France pour l’installation de trois nouvelles antennes à Toulouse, Béziers et Rennes.

« On a souvent reproché aux opérateurs un manque d’informations, un manque de transparence. Nous avons décidé de répondre à cela en faisant mieux alors que rien ne nous y oblige, puisque nous avons bien sûr toutes les autorisations à l’installation de nos antennes », explique Patrick Caméo, chargé de communication de SFR Région Sud-Ouest. À Toulouse justement, dans le quartier Saint-Cyprien, les personnes habitant dans un rayon de 100 mètres autour de l’emplacement de la future antenne ont reçu en début de semaine dans leur boîte à lettres un courrier de Philippe Cometti, responsable environnement de SFR. Un millier de courriers a ainsi été distribué, accompagné d’un dépliant expliquant le fonctionnement d’une antenne. Mieux, un site internet a été réalisé entièrement dédié à l’antenne toulousaine (www.antennerelaisSFR-toulousesaintcyprien.fr). Le dossier de présentation du projet, qui est habituellement consultable en mairie, est téléchargeable sur le site. « Pourquoi une nouvelle antenne ? Comment sera-t-elle intégrée à l’architecture existante ? Quel est son fonctionnement ? Que va-t-elle permettre ? » sont quelques-unes des questions qui seront abordées sur le site. SFR a également ouvert une adresse e-mail (relations-regionales.sudouest@sfr.com) pour recueillir les questions des riverains. Enfin, l’opérateur va tenir deux permanences d’information mardi 27 et mercredi 28 octobre.

« C’est vraiment une première, un test. S’il est concluant, cette méthode de communication sera mise en place pour l’installation de chaque nouvelle antenne », précise Patrick Caméo.

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