Saint-Gaudens. « Tout n’est pas perdu »

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 13/03/2010 03:53 | LaDepeche.fr

L'antenne relais installée aux Caussades fait toujours débat. Photo DDM, Jal.

La mise en place de l’antenne-relais de téléphonie mobile Orange, pendant les vacances de Noël, avait surpris tout le monde. Riverains et parents d’élèves des écoles maternelle et primaire toutes proches des Caussades qui avaient alerté la municipalité, six mois auparavant, ne baissent pas les bras. Réunis jeudi soir à la salle du Belvédère, ils ont invité l’association Antennes 31, qui compte maintenant un collectif saint-gaudinois, à venir informer le public des dangers de cette nouvelle antenne, mais aussi des actions à mener. Etait également présente l’association Ondes Santé Environnement, créée il y a trois ans au quartier des Gavastous.

Des actions en justice

« Tout n’est pas perdu, il reste encore des possibilités pour la faire démonter », a expliqué un représentant toulousain du Collectif Antennes 31. Venue présenter un diaporama sur les dangers pour la santé des antennes-relais, notamment près des écoles, l’association toulousaine se veut également « être un moteur pour aider le collectif local à se faire entendre et agir ». Des actions qui passent le plus souvent par le recours à la justice. « Il y a déjà eu des condamnations de démontage d’antennes suite à des plaintes de riverains pour trouble anormal au voisinage, et un procès en cours concernant une plainte de riverains à Marquefave », soulignent les Toulousains. Pour l’association Antennes 31, ce sont surtout les risques pour la santé qui demandent de la vigilance, le seuil d’exposition de 0,6 volt par mètre devant être respecté pour être certain de ne subir aucun effet néfaste de ces ondes. « Mais ce risque pour la santé n’est pas encore reconnu par les tribunaux, donc inutile à mettre en avant pour le collectif. Tandis que le trouble du voisinage a déjà fait ses preuves dans certains procès, où des sociétés de téléphonie mobile ont été condamnées au démontage des antennes trop proches de maisons ou de structures comme les écoles ». Des solutions existent donc, que le collectif saint-gaudinois des Caussades compte bien mettre en œuvre.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/13/796091-Saint-Gaudens-Tout-n-est-pas-perdu.html

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Les 4 vérités d’un citoyen à son maire.

  • Post category:Information
                                                                    www.next-up.org
URVILLERS, le 20 janvier 2010.
OUTREQUIN Gérard
Lieutenant (der) Honoraire de Gendarmerie
Président des A.C. d’surveilleras
Médaille Militaire
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Croix de Guerre T.O.E.*
Croix du Combattant, TRN …
2 rue du Mont goulot prolongée
02690 URVILLERS Tél. 09 63 xx xx xx
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                                                                                                   Monsieur Luc POTTERIE,
                                                                                                   Maire
                                                                                                   02690 URVILLERS
OBJET : Antennes relais de téléphone mobile

                                               Monsieur le Maire, .

Je désire attirer votre attention sur un dossier relatif à la nécessité d’ application du Principe constitutionnel de précaution rejeté par votre prédécesseur, concernant l’autorisation d’installer des antennes relais sur le château d’ eau communal sis rue du Mont goulot prolongée près des embranchements des rue de Mézières, de belle vue, du Moulin et du Mont goulot.
Un Arrêt de la Cour d’ Appel de Versailles, en date du 4 février 2009 apporte une reconnaissance juridique aux risques que font courir les antennes relais de téléphonie mobile pour la santé humaine, qui peuvent notamment se traduire par des troubles extrêmement graves comme des cancers.
Je ne doute pas que vous devez recevoir de temps à autre des Rapports de mesures parmi lesquelles on trouve à plusieurs reprises le chiffre de 0,00V/m. Ces Rapports sont dénués de toute validité parce que bien souvent entachés de manipulations, le contrôleur se trouvant généralement mandaté par le contrôlé.
J’attire votre attention sur le fait que l’accord d’implantation signé par le Maire engage la responsabilité personnelle du Maire, seul responsable politique communal, sous trois formes :
– Vous, Maire, n’avez en mains aucune garantie écrite d’innocuité sanitaire ;
C’est donc en aveugle que vous mettez en danger la santé de vos concitoyens. .
– Vous, Maire, n’avez aucun engagement écrit des opérateurs de respecter la légalité, c’est-à-dire le seuil maximal légal d’exposition du public, fixé par les textes européens et français à 3 V/m (ndlr : Compatibilité ElectroMagnétique CE, valeur seuil immunité).
Vous prenez ainsi le risque d’être recherché en complicité d’illégalité.
– Vous, Maire, n’avez pas en mains la liste d’exclusion des polices d’assurances Responsabilité Civile des Opérateurs.
Vous, responsable de la gestion communale, n’avez donc aucune précision sur l’étendue de la couverture.
Je vous signale que dans les polices d’assurances courantes obligatoires RC, les risques liés aux champs électromagnétiques font partie des exclusions. (ndlr : Cette exclusion est stipulée noir sur blanc dans le contact de RC de la commune d’Urvilliers, comme dans ceux de toutes les communes de France, exclusion faite des employés communaux et intervenants professionnels, il y a donc illégalité puisque les riverains sont exclus de couverture obligatoire, de plus les communes engagent leurs co-responsabilités).
Tout ceci pour vous inviter à rouvrir le dossier et vous pencher sur le mauvais état sanitaire des habitants des 35 maisons sises dans un rayon d’environ 200 mètres autour du château d’eau.
Depuis l’installation de ces antennes relais, à ma connaissance, je note :
– 3 décès par cancers : 1 rue de Bellevue, 1 rue du Mont Guyot prolongée et 1 rue du Mont Guyot ;
– 5 personnes en traitement par radiothérapie ou chimiothérapie : 1 rue du Moulin, 1 rue de Mézières, 3 rue du Mont Guyot prolongée dont l’auteur de la présente requête et son épouse;
Notons également rue de Bellevue 2 personnes ayant subi un AVC ainsi qu’une 3ème personne ayant
dû subir l’ablation d’un rein dont la cause pourrait être en rapport avec l’émission des ondes électromagnétiques artificielles émises par la technologie de la téléphonie mobile, dixit un Professeur de l’Hôpital de Lille, d’après la personne concernée.
Je ne retiens pas la dépréciation immobilière : 1 pavillon voisin, distant d’une dizaine de mètres du château d’eau, en vente depuis plusieurs années ne trouve pas d’acquéreurs. Ces derniers, lors de la visite des lieux, ne tiennent pas à acheter un logement sous des antennes relais.
Aucun autre quartier de la localité n’est confronté à une densité aussi importante
d’insécurité sanitaire, ce qui prouve que la cause émane bien de cette installation.
Je veux donc faire appel à votre sagesse et à celle de tout le Conseil Municipal pour délibérer favorablement sur le démontage de ces antennes relais avant d’ être obligé de constituer un Comité pour demander en Justice ce démontage et faire valoir nos droits avant de disparaître.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire l’expression de mes sentiments distingués.
Gérard OUTREQUIN
Copies pour suivi ou information à :
– Monsieur le Préfet de l’Aisne à LAON ;
– Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales à LAON ;
– Monsieur le Sous-Préfet de l’Arrondissement de SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Pierre ANDRE, Sénateur-Maire à SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Xavier BERTRAND, Député, ex-Ministre de la Santé, à St. QUENTIN ;
– Madame Pascale GRUNY, Députée Européenne, à SAINT-QUENTIN ;
– Monsieur Frédéric MARTIN, Conseiller Général du Canton à MOY- de l’AISNE ;
– Les Familles des personnes concernées ainsi que les habitants des autres habitations incluses dans le périmètre décrit ci-dessus ;
– La Presse locale et régionale

Next-up organisation, références :
Dossier Jugements (ndlr : Jugement Cour Appel de Versailles, instruction en Cassation en cours). – –  – – Dossiers Assurances RC et RC Bailleurs (Collectivités locales, Co-propriétaires, CHU, EN, etc …). – – – – – -Dossier Bailleurs Syndics co-propriétaires « Mode d’emploi non renouvellement de bail » – Dossier – – – –Dévalorisation du patrimoine et Taxes Foncières

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Bordeaux. Herbicide toxique : la justice ordonne l’indemnisation

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 12/03/2010 08:43 | LaDepeche.fr

La Cour d’appel a donné raison à cet agriculteur intoxiqué qui se battait contre les assurances agricoles.

AGRICULTEUR

« Ce que j’attends aujourd’hui ? Que Monsanto prenne sa part de responsabilités. Et également que le grand public, qui nous accuse si souvent d’être les pollueurs, comprenne que nous sommes les premières victimes. »

Paul François vient d’obtenir une victoire devant les tribunaux. La Cour d’appel de Bordeaux vient de lui accorder une prise en charge au titre de la législation sur les accidents du travail à la suite de malaises provoqués par un herbicide. « Cette jurisprudence n’a pas de précédent en Cour d’appel et ouvre la voie de l’indemnisation professionnelle à d’autres agriculteurs victimes d’intoxications dans des conditions comparables » estime l’avocat toulousain Olivier Passera.

Tout commence pour Paul François le 27 avril 2004. Cet agriculteur de Bernac, en Charente, vient de désherber son maïs avec du Lasso, un produit fabriqué par la firme Monsanto. Avant de ranger son matériel, il vérifie l’état du pulvérisateur. Et par mégarde, il inhale une forte bouffée. Immédiatement, il court se rincer le visage, selon la procédure…

Cela ne suffira pas. Très vite, il va avoir des nausées. Puis des maux de tête. Puis des crachats de sang. Dans les jours qui suivent, il bégaye. Et puis surtout, il est victime d’absence. Des « trous » dangereux, car ils surviennent sans prévenir. Par exemple, lorsqu’il est au volant de son tracteur.

Commence alors pour lui un véritable marathon médical. Médecin de famille, service des urgences, centre antipoison, médecin du travail, puis les spécialistes, les psychiatres, les neurologues, les toxicochimistes… Car les crises se répètent dans le temps. Elles surviennent même à l’hôpital. Mais l’intoxication est tellement sournoise et complexe que même un docteur House y aurait perdu son latin. Ce parcours du combattant des couloirs d’hôpital a son parallèle dans les prétoires. Car si dans un premier temps, l’assurance accident des exploitants agricoles a pris en charge les troubles de Paul, elle la refuse, sept mois plus tard. Elle estime qu’il ne peut plus y avoir de lien de cause à effet entre l’inhalation du produit et les nouvelles rechutes. Le tribunal des affaires de la sécurité sociale, après trois expertises, a donné raison à Paul. La cour d’Appel de Bordeaux a donc rejeté l’appel de l’assurance agricole. Elle s’est notamment appuyée sur les expertises de Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux.

Le Lasso a été interdit en Grande Bretagne dès 1992. Il a fallu attendre 2007 pour qu’il le soit en France. « Ce qui n’est pas sans rappeler des drames sanitaires comme celui de l’amiante totalement interdit en France seulement en 1997, bien après son voisin d’outre-Manche » observe Me Olivier Passera. D’autres agriculteurs ont subi les mêmes dommages et poursuivent le même combat, notamment dans le Grand Sud. Où l’on a désherbé pendant des années des milliers d’hectares de maïs…

Dominique Delpiroux

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/12/795568-Bordeaux-Herbicide-toxique-la-justice-ordonne-l-indemnisation.html

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Modification du protocole de mesures des champs électromagnétiques : Le Grenelle des ondes fait un cadeau de 5 millions d’euros aux opérateurs !

PRIARTEM.jpg   8 mars 2010par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse

Paris, le 8 mars 2010 : Dans le cadre du suivi du « Grenelle des ondes » un groupe de travail chargé de réfléchir à la définition d’un nouveau protocole de mesures des champs électromagnétiques se réunira le 8 mars. Priartèm et Agir pour l’Environnement s’inquiètent des principales orientations annoncées.

Jusqu’à présent, les mesures de champs électromagnétiques s’effectuaient selon un protocole mis en place par l’ANFr. L’Évolution des applications technologiques – développement du WiFi et du Wimax, notamment – nécessitait qu’y soient apportées un certain nombre de modifications. Mais sous prétexte de toilettage, le groupe de travail s’apprête à entériner des choix qui sont en rupture avec la logique de l’exposition maximale et qui constituent un véritable recul. A ce jour, les bureaux de contrôle effectuent une mesure reposant sur deux instruments : la sonde à large bande et un analyseur de spectre. Ces deux outils permettent de connaître l’exposition globale aux ondes Électromagnétiques à l’instant T et dans un second temps de connaître la contribution de la téléphonie mobile, extrapolée à son maximum.

Selon les orientations privilégiées au sein du groupe de travail, les bureaux de contrôle auront la possibilité d’effectuer des mesures simplifiées ne reposant plus que sur la mesure à l’instant T. Ces mesures seront effectuées avec une sonde à large bande, sans les extrapolations qui permettent de connaître l’exposition maximale. Pire, la contribution de la téléphonie mobile ne sera même plus connue avec précision. Seuls les lieux exposés à plus de 6 volts par mètre (représentant moins de 5% des mesures effectuées) pourraient faire l’objet d’une mesure approfondie.

Dans les faits, l’opérateur pourra ainsi procéder à des mesures simplifiées aux heures creuses, en espérant ainsi minorer les niveaux d’exposition des riverains d’antennes relais. Collatéralement, cette modification du protocole de mesures permettra aux opérateurs de réduire le coût des milliers de mesures effectuées chaque année, gain financier que les associations estiment, sur la base des programmes de mesures déjà réalisés, à environ 5 millions d’euros par an ! Une fois encore, une mesure technique va avoir pour double conséquence de limiter l’accès à une information sincère tout en permettant aux opérateurs de faire des économies substantielles.

Le seuil de 6 V/m retenu par le groupe de travail correspond au niveau qu’un certain Martin Bouygues avait suggéré il y a déjà quelques mois, comme nouvelle norme d’exposition. Si les opérateurs tiennent tant à cette valeur de 6 V/m, c’est qu’elle présente plusieurs avantages : elle est nettement inférieure aux 41, 58 et 61 V/m réglementaires actuels, laissant donc à penser que les opérateurs feraient preuve de bonne volonté… Or, cette valeur ne leur pose pas de problèmes technologiques puisqu’elle ne concernerait que moins de 5% des mesures actuelles ; elle peut être facilement confondue, pour qui n’est pas tr ès informé, avec la valeur de 0,6 V /m que les associations revendiquent. Il présente un gros inconvénient pour les riverains : elle ne les protège pas des risques potentiels. Les opérateurs font ainsi d’une pierre trois coups : gains substantiels ; rupture avec la notion d’exposition maximale ; reconnaissance de la valeur de 6 V/m qui s’imposerait ainsi subrepticement comme nouvelle valeur normative.

Agir pour l’Environnement et Priartèm dénoncent ces orientations, fortement préjudiciables aux riverains, et s’inquiètent de voir qu’au fil des mois et de la multiplication des groupes de travail, le Grenelle des ondes, au-delà d’être une simple opération de communication, créée pour désamorcer la crise, s’apparente à un outil con çu pour mieux protéger les intérêts de la téléphonie mobile.

- Janine LE CALVEZ – Priartèm : Tel. 01 42 47 81 54

- Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement Tel. 01.40.31.02.99

 

Source :  http://www.priartem.fr/Modification-du-protocole-de.html

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Colloque : Maladies de l’Hypersensibilité : du déni à l’action

contaminations-chimiques.info    mercredi 10 mars 2010 Par Denis Lebioda

Le Réseau Environnement Santé (RES) organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l’hypersensibilité.
C’est à Paris, le 21 avril 2010…

Le RES organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l’hypersensibilité.

Les pathologies de l’hypersensibilité liées aux substances chimiques et/ou aux champs électromagnétiques (hypersensibilité chimique multiple (MCS), électro-sensibilité, syndrome de fatigue chronique (CFS), fibromyalgie…) sont actuellement encore largement ignorées des professionnels de santé et des institutions.

La plupart du temps, elles sont considérées comme relevant de problèmes individuels purement psychologiques.

Or, si les mécanismes et la caractérisation clinique ne sont pas encore totalement clairement établis, la réalité de ces pathologies apparaît pourtant indiscutable au vu de l’avancée des connaissances scientifiques et surtout du nombre de personnes de plus en grand qui en sont atteintes dans plusieurs pays.
En savoir plus sur les objectifs de cette journée en accédant au site :   http://www.contaminations-chimiques.info/?2010/03/10/715-colloque-maladies-de-l-hypersensibilite-du-deni-a-laction

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Carmaux. Catherine Grèzes, députée européenne rencontre les Carmausins

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 11/03/2010 09:24 | J.L.G.

Jean-Pierre Izard,Catherine Grèze et Guillaume Cros ont rencontré les carmausins. Photo DDM,J-L.G

A l’occasion de sa venue à Carmaux, Catherine Grèze a rencontré les collectifs de lutte contre les antennes relais. «Il faut appliquer le principe de précaution en remplaçant les antennes de forte puissance par des antennes plus nombreuses de faible puissance», a-t-elle précisé.

Sur le plan européen, l’élue rappelait que le Parlement avait voté une résolution pour le respect d’un seuil à 3 volts «Insuffisant mais c’est déjà une avancée». Fustigeant le Conseil d’Etat elle concluait : «Qui casse les arrêtés municipaux qui tentent de limiter les niveaux d’exposition»?

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/11/794311-Carmaux-Catherine-Grezes-deputee-europeenne-rencontre-les-Carmausins.html

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SUR FRANCE 3 le jeudi 11 mars à partir de 22h15 émission "Ce soir ou jamais" avec la participation d’Etienne CENDRIER.

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– « CE SOIR OU JAMAIS » émission présentée par Frédéric TADDEI avec la participation en direct d’Etienne CENDRIER Porte-parole national de l’Association Nationale Robin des Toits.

– Le samedi 20 Mars sur  FRANCE 5 à 19 heures voir l’émission « REVU ET CORRIGE »  animée par Paul AMAR avec la participation d’Etienne CENDRIER Porte-parole national de l’Association Nationale Robin des Toits et Jean-Marie DANJOU, Délégué Général de l’AFOM.

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Saint-Bruno-de-Montarville : De mystérieux cancers

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RADIO-CANADA   Mise à jour le lundi 8 mars 2010 à 18 h 44

La rue Bourassa à Saint-Bruno-de-Montarville
La rue Bourassa à Saint-Bruno-de-Montarville.

La ville de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, est aux prises avec un étrange phénomène que personne n’arrive à comprendre ou à expliquer à l’heure actuelle. D’actuels et d’anciens résidents de la rue Bourassa, non loin de la jonction entre l’autoroute 30 et le boulevard Clairevue, souffrent de cancers en série.

Benoît Barbeau a résidé sur la rue Bourassa de 1971 à 1981. Tout comme sa mère, il combat actuellement un cancer du cerveau. Son père, lui, est atteint d’un cancer des tissus mous. « On est trois dans ma famille, […] trois dans une autre famille. Il y a d’autres familles où ils sont trois, il y en a qui sont deux. Si on cumule tout ça, on a peut-être une quinzaine de personnes seulement de ceux que moi je connais », indique-t-il.

Chez les Lorrain, d’anciens voisins de la famille Barbeau, le cancer a aussi frappé de façon étonnante. « Sur quatre quand nous étions à Saint-Bruno, il y en a trois qui ont fait un cancer. Mon fils a fait un cancer du testicule, mon épouse est décédée du cancer du poumon il y a 15 ans et moi j’ai eu un cancer de la prostate en 2000 », explique Gilbert Lorrain.

La situation est la même pour Luc Théroux, qui a grandi sur la rue Bourassa, et dont de nombreux proches ont combattu la maladie.

Des questions sans réponse

Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les résidents pour expliquer ces nombreux cas de cancer. Certains d’entre eux montrent du doigt les pylônes qui sont situés à proximité de la rue Bourassa et le champ magnétique qu’ils dégagent.

« Que ce soit dans le sol, que ce soit dans l’eau ou peu importe, on n’a pas ces détails. Par contre, on les voit les lignes. Alors, on se dit : « Est-ce que ça peut être ça ou non? » On se pose de sérieuses questions », affirme Benoît Barbeau.

Stéphane Bélainski, qui est technicien en hygiène électromagnétique pour EM3E, a mesuré les champs magnétiques sur la rue Bourassa, où plusieurs maisons sont situées à une distance de 50 à 180 mètres des pylônes. « La majorité de la communauté scientifique s’entend pour dire que si on veut limiter l’exposition sur le bord des lignes de transport, il faudrait rester à 300 mètres de ces lignes. Ici, on est à 50, 60 mètres et à 90 mètres dans la rue. On est vraiment, si on veut, dans le smog électromagnétique de la ligne »

Même si elle n’établit aucun lien de cause à effet, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) calcule qu’habiter aussi près des lignes à haute tension expose à des champs magnétiques de trois à quatre milligauss, soit trois fois plus que ce à quoi la population en général est exposée.

Rien d’alarmant, selon Hydro-Québec

Pour sa part, le Dr Michel Plante, médecin-conseil à Hydro-Québec, estime que ces mesures n’ont rien d’alarmant. « À Hydro-Québec, on a des travailleurs qui passent leur vie à travailler à des niveaux de champ qui sont en moyenne 10 à 15 fois plus élevés, parfois 1000 fois plus élevés que ce qu’on a en milieu résidentiel. Si on avait le moindre doute qu’il y ait un problème sur la santé, on serait les premiers à vouloir le savoir et l’identifier », assure-t-il.

L’INSPQ rappelle d’ailleurs que d’après de nombreuses études, dont une analyse récente de l’Organisation mondiale de la santé, on ne peut établir de liens directs entre les champs électromagnétiques et les cancers chez l’adulte.

Source : 

http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2010/03/08/003-st-bruno-cancers.shtml

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